Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 12897Fiche technique40647 caractères40647
Temps de lecture estimé : 25 mn
04/10/08
Résumé:  Où Charlotte décide d'aller jusqu'au bout du chemin entrepris.
Critères:  f fh hplusag hagé poilu(e)s complexe vacances campagne amour voir exhib miroir lingerie fmast intermast cunnilingu 69 préservati pénétratio hdanus init -prememois -initfh
Auteur : Maria Del Toboso  (Entre introspection et voyeurisme. Recherche l'élégance.)            Envoi mini-message

Série : Le plus bel été

Chapitre 02 / 03
Il faut sauter le pas

Résumé : Dans l’épisode précédent ("Pas de porte") nous avons vu Charlotte, qui s’estimait affublée d’un physique peu avantageux, découvrir la jouissance avec un vieil ami de trente-cinq ans de plus qu’elle.




J’ai revu Xavier tout l’été. Je crois que personne ne s’est jamais aperçu de rien. Après déjeuner, à l’heure de la sieste, je faisais un tour à la Soulane.


J’accompagnais souvent le frérot au terrain de jeux derrière la mairie, puis je m’esbignais discrètement. Le frérot ne cherchait pas à comprendre. Bien trop heureux. Je lui laissais la paix, et il pouvait aller s’éclater avec ses copains.


Alors, je prenais en douce le chemin de la terrasse de Xavier. Arrivé devant la porte, je grattais doucement et je poussais l’huis dans la pénombre. À l’étage, je trouvais mon amant, qui m’attendait sereinement.


Il était mon amant. Pas un copain. Certainement un ami. Mais surtout mon amant.




La première fois qu’il m’avait fait connaître la jouissance, il l’avait fait juste pour moi. Je ne m’en étais pas rendu compte, anéantie comme je l’étais. Lui n’avait pas pris son plaisir. Il m’a dit par la suite que son plaisir avait été de me voir jouir. Il m’a également avoué qu’il n’avait pas voulu « aller plus loin », parce que cette aventure avait été tellement inattendue qu’il n’avait rien à sa disposition pour nous protéger.


Je me souviens que lorsque j’ai repris mes esprits, il m’a bercée de baisers sur tout le corps, depuis la plante des pieds jusqu’au front, humant encore les effluves corsés qui s’échappaient de mon buisson ardent, me faisant me tourner pour savourer la texture de mes fesses, ou encore soulever le bras pour longer la plage de peau fine qui s’étend du sein à la floraison de l’aisselle. Il a butiné sous mon bras. Il est remonté le long de mon cou. Il m’a mordillé les oreilles. Il m’entourait de sa tendresse et je fondais contre son torse velu, m’emplissant de son odeur d’homme légèrement musquée.


L’angélus a sonné. Il fallait que je m’en retourne, sinon la mère allait se demander ce que je devenais. Quand il a compris qu’il fallait que je le quitte, il m’a doucement rhabillée. La culotte, le soutien-gorge. Il s’est amusé à installer chacun de mes nichons dans son bonnet. J’ai fini par enfiler jean et T-shirt. Un baiser passionné. Nos bouches entremêlées. Et je me suis sauvée. Jusqu’à ma chambre où je me suis réfugiée pour savourer mon secret. Le plaisir. La jouissance. Ce mystère qui m’ouvrait ses portes et qui m’avait saisie par surprise. Auquel je ne comprenais encore rien. Je n’étais consciente que d’une chose, c’est que totalement ignorante des plaisirs de la chair le matin même, Xavier avait déclenché un ouragan dans mon corps. J’étais submergée par la vague qui m’avait emportée, et le seul désir qui me hantait désormais, c’était de revivre, par tous les moyens, la débauche des sens qu’il m’avait fait connaître. De naïve, je tournais à la dépravée. Quelle conversion !




Alors j’ai exploré.


La première chose que j’ai faite, quand je suis rentrée le premier soir dans ma chambre, fut d’enlever pantalon et culotte et de me saisir d’un miroir à main, de m’asseoir les fesses sur le bord de ma chaise, d’écarter les jambes, et de regarder.


Je n’avais jamais fait ça. Lorsque j’avais mes règles, étant toujours fille, j’utilisais des serviettes. Ça me dispensait de tout examen tactile approfondi.


Comme ma toison me masquait le théâtre de mes sensations, pour la première fois, de mes doigts, j’ai écarté mes lèvres, puis, lorsque j’ai aperçu le corail de ma vulve, j’ai saisi une petite lèvre pour ouvrir plus franchement, et voir. Voir encore mieux. J’ai allumé ma lampe de bureau, et comme dans un polar américain, j’en ai dirigé le faisceau vers moi. Non, pas dans mes yeux. Vers ma chatte. J’ai écarté encore davantage. J’ai parcouru ma fente d’un doigt, jusqu’à la perle rose qui se cache sous le long bourrelet, là, à la commissure, et qui m’avait fait tant de bien. Tout était trempé. Pour éviter que ça coule, du doigt, j’ai soigneusement étendu mon nectar sur toute la surface. Et plus encore.


J’ai même humecté ma pastille, l’endroit interdit. Mais puisque Xavier m’avait dit que rien n’était sale. De toute façon, j’étais bonne pour une douche. Là, c’était plus difficile de voir. Alors, j’ai coincé ma porte avec la chaise pour éviter de me faire surprendre, je me suis complètement déshabillée, et me suis agenouillée, assise sur mes talons, les cuisses et les fesses grandes ouvertes, sur mon lit découvert. J’ai glissé le miroir au bon endroit, et dirigé le faisceau de ma lampe par réflexion sur mon saint des saints.


Et j’ai vu le petit anneau froncé, tout brillant de mouille.


Curieuse, j’ai appuyé au centre avec l’index. J’ai vu que ça rentrait, mais que tout ça était très serré. Mais cet endroit était très sensible à la caresse, d’autant plus qu’elle me paraissait tout à la fois perverse, obscène, dévergondée, dépravée, pour tout dire : interdite ! C’était bien la première fois que j’étais consciente d’une chose pareille !


Puis, je suis revenue vers l’avant, en tendant mon ventre. J’ai vu qu’il y avait cette perle au bout d’une sorte de long manchon, et qu’en serrant ce manchon avec deux doigts, la perle jaillissait de son repère, et que cette simple pression me faisait éprouver des sensations de plaisir inattendues. Comme toute cette mouille qui envahissait ma fente permettait des caresses d’une douceur incroyable, alors j’ai étendu ce nectar sur toute ma perle, et je l’ai massée…


Heureusement que j’étais bien assise. Un hoquet de jouissance m’a prise. J’ai mordu mes lèvres pour ne pas crier. Et j’ai recommencé, encore et encore, recroquevillée sur moi-même, les nichons pendant sur mon ventre, une main collée dans ma fourche, l’autre malaxant mes tétons, vibrante de tous mes membres, jusqu’à ce que la jouissance devienne insupportable, me secoue à m’en couper la respiration…


J’avais découvert la masturbation. Ou comment se rouler dans la fange avec les mains ! Je devenais folle à lier. Moi qui n’avais jamais éprouvé le moindre plaisir sexuel, moi qui ne m’étais jamais posé la moindre question sur le plaisir sensuel qu’on pouvait partager avec quelqu’un, moi qui, en bref, étais innocente comme personne, voilà que je découvrais la jouissance à l’état brut, le pouvoir des caresses, la commotion du corps pris par le plaisir, la plénitude de l’orgasme, et je me jurai d’aller jusqu’au bout de mes découvertes.


J’ai tâté mon pucelage. Pour savoir. Ce que les filles appelaient leur « berlingot ». Je comprenais bien que toute cette liqueur qui facilitait tant mes caresses coulait par la petite ouverture que j’apercevais dans le miroir. Et j’ai pressenti que tout ce plaisir que je recherchais à présent avait une seule justification : cet endroit précis. Mon con. Et que je ne parachèverais ma quête, si cela était même possible, ou imaginable, qu’en me débarrassant rapidement de cette barrière. Il faudrait bien qu’un homme rentre là, et brise le sceau. J’avais déjà une petite idée.




Quelques jours après ce premier orgasme, quand j’ai compris à quel point les caresses que Xavier m’avait prodiguées avaient été pour moi, pour moi seule, sans contrepartie, sans exigence de quelque sorte que ce soit, j’ai ressenti comme une sorte de vertige. Xavier avait été d’une tendresse inouïe, et j’en éprouvais un tel retournement de tout mon être, un sentiment de reconnaissance si puissant, un tel désir de me retrouver avec lui, que je lui conçus un attachement sans borne. Malgré notre différence d’âge, le fossé qui nous séparait dans l’expérience que chacun pouvait avoir de la vie, j’étais envahie d’un sentiment d’une force incompréhensible à son endroit. J’ignorais ce dont il s’agissait, et ce n’est que beaucoup plus tard que j’ai compris que pour la première fois de ma vie, j’étais tombée folle amoureuse d’un homme.


Dès lors, je n’ai plus eu de cesse qu’il ne jouisse lui aussi avec moi. De moi. De mon corps que je voulais lui offrir. Et c’était à lui que je demanderais de me dépuceler. Il était d’abord l’homme à qui je voulais l’offrir. Et en plus, c’était son dû. J’étais persuadée qu’il le ferait avec toute la douceur du monde, pas comme ces brutes dont j’avais entendu parler et qui n’avaient comme souci que de montrer le drap taché du sang de leurs exploits. Lui, j’en étais sûre, m’aimait. Lui savait d’instinct comment me donner du plaisir. Et ce qui me faisait jouir.


D’innocente, même si je ne connaissais pas encore le mot, je me sentais définitivement l’âme d’une hétaïre, bien décidée à prendre les moyens pour parvenir à mes fins : jouir encore et encore avec l’homme que je m’étais choisi. Il fallait que j’en prenne les moyens. Malgré mon désintérêt jusqu’à ce jour, le seul truc qui avait imprégné un coin de ma cervelle - je ne savais plus si c’était au lycée qu’on me l’avait dit, ou si j’avais entendu ça à la télé - c’est que si on voulait faire l’amour avec quelqu’un, il fallait faire attention et se protéger.




Un matin, je suis descendue à Châteauneuf, et j’ai acheté une boîte de capotes au supermarché. Mais pas que ça.


Quand je suis revenue l’après-midi chez Xavier, je lui ai dit :


– Aujourd’hui, je veux être ta femme !


Il a bien compris ce que je voulais. Je l’ai vu très circonspect.


– Tu es sûre ?

– Certaine !

– Et si tu regrettais de ne pas faire ce cadeau à celui que tu choisiras plus tard ?

– C’est avec toi que je veux le faire !

– Et si ton futur amoureux te le reproche ?


Je me suis emportée, et c’est presque avec violence que je lui ai répondu :


– S’il me reproche ça, il ne sera pas mon futur amoureux. Il ne va pas m’aimer pour mon pucelage !


Et j’ai ajouté, péremptoire, en me pendant à son cou, vrillant mon regard dans le sien :


– Je veux vraiment baiser avec toi !


Baiser ! Quel mot ! Si je l’avais déjà lu, ou entendu dans des conversations autour de moi, je ne l’avais jamais utilisé. Et pour cause. Mais là, je n’étais que provocation. Je me suis à nouveau serrée contre lui, et cela me faisait encore une fois chaud au corps. J’étais insatiable. Je me frottais contre lui, je lui faisais sentir toutes mes rondeurs, pour qu’il ait envie, pour le faire bander, pour qu’il me prenne ! Et visiblement, ça marchait !


Nous étions à nouveau dans la chambre de mes premières émotions. Je voulais prendre les choses en main. Je lui ai demandé de s’asseoir sur le lit et de me regarder. Il s’est laissé faire ! Je menais la partie. Comme au tennis de Maminou.


Quinze, zéro.


Et doucement, en le fixant droit dans les yeux, j’ai commencé à me déshabiller. J’ai vu sur son visage la couleur du désir. Son regard m’enveloppait d’une intensité gourmande qui me faisait littéralement fondre, rien qu’à penser à ce qui m’était destiné. Et rien que pour ce regard, j’étais décidée à me dépasser dans la provocation.


Je m’étais vêtue comme d’habitude. Il ne fallait pas que j’alerte mon entourage. Dans le style : « Mais, où vas-tu donc comme ça, déguisée en princesse de journal pipol ? ». Mais ce dont il ne se doutait pas, c’est que ce matin, je m’étais acheté une parure dans le seul magasin de lingerie de Châteauneuf. Rien de bien luxueux. Mes économies ne me permettaient pas mieux. Mais simplement autre chose que mon coton blanc habituel. J’avais fait fort : un soutien-gorge à balconnets et surtout un string arachnéen. Et je savais que, pour le string, avec la forêt tropicale qui recouvrait mon bas-ventre, ça déborderait de partout. Et justement, c’était bien l’effet que je recherchais. Xavier m’avait confié à quel point ma fourrure l’excitait. Eh bien, le comble de l’hypocrisie, c’était de feindre de dissimuler ce que je ne pouvais certainement pas cacher avec le petit rien du tout que je m’étais procuré. Quant au soutif, il propulsait mes lolos vers les sommets, comme un plat de fraises qu’on donne à lécher ! Je m’étonnais moi-même. Il y a quinze jours, l’idée ne m’aurait même pas effleurée. Donc je commence par lui jeter un regard que je veux « ravageur ». Xavier ne moufte pas, amusé. J’ai encore marqué mon point.


Trente, zéro.


J’ai posé mes lunettes sur la table de nuit, et j’ai commencé par balancer mon T-shirt. En le relevant sous ma poitrine, ça a mécaniquement fait remonter mes nichons. Et quand il est passé au-dessus de ma tête, la pesanteur a fait son office. Mes deux doudounes sont retombées souplement, avec mes bouts qui se sont projetés en avant, en saillant des balconnets, qui ne dissimulaient plus rien de mes aréoles. Regard style zombie du Xavier en début de pâmoison.


Quarante, zéro.


Mon jean maintenant. Toujours les yeux dans les yeux. Enfin, les miens dans les siens, parce que, de son côté, il focalisait plus bas sur mes « avantages sociaux ». Je commence par enfoncer mes poings dans mes poches. Je sens au fond les capotes que j’ai emportées. J’ai étudié l’effet chez moi devant le miroir de ma chambre pendant l’heure du déjeuner. La ceinture du jean s’abaisse et vient se bloquer sur l’arrondi de mes hanches. Et les cordons du string jaillissent à l’air libre. Demi-tour. Je cambre mes reins dans sa direction. Mon popotin fait encore plus saillie, si c’est possible. Xavier peut maintenant contempler le petit nœud arrière d’où s’évade le cordon qui passe dans ma raie. Je jette un coup d’œil par-dessus mon épaule. C’était prévu. Il est scotché par ma chute de reins.


Avantage Charlotte.


Re-demi-tour. Un pas en avant. Mon ventre est sous son nez. Sous le nombril, la légère ligne sombre verticale de ma pilosité qui joue les panneaux indicateurs : « Suivez la flèche ». Mes mains se rejoignent sur le premier bouton. J’ouvre. J’écarte les coins du tissu. Il aperçoit la broderie du string, sous le triangle de légers poils noirs dirigé pointe vers le haut, qui s’épaissit au fur et à mesure que le regard s’abaisse. Deuxième bouton. L’ouverture s’agrandit. Le voile du string se révèle. Le coussin de fourrure transparaît et accentue l’arrondi du Mont de Vénus. Troisième bouton. Le dernier.


Je me retourne à nouveau, il a mes fesses sous le nez, maintenant. Petite séquence gymnique. Le grand dévoilage. Je me saisis des côtés de mon jean, et je descends alternativement la gauche et la droite. Trois centimètres à chaque reprise. Lever de lune ! Fesse gauche… Fesse droite… Fesse gauche… Raie !


Jeu Charlotte ! Et Charlotte au service !


Comme je me penchai vers l’avant pour me déculotter, mon postérieur se propulsa vers l’arrière pour maintenir mon équilibre. Xavier se retrouva le nez dans ma raie. Ce qui n’était fait pour déplaire ni à l’un, ni à l’autre, c’est-à-dire moi. Qui avais d’ailleurs tout fait pour en arriver là. Et en descendant lentement mon futal, je commençai à embaumer la pièce de mon parfum de femme qui s’exhalait de la résurgence qui commençait à sourdre de ma boîte à plaisirs.


Lorsque la ceinture du jean se cala à la jointure de mes genoux, j’étais pliée en deux, et mon cul jaillissait, avec la corde du string qui, je le savais, s’enfonçait entre mes deux fesses, ligne blanche qui se noyait dans la luxuriance de ma fourrure noire remontant de ma raie. Je me penchai encore davantage, que mon trésor humide soit bien visible.


Xavier avait devant son nez les grosses lèvres brunes enchâssées dans leur écrin de velours noir. Je perçus le changement de rythme de sa respiration. Et là, comme je le prévoyais, il n’a pas pu résister.


Xavier : zéro ; Charlotte : jeu, manche et match !


Il m’avait saisie par les hanches et plongé nez et lèvres dans mon abondance humide ; j’ai bientôt perçu le bout de sa langue qui explorait ma raie, et tentait de se repaître du nectar qui détrempait maintenant tout mon entrejambe et coulait le long de mes cuisses.


J’étais pliée, les doigts en appui sur le sol, mes nichons à demi sortis de leurs bonnets pendaient devant mon menton. Alors j’ai soufflé :


– Xavier ?

– Oui !

– Tu me laisses une seconde !


Rétablissement. Retournement. Je me jette contre lui, le string contre sa bouche. Ma fourrure déborde de toutes parts ; je le noie dans mes boucles. Il accroche la dentelle de ses dents. La soulève. Il passe maintenant sa main derrière ma fesse. S’immisce dans la touffeur détrempée de ma raie. S’attarde un instant sur ma pastille, évalue brièvement sa résistance, et tire le cordon pour l’écarter de ma fente dans laquelle il finit par plonger le visage.


Nous en arrivons enfin aux choses sérieuses ! Et on ne va pas continuer comme ça ! Je prends son visage à deux mains pour le repousser. Je me mets à califourchon sur ses genoux. Un petit baiser léger sur ses lèvres douces… J’attrape le col de sa chemisette, comme l’autre jour. J’ouvre un bouton. Je me reprends ; j’ai oublié une vérification ! J’aventure une main sur la grosse bosse qui apparaît sous son pantalon.


– Ben dis donc ! Au moins, je te fais de l’effet !


Il sourit.


– Va falloir qu’on s’y intéresse sérieusement ! que je poursuis.


Et là, j’ai décidé de continuer la provoc’. Je suis folle ! Je passe ma paume ouverte sur sa trique. Je tâte. La bite. Désormais, sa « chose » sera sa « bite ». Ou sa « queue ». Ou encore d’autres mots. Je verrai en fonction de l’humeur du moment. Je descends les doigts. Je sens son paquet. Je presse. Je remonte. Je caresse toute sa longueur. Son visage devient écarlate. Je fonds. Je m’accroche à son cou, avec les nénés qui se brossent sur ses poils, et tout en continuant mon supplice de Tantale, je me jette sur ses lèvres. Je n’arrête pas de m’agiter. Je suis excitée comme une puce !


Pour ne pas être en reste, il a pris mes lolos à deux mains. Je vous avais dit : sur un plateau, qu’ils étaient. Avec mes tétons tout sortis. Alors du coup, il ne se prive pas : il tire, il pince, il tourne, il presse. Je défaille et ma gorge fait de drôles de bruits pendant que j’explore ses lèvres et sa bouche.


Mais j’ai pas oublié ce que je voulais… Je le désape. Il faut bien qu’il abandonne mes tétons quand je lui bloque les bras avec sa chemise retournée. Ça y est ! Plus de chemise ! Je pousse sur ses épaules et le fais s’allonger en travers du lit. Je lui prends les mains avec les miennes, nous entrelaçons nos doigts et je pousse mes bras en avant sur le drap. Les siens font comme un V de part et d’autre de son visage. Et moi je me vautre sur son torse dénudé, en frottant mes bouts contre son pelage tout blanc.


Je me redresse. Je me recule et commence à ôter son pantalon. Je m’arrête un instant avant de continuer avec son slip. J’ai retenu la leçon. Je bloque sa « queue » et tire sur la ceinture. Je me sors du lit, et finis de tout enlever. Maintenant ça y est ! Il est comme un enfant qui vient de naître. Un vieux bébé ! Un vieux bébé qui bande comme un malade !


Il ramène ses jambes sur le lit. Je me suis allongée à côté de lui. Je me love à nouveau contre sa poitrine. Il me prend dans ses bras. Je sens comme un petit pincement dans le dos, qui libère mes nichons. On se débrouille tous les deux pour balancer la lingerie inutile quelque part dans la chambre. Mon string prend bientôt le même chemin, après un glissement subreptice le long de mes cuisses. Nous voilà à égalité. Et moi toute intimidée. Excitée, mais timide devant ce corps avec lequel je vais bientôt pour la première fois me fondre. Et d’abord cette queue… sa bite… à apprivoiser… Je laisse ma main errer, s’approprier ce mandrin, sans détourner mes yeux de son visage, que j’aimerais voir frémir.



Le premier contact est inattendu. Cette fermeté mais aussi cette douceur. Cette chaleur également. Je m’enhardis. Je l’enserre entre mes doigts. Je commence à le branler doucement. Puis je le parcours de la paume, doucement. La tige d’abord, et j’arrive bientôt à un gros repli que je sens au bout des mes doigts. Je vois que ma caresse change l’expression de son visage. Il se contracte, ses yeux se ferment, sa bouche est entr’ouverte, il respire de façon plus irrégulière, il geint…


Je ne peux continuer comme ça, à l’aveuglette. Il faut que j’affronte. Alors je me glisse sur sa poitrine, sur son ventre un peu replet, et approche le visage de son membre. De la main, je manipule sa queue, et j’observe. Le gland foncé. Le bourrelet qui en fait le tour. Le frein. Cette belle hampe à la peau si fine sous laquelle se profilent ses veines gonflées. Et plus bas, son petit « sac à couilles », à la peau toute ridée. Sa bite se dresse au milieu d’une toison de poils gris et blancs, qui parsèment également ses bourses. Au-dessus de ses cuisses poilues. Ses jambes sont trapues, et très bien galbées, avec des mollets comme on en voit dans la statuaire grecque, sur les illustrations des livres d’histoire, au lycée… Je ne peux me faire une idée de ses fesses, qui s’enfoncent dans le matelas. Je me promets d’investiguer plus tard. Comment est-ce, des fesses d’homme ? Est-ce que, lui aussi, considère que son petit trou n’est pas interdit ?


Je reviens vers la bite bandée ; je parcours du bout de l’index la veine qui longe, devant. Je tente de remonter la peau sur le gland, ce que Xavier me dira s’appeler « le prépuce ».


Il est trop tendu, je ne peux pas aller plus loin. Je vois une goutte de liquide sourdre du petit trou, au bout. Je suis curieuse. Je passe le doigt pour la recueillir. Je la porte à mes lèvres. Le goût est sauvage, mais me plaît. Ça m’excite un max ! Et si je le léchais, comme moi il m’a bue la fois précédente ? J’avance la langue et la passe sur le gland. C’est tout doux. Je m’enhardis. Je lèche. Un peu. Je lève les yeux pour voir sa réaction. Son regard semble me dire : « C’est bon ! Continue, s’il te plaît ! ». Alors je lèche, soigneusement, tout du long… Un gémissement de Xavier. Visiblement, il apprécie. Puis j’arrive en haut de l’ogive. Un bisou appuyé. Le gland exsude de grosses gouttes de son nectar que je lèche avec délectation. La peau tendue et fine est d’une saveur délicate. Je ne résiste pas, et comme un gros sucre d’orge, j’embouche toute cette rondeur, épousant du plat de ma langue celui de l’organe, et de mes lèvres le bourrelet. Je suce. C’est sublime. Je goûte et bientôt la salive s’épanche de mes lèvres. Xavier soupire et souffle derrière moi de plus en plus fort. Il parvient à articuler doucement :


– Arrête, sinon je vais jouir dans ta bouche…


J’ouvre la bouche et relâche ma friandise. Dommage ! Mais ce n’est que partie remise ! Jouir dans ma bouche ? Je note dans ma tête. Alors, il me saisit par les hanches, écarte une de mes cuisses, la fait passer au-dessus de son visage, et me voilà à califourchon au-dessus de lui. Il presse sur mes fesses pour les abaisser, et pose ma fourche sur son visage. Je frémis. Je m’accroche à sa bite que j’ai là, devant mes yeux bigles, et je me mets à onduler des hanches en frottant mon entrejambe sur les amers de son visage. Je perçois son menton sous mon Mont de Vénus, son nez en plein cœur de mon corail, et la langue qui commence à me laper, à faire tanguer ma perle précieuse. La sensation est divine. Je ne pense plus trop à sa queue. Je me focalise sur la montée de la vague au centre de mon ventre, l’oppression délicieuse dans ma poitrine. Je frotte mes nichons contre son ventre. J’écarte mes cuisses. Je m’écartèle. Je veux faire fusionner son visage avec ma vulve… Il écarte mes fesses. Il passe le doigt dans ma raie. Pendant qu’il suce mes lèvres d’en bas, qu’il les martyrise divinement, qu’il se gave de ma liqueur sacrée, il caresse mon petit soleil noir, presse dessus ; je sens sa langue qui investit mon puits encore mi-clos d’un côté, et un doigt qui doucement écarte les replis de mon petit trou, s’immisce, tâte, assouplit. J’ai l’esprit qui progressivement s’échauffe, s’envole, mon ventre qui se transforme en fournaise délicieuse. Je tente de continuer à lui branler la bite, mais je ne peux plus, axée sur le plaisir qui m’envahit, la jouissance qui enfle… Ça gonfle, ma respiration hésite, ma poitrine se serre, ça me prend… jusqu’à ce que tout à coup l’orgasme me fauche, me fasse exhaler un cri inarticulé, et que je m’affale définitivement en travers de son corps, la joue appuyée contre sa queue.


Instants d’extase que je veux poursuivre.


Je lance un bras vers mon jean en boule sur le sol. J’attrape un préservatif. Là aussi, j’ai répété dans ma chambre avant de venir. J’ai « emprunté » momentanément un manche de truelle dans l’appentis, et je m’en suis servie comme d’une simili-bite. Je découpe le sachet. J’en retire le petit cercle de latex. Allez ! Une petite léchouille de soutien ! Je revêts le membre de son manteau sacrificiel. Il est beau, mais un peu défiguré par la petite bulle d’air, à l’extrémité… Nouveau rétablissement. Je suis maintenant à califourchon sur mon homme, mais plus tête-bêche. Nous sommes à nouveau les yeux dans les yeux.


– N’oublie pas, que je lui dis. N’oublie pas que je veux devenir ta femme maintenant ! Mais surtout… (Je le lui crie presque) Mais surtout que je veux que tu jouisses, maintenant. Je veux te faire jouir ! Même si ça me fait un peu mal… Alors, je te dirai…




Je glisse mon ventre sur le sien. Je lui caresse le ventre avec ma fourrure. Je lui caresse la poitrine avec mes nichons. J’écrase mes seins sur sa poitrine. Je baise sa bouche adorée. Je me soulève légèrement des reins. Je me cale sur sa bite. Je me relève pour bien le chevaucher. Avec les doigts, j’écarte mes lèvres, pour que sa queue se coince entre elles. Je ne suis plus qu’une inondation. Je glisse d’avant en arrière, puis d’arrière vers l’avant sur sa queue. Doucement. Fermement. Lorsque je me glisse vers l’arrière, je veille à bien sentir le passage du renflement de son gland sur ma petite perle sacrée. J’appuie. Je vibre. Je veux que mon excitation submerge la douleur que j’attends. Je reprends mon mouvement. Je vibre de tout mon corps. Ma respiration se tend de plus en plus. Je gémis au passage. Lorsqu’il me semble que c’est le moment, je me penche vers lui, je lui présente mes seins à sucer. Il s’en empare voracement. Nouveaux éclairs dans ma tête. Il mordille et tord mes tétons. Je vais prendre mon pied une nouvelle fois. Alors, je soulève mes reins. Je glisse une main pour attraper sa bite. Je la guide au centre de la cible. Mais il commence à pousser de ses reins…


– Calme-toi ! que je lui souffle. C’est moi qui décide !…


Je sens son ogive au cœur de mon plus intime. Je pousse doucement, comme pour éprouver la flexibilité de mon berlingot. J’arrête. Je reprends. Je progresse. La pression s’accentue. Jusque là, ça baigne ! C’est le cas de le dire… Encore un pouce. Aïe ! ! ! Putain ! Ça brûle ! Je ne peux pas rester en suspens. Je sens que le plus gros de lui-même est passé. Je continue de pousser et de m’asseoir sur son ventre. Jusqu’au fond. Je suis remplie de Xavier. Je me sens distendue. La douleur s’estompe. Je me couche sur lui. À lui, maintenant…


– Vas-y ! Baise-moi !… Pas trop fort !… Jouis !… Je t’aime !


Je le sens remuer son bassin, se propulser à la suite de sa queue. Tenter d’aller encore plus au fond. Mais c’est pas possible ! Puis il se retire doucement, puis revient. C’est un piston. Je sens qu’il se tend de plus en plus. Il a fermé les yeux. Il les rouvre. Il se mord la lèvre. Son regard chavire. Oh, oui ! Continue. Jouis ! Je t’en prie ! Vide-toi dans mon ventre ! Prends ton pied ! Il accélère. Ma brûlure se réveille. Maintenant c’est tout pour lui. Il est un coureur de fond. Il rentre et il sort. Il halète. Il gémit. Ça me cuit. Je sens qu’il grossit, à l’intérieur. Il pousse de plus en plus fort. Tout d’un coup, je le sens qui se bloque au fond. Je perçois des secousses qui animent sa bite. Il vide brusquement ses poumons dans un grand « ah ! ». Et d’un coup, tous ses muscles se détendent. Il s’anéantit, comme je m’étais anéantie il y a deux jours. Son visage se détend. Il a un grand sourire. Je m’abats sur lui, j’entoure son cou de mes bras. Je me fonds dans son regard. Je l’embrasse tout partout. Nous nous immobilisons tous les deux. En bas de moi, je sens que sa bite se dégonfle. Qu’elle sort de moi. Qu’elle se rétrécit. Alors il me pousse doucement de côté, met la main sur son sexe. Posément, il retire la capote, et fait un nœud. Je vois le petit ballon plein d’une liqueur blanche. Nous nous allongeons calmement l’un à côté de l’autre, et je le regarde amoureusement. Il est beau. Je craque totalement. J’oublie le reste. Je me love dans ses bras. Je suis son hétaïre !


– Tu vois, maintenant je suis ta petite femme ! que je lui souffle à l’oreille. Il n’y en aura jamais qu’un qui m’aura fait ça… et c’est toi.


Il s’est tourné vers moi, et pour la première fois, il m’a couverte. Il était sur moi, et je sentais son poids sur ma poitrine. Ses jambes s’étaient insérées entre les miennes. Alors je m’étais ouverte. Sa bite flaccide reposait dans ma fourche et cette sensation de faiblesse après la force me gonflait le cœur. Il était appuyé sur ses coudes de part et d’autre de mon torse et nos bouches se sont accrochées. Pour la première fois également, je l’ai serré nu dans mes bras nus sur ma poitrine nue. Sa chaleur m’emplissait. Lentement, j’ai fait glisser mes mains dans son dos, jusqu’à ce qu’elles prennent possession de ses fesses. Rondes. Dures. Musclées. D’adorables fesses ! Cet après-midi-là, je suis devenue une fan de ses fesses ! Et c’est toujours une partie du physique de mes amants qui me fait chavirer ! Je les caressai pour la première fois avec passion jusqu’à m’aventurer dans sa raie, à explorer ce réduit inconnu, à percevoir du bout de mes doigts ces textures nouvelles, ces poils qui tapissaient sa raie et m’étaient étrangers, ce frippement de peau autour de son soleil noir. Percevoir également son plaisir lorsque je l’ai caressé, là… Comprendre combien cette partie de lui était sensible, combien elle participait de son plaisir, lorsqu’il me regardait de ses yeux en naufrage. Combien nous étions devenus intimes, combien nous avions franchi un à un tous les obstacles de la pudeur…



Voir mon chéri défaillir, se pâmer de cette façon parce que je lui avais simplement caressé la rondelle de son trou du cul m’a donné de l’audace. J’ai insisté. Pendant que de la main gauche j’écartais sa fesse, j’ai pressé des doigts de ma main droite sur son anneau… Et je sentais que plus j’appuyais, plus mes doigts trouvaient le passage… Et je voyais que plus je le pressais en son fondement, plus mon chéri devenait vulnérable, plus il se perdait dans mes yeux en gémissant, plus il me rejoignait dans ce qui devenait notre égalité dans l’abandon charnel. Je ne sais si je m’élevais vers lui ou s’il venait à moi, mais le sentiment de ce déséquilibre, de cette relation initiale de maître à élève s’estompait, et c’est moi qui prenais l’ascendant, qui le faisais vibrer, qui lui donnais un plaisir inavouable, un plaisir honteux, un plaisir indicible, sans peur de jugement, qui affirmait notre complicité lubrique dans la recherche de notre plaisir quel qu’en fût le coût…


Je voulais parvenir à mes fins, et je n’y arrivais pas ! La muqueuse était trop sèche. Mon amour gémissait de plaisir, et je voulais qu’il gémisse encore davantage, mais je ne pouvais aller au-delà du point où j’étais parvenue. Une idée m’a traversé la tête. J’ai abandonné son cul un instant, j’ai recueilli les restes de ma jouissance à l’orée de mon con détrempé, dont j’ai enduit copieusement mes phalanges, en en profitant au passage pour flatter la queue pendante de mon amoureux. Puis je suis revenue au cœur de ses fesses ; j’ai recommencé l’onction, et là, après quelques instants d’hésitation, j’ai vivement enfoncé index et majeur au cœur de son anus. Xavier a eu comme un hoquet. J’ai fourgonné dans le conduit, caressant la muqueuse comme une furie, guettant chaque signe de l’extase naissante sur le visage de mon homme. Je le possédais. Je le tenais accroché au bout de mon bras. Je voyais que chaque pression de la pulpe de mes doigts sur le plus intime de son intérieur le faisait ahaner, soupirer, clore les yeux, sursauter… Soudain, nouvelle perception… Sa trique a commencé à croître sur mon pubis… J’ai senti la bite se dilater… Se loger au cœur de mon corail… Appuyer sur ma perle sensible. Je me suis dit que nous allions jouir une nouvelle fois ensemble et j’ai propulsé mon pubis vers sa grosseur. Cette pensée m’a déchaînée. J’ai enfoncé mes deux doigts jusqu’à la jointure, jusqu’à ce que je sente la rondelle s’enfoncer tout autour. Je lui branlais le cul comme une malade ! Sa bite s’est encore tendue, et il se frottait contre mon plus intime, la grosseur de son gland soulevant ma perle à chaque mouvement, me procurant un nouvel éblouissement à chaque élan. Maintenant il ahanait de plus en plus… Il gémissait, tendait le col. Comme je regardais mon ventre, je voyais à coups redoublés son gland se profiler entre nous deux dans ma fourrure puis se reculer, au moment où je ressentais un grand éclair au bas de mon ventre ! Je l’avais fermement agrippé par le cul ! L’impression de noyade que je connaissais bien maintenant se reproduisait, ma respiration se hachait, se suspendait au rythme du bouillonnement du chaudron infernal que j’avais au bas du ventre ! J’allais à nouveau exploser, expulser cette barre qui me prenait la poitrine ! La pression du poids de mon amant en plus… L’impression d’être prisonnière de la montée de ma jouissance. Sa respiration s’est accélérée, ses gémissements se sont accrus… Il s’est mis à émettre une série de sons inarticulés en secouant la tête comme un cheval qui renâcle. Les doigts que j’avais perdus dans son fondement étaient enserrés dans l’étau musculeux de sa rondelle, m’interdisant désormais tout mouvement… Son pubis s’est appuyé contre le mien avec une pression infernale, j’ai senti sa poussée et sa bite se nicher dans ma forêt… Comme une palpitation propre à sa queue se produire… Un grand cri bestial ! Un grand flash dans la tête ! J’ai hurlé à l’unisson ! Et une humidité tiède s’est brusquement imposée sur tout mon ventre, pendant qu’il s’affalait comme s’il avait d’un coup perdu connaissance.


L’anneau de son cul s’est relâché ; j’ai sorti mes doigts que j’ai essuyés sur le drap. Son buste a peu à peu glissé à côté du mien. Sa jambe droite restait en travers de mes hanches, sa queue amollie reposait au creux de mon aine ; il avait fermé les yeux, sa respiration s’était apaisée, et la transpiration s’évaporait progressivement de nos corps incandescents. Un fluide plus épais étalé par le frottement de nos épidermes luisait dans la pénombre et commençait à tirer sur la peau de mon ventre au fur et à mesure qu’il s’asséchait. Le creux de mon nombril avait recueilli un dé d’une liqueur blanche que j’ai eu la curiosité de goûter du bout du doigt. Le goût était différent de celui que j’avais perçu en lui suçant la bite plus tôt dans l’après-midi, une texture un peu grumeleuse, une sorte d’amertume, accompagnée d’une odeur unique, mâle, forte : le goût de la semence de mon amant !


Il a rouvert les yeux où brillait une tendresse indicible, et dans un léger sourire il m’a soufflé à l’oreille :


– Ça fait longtemps - très très longtemps - que je n’avais pas rebandé après avoir joui !


J’étais toute remuée de ce qu’il me murmurait à l’oreille…


– Petite dévergondée, a-t-il poursuivi avec son sourire, c’est aussi la première fois que je vois une jeune femme à peine déflorée enculer son amant !

– Enculer ?

– Enculer, sodomiser… C’est le terme, ma chérie… Je t’adore… Il faudra que tu recommences… après quelques précautions d’usage…

– Précautions ?

– Tu verras, il nous reste encore plein de choses à explorer ensemble…

– Si c’est comme aujourd’hui, je suis impatiente !

– En attendant, si tu veux revenir à peu près correcte chez toi, sans te faire sortir des remarques désagréables, il faut qu’on se douche. Viens avec moi !


J’avais, il faut le dire, une dégaine pas possible. D’abord, je puais littéralement. Entre l’odeur du sperme de Xavier, celle imprécise mais certaine qui se dégageait de ma fourche, et celle des doigts que j’avais enfoncés dans le cul de mon amant, je ne pouvais laisser aucun doute sur mes activités récentes à quiconque m’aurait croisée dans cet état sur le chemin. Et je ne parle pas de ma mère… Ensuite, les traces de la jouissance de mon amant sur mon ventre, et celles qui restaient sur mes doigts fureteurs, sans même insister sur le sang qui se coagulait sur le haut de mes cuisses…


Xavier m’a rejointe sous la douche. Avec des attentions de nourrice, il m’a doucement savonné l’entrejambe, le ventre et ma fourrure. En veillant à ne pas irriter ce qui était encore ultra sensible. À un moment, nous étions tous les deux l’un contre l’autre, entièrement enduits de savon, à nous frotter amoureusement, moi ma forêt tropicale contre sa bite définitivement épuisée, et lui me passant ses mains glissantes sur le dos et les fesses.


– Tiens ! Je vais te montrer quelque chose…


J’ai senti sa main partir dans ma raie, et un doigt se présenter à l’orée de mon cul.


– Tu vas voir, me dit-il, lorsque c’est bien glissant, ça rentre sans te faire mal…


Et doucement le doigt s’est immiscé dans mon étoile. Et j’ai ressenti ce que moi-même lui avais fait subir, mais sans que cela déclenchât dans mon tréfonds la tempête sensuelle que j’avais provoquée chez lui.


Un moment plus tard, j’étais à nouveau propre comme un sou neuf, débarrassée de toute trace de cet après-midi de folie. La seule chose qui avait changé, c’est que j’étais femme, et j’en avais le cœur tout gonflé lorsque je me suis retrouvée le soir dans ma petite chambre.