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n° 12926Fiche technique24510 caractères24510
Temps de lecture estimé : 14 mn
16/10/08
corrigé 01/06/21
Résumé:  Pensez-vous que la pratique des activités sexuelles soit exempte de tout danger ? Madame, Mademoiselle, Monsieur, détrompez-vous !
Critères:  délire humour -humour -articles
Auteur : John Dough

Collection : Pour en finir une bonne fois pour toutes avec le sexe
Pour en finir une bonne fois pour toutes avec le sexe (T.1)

Intromission :



Il est grand temps que ça cesse ! Pourquoi en effet faudrait-il s’extasier face à toutes ces choses dégoûtantes ? Parce que c’est bon ? Parce que c’est rigolo ? Parce que ça fait du bien ?

Faut-il vraiment accepter tous les inconvénients de la pratique sexuelle sous prétexte de jouissance ?

Halte-là ! Permettons-nous quelques petites mises au point, en nous penchant attentivement sur les risques inconsidérés que l’être humain en arrive à courir rien que pour satisfaire à ses plus vils penchants.


Et, une bonne fois pour toutes, finissons-en avec tout ça !






Pour en finir avec la drague.


Monsieur, avez-vous déjà essayé de draguer ?

Nous écrivons « Monsieur » parce que ce chapitre s’adresse essentiellement aux messieurs, ce qui ne veut pas nécessairement dire, pour paraphraser le regretté Professeur Colucci :



Non, ça signifie simplement que la drague est avant tout une affaire d’hommes. Alors, Madame, Mademoiselle, si vous décidez de tenter le coup malgré tout, sachez que la drague, exercée par une femme, est généralement perçue comme du racolage. Et qui racole ? Les péripatéticiennes. Donc, Madame, Mademoiselle, si vous draguez, vous racolez ; et si vous racolez, vous risquez d’avoir l’air d’une pute, voilà. Est-ce vraiment ce que vous voulez ?

Vous aurez donc compris et probablement admis que ce chapitre s’adresse aux hommes, les prostituées n’ayant pas besoin de leçons. D’ailleurs, les leçons, elles s’en battent (Il y en a même qu’on bat pour que ça leur serve de leçon, mais c’est un autre débat) !


Monsieur, la drague, c’est nul. Autant aller aux putes.


Quand vous draguez, Monsieur, que se passe-t-il ? Celle que vous essayez de vous farcir va-t-elle accepter de coucher tout de suite ? En général, c’est non (si c’est oui, méfiez-vous, vous avez sans doute affaire à une pute, et ça va vous coûter un max).

Préparez-vous donc à user de ruses de Sioux pour qu’elle ne devine pas du premier coup vos visées salaces. Vous commencerez donc par lui payer un verre ou deux, puis une soirée au cinéma, au théâtre ou au restaurant (plutôt ET que ou, d’ailleurs). Méfiez-vous ! Habituellement, elles aiment le champagne, et apprécient hautement l’un ou l’autre modeste cadeau : fleurs, bijoux, séjour en thalasso… Bref, vous devrez sortir votre fric sans savoir si vos bourses en reviendront satisfaites. Et on ne parle même pas de la tendance qu’ont les femmes à vouloir vous passer la corde au cou pour un oui pour un non (et principalement en échange de leur oui, il est utile de le préciser) ou de cette détestable marotte de vouloir absolument vous présenter à leur famille.

Qu’il nous soit permis de rappeler ici cet excellent exemple rapporté, une fois de plus, par le regretté Professeur Colucci :



  • — Bonjour, monsieur. Je suis venu vous demander le vagin de votre fille.
  • — Vous voulez dire : la main ?
  • — Non, non. Le vagin. Si c’est pour faire ça à la main, j’ai la mienne, merci !


Finalement, autant aller aux putes, non ? C’est cher aussi, mais au moins, vous êtes sûr de tirer !


Bien entendu, vous pourriez nous rétorquer que, sur le long terme, il peut s’avérer moins coûteux de se mettre en ménage avec la partenaire de son choix, et ce peut être effectivement vrai pour autant que celle-ci : soit présentable et fasse en sorte de le rester au fil des années, n’ait pas trop d’exigences quant à son train de vie, accepte de baiser – dans toutes les positions - plus de deux ou trois fois par mois, soit une adepte acharnée de la contraception, n’ait presque pas de famille hormis quelques ascendants bien nantis, adore faire la cuisine et le ménage, supporte que vous ayez des copains et ne fasse pas la gueule quand vous rentrerez bourré.


Alors, Monsieur, toujours envie de draguer ?






Pour en finir avec le rasage et l’épilation.


Avant toute chose, précisons que si Dame Nature nous a conçus avec des poils, ce n’est pas sans raison. Notre système pileux exerce des fonctions utiles, sinon indispensables, à notre équilibre physique et émotionnel, et les poils des bras et des jambes, des aisselles et du pubis, de la tête et du cul… ne sont pas là par hasard.

Nous attarder sur leurs fonctions (protection de l’épiderme, régulation de la température corporelle et de son humidité, émission et rétention d’odeurs, etc.) déborderait largement du cadre de cette étude, qui porte – rappelons-le – sur la problématique du sexe.

En abordant le sujet du rasage et de l’épilation, nous nous pencherons donc essentiellement, au propre comme au figuré, sur le phénomène de mode consistant à vouloir absolument éliminer les poils pubiens.


Madame, Mademoiselle, ne vous rasez pas le minou ! N’arrachez pas non plus ! C’est de la folie. C’est dangereux.

Monsieur, laissez tomber cette gymnastique consistant à tenter de vous raser les burnes ! C’est courir des risques insensés.

Plutôt qu’un long exposé, attardons-nous quelques instants sur ces quelques témoignages édifiants qui, nous l’espérons, vous donneront matière à réflexion.



Pour surprendre Paul, son mari, madame Hochon décida un jour, alors qu’elle s’épilait les jambes à la cire chaude, de poursuivre le travail en éliminant également les poils de sa foufounette. Quelle ne fut pas sa surprise de constater, lorsque les poils furent bien emprisonnés dans la cire tiède, que leur arrachage était une opération bien plus douloureuse qu’elle ne l’avait initialement supposé.

Voulant renoncer à son entreprise, madame Hochon tenta d’abord de réchauffer la cire pour l’amollir et l’ôter plus aisément. Elle utilisa donc le sèche-cheveux, réglé sur la température maximale, mais même en approchant l’appareil au plus près, rien n’y faisait. Madame Hochon finit par se brûler la peau en l’effleurant avec le bord chromé de la bouche d’expulsion d’air chaud et, sous la douleur, lâcha brutalement le sèche-cheveux qui s’en alla plonger malencontreusement dans la cuvette du w. -c., causant un court-circuit immédiat dans toute la maison.


Heureusement, il faisait jour, et madame Hochon put se rendre immédiatement dans le hall d’entrée de l’habitation, sans même revêtir un simple peignoir de bain, car elle était seule « at home ». Elle dut monter sur un petit escabeau pour atteindre le tableau électrique, mais les fusibles automatiques refusèrent de s’enclencher, madame Hochon ayant omis d’enlever le sèche-cheveux de la cuvette du w. -c. !

En maugréant, elle descendit de son perchoir et fit le chemin en sens inverse vers la salle de bain, où elle arracha l’appareil à son bain forcé. Lorsqu’elle voulut à nouveau réarmer les disjoncteurs, ceux-ci refusèrent une nouvelle fois d’obtempérer. Et pour cause : l’étourdie avait oublié de débrancher le sèche-cheveux !


Un aller-retour supplémentaire lui permit de remédier enfin au problème : les plombs cessèrent leurs caprices. Malheureusement, alors qu’elle était encore debout sur l’escabeau, madame Hochon eut la surprise de voir s’ouvrir la porte d’entrée ! Son fils rentrait de l’école, accompagné d’un copain de classe ! Dans sa hâte à quitter son perchoir, madame Hochon manqua une marche et s’étala sur le dos dans le coin du hall, jambes écartées sur une foufoune en partie masquée par une bande de cire coquine sournoisement refroidie et figée.


La malheureuse finit néanmoins par s’enfermer dans la salle de bain, et réussit à enlever la pâte durcie au moyen du rasoir de son mari, non sans s’être occasionné une frayeur lui laissant un avant-goût du plaisir que peut donner une excision.

Enfin, monsieur Paul Hochon fut appelé à l’école, où son fils écopait d’une semaine de renvoi pour avoir cassé la figure à un copain qui, selon les dires du coupable, « insultait sa mère ».



Madame, Mademoiselle, cet exemple suffit-il à vous convaincre ?

Ne riez pas, Monsieur. Songez à la mésaventure vécue par monsieur Al Colot, et qu’il a bien voulu nous conter afin de vous mettre en garde, vous aussi, sur les méfaits du rasage des parties intimes.



« Ce jour-là, lors de ma toilette matinale, j’avais décidé de me raser le pubis et le trois-pièces. J’ai d’abord coupé aux ciseaux l’essentiel de la longueur, puis j’ai poursuivi le travail à l’aide du rabot et de mousse à raser. Eh bien croyez-moi : ces rasoirs modernes à cinq lames, ça taille grave ! Et sans qu’on s’en aperçoive. J’avais quelques micro-coupures qui saignaient abondamment, et que j’ai voulu désinfecter à l’alcool. C’est à ce moment-là que j’ai appris d’un seul coup l’art de pousser la Tyrolienne !


J’ai mis un caleçon tout propre et je suis parti travailler, mais pendant la journée, les picotements causés par les coupures se sont transformés en démangeaisons, et c’est le soir que je me suis aperçu que j’étais allergique à l’adoucissant. J’avais les burnes gonflées et cramoisies, et c’est à peine si je supportais mes vêtements. Le médecin m’a prescrit des crèmes diverses, et la douleur s’est apaisée, mais depuis, je suis allergique à la plupart des fibres textiles, et je n’éprouve plus le moindre plaisir lorsqu’on me caresse les couilles. Mes érections sont la plupart du temps laborieuses, et je n’arrive plus à satisfaire mon épouse. Je suis sûr qu’elle a un amant, mais je ne dis rien, car c’est sans doute le prix à payer pour ne pas devoir vivre seul et désespéré. »



Enfin, bien qu’il ne s’agisse pas de rasage ni d’épilation, nous vous déconseillons fortement, Madame, Mademoiselle, Monsieur, d’essayer de modifier la couleur de votre toison pubienne. Pour vous en convaincre, lisez plutôt ceci :



Mademoiselle Kelly Diocie, qui, par la grâce d’une coloration savamment appliquée, arborait une chevelure d’un rouge flamboyant, imagina qu’il serait particulièrement élégant d’y assortir son minou. Elle s’en alla donc quérir un kit coloration de référence identique et, le soir même, se mit à l’ouvrage sur son pubis.

Croyez-en nous, Madame, Mademoiselle (et Monsieur, pourquoi pas ?), ce n’est pas fait pour ça ! À moins d’aimer les brûlures, cloques et autres décollements de peau ; à moins de vouloir une moumoune rouge vif ou un trois-pièces de groom (quelle que soit la teinte choisie, verte, mauve ou autre, le résultat est toujours rouge vif), ne faites pas ça !

Si vous le faites, ne venez pas vous plaindre : on vous aura prévenu !






Pour en finir avec le cunnilingus.


Le cunnilingus, c’est la minette, la grande lèlèche, le broute-minou la langue dans la cramouille et le nez sur la foufoune (ou dans la rondelle). C’est épouvantable !

Monsieur, ne faites pas de cunnilingus ! C’est dégoûtant ! Madame, Mademoiselle, ne faites pas ça non plus. Ce n’est pas plus propre, même si vos joues et votre menton glabres (en général) n’irritent pas les cuisses du sujet.

Non, non et non ! Pas de léchouille sur la moule, pas de valse de la langue autour du clito, pas de reptation entre les lèvres, pas de succions baveuses !


Si votre partenaire a lu le chapitre sur l’épilation, soyez certain qu’elle présente une foufoune cent pour cent naturelle, tout juste agrémentée peut-être d’une petite « taille d’entretien ».

Alors, préparez-vous au syndrome du poil sur la langue, avec irritation possible de la glotte et vomissements incoercibles si, par mégarde, vous tentez de l’avaler. Ces trucs-là, ça s’accroche ferme ! Surtout les frisés !


Et de toute façon, sans en ramasser sur la langue, vous aurez probablement le nez dessus ! Bonjour les éternuements ! Surtout si vous êtes allergique aux acariens.

Sachez en revanche que si Madame (ou Mademoiselle) se rase l’abricot malgré nos mises en garde, ce sera toujours insuffisant. Les poils repoussent si vite que vous aurez l’impression de rouler une pelle à un mâle baveux ou à une méduse enroulée dans du papier de verre. Effrayant, n’est-ce pas ?

Devons-nous insister également sur les autres dangers qui vous guettent ? Haleine de poissonnerie, fatigue excessive du frein de la langue, dégoût des fruits de mer…

Alors, Monsieur (ou Madame, ou Mademoiselle), ne faites pas de cunnilingus ! C’est répugnant !






Pour en finir avec la fellation.


Madame, Mademoiselle (et Monsieur, pourquoi pas ?), ne pratiquez pas la fellation ! Ne taillez pas de pipes ! Ne faites pas de pompiers ! C’est inhumain ! C’est dégoûtant ! C’est ignoble !

Combien de fois, pourtant, n’avons-nous pas entendu l’un ou l’autre mâle déclarer, entre deux rires gras :



Non seulement c’est d’un vulgaire, mais, faut-il le préciser, personne n’a de bouche à pipe. C’est une illusion. Sans doute qu’à la longue la bouche finit par s’adapter à ce genre de manœuvre, mais, à la base, elle n’est pas faite pour ça.

Madame, Mademoiselle (et Monsieur, pourquoi pas ?), avez-vous déjà vu une bite de près ? De très près ? Dans la négative, vous n’avez sûrement jamais pratiqué de fellation ! Ou alors, les yeux fermés ! Mais sachez que Monsieur n’aime pas ça. Il préfère vous voir faire ça les yeux ouverts. Il préfère que vous le contempliez effrontément, histoire d’être sûr que vous n’imaginiez pas en tailler une à Brad Pitt ou Rocco Siffredi plutôt qu’à lui (Remarquez que, même les yeux fermés, votre partenaire aura probablement beaucoup de mal à imaginer faire ça à Rocco Siffredi si c’est vous qui êtes sur le bout de sa langue).


Alors, franchement, une bite c’est, dégueulasse ! Quand ça ne sent pas le pipi, ça sent la crevette ; et quand ça ne sent pas la crevette, ça sent la moule (là, vous savez pourquoi). Parfois même, ça sent autre chose de moins frais (et là, vous avez bien senti pourquoi), et c’est justement alors que le saligaud adore que vous la lui léchiez ! C’est infâme, c’est ignoble !

Et que croyez-vous que Monsieur attend ? Que, tel Onan, sa semence fertilise la terre du jardin, la moquette du salon, le carrelage de la cuisine ou le parquet de la chambre à coucher ? Queue non ! Celle (ou celui, on ne va pas nous répéter) qui fume la pipe est instamment priée d’en avaler la fumée ! Et avec plaisir et délectation, s’il vous plaît ! En s’en pourléchant les babines ! Et en se masturbant en même temps, pour que l’extase soit complète.


Et ne pensez pas vous défiler, quitte à vous prendre la décharge dans l’œil, dans le nez ou sur les cheveux ! Le salaud va bien vous pousser l’engin au fond de la gorge, même si, ivre de plaisir, vous devez en gerber votre quatre-heures ! Si vous êtes chauve (Madame ou Mademoiselle, c’est plutôt rare, mais Monsieur, pourquoi pas ?), vous aurez l’avantage d’être plus difficile à secouer, mais prenez garde à vos oreilles, et veillez à en enlever vos boucles et autres anneaux !

Méfiez-vous également des crampes aux muscles maxillaires, du déboîtement de la mâchoire, des crevasses aux commissures des lèvres et des boutons sur la langue.


Non, franchement, le jeu n’en vaut pas la chandelle ! Alors, renoncez à Satan, à ses pompes et à ses robinets : ne faites pas de fellation ! Jamais ! La fellation, c’est une horreur !






Pour en finir avec le soixante-neuf.


Combinaison d’un cunnilingus et d’une fellation ou, tenant compte de l’extraordinaire évolution des mœurs que nous subissons depuis quelques années à présent, combinaison d’un peu n’importe quoi, le soixante-neuf est une pratique dégradante. C’est le suce-pipi poussé à son paroxysme !

La seule certitude (et encore) est que les partenaires soient placés tête-bêche, ce qui veut dire en réalité : tête-bite ou tête-moule. Même s’il s’agit de fossoyeurs, de jardiniers ou autres bêcheurs et bêcheuses.


Nous avons rencontré le Docteur Guy Ness, éminent sexologue, et nous sommes entretenus avec lui de cet égarement des bonnes mœurs.



Vous l’aurez compris : renoncez au soixante-neuf. Comment pourrait-il en être autrement, quand on a la sagesse de renoncer à la fellation et au cunnilingus ?






Pour en finir avec la feuille de rose.


Honnêtement, nous ignorons pourquoi on appelle ça comme ça ! C’est peut-être poétique, mais ça n’en reste pas moins ce que c’est : une léchouille du trou de balle !

Voilà en tout cas de quoi donner des idées à ceux qui ont à souffrir au boulot de la présence d’un collègue particulièrement lèche-cul ! « Celui-là, quelle feuille de rose ! » pourrait devenir une expression adéquate.


Nous avons, une fois encore, exposé le problème au Docteur Guy Ness.





Pour en finir avec la sodomie.


Ici, nous devons examiner attentivement deux points de vue a priori antagonistes, qui sont – appelons un chat un chat - : celui de l’enculeur et celui de l’enculé.


Franchement, Monsieur, avouez que ça vous fait vachement plaisir d’enfoncer votre zob dans ce trou-là, non ? Avouez… C’est jouissif, quand même !

Et vous, Madame ? Et vous, Mademoiselle ? Avouez-le en toute franchise : ça vous fait plaisir aussi, n’est-ce pas ? Non, pas d’enfoncer votre zob (ou alors vous êtes Brésilienne au Bois) ! Mais qu’on vous en mette un, là… Un gros, par exemple… Un bien tordu qui ramone dans les coins ! Non ?

Et vous, Monsieur (on y vient aussi, fallait pas désespérer) ? Avouez que ça vous fait bander, d’avoir une bite au cul ! Non ? Vraiment pas ? Vous êtes sûr ? Pas même un petit peu ?


Alors, croyez-vous que ça excite les autres ? Ils ont mal, quand même ! Surtout s’ils souffrent d’hémorroïdes ! Et s’ils n’en souffrent pas, ça ne saurait tarder, dans ces conditions.


Mais, quel que soit votre statut, enculeur, enculé ou même les deux en même temps, méditez sur la mésaventure ci-après. Celle que nous a relatée, sous le couvert de l’anonymat – pardonnez le son de sa voix, volontairement trafiqué -, monsieur Marc Hassin, que nous remercions chaleureusement au passage pour son intéressant témoignage.



Ce jour-là, je m’étais rendu chez mon copain – dont je tairai le nom, car il souhaite lui aussi garder l’anonymat – pour un petit après-midi entre mecs. On était tranquilles dans sa chambre, profitant de ce que les autres membres de la famille Vesselle étaient partis en week-end le matin même, et après quelques léchouilles et papouilles, j’avais fini par sodomiser mon copain. Soudain, alors que j’étais bien à fond dans son fond, la porte d’entrée de la maison a claqué, et on a entendu une voix qui criait :



Olaf s’est instantanément crispé, alors que moi je m’étonnais que sa sœur Aude ne soit pas partie elle aussi en week-end.



Et il a essayé de se lever pour sortir du lit, pendant que je basculais pour passer de l’autre côté, mais quelque chose m’a retenu !



Sur le coup, j’avais débandé, mais Olaf était tellement crispé que je n’arrivais pas à sortir. Aude a ouvert la porte de la chambre, et quand elle a vu le tableau, elle a gueulé :



Comme on n’arrivait pas à se dégager, elle est allée chercher un seau de flotte, comme si on était des chiens ! On a fini à l’hosto, Olaf et moi, où on a enfin réussi à nous séparer. Aude n’a pas pu fermer sa petite gueule de sainte-nitouche et, résultat des courses, j’ai été viré de l’entreprise où je travaillais et dont le patron était justement le père Vesselle.

Depuis, Olaf est définitivement un cul serré ; quant à moi, je bande mou et j’ai la phobie des garçons, des chiens et des seaux d’eau.



Édifiant, non ?

Après ce poignant témoignage anonyme – mais combien sincère pourtant – de monsieur Marc Hassin nous relatant ses cochonneries, vous comprendrez, Madame, Mademoiselle, Monsieur, que la sodomie, il vaut mieux s’en méfier !

Et en plus, c’est sale. La sodomie, c’est une pratique de merde.