n° 12928 | Fiche technique | 6888 caractères | 6888Temps de lecture estimé : 5 mn | 16/10/08 corrigé 01/06/21 |
Résumé: Anna est seule... Mais l'est-elle vraiment ? | ||||
Critères: f fhh cérébral revede exhib fmast -mastf | ||||
Auteur : Lara |
Anna est étendue sur le lit. La chaleur de la nuit l’empêche de dormir. Sa peau est moite. Elle rejette d’un geste agacé le drap qui la recouvre. Bientôt, la nuisette soyeuse vole. Décidément, il fait bien trop chaud pour dormir. Même nue, elle a trop chaud… Le mois de juillet tient ses promesses. Elle regarde machinalement le radio-réveil, qui indique 00h38. Tant pis pour l’heure, elle décide d’aller se doucher.
En général, Anna déteste l’eau froide sur son corps, mais elle veut faire une exception. En sortant de la douche, elle sent une petite brise à travers la fenêtre entrouverte. Elle tressaille. Surprise, elle sent ses mamelons se durcir. Elle a à ce moment une agréable envie de se caresser, mais elle a un geste de retenue. Elle n’a jamais aimé ses seins. Pourtant ce sont de beaux seins, des seins qui tiennent dans la main d’un honnête homme…
Elle caresse sa peau, qu’elle trouve douce, s’arrête sur son ventre. Elle reprend ses caresses d’abord tendres puis d’un mouvement plus ferme.
Ses mamelons fermes et bandants lui font plaisir. La caresse devient plus précise. Sa main descend jusqu’au mont de Vénus. Sa chatte est douce et épilée de près. Ses doigts traînent encore un peu, puis elle décide de goûter ce jus doucereux. Elle lèche alors très doucement ses doigts.
Anna, bien que belle plante suscitant souvent la convoitise des hommes, n’est pas très experte en masturbation. Elle est troublée en se sentant mouiller autant.
Le désir monte en elle, et elle ne veut rien perdre de l’excitation qui arrive. Elle ferme les yeux…
Elle imagine deux hommes s’approchant d’elle, pour lui faire l’amour. Son corps frémit.
À demi consciente, elle se dit qu’un homme seul, ce serait mieux, plus convenable. Même dans les moments les plus intimes, une certaine morale s’impose encore à elle.
Elle soupire, mais ce soir elle en veut plus. Elle veut deux hommes et quatre mains sur sa peau…
Alors le premier lui caresse très lentement le dos. Elle aime la main un peu sèche et rugueuse de l’homme dont elle ne connaît pas le visage. D’ailleurs le visage lui importe peu pour le moment. Les mains pianotent dans le bas du dos.
Cette nuit, elle veut son deuxième homme. Alors quand celui-ci avale sa chatte à pleine bouche, elle s’entend hurler de bonheur. Elle sait qu’il bande pour elle… Elle sait qu’il la désire… Elle entend presque sa respiration dans son cou… Elle voudrait qu’il la mordille…
Déjà ? pense-t-elle. Tu hurles de bonheur ? Vraiment, tu n’es pas une peine à jouir, Anna ! lui susurre sa conscience. L’homme, lui, continue à titiller sa chatte avec sa langue et avale goulûment son jus. Mais Anna ne voit toujours pas le visage de ses partenaires. C’est le compromis qu’elle s’accorde…
Cependant, dans la pénombre elle devine leur corps. Le premier est un jeune mâle, un vaillant étalon, au corps lisse et musclé, sans doute sorti d’un magazine… Lui, c’est sûr qu’il bande un max. Et son bélier voudrait la pénétrer. Malgré elle, elle murmure : non, attends encore un peu… Il veut se faire sucer pour patienter.
D’ailleurs, Anna ne veut pas en savoir davantage et se tourne vers le deuxième homme. Plus âgé, sans doute plus expérimenté, il promet de lui faire découvrir des zones jusque là introuvables à ses yeux.
Anna rêve de sensualité plus que de sexualité maintenant. Ce n’est plus un film cochon qui défile dans sa tête. Ce n’est plus une histoire de sexe avec deux inconnus mais une romance qui s’annonce.
À nouveau, Anna tripatouille dans sa chatte coulante, et aussitôt le jeune mâle revient avec sa langue lui câliner le bouton pendant que l’autre ne se lasse pas de son dos. Le plus jeune lui demande crûment de courber l’échine pour pouvoir introduire sa grosse bite dans sa rondelle.
Malgré le désir de prolonger les caresses qu’elle se prodigue, Anna se lève d’un bond. Elle est en nage et il est 1 heure du matin . Elle ouvre la fenêtre mais le contact avec la vitre fraîche la rend encore plus chatte. Nue, elle colle son corps sur la vitre et sent ses seins se gonfler à nouveau.
Son regard se pose sur la rue largement éclairée par un réverbère.
Sous le réverbère, apparaît la silhouette d’un homme. C’est sûr qu’il l’observe depuis un moment. Peut-être l’a-t-il entendue crier ? En tout cas, il a vu tous ses faits et gestes devant la fenêtre. Provocatrice, elle appuie ses mains sur le rebord de la fenêtre et offre ses seins généreux à la vue du spectateur. Elle prend un plaisir encore inconnu à s’exhiber ainsi. Elle sourit à l’homme. Il la regarde, elle le sait. Voilà un petit jeu à deux qui lui plaît. Elle, elle s’amuse, car elle sent bien qu’elle mène la danse.
Son indiscret admirateur s’appuie sur le réverbère pour mieux profiter du spectacle.
Puisqu’il en veut, il en aura encore un peu. Elle se caresse les seins puis descend plus bas en gémissant. L’homme d’un seul coup disparaît dans l’ombre tandis qu’elle gémit de plus en plus fort.
Est-il parti dissimuler ses propres caresses ?
Ne le voyant plus, Anna se recouche et se glisse dans les draps. Elle glisse un doigt dans sa chatte trempée en fermant les yeux. Elle sent qu’elle aime de plus en plus se faire plaisir. Elle accélère le mouvement de va-et-vient.
Au même moment, les clés tournent dans la serrure et la porte se referme doucement. Anna retient sa respiration.
Des pas dans le vestibule, une ceinture qui cliquette.
L’homme s’allonge tout habillé sur elle et la pénètre dans un râle.
Il est 1h20.
Anna était à l’heure et son homme aussi.