Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 12938Fiche technique15392 caractères15392
Temps de lecture estimé : 9 mn
19/10/08
Résumé:  Sous un prétexte futile, ma voisine quinquagénaire m'entraîne dans des jeux qui n'ont rien d'innocent...
Critères:  fh fplusag extracon voisins massage fellation pénétratio -occasion
Auteur : Tournandy      Envoi mini-message
Caresses et Suzy

Suzy, ma voisine, vient de me téléphoner : elle a des ennuis de plomberie et sollicite mon aide. La cinquantaine, veuve et pas bricoleuse pour un sou, il est courant qu’elle appelle pour ce genre de services. Ma compagne et moi-même l’aidons volontiers, dans la mesure de nos possibilités. Mais depuis quelque temps, mon amie Isabelle se fait plus distante vis-à-vis de Suzy. En cause, des moments de plaisir - d’égarement selon ma compagne - que nous avons partagés ensemble, à trois. Aujourd’hui, Isabelle est partie faire les magasins avec une copine. Je me rends donc chez la voisine sans devoir croiser le regard soupçonneux de mon amie.


La malchanceuse m’expose le problème : plus une goutte d’eau ne coule des robinets de la cuisine et de la salle de bain. Je vérifie rapidement les tuyauteries dans les deux pièces et ne remarque rien d’anormal. Je descends alors à la cave pour vérifier le point d’arrivée d’eau potable. Là, surpris, je découvre que la vanne principale a été fermée. Personne n’a accès à cet endroit, si ce n’est la seule habitante des lieux. Pourquoi diable a-t-elle coupé l’eau et ne m’a rien dit ? J’ouvre à nouveau le mécanisme puis remonte dans la cuisine. Personne. Je me dirige alors vers la salle de bain, en criant dans le couloir :



Devant la porte restée ouverte, je reste sans voix, stupéfait : ma voisine m’attend, nue sous une tunique transparente, les cheveux serrés dans un bandeau et parée d’un long collier de perles.

La vision, pour brutale qu’elle soit, n’en est pas moins agréable. Devant tant de charmes à peine voilés, mes mains curieuses s’avancent déjà. Mais Suzy me maintient à distance, le bras tendu à l’horizontale. Que veut-elle donc ?

Elle s’assied sur le rebord de la baignoire, égrène les billes nacrées du collier et, le regard lointain, les paupières plissées, elle scrute l’horizon de ses souvenirs.



Elle relève la tête, pose ses yeux brillants sur moi.



Elle se lève, commence à me déshabiller. Je me recule, un peu surpris, mais elle déboutonne rapidement ma chemise, la jette sur le côté, ouvre mon pantalon qu’elle ôte aussi prestement, m’enlève chaussures, chaussettes et caleçon.

Je suis maintenant à poil et en érection, mais cette situation ne semble pas l’émouvoir outre mesure. Elle me tend un vêtement plié.



Me voilà donc maintenant accoutré avec une liquette bleu nuit. Je dois avoir l’air idiot avec cette chemise vieillotte qui me paraît trop large ! Ma voisine me prend la main et m’emmène dans sa chambre.


C’est une pièce assez grande, décorée sobrement. À travers les croisillons de la fenêtre, le soleil dessine sur le lit des carrés de lumière. Suzy les éteint brusquement en fermant les tentures. Le tissu tamise les rayons, diffuse des grains de lumière bleutés. Une ambiance agréable et douce nous enveloppe.


Ma partenaire s’étend sur le ventre, la tête sur le côté gauche, yeux fermés. La tunique, de coupe carrée, dévoile largement ses épaules et laisse deviner par transparence la blancheur de la peau ; elle recouvre ses fesses, petites et rebondies, et s’arrête à mi-cuisse. S’échappent ensuite deux longues jambes qui donnent à la silhouette une allure fuselée.

Les boucles d’argent de sa chevelure, relevées et serrées dans le bandeau, découvrent sa nuque. C’est de là que je pars à la découverte de la géographie de son corps.


Je caresse délicatement ses tempes. Suzy tressaute. Ne s’y attendait-elle pas ? La chair est soyeuse et chaude. Un parfum fleuri s’en dégage. J’effleure le cou en cercles descendants. Mes doigts roulent sur les perles du collier, glissent comme sur l’écume des vagues et abordent le rivage des épaules. Celles-ci sont douces comme le sable des plages, larges comme un continent. Je les parcours avec lenteur, posant mes mains longuement, comme pour y laisser une empreinte de chaleur. Les omoplates, sortes de promontoires pointus, dominent la plaine du dos. Je les délaisse et préfère suivre le sillon de la colonne vertébrale : voilà un chemin bien tracé, qui mène à de vastes paysages !


Sous l’étoffe transparaît une peau tendre et un peu amollie. Elle s’étend comme d’immenses champs vibrants au soleil, épousant les courbes du dos. Entre aisselles et reins, le fin tissu glisse et se plisse sous mes caresses ; l’épiderme frémit, palpite, s’anime d’une vie intérieure. Suzy, un sourire aux lèvres, se balance au gré de mes mouvements, comme les blés sous le souffle du vent.

Je me laisse ensuite couler au creux de ses reins. C’est un val accueillant et reposant au milieu d’ondulations agréables. J’y pose ma tête, ferme les yeux, en respire les odeurs, en partage la sérénité. Sérénité apparente pourtant, car ma complice tressaille dès que je la frôle.


Ses fesses toutes proches appellent mes mains. Elles sont fermes, rondes et menues. Je les pelote avec plaisir et amusement. Je rebondis en petits sauts jusqu’à la faille de l’entrejambe. J’essaie d’y glisser les doigts, mais ma partenaire garde ses cuisses serrées, ne permettant aucun passage.

Je n’insiste pas et quitte l’étoffe pour parcourir ses jambes. Elles sont blanches, élancées et s’étirent comme une péninsule lointaine.


Une pression au creux du genou fait se relever de très fines chevilles. Elles sont si minces que j’ai presque peur de les casser. Je les masse très doucement, ainsi que les pieds. Ma voisine semble apprécier. Elle se tortille, ondoie, puis se tourne sur le côté et s’assied. Elle me regarde en souriant.



Son regard intense et brillant se tend entre nous. Sans me quitter des yeux, elle ôte lentement sa tunique. Lorsque les bras sont relevés, ses seins sont d’une tenue parfaite ; ils roulent et s’affaissent lorsque les mains retombent. Bien que relâchée, la poitrine garde des courbes gracieuses et attirantes. Entre les seins, coule le long collier années 30. L’éclat irisé des perles rehausse encore la blancheur de la peau. Elle est si délicate qu’on en devine de suite la douceur.


Suzy se sait observée. Elle me sourit, garde la pose quelques longues secondes encore puis se couche sur le dos, sensuelle et un rien provocante, les bras mi-relevés, les jambes légèrement écartées.


Je glisse mes mains sous ses aisselles, qu’elle n’a pas rasées, et en caresse la toison, effleurant par moments sa peau. Ma voisine ronronne avec délice, se déhanche agréablement. Qu’elle me semble belle en ces instants !


Son buste me conduit à ses seins, maintenant étalés et qui glissent sur les côtés. Ils sont lourds, ronds et ponctués par un tout petit téton. Comme j’aime les nichons de ce genre-là ! Ils ont la volupté des poitrines maternelles et la fraîcheur de celles des jeunes filles !


J’habille le sein droit d’un rang de perles, puis de deux, puis de trois et resserre lentement les anneaux. Sous la pression, le globe se redresse dans son écrin précieux, le mamelon s’offre à moi, tout fin et tout dur. Je le suce doucement, caresse la peau restée dénudée. Suzy respire profondément, savoure des sensations retrouvées.


Je temporise, cherche à me plonger à nouveau dans ses yeux. En vain. Elle les tient mi-clos, cachés derrière la grille de ses longs cils.

Je délie alors les anneaux, reforme les spires sur le sein gauche et les referme vivement. Surprise par la brusque étreinte, ma partenaire a rouvert ses paupières. Qu’importe ! J’aspire le globe raidi dans une impétueuse goulée. Je tète la pointe érigée. Je joue avec les perles, les presse et les fais rouler sur le nichon. Je triture, pétris le minuscule téton ; je le pince, je le malmène.


Un flot d’émotions a envahi ma complice. Elle inspire bruyamment et par saccades, m’attire à elle, me prend par le cou et m’embrasse passionnément. Elle se tait mais ses yeux maintenant parlent pour elle. Ils sont d’un bleu lumineux et j’y lis tout le plaisir, le désir, la reconnaissance aussi, que suscitent ces moments délicieusement ardents. Je réponds à ses baisers, puis, m’appuyant sur mon avant-bras, pars à la découverte d’autres trésors…


Mes doigts descendent sur ses hanches, sur son ventre, atteignent sa toison grisonnante. Elle est si touffue que je peux farfouiller dans les frisottis sans toucher sa peau. Ma main se place en conque pour épouser sa motte chaude et humide. Mon majeur longe le contour ourlé de ses lèvres, tripote le clitoris en pleine érection, s’insinue dans son antre de velours.



Elle se dégage, s’assied et reprend :



Là-dessus, elle m’enlève la liquette ridicule qui me couvrait, me pousse sur le lit et se penche sur moi.


Son collier et ses seins pendants courent sur mon visage et mon buste, dessinent de longs et doux chemins compliqués. À chaque passage, je gobe d’un petit coup rapide l’aréole la plus proche. De temps en temps, Suzy se relève un peu, m’embrasse les tempes, le cou, les épaules. Elle se glisse ensuite vers ma poitrine, qu’elle suce avidement, comme si elle voulait se délecter d’un hypothétique lait. Elle aspire et mâchouille alternativement mes mamelons. Des sensations rayonnent dans tout mon corps. Ma complice a senti l’effet qui montait en moi.



Sa bouche continue d’asticoter mes tétons pendant que ses mains repartent sur mes hanches, dévient vers le pli de l’aine, s’emparent de mes bourses. Elle les soupèse, les caresse, joue avec les testicules. Elle change de position ; le visage à hauteur de mon entrejambe, elle fait couler son collier entre mes cuisses et entoure mon scrotum de plusieurs rangs de billes nacrées. Elle a mouillé ses doigts et d’un geste léger, se promène sur mon périnée, s’attarde à la lisière des sphincters. Elle resserre les anneaux de perles, souffle sur la zone humectée. Des émotions contradictoires se bousculent, me prennent par surprise. Ma voisine le perçoit parfaitement. Elle continue d’humidifier, d’effleurer doucement, de souffler, de serrer insensiblement. Désagrément, douceur, attouchements, fraîcheur, douleur : j’en frémis, je respire en saccades. Je suis bien, j’ai mal, je veux que cela cesse, que cela dure encore ! Je finis par crier sous la douleur, ou sous le plaisir, je ne sais plus !


Suzy interrompt brusquement ses délicieuses tortures, relâche l’étreinte des perles, et, sans transition, avale d’un coup mon sexe. Elle le libère très lentement, dans une longue glissade, sans frottement ni pression. J’ai juste senti une forte aspiration, suivie d’une exquise détente. Elle recommence à nouveau, jouant cette fois de sa langue et de ses lèvres.


Diable ! J’ai les couilles endolories et la bite en pleine forme ! Vraiment, cette quinquagénaire d’apparence banale me surprendra toujours ! Elle s’arrête, me regarde entre ses yeux mi-clos. A-t-elle lu mes pensées ? Son air énigmatique m’intrigue. Refuserait-elle d’aller jusqu’à l’échange suprême ?


Ce n’était qu’une pause.


Elle écarte mes jambes, m’enfourche et m’introduit en elle. Je me laisse couler dans son intimité avec délice. Couché sur le dos, j’ai une vue en contre-plongée de sa poitrine. Sous cet angle, ses seins me paraissent plus lourds, mais restent toniques grâce à l’érection des mamelons.


Suzy entame un mouvement de haut en bas, emmenant tout son corps dans un rythme régulier de flux et reflux. À chaque vague qui renaît, ses nichons tressautent légèrement. Les voir monter, descendre, rebondir avec élasticité m’excite. Mes paumes se creusent en coquillage pour les accueillir quand ils retombent. Un petit bruit, comme le clapotis, accompagne chacun de nos contacts. Son corps tangue et roule. Peu à peu, ses va-et-vient s’accélèrent. Le collier se balance en tous sens et ses seins claquent dans mes mains.


La houle forcit encore. Ma partenaire halète. Ses mamelles, ballottées et secouées par à-coups, dessinent dans le vide des formes irrégulières. J’ai abaissé les bras pour profiter pleinement du spectacle de cette femme si classique, si réservée, si respectable au quotidien, maintenant en proie à des soubresauts de plus en plus incontrôlés. Suzy, empalée sur des récifs mais soulevée par une tempête intérieure, se déchaîne, crie son plaisir entre deux spasmes.



Sa fièvre m’a gagné et je ne résiste plus à ses coups de boutoir de plus en plus violents. Elle me happe, me refoule, m’attire, me rejette, m’entraîne jusqu’à ce que, bateaux ivres, nous nous brisions sur les écueils de nos orgasmes.

Ma naufragée s‘échoue à côté de moi, renversée par un tourbillon de plaisirs, noyée par un déferlement d’émotions, comme perdue en terre inconnue.


Le tumulte éloigné, elle pose ses lèvres sur les miennes et s’assied sur le bord du lit. Le soleil ne joue plus avec les croisillons de la fenêtre. Depuis combien de temps suis-je ici ? Je ne sais. Je suis bien.