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Temps de lecture estimé : 16 mn
25/10/08
Résumé:  Parisienne de 35 ans, brune aux yeux gris-vert, 1m66 pour 53 kg, j'ai redécouvert, il y a cinq ans, l'amour avec Muriel, ma voisine et meilleure amie, celle-ci me poussant à rendre moins pénible l'incarcération de mon époux avant de devenir sa maîtresse.
Critères:  fh ff couple extracon voisins copains fépilée fsoumise fdomine humilié(e) noculotte rasage cunnilingu anulingus 69 fgode fdanus fsodo jouet uro init -fsoumisaf
Auteur : Lucie 3  (Lucie, 35 ans, brune, yeux gris-vert, 1m66, 53 kg)      

Série : La redécouverte de l'amour

Chapitre 02
Nouveau parloir

C’est seule que je me réveillai. J’avais le corps engourdi, l’esprit nébuleux. Ma nudité vint me rappeler les coups de langue et les caresses anales de Muriel, durant la nuit. Mais, pour l’heure, je n’étais pas en mesure de faire le bilan des événements. Ni celui des sentiments. Il était beaucoup trop tôt. La journée précédente avait été riche, trop riche en sensations : une fellation complète pratiquée à mon mari dans l’enceinte de la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis, suivie de jeux de langues avec ma meilleure amie et voisine. Il y avait eu là trop d’émotions pour la femme pudique que j’étais. Car en une journée, j’en avais fait plus que lors de dix années de pratiques sexuelles : boire le sperme de Franck et offrir ma virginité anale, à une femme de surcroît ; en bref, des jeux que je considérais jusqu’alors contre-nature.


Ce qui me chagrinait, en vérité, c’était l’absence de Muriel. Je ne supportais plus la solitude. Je me levai, me préparai un grand café, puis allai prendre ma douche. J’osai, sous le jet d’eau, passer mes doigts sur ma rondelle. Mais aucune douleur n’était perceptible. À croire que le doigté anal n’était qu’un cauchemar. Un rêve plutôt, car, malgré des sentiments ambigus, je me souvenais parfaitement avoir longuement joui sous les coups de langue et les caresses digitales.

Les paroles de Muriel revenaient frapper mes oreilles également. « La prochaine fois, je t’enculerai », avait-elle déclaré de manière vulgaire, rompant avec ses manières de petite fille modèle. Désirait-elle vraiment qu’il y ait une suite ? Désirait-elle vraiment me défoncer le cul ? Je me rassurais maintenant en pensant que ces propos n’étaient que le fruit de la folle étreinte qui nous avait unies durant une heure. Rien de plus. Car pour moi, même si l’expérience avait été agréable, elle n’en était pas moins troublante. Et surtout, j’aimais Franck, et n’entendais n’avoir ni amant, ni maîtresse. Mais je ne voulais pas la perdre. Muriel m’était très chère. Plus qu’une confidente, elle était devenue une compagne de douleur, une mère pour moi.


Je finis par m’habiller. Tailleur strict, comme d’habitude lorsque je me rendais au travail. Car, malgré la douce mélancolie de ma solitude, il fallait bien que j’aille gagner ma croûte. D’autant que Franck n’était plus là pour participer à l’enrichissement du patrimoine. Je passais ma matinée à prendre connaissance de curricula vitae de personnes désirant intégrer notre boîte de publicité. Mais aucune des lettres de motivation ne m’inspirait. Pire, je perdais le fil de ma lecture une phrase sur deux. J’étais réellement perturbée par mes dernières aventures. Toutes mes pensées, en fait, se portaient vers Muriel. Finalement, je l’appelai, quitte à la déranger sur son lieu de travail. Mais j’eus droit à sa messagerie comme réponse. Tant pis, j’allais rappeler un peu plus tard.


Force est de penser que je désirais véritablement la contacter. Car je dus chercher à la joindre une bonne dizaine de fois dans la journée, lui demandant, à deux où trois reprises, de me joindre dès que possible. Ce qu’elle ne fit pas. Que se passait-il dans la tête de Muriel ? Avais-je mal agi ? Peut-être, tout simplement, était-elle très occupée, ou, comme moi, perturbée par notre nuit de tendresse ? En tout cas, rien de dramatique qui ne puisse être résolu en quelques phrases de bonnes copines.


C’est vers 18h30 que je l’aperçus par la fenêtre de mon appartement – situé au 4e étage – alors qu’elle rentrait dans notre immeuble. Mais elle ne répondait toujours pas à mes appels. Que se passait-il ? Elle boudait ? Mais pourquoi ? Dix minutes plus tard, prenant mes jambes à mon cou, je décidai de descendre les deux étages nous séparant.


À mon arrivée sur le pas de sa porte, j’entendis la voix mélodieuse de Chris Isaac. Je décidai de sonner. Mais pour toute réponse, la musique baissa d’intensité jusqu’à ne plus être audible. Elle était là, mais ne voulait pas qu’on le pense. Seule ? Accompagnée, peut-être ? Tout compte fait, je remontai chez moi, comme une âme en peine.


J’en pleurai toute la nuit. Que lui avais-je fait ? Je souffrais déjà tellement de l’absence de Franck, voilà que ma meilleure amie, mon seul réconfort en ces périodes de vache maigre, cette lueur de vie, repoussait ma compagnie. Les larmes coulèrent sur la lettre quotidienne que j’envoyais à Franck. Les mots, eux, restèrent dans le stylo. Je n’avais rien à lui dire hormis le fait que, depuis la veille, j’étais confuse et triste. Mais je ne pouvais quand même pas me plaindre auprès de quelqu’un qui se trouvait derrière les barreaux. Tout comme je ne pouvais pas lui en expliquer les raisons. En tout cas, la lettre que je cachetai ce soir-là n’avait rien de similaire à celle qui m’avait été dictée par Muriel, quelques jours plus tôt.


Le lendemain, je résistai tant bien que mal à l’idée de l’appeler. Après tout, la balle était dans son camp. Je l’avais appelée à de nombreuses, trop nombreuses reprises, j’avais laissé des messages dans lesquels je soupçonnais son désarroi suite à nos ébats. Pour finir, je lui avais transmis des excuses, sans trop savoir ce dont j’étais fautive, d’ailleurs. Mais Muriel restait sourde.




***




La mélancolie avait laissé place à la dépression. Mes yeux fatiguaient, des cernes creusaient mon visage. Je n’arrivais plus à me lever. La veille, je n’avais pas écrit à Franck. Le manège dura trois jours. Jusqu’au samedi matin. Sonnerie à la porte d’entrée. Je l’aperçus par l’œilleton. C’était elle, bien elle. Devais-je lui rendre la monnaie de sa pièce ? J’en étais bien incapable. J’ouvris, trop contente de la voir enfin, de me jeter dans ses bras. Ne pas lui faire de reproches, surtout pas, de peur qu’elle reparte, pour de bon cette fois.


Sa gifle me refroidit instantanément.



Je n’eus pas le temps de répondre qu’elle se jeta sur moi, prenant ma tête dans ses mains et m’embrassant à pleine bouche. Mes larmes coulèrent aussitôt, mais je répondis, tant bien que mal à la fougue de son baiser tandis que la porte d’entrée n’était pas complètement refermée.



Elle me bouffait littéralement la bouche, me mordait la langue, m’aspirait les lèvres. Je n’en pouvais plus de ce traitement, mais ne put m’empêcher de caresser son visage, de saisir ses longs cheveux, de lui malaxer les seins. Toute ma détresse, d’un coup, disparaissait.


À quel prix ? Elle m’avait giflée, montrant ainsi l’ascendant qu’elle entendait dorénavant m’imposer. Surtout, je ne pouvais plus me défaire des liens qu’elle voulait sceller avec moi. Je devenais sa maîtresse, son élève, son objet. Ça me faisait peur, mais j’en avais besoin. Besoin de me sentir protégée, sécurisée, cajolée, aimée. Et de l’amour, elle en avait à revendre.


Elle me bascula sur le sofa, me souleva mon tee-shirt avant d’arracher l’accroche de mon soutien-gorge pour me dévorer les tétons, qu’elle mordilla longuement, les tirant, les aspirant, les pinçant à coups de dents. J’avais mal d’une douleur qui me ramenait à la vie. Puis elle s’occupa de ma nuque, la léchant dans tous les sens. Je frissonnais de bonheur, de la peur de ce qui allait suivre.


Comme la première fois, nous nous retrouvâmes dans mon lit. Avec la lumière du jour, cette fois-ci. Je n’osais pourtant l’observer, de peur d’y voir la diablesse qui la possédait. À nouveau elle me chevaucha, frottant son pubis bombé contre mes fesses. Je ne bougeais plus. Mes mains agrippaient les angles du matelas pour m’accrocher, telle une survivante s’arrimant à un radeau dans une mer déchaînée.


Puis elle me retourna et vint placer sa chatte sur mon visage. Je n’avais d’autre choix que la soumission. Je ne pouvais lui résister. Cette femme, de trois ans ma cadette, devenait, du coup, ma dominante. Pas d’ordre, mais la posture était claire. Sans les mots, elle me faisait comprendre qu’il fallait que je sorte la langue.


Si, lors de notre première relation, je m’étais contentée de subir ses doux outrages, cette fois-ci ma participation était fortement réclamée. J’obtempérai aussitôt. Ses cuisses ne me laissaient que peu d’espace mais, rapidement, je trouvai mon chemin. Son abricot était là à quelques centimètres de ma bouche, au milieu d’un parterre de poils courts et doux. Je n’eus qu’à sortir la langue pour l’effleurer. Au toucher, je reconnus les grandes lèvres, puis, plus bas, un clitoris me paraissant énorme. C’est lui que je pris en bouche en premier, le suçotant et l’aspirant du mieux que je pus. Les soupirs et les pressions de Muriel me firent comprendre que j’étais sur la bonne voie.


Ma sucette n’était pas désagréable du tout, à ma grande surprise. Le sexe de mon amante sentait bon, il m’étourdissait même. D’un geste du bassin, Muriel se redressa de quelques centimètres. Ses désirs étaient des ordres, je m’attaquai sitôt à son puits d’amour, léchant avidement toutes ses sécrétions à grands coups de langue.


Elle ne resta pas inactive. Outre ses coups de reins qui lui permettaient parfois de s’empaler sur la pointe de mon menton, elle fourra ses doigts dans ma chatte trempée. Elle glissa deux phalanges de l’index et du majeur. Puis l’annulaire vint rejoindre ses deux complices. Elle me graissait de mouille, et je la soupçonnais de s’en abreuver lorsque je sentais sa main abandonner mon entrejambe. Puis elle chercha à atteindre mon anus. Nos postures ne le lui permirent pas.


C’est en me libérant de l’étreinte que je croisai son regard, enfin. Son sourire en disait long. D’initiative, je me retournai pour me replacer à plat ventre. Je savais désormais ce qu’elle désirait. Je ne pouvais lui résister. Elle descendit à califourchon sur l’arrière de mes cuisses et entreprit d’alterner coups de doigts et de langue dans mon œillet.



Je crevais d’envie de la satisfaire, de lui obéir. Je n’étais plus à une coquinerie près. Son doigt, visqueux, avait une légère odeur de tourbe et de mouille. Curieusement, je pris du plaisir à me goûter, suçant avidement et sensuellement l’index jusqu’au bout de l’ongle.



Ça non plus, je ne l’avais jamais fait. Muriel se mit à quatre pattes, écartant de ses mains le fessier. Son rectum était là, à dix centimètres de moi. Tout doucement je m’approchai. Pas d’odeur particulière, pas de traces, elle avait le cul propre. J’y pointai le bout de ma langue, ce qui la fit frémir aussitôt. Puis tentai de forcer la porte. Mais elle ne cédait pas. Je pris du recul. Muriel se retourna légèrement, se demandant ce que je trafiquais. Puis je revins, aidée de mes mains écartant les lobes de son cul, et, à grands coups de langue, humidifiai sa rondelle. Au bout de deux minutes de ce traitement qui la rendait folle, je retentai une intrusion. Ma langue progressa enfin, de quelques millimètres, pour son plaisir.



Sitôt j’obéis. Elle s’électrisa instantanément. L’élasticité de son anus m’étonnait. Je ressortis l’index pour y glisser mon pouce, faisant attention à ne pas la griffer. Elle en voulait, j’allais lui en donner. Je démarrai un long va-et-vient, ponctué de pressions sur les parois intérieures du sphincter. Elle jouissait, en redemandait, je la baisais à l’aide mon pouce qui pouvait s’apparenter à une petite bite. Puis je sentis les contractions, après cinq bonnes minutes. J’avais le poignet courbaturé. Muriel s’effondra, une phalange de mon pouce toujours accroché à son cul.


Nous finîmes dans les bras l’une de l’autre, à nous embrasser goulûment et nous caresser. Nous quittâmes les draps vers le milieu de l’après-midi. C’est pendant que je préparais un bon café, qu’elle rédigea le courrier que je devais recopier pour Franck. Le phantasme concocté par Muriel était beaucoup plus compliqué à réaliser que le premier. Pour moi, en tout cas.



Mon amour,


Il n’est pas un jour sans que je repense à ma dernière visite. J’en garde dans ma bouche le souvenir de ton odeur, de l’onctuosité de ton jus d’amour, prête à nouveau à te boire. Il n’est pas un soir sans que je me caresse en pensant à nous, en t’imaginant guider ma tête le long de ton pieu jusqu’à la jouissance.


Je dois te l’avouer, j’ai eu peur qu’un surveillant nous surprenne. Mon cœur battait la chamade à chaque bruit de porte. Mais, désormais, j’en veux plus. Je veux que la demi-heure qui s’offre à nous, chaque semaine, soit un îlot de bonheur dans l’enfer qui est le tien.


Mardi, je serai à nouveau à toi. Prête à abandonner à tes doigts, à ton sexe un endroit que tu n’as jamais daigné explorer. Ce matin, pour ton bonheur, je me suis rasé le sexe. Doucement, longuement, j’ai appliqué de la mousse à raser sur mon pubis, avant de retirer tous les poils. Puis je me suis caressée jusqu’à la jouissance. En rentrant du travail, je suis passée acheter une minijupe en cuir noir et des chaussures à talons aiguilles du meilleur effet. Les huit centimètres de talons devraient me permettre de mieux me cambrer pour que tu me pourfendes.


J’arriverai, sans un mot, sans un baiser, je passerai devant toi, suivie de mille parfums, et me dirigerai dans le fond de la pièce. Là, je poserai mes mains contre la paroi, la courbure de mon cul en offrande. Je veux être ta pute, je veux être ton crachoir. Tu sortiras ta bite, dure et longue comme jamais. Et sans préparatif aucun, tu t’enfonceras en moi. Je veux que tu me baises, que tu m’encules. Je veux que tu me fasses mal, je veux sentir ta jouissance au fond de mes entrailles, je veux que tu m’inondes. Puis je partirai. Sans un mot. Comme la dernière fois, forte de ta semence, de tes coups de boutoir.


Ta pute chérie.



Muriel était folle. Je n’en revenais pas. J’étais bien incapable de faire la moitié de ce qu’elle avait imaginé. Mes phantasmes n’étaient pas les siens. Il était inconcevable que je m’habille comme une salope pour aller visiter Franck, ou encore que je me rase la chatte. Surtout, accueillir le mandrin de mon chéri dans le cul semblait insensé.



Muriel s’absenta en fin de journée. Une heure lui suffit pour revenir munie d’un grand sac. Je fus stupéfaite de découvrir ce qui s’y cachait : une minijupe noire et une veste étroite de la même couleur, en cuir, et une paire d’escarpins à hauts talons. Elle n’avait pas lésiné sur les moyens. À vue d’œil, il y en avait au moins pour trois cents euros. Nul doute qu’elle entendait me vêtir de la sorte pour que je rende visite à Franck. Au fond de la sacoche se trouvait également un emballage en plastique dont le contenu, rose, m’était étranger.



Elle passa aux choses sérieuses après dîner.



Sitôt, j’obtempérai. La séance de rasage, en elle-même, ne m’inquiétait pas vraiment, au contraire. Muriel m’allongea de tout mon long sur la table du salon avant de m’écarter les jambes. Longtemps elle chercha la position adéquate. Finalement, après avoir disposé une bassine d’eau tiède et un gant de toilette à l’intérieur de mon entrejambe, elle grimpa elle aussi sur la table en chêne massif, à califourchon sur mon ventre, dos à mes seins gonflés d’inquiétude, de manière à s’occuper de mon pubis.


Puis elle débuta, élaguant au maximum ma toison avec les ciseaux. Longuement, ensuite, elle appliqua la mousse à raser sur mon pubis, caressant, imprégnant chaque centimètre carré par des gestes circulaires. Délicatement, elle se mit à glisser la lame sur ma peau. Tout mon corps en fut parcouru d’un frisson. Mais ses gestes étaient doux, délicats. Je retrouvais la Muriel tendre, la voisine et amie avenante. Je n’en avais pas moins le sexe en feu. Car les mouvements de rasoir à hauteur de mon jardin secret me troublaient au plus profond de moi. Je sentais ma peau se dénuder à grands coups de sape, devenant du même coup fontaine pour mieux éteindre l’incendie qui me ravageait.


D’un coup de gant humidifié, Muriel me nettoya. Puis son manège reprit, un peu plus loin, aux abords de mes grandes lèvres. D’une main experte elle rasait, de l’autre elle protégeait mes chairs. Je jouissais à chaque coup de lame, osant même presser mon fessier contre le bois de la table et porter mes mains sur mes seins congestionnés dans leur soutien-gorge.


Une nouvelle fois elle frotta le gant mouillé contre mon sexe, longtemps, pour mieux le laver des poils et traces de mousse à raser. Soudain, je sentis ses doigts, à travers le tissu, venir parcourir ma fente dans des gestes de va-et-vient. Je n’en pouvais plus de mouiller. J’en soupirais de bonheur, invitant ainsi ma maîtresse à parcourir ma chatte de sa langue, et à ôter le gant qui habillait ses doigts experts. Toujours assise sur moi, elle se pencha, écartant mon antre de ses mains pour mieux y glisser la langue. Elle me buvait littéralement, mon bassin et sa tête ne faisant plus qu’un, la bouche vissée par la langue sur ma chatte.


À mon grand regret, elle se releva. Mes mains, aussitôt, se réfugièrent sur mon entrejambe, de manière à juger, au toucher, du travail de Muriel. Sensation bizarre de ce bas-ventre redevenu vierge pour le seul plaisir de Franck. Dans le mouvement, j’osai descendre la main un peu plus bas, de manière à remplacer les doigts aguerris de ma maîtresse. Mais Muriel me rappela aussitôt à l’ordre :



Je compris aussitôt l’usage de ce bout de plastique conique. Sans coup férir, elle vint me glisser l’objet qui mesurait environ huit centimètres dans ma fente, occasionnant ainsi un nouvel orgasme. Gonflée de désir, je n’en pouvais plus des caresses et autres pénétrations alternant avec de grands coups de langue qui me mangeait l’anus et la chatte. Je ne fus pas rebelle lorsqu’elle m’ordonna de me retourner pour mieux me bouffer le cul.


Moi à quatre pattes sur la table, elle debout à l’aplomb de la table, sa bouche avait en point de mire mon abricot tout frais et mon œillet. Elle en profita pour me dégrafer le soutien-gorge qui m’entravait depuis trop longtemps, avant de m’inonder le cul de sa salive alors qu’elle maltraitait toujours ma chatte avec le plug.


Au bout de quelques minutes, je ne fus plus en mesure de reconnaître le corps étranger qui s’attaquait à mon sphincter. Sa langue et ses doigts m’avaient auscultée tour à tour, et de la pointe du plug, Muriel s’était amusée à me titiller le cul. Après un énième coup de langue, je sentis la bave de ma maîtresse couler le long de ma raie des fesses. J’étais dans un état second. Je prenais goût à la sodomie. J’étais à elle, je voulais qu’elle me déchire le cul, qu’elle me fasse souffrir, qu’elle me pénètre. Je ne réfléchissais plus. J’étais conquise, déchaînée, amoureuse. Mon arrière-train partait à la rencontre de ses mains, désireuse d’être défoncée.


Sans prévenir, d’un coup, elle m’enfonça le cône entre les fesses, mon cul accueillant allègrement les quatre centimètres de diamètre de l’objet en plastique rose. Ce fut un choc, un véritable cataclysme. Je fus traversée d’une onde électrique, mon corps se mit à vibrer, à se libérer, avant de m’affaler à plat ventre sur la table, le plug toujours fiché dans mon rectum. Mélange de sécrétions et d’urine, ma main droite vint dans l’urgence à la rencontre de mon sexe esseulé pour mieux cacher mon incontinence. Bonheur et honte se percutaient. Totalement pervertie, je ne réagissais plus. Telle une camée, j’étais prise de spasmes internes, d’une jouissance extrême m’empêchant de me reprendre.


Muriel, à côté, comprit. Satisfaite de son travail, elle souriait de cette complicité lubrique. Jamais, au grand jamais, je n’avais connu une telle extase.





***




Le regard que me porta le personnel pénitentiaire était sans équivoque. J’étais habillée comme une pute, ils me considérèrent donc comme telle, tous les matons et autres visiteurs étant obnubilés par mon cul moulé dans une mini-jupe ultra serrée et bombé par l’effet de talons aiguilles qui rendaient mon équilibre précaire. Je n’étais plus à un sacrifice près. Muriel, qui avait décidé de m’accompagner en voiture à Fleury-Mérogis, avait tenté de me rassurer en déclarant que dans cette tenue, je ne risquais pas de faire biper le portique de sécurité. Après tout, les regards inquisiteurs d’hommes que je n’étais pas amenée à revoir m’étaient indifférents. Mais le bruit de mes escarpins sur le sol dallé du couloir nous menant aux parloirs me rappelait sans cesse que j’étais nue et rasée sous ma jupe.


Comme la semaine passée, Franck m’attendait assis sur une chaise. Avait-il reçu la dernière lettre ? Je n’en étais pas sûre. Le maton referma la porte après mon passage, et sitôt, je vins me coller à lui. Il resta assis, se mettant à pleurer à chaudes larmes contre le cuir de ma minijupe, ses mains se saisissant de mes fesses.



Il obtempéra aussitôt. Il plongea aussitôt ses mains sur mon cul, à même la peau, et nota l’absence de slip. Maladroitement, il tenta de vérifier l’état de mon pubis. C’est à ce moment-là, incontestablement, que je compris qu’il avait lu le courrier que Muriel lui avait concocté. Plus que jamais décidée, je m’écartai de lui, et comme indiqué dans la lettre, allai me réfugier dans un coin de la salle, les mains posées sur le mur d’angle, et le cul cambré, offert comme jamais. J’entendis aussitôt la glissière de sa combinaison tandis que je regardais fixement devant moi. J’avais honte de ma posture, et surtout, n’étais aucunement excitée comme je l’avais été la semaine précédente. Il s’approcha, souleva brusquement ma jupe jusqu’à la taille, chercha un peu plus à m’écarter les fesses et glissa son sexe que je sentis dur et humide. D’emblée il chercha à me pénétrer. En vain.



Je voulais aller au bout, en finir avec ça. Je m’y étais engagée, il fallait que je souffre, pour le plaisir de mon mari. Il reprit sa tige dans la main et pointa le gland contre mon petit trou avant de forcer la porte. Moins large mais plus longue que le plug, sa bite trouva rapidement son chemin dans mon conduit. J’étais à la fois heureuse de le satisfaire, et triste de ne pas ressentir la même jouissance que Muriel m’avait fait découvrir. Je me sentais surtout envahie, puis labourée lorsque Franck se mit à me besogner.



Car je le sentais, Franck ne serait pas long à éjaculer sous la pression de mon sphincter. Quelques allers-retours eurent raison de lui, plusieurs saccades dans mon rectum accompagnant les soubresauts de son membre bien enfoncé dans mes entrailles. En tout et pour tout, le coït dura à peine cinq minutes. Franck se retira, du sperme s’écoulant au passage de mon anus que je m’empressai d’essuyer à l’aide d’un mouchoir en papier. Sans un mot, alors qu’il se rhabillait, je refixai ma jupe et quittai le parloir. Satisfaite ? Pas complètement. Mais, dans un élan de générosité, de sacrifice, le temps était au dévouement.




Les coups de langue de Muriel eurent une nouvelle fois raison de moi. Elle but le peu de sécrétions de Franck comme une offrande, atténuant du même coup les brûlures occasionnées par la bite de mon mari, avant de me conduire à nouveau vers la jouissance.