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Temps de lecture estimé : 9 mn
18/11/08
Résumé:  Les seins de la patronne sont-ils naturels ? Nadine s'interroge.
Critères:  fh ff collègues grosseins -fbi
Auteur : Laurent B.
Nadine

Lundi matin. Le réveil a été dur. J’ai dû me forcer pour sortir du lit. Je ne sais pas ce que j’avais, mais je n’avançais pas du tout. J’ai téléphoné au bureau pour dire que je passais chez le toubib, et que je ne viendrais que l’après-midi.


À mon arrivée, Nadine, une de nos deux bimbos de la réception, me fait la bise.



Madame Viviane, c’est la patronne de la boîte où je bosse comme comptable. Et une femme comme directrice dans une entreprise de construction, c’est assez rare pour être signalé.



Et susceptible avec ça.



Bien content d’avoir une excuse pour me débiner. Cette conversation prenait une tournure qui ne me plaisait pas. N’empêche. Elle a réussi à éveiller ma curiosité. Je me demande ce que je vais voir plutôt que ce que la boss me veut de si urgent. Il faut dire que Viviane, c’est une sacrée belle femme. Une brune aux yeux bleus très clairs. Des cheveux courts. Un corps tout en muscles. Des seins à damner tous les saints. Des jambes presque toujours découvertes par une jupe qui ne descend jamais plus bas que la mi-cuisse. Des escarpins à talons hauts. Et un bronzage qui ne pâlit à aucun moment de l’année.


Quand j’entre dans son bureau, je ne peux m’empêcher de la détailler. Elle semble d’ailleurs attendre patiemment que mes yeux terminent le tour du propriétaire. Elle ne porte pas de veste, et je comprends ce que voulait dire Nadine. Le body aux larges bretelles découvre des épaules superbes, mais surtout moule de très près les globes de seins volumineux qui ne donnent pourtant pas du tout l’impression d’être soumis à la gravité.



Je fais un geste pour me lever, mais elle me fait signe de rester assis tout en décrochant le téléphone.



Deux minutes plus tard, elle arrive avec le dossier sous le bras. Je ne sais pas si elle s’en rend compte, mais elle a le regard braqué sur la poitrine de la patronne, et c’est très flagrant, les yeux lui sortent de la tête. Viviane tend la main, mais Nadine ne semble pas s’en rendre compte.



Elle semble se réveiller tout à coup et lui tend la chemise.



Nadine devient écarlate.



Je rigole intérieurement. Néanmoins, je tente de venir à son secours, même si ça n’est pas de manière très adroite.



Viviane me regarde. Puis se tourne vers Nadine.



Elle me jette un regard assassin à la sauvette, mais Viviane réattaque.



Et elle se tourne vers moi.



Je me lève et je sors. Je ferme la porte, mais au lieu de filer dans mon bureau, je reste derrière le panneau pour écouter la suite, en priant pour que personne ne s’amène.



Je râle. Où sont passés les bons vieux trous de serrure d’antan ? Pas question de regarder par le trou de ces foutus barillets modernes. Mais j’entends que Nadine se fait tripoter aussi, car elle pousse des petits grognements de plaisir, me semble-t-il. Elle semble apprécier ! Je n’en reviens pas. J’imagine que de son côté, elle doit laisser traîner un peu trop ses doigts sur les mamelons de la patronne, car je l’entends dire :



Ça dure encore une minute, puis Viviane lui dit :



Waow. Ça m’a tout l’air que Nadine va passer à la casserole. Je ne me serais jamais douté que Viviane était une gouine.



En tout cas, moi, je m’éclipse pour aller attendre le coup de fil de Viviane dans mon bureau. Quand je la rejoins, les pointes gonflées de ses seins déforment encore la surface de son body, me laissant deviner un diamètre d’aréole hors du commun. Pendant tout le temps que dure notre entretien, je ne peux m’empêcher de bander comme un âne.


Ensuite, je repasse par la réception pour aller lorgner sur les seins de Nadine, libres sous son chemisier. Je lui demande comment ça s’est passé, mais elle me répond que la patronne lui a fait palper un sein à travers le body, et qu’elle ne croit plus du tout qu’ils sont siliconés.


Et puis surtout, elle me demande de fermer ma gueule. Je change de conversation en lui demandant où est Nancy, l’autre réceptionniste. Mais celle-ci est en congé toute la semaine.


Le soir, je n’y tiens plus. Il faut que je sache. Je me fringue tout en noir, et je prends ma bagnole que je laisse à quelques blocs de chez Viviane. Je fais le restant du chemin à pied. Il est dix-neuf heures trente. Je passe par le jardin, et m’installe de manière à voir à travers une fenêtre sans être vu. Elles en sont à l’apéro. Viviane porte une robe longue noire, entièrement décolletée derrière, qui dévoile un dos superbe et musclé. J’aurais pensé que Nadine serait venue en pantalon et en pull à col roulé. Mais non, elle a mis une petite robe bien courte et n’a visiblement pas remis de soutien-gorge.


Après un moment, elles passent à table, et je me réjouis déjà de voir comment vont tourner les événements. Mais je ne le saurai jamais. On me tombe dessus par derrière. Trois balèzes, fringués tout en noir comme moi. Je me prends un gnon avant d’avoir pu faire quoi que ce soit, qui m’envoie valser contre le mur. Et il est suivi d’un bon coup sur le crâne qui me fait perdre connaissance.


Lorsque je me réveille, j’ai un truc sur la tête. Un sac, je suppose. Mais je ne vois rien. Je suis assis, ligoté au dossier de ce que je devine être une chaise. Et j’ai les mains attachées dans le dos.



Merde, dans quel bourbier me suis-je fourré ? Je prends une baffe.



Je me prends une autre beigne.



C’est quoi ces mecs-là ? Leurs questions sont plutôt bizarres. C’est des flics ou quoi ?



Aïe, Aïe, Aïe. Mon estomac se noue. Mon imagination galope alors que j’entrevois tout ce qui pourrait m’arriver dans les minutes qui suivent. On m’immobilise le bras, et je sens la piqûre d’une aiguille. Presque immédiatement, je deviens vaseux. On me pose un tas de questions, et j’y réponds. Je dis tout. Que j’étais là dans l’espoir de mater ma patronne en train de se taper la réceptionniste. Dans cette demi conscience, j’entends une voix qui dit :



Un truc froid sur mon cou et, presque tout de suite après, une sensation de pincement. Quelques secondes plus tard, je suis dans les bras de Morphée. Black-out.


Je reviens à nouveau à la conscience. J’ouvre prudemment un œil. Je suis chez moi, et libre ! Je me lève. Vertige. La porte est grande ouverte, mais je m’en fous. Ma première urgence, maintenant, c’est que je dois gerber. Je fonce dans les toilettes, et j’en renverse un max. Quand je me redresse, je vois ma gueule dans le miroir, et le résultat n’est pas beau à voir. Puis, je prends un truc contre la douleur et je me mets au lit, histoire de dormir quelques heures.


Le réveil est encore plus dur qu’hier, mais cette fois-ci, au moins, je sais pourquoi. Je prends une douche, mais mon corps n’est que douleur. Je décide quand même d’aller au bureau. Lorsque j’arrive, malgré mes soucis, je ne peux m’empêcher de sourire en voyant Nadine. En apercevant ma tête, elle me demande :



Je ris intérieurement. Elle aurait pu tout nier, mais non, elle m’offre la vérité sur un plateau. Pour ma part, je peux me permettre un coup de bluff.



Je décide de profiter de la situation.



Elle est estomaquée.



Elle me rappelle.



Évidemment, je ne risquerais sûrement pas ça. Sûr que ça me coûterait ma place. Mais ça, je ne vais pas le lui dire.


Le soir, j’ai commandé un repas pour deux chez le traiteur d’en face. Sans savoir si elle viendra ou pas, mais bon, qui ne tente rien n’a rien. On sonne à la porte, et elle est là. Dans la même robe qu’hier. Je la fais entrer, et lui sers du vin. Le repas se passe très bien, elle ne donne pas du tout l’impression d’être là sous la contrainte. Mais à la fin du repas, elle me dit :



Ne sachant pas trop si je dois le prendre bien ou mal, je décide de passer aux choses sérieuses. Je l’embrasse à pleine bouche et commence à la déshabiller. Pas farouche, elle me rend mon baiser, et m’aide à la débarrasser de ses vêtements. Ensuite, elle s’attaque à mon pantalon, en extrait ma queue et commence à me sucer.


Ah, cette soirée s’annonce bien mieux que la précédente. On baise comme des fous. Elle est vraiment bien foutue et a un tempérament de feu. Au bout du compte, si j’ai bien quelques remords, je m’assieds dessus. Ça en valait vraiment la peine, et elle n’a pas l’air de prendre les choses si mal que ça.


Quand elle me quitte, elle me fait une bise sur la joue et me dit :