Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 13059Fiche technique26071 caractères26071
Temps de lecture estimé : 15 mn
17/12/08
Résumé:  Abandonné par son mari le soir du réveillon, Mireille reçoit la visite d'un émissaire du Père Noël.
Critères:  fh extracon inconnu fsoumise hdomine dispute lingerie fellation cunnilingu sandwich fdanus fsodo jouet uro sm bondage yeuxbandés fouetfesse fantastiqu -fantastiq -consoler -fsoumisah
Auteur : Fantasio      
La visite du Père Noël

Assise dans le divan de son grand appartement, face à la télé où défilent les habituelles mièvreries de Noël, Mireille se mouche bruyamment. Le kleenex chiffonné s’en va rejoindre le tas de mouchoirs usagés éparpillés à ses pieds. Deux heures plus tôt, Éric, son mari, lui a téléphoné pour lui annoncer que son vol était annulé à la dernière minute. Il ne pourrait pas la rejoindre avant le lendemain matin et ils ne pourraient donc pas passer leur réveillon en amoureux comme prévu. Ils se sont engueulés, elle a pleuré et depuis lors elle renifle son désespoir en descendant de grandes rasades de whisky.


Elle a tout préparé. Le champagne, le repas de fruits de mer, les lumières tamisées et le sapin de Noël entouré de cadeaux. Elle a revêtu une tenue sexy propre à damner un saint : escarpins à talon de douze centimètres, bas résille noirs moulant ses longues jambes galbées, minijupe rouge à volants et bustier de velours noir lacé dans le dos et largement ouvert sur sa superbe poitrine. Par-dessous tout cela, elle a enfilé ses plus jolis sous-vêtements de dentelle, adorables paquets-cadeaux de ses trésors les plus intimes.


Elle en est à son cinquième verre lorsqu’on sonne à la porte. Par le judas, elle distingue la silhouette d’un Père Noël qui lui tourne le dos.



Sur ces mots, elle referme l’œilleton et s’en va rejoindre son sofa et sa bouteille de gnôle.


Elle pousse un cri d’effroi en entrant dans le salon et en apercevant son Père Noël, agenouillé devant l’arbre et sortant des paquets de sa besace.



Sa voix est douce, colorée d’un léger accent nordique. Il mesure plus d’un mètre quatre-vingts et paraît gigantesque dans son épais costume rouge. Malgré ses cheveux et sa barbe blanche, il ne doit guère avoir plus d’une quarantaine d’années. Tandis qu’il se rapproche, Mireille l’observe avec inquiétude et pianote nerveusement sur le clavier de son téléphone.



Et en effet, sous les yeux apeurés de Mireille, l’écran affiche un message signalant l’absence de réseau.



Tout en parlant, elle se dirige vers la porte. Mais malgré ses efforts, celle-ci refuse de s’ouvrir. Elle tourne plusieurs fois la clef dans la serrure. Rien à faire, elle est prise au piège !



Mireille se précipite dans la cuisine et réapparaît quelques instants plus tard, un impressionnant couteau de boucher à la main. Plantée devant son visiteur qui la regarde en souriant et en sirotant son whisky, la jeune femme offre une image particulièrement sensuelle. Ses boucles rousses retombent sur ses épaules dénudées et ses yeux verts brillent comme deux émeraudes enflammées. Sa poitrine largement dénudée s’agite fiévreusement et menace, à chaque inspiration, de s’échapper de son étroite prison de velours. Ses fines jambes gainées de résille noire sont légèrement écartées. Elle tient son couteau à bout de bras devant elle, le pointant en direction de l’homme qui continue à sourire en contemplant la délicieuse furie qui le menace.



La jeune femme le regarde en tremblant. Elle ne sait plus quoi faire. Peu à peu, comme envoûtée par le regard magnétique de son mystérieux visiteur, elle sent sa résistance faiblir et finit par baisser les bras en laissant tomber le couteau à ses pieds.



Mireille s’avance comme dans un rêve vers les cadeaux qui semblent rayonner au milieu des autres paquets multicolores. Le premier contient un impressionnant gode de cristal rose qui brille de mille feux et vibre sensuellement dans la main de la jeune femme. Les joues en feu et le corps tremblant, elle regarde l’homme qui continue à lui sourire. Lorsqu’elle pose le cristal sur le tapis, il s’éteint lentement pour recouvrer une apparence normale. Le deuxième révèle un chat à neuf queues de vison blanc et au pommeau d’ivoire annelé. Du troisième, elle sort une longue chaîne d’argent garnie de bijoux d’acier décorés d’étranges symboles. Le dernier renferme de longs rubans de soie multicolores ainsi qu’un masque de la même matière garni de plumes noires qui recouvrent complètement les yeux.


Les paquets déballés autour d’elle, Mireille regarde le Père Noël comme si elle attendait ses instructions. Elle n’a plus peur. Son esprit et son corps sont comme possédés par un enivrant tourbillon de pensées et de sensations délicieusement excitantes.



Mireille s’exécute sans un mot. Plongée dans l’obscurité, les yeux occultés derrière son élégant écran de plumes, elle se tient debout au milieu du salon et attend en tremblant qu’il vienne lui offrir d’autres cadeaux. Elle l’entend se lever. Elle reconnaît le son des vêtements qui glissent sur la peau et retombent dans un bruit mat sur le sol. Elle ne le voit pas, mais elle sent qu’il est nu. Il tourne autour d’elle. Il la dépasse de plus d’une tête et sa poitrine est à la hauteur du visage de la jeune femme. Son odeur, animale, chaude et enivrante chatouille les narines de la jeune femme. Il la frôle, puis la caresse du dos de la main. Il défait lentement le lacet du bustier et la poitrine de Mireille se gonfle tandis que les liens se desserrent. Libérés de cette première enveloppe, ses seins apparaissent dans un minuscule écrin de dentelle dont les quarts de bonnet dévoilent la délicieuse rondeur et les deux superbes tétons qui se dressent à leur sommet. Il défait ensuite le bouton de la jupe qui glisse lentement le long de ses hanches et de ses cuisses pour venir mourir à ses pieds. Un petit string en dentelle noire dissimule sa chatte tremblante d’une excitation impatiente.


Les caresses du mystérieux visiteur se font plus pressantes. Ses mains glissent sur la peau frémissante, empoignant fermement les rondeurs juteuses à souhait. Il la libère de son soutien-gorge puis fait doucement descendre la petite culotte de dentelle pour révéler un magnifique buisson d’un doré élégamment taillé en triangle. Mireille ne porte plus que ses bas, son porte-jarretelle à volants et ce masque qui la plonge dans une excitante obscurité. Elle sent des doigts qui effleurent sa toison, qui parcourent le contour de cette mystérieuse forêt humide. Il passe derrière elle et attire ses poignets vers lui. Il les attache avec une écharpe de soie puis il entoure les rubans colorés le long des avant-bras pour finir par les emmailloter dans un étroit cocon soyeux. Les épaules douloureusement tirées vers l’arrière redressent effrontément sa poitrine gonflée de désir et ses tétons durcis. Elle frissonne, des gouttes de sueur brillent sur sa peau pâle tandis qu’un feu humide envahit son entrejambe.


Il est devant elle. Elle entend le bruit de la chaîne d’argent qui glisse entre ses doigts. Il la passe derrière le cou de la jeune femme et la laisse glisser entre ses seins. Mireille frémit sous le contact froid du métal qui descend jusqu’entre ses jambes. Elle laisse échapper un petit cri de surprise lorsqu’il se met à titiller ses mamelons en les pressant et les étirant entre le pouce et l’index. Lorsqu’il les a suffisamment préparés, il accroche à chacun d’eux un bijou en forme de poire qui étire douloureusement les cylindres charnus. Mireille se mord les lèvres sous la douleur électrique qui rayonne du centre de sa poitrine. Il s’est agenouillé entre ses jambes qu’il écarte doucement. De chacun des bijoux accrochés aux tétons descend une chaîne attachée à deux larges anneaux d’argent fixés l’un sur l’autre. Elle frémit de plaisir lorsqu’elle sent les doigts qui se glissent en elle, qui caressent et assouplissent ses lèvres détrempées. Il pose le cercle de métal sur la chatte frémissante et glisse méthodiquement les petites lèvres entre les deux disques. Il les étire, les écarte et finit par emprisonner les dentelles écartelées entre les deux anneaux. Au centre du cercle d’acier, les muqueuses roses brillent d’une multitude de perles de plaisir. Ses jambes manquent de se dérober sous elle lorsqu’elle sent deux doigts s’enfoncer profondément dans son con pour recueillir le savoureux bouillon qui l’inonde dans une vague d’éruptions spasmodiques.


Elle l’entend lécher ses doigts avec gourmandise tandis qu’il passe à nouveau derrière elle pour saisir le dernier tronçon de chaîne pendant de l’anneau. Il le remonte, le glisse entre les fesses puis derrière les bras emmaillotés et vient l’attacher à la chaîne qui enserre la nuque de la jeune femme. Il tourne longuement autour de sa cariatide aveugle, contemplant le délicieux spectacle de ce corps dénudé, admirablement cambré et visiblement tremblant de plaisir. Sous l’effet des éclairs lancinants qui enflamment ses seins et son con, Mireille jouit abondamment. Elle fait des efforts inutiles pour essayer de se contrôler mais sa caverne rose crache régulièrement des longs filets de cyprine qui s’écoulent le long de ses cuisses.


Il la débarrasse de ses bas et de son porte-jarretelle, mais lui demande de garder ses escarpins à talons qui mettent si bien en évidence ses adorables fesses. Il approche de sa bouche un verre de whisky qu’il verse entre ses lèvres entrouvertes. Le liquide glacé coule dans la gorge de Mireille comme une flamme brûlante qui explose dans sa tête et son ventre.



Il sourit à l’idée que cette pression qui gonfle la vessie de la jeune femme doit sans doute accroître la délicieuse tension qui lui torture le bas-ventre. Saisissant la chaîne qui relie ses deux seins, il la conduit lentement vers la salle de bains. La traction déclenche de violentes décharges électriques sur les terminaisons nerveuses qui garnissent ses mamelons et ses petites lèvres, accentuant encore davantage son pressant besoin.


Arrivés dans la salle de bains, il la laisse au centre de la grande pièce blanche.



Mireille reste un instant immobile puis finit par s’accroupir, les fesses posées sur les talons. Elle écarte lentement les jambes et soudain, un long bouillon fumant jaillit du bijou d’acier pour venir s’écraser sur le carrelage entre ses pieds. Il la regarde tandis qu’elle pisse sans retenue, nue, aveugle et entravée au centre de la salle d’eau. Il contemple la magnifique fontaine dont le flot doré éclate en mille perles sautillantes sur les dalles blanches et froides. Son visage et son corps semblent rayonner, comme après un orgasme intense, lorsque toute l’énergie contenue se libère enfin dans une explosion de jouissance. Avant que la source ne s’épuise, il se penche et glisse ses doigts au cœur du mince filet fumant pour recueillir de précieuses gouttes d’élixir mêlées au jus intime qui recouvre les parois de sa chatte. Il goutte le délicieux breuvage qu’il lui fait partager. Puis, il l’aide à se relever et, muni d’une serviette tiède, lui lave doucement l’entrejambe et les cuisses.


Tirant une nouvelle fois sur la chaîne, il l’entraîne vers la chambre. L’invite à s’agenouiller sur le lit et à se pencher vers l’avant jusqu’à ce que son visage s’enfonce au milieu des oreillers. Puis, il l’abandonne et elle reste de longues minutes dans cette position humiliante, le cul effrontément dressé, les bras entravés, les seins et le con emprisonnés dans des mâchoires d’acier. Elle n’arrive pas à comprendre ce qui lui arrive. Ce mystérieux envoyé du Père Noël semble deviner tous ses fantasmes et l’aide à les assouvir avec une intensité presque irréelle.


Elle l’entend revenir dans la chambre. Les muscles de ses fesses se tendent, son sphincter se resserre, les chairs de son con écartelées s’irisent d’une pluie de perles salées. Elle sent les queues de vison lui caresser délicieusement la croupe, déclenchant d’agréables frissons de plaisir. Puis soudain, elles s’abattent brutalement sur le sommet des fesses. À chaque impact, des éclairs brûlants traversent la masse graisseuse et rayonnent jusqu’au cœur du volcan en éruption. Sous la douceur délicate de la fourrure, les lanières de cuir mordent ses chairs, dessinant de longues traînées rouges sur la peau rose. Il prend soin de contrôler sa force pour ne pas abîmer la surface soyeuse des deux globes brillants. La tête enfoncée dans le lit, Mireille mord les draps tandis que son coquillage écartelé expulse son jus en bouillons continus s’écoulant le long de ses cuisses.


Ses mains ont remplacé les queues de vison. Il varie ses effets passant des caresses sensuelles et apaisantes aux claques sonores qui enflamment les chairs. Sa poigne ferme pétrit, malaxe et écarte les fesses jusqu’à entrouvrir pudiquement le joli muscle sombre et fripé de son cul. Elle sent un long filet de salive couler au cœur du gouffre sombre, ouvrant la voie à un puis deux doigts qui s’enfoncent lentement en elle. Le visage enfoncé dans les draps, elle ne peut réprimer un gémissement de plaisir. Avec application, il assouplit le muscle étroit, en teste l’élasticité jusqu’à le laisser largement ouvert même après en avoir retiré les doigts.


C’est le moment qu’il choisit pour poser le pommeau du chat à neuf queues sur sa rondelle béante et l’y enfoncer lentement. Le cul vorace avale une à une les billes d’ivoire. Leur diamètre croît jusqu’à atteindre près de cinq centimètres au centre du manche. Quelques minutes plus tard, Mireille se retrouve avec une tige d’ivoire d’une quinzaine de centimètres enfoncée au cœur de ses entrailles et une magnifique chevelure de vison jaillissant de son anus dilaté. Il joue avec les lanières de fourrure qui balancent le long des fesses et des cuisses. Pour le plus grand plaisir de Mireille qui ronronne comme une chatte en chaleur, il s’amuse à faire pivoter et coulisser l’épieu éléphantin dans le fourreau soyeux. La séance dure près d’un quart d’heure au cours duquel son cul et son con sont traversés de spasmes ininterrompus, puis, il l’abandonne à nouveau, trempée de sueur et dégoulinante de plaisir.


À son retour, il défait les liens de soie emprisonnant les bras. Mireille laisse retomber ses épaules libérées tandis que ses bras revivent peu à peu. Il retire lentement le manche d’ivoire de son étroit fourreau, jouant avec l’élasticité de son joli macaron et contemplant les billes qui apparaissent l’une après l’autre. Il laisse la plus grosse un long moment à demi sortie avant de la faire disparaître et réapparaître à plusieurs reprises. Mireille accompagne le mouvement du manche, avançant et reculant sa croupe au rythme des allées et venues.


Lorsqu’il l’a débarrassée son gode anal, il la retourne sur le dos et se met à caresser ses seins gonflés. L’une après l’autre, il détache les pinces enserrant les tétons. Une douleur brûlante traverse les chairs tandis que le sang se remet à circuler dans les éminences charnues. Il fait de même avec le disque qui enserre ses lèvres distendues, avant de la libérer totalement de ses chaînes. Le corps tremblant de Mireille se détend lentement. Elle est nue en travers du grand lit et caresse délicatement ses chairs endolories. Elle sent littéralement le regard de son visiteur se promener sur son corps. Elle ondule, écarte les jambes, s’étire, pose la main sur son sexe béant et attend avec impatience qu’il reparte à l’assaut de ces territoires déjà conquis.


Il a dû lire dans ses pensées, car voilà qu’il se penche vers elle, s’approche de son visage et l’embrasse. Mireille lui rend un baiser brûlant et passionné. Leurs lèvres se dévorent, leurs langues se croisent, s’enlacent, s’envahissent avant qu’il ne l’abandonne pour déposer un chapelet de baisers et de morsures sensuelles sur toute la géographie de son corps. Il mordille ses tétons encore tout excités et la jeune femme gémit et frémit de plaisir. Il descend sur son ventre, ses hanches, l’intérieur de ses cuisses puis enfin sur cette chatte affamée qui l’attend en ronronnant avec impatience. La pointe de sa langue se glisse au cœur du buisson détrempé, jusqu’à aller titiller la petite éminence qui se dresse à son sommet. Avec une incroyable précision, le muscle charnu joue avec le clitoris qu’il agite dans un ballet frénétique. Mireille soulève brusquement ses hanches dans un irrépressible mouvement comme si elle voulait que son con dévore tout de suite l’impudent visiteur. Mais il préfère jouer à visiter les abords de la caverne, écartant légèrement le rideau de chair tremblante, léchant vigoureusement la toison inondée. Puis, enfin, la langue finit par se glisser lentement au cœur du volcan. La jeune femme ne peut réprimer un long cri de plaisir tandis que le muscle serpentin la pénètre jusqu’au plus profond de son sexe. Dans la chaleur torride de la caverne inondée, le muscle reptilien, souple et dur à la fois, s’agite et excite chaque millimètre de chair. L’homme boit à pleine gorgée les jets puissants qui jaillissent de la bouche gargouillante. Le corps de Mireille s’agite avec frénésie, ses jambes enserrent la tête qui la dévore. Accrochée à l’abondante chevelure blanche, elle est prête à défaillir et il le sait. Alors, il s’arrête pour lui laisser reprendre son souffle.


Il retire son masque de plumes et, dans la pénombre de la chambre, Mireille découvre pour la première fois le corps de son fantasmatique amant. Un corps de statue grecque aux muscles parfaitement dessinés. Elle contemple son visage de jeune dieu qui lui sourit. Puis, elle baisse les yeux et découvre une bite éléphantesque qui se balance élégamment entre ses jambes. Elle tend la main en hésitant, comme si elle était effrayée par la taille de l’engin. Elle le caresse, le fait balancer davantage, le soupèse dans le creux de la main. Elle l’approche de sa bouche, l’embrasse tendrement, le lèche avec délectation puis l’enfourne lentement. Dans l’humidité chaude de sa bouche, la bête se réveille peu à peu. Elle se glisse en elle, visitant les moindres recoins de cette sombre caverne puis descend dans sa gorge de plus en plus profondément. Mireille joue avec la longue tige qui coulisse entre ses lèvres gourmandes. Elle la déguste et les perles chaudes qui en jaillissent inondent sa bouche d’une saveur divine. Elle suce le délicieux sucre d’orge pendant de longues minutes, avalant des gorgées de plus en plus abondantes de sperme épais et tiède sans que le savoureux bonbon ne paraisse prêt à s’épuiser.


Lorsqu’il se retire enfin, son glaive priapique se dresse sur son ventre musclé.



Après lui avoir lié les mains à la tête du lit, il la tire par les pieds jusqu’à ce que ses fesses reposent juste au bord du matelas. Il lui replie les jambes et les emmaillote séparément dans les foulards de soie de façon à ce que le talon repose sur le bas des fesses. Il écarte les genoux pour faire apparaître, au milieu des soies multicolores qui emballent les jambes, un superbe con brillant de jouissance. Il approche le gode de cristal des chairs tremblantes et l’élégant gourdin s’illumine aussitôt pour prendre une teinte rose et éclatante qui se reflète sur les muqueuses irisées. Au contact du membre translucide, une chaleur intense envahit la chatte de Mireille. Des éclairs étincelants traversent le cristal chaque fois qu’il frôle le rideau de ses lèvres écartées. Lorsqu’il la pénètre enfin, sa grotte inondée explose littéralement avec une intensité jusqu’ici inconnue. Elle voudrait crier mais son corps tout entier est comme paralysé par la puissance du plaisir qui irradie de son bassin.


Le membre de cristal est profondément enfoncé en elle. Sa lumière brillante traverse les chairs. Le ventre de Mireille est comme illuminé de l’intérieur, si bien qu’on aperçoit en transparence le long glaive courbé dans son écrin de soie. Son con est une fontaine qui coule sans discontinuer le long de ses fesses et sur ses pieds réunis devant elles. Ses yeux sont grands ouverts, tout comme sa bouche. Sa respiration est profonde et calme à la fois. Elle n’existe plus que par ce vagin envoûté qui a pris possession de son corps et au creux duquel un cristal magique délivre son ensorcelant maléfice. Elle ne se rend même pas compte qu’il vient de glisser un large coussin sous son bassin pour lui soulever les fesses. Il ramène les genoux vers la poitrine pour dévoiler son joli trou du cul à la bouche encore entrouverte. Il y pose le sommet de sa trompe qui semble prendre vie et se met à disparaître lentement dans l’étroit conduit. Son membre est bien plus épais que la plus large des billes d’ivoire. Il écarte les fesses et distend au maximum le muscle souple de l’anus. Tandis que le long serpent se glisse lentement en elle, Mireille crie. Elle hurle même, un long « Ouiiiii… » de plaisir qui résonne dans le silence de la nuit. Son corps s’agite comme celui d’une poupée désarticulée. Il doit la tenir fermement par les jambes, et si ce n’était le lien qui lui immobilise les bras, elle serait sans doute déjà tombée du lit. Au bout d’une longue minute de cette danse de Saint-Guy, elle entend le carillon du salon qui sonne les douze coups de minuit, accompagnés d’autant de bordées de sperme brûlant qui remontent comme un torrent le long de ses entrailles. C’en est trop pour la pauvre Mireille dont le corps s’agite désespérément. Dans un dernier cri, elle retombe sur le lit où elle perd enfin connaissance.


***



La voix semble venir de loin. Trempée de sueur, Mireille entrouvre les yeux. Éric, son mari est penché sur elle. Elle est dans le salon, affalée dans le divan dans sa tenue de réveillon.



La bouteille sur la table est en effet presque vide. Elle n’a pas pu rêver, pense-t-elle, c’était bien trop réel. Elle glisse la main sous sa jupe. Son con est inondé, tout comme le coussin sous ses fesses. Elle a rêvé ! Elle a joui sur le divan dans les délires oniriques provoqués par une demi-bouteille de whisky !



Mireille se frotte les yeux. Elle se dit qu’elle rêve encore car, au milieu des cadeaux, elle reconnaît les quatre présents apportés par l’émissaire du Père Noël, encore enveloppés dans leur emballage intact. Alors elle sourit à son mari qui la regarde sans comprendre puis se lève d’un bond.