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n° 13076Fiche technique24786 caractères24786
Temps de lecture estimé : 14 mn
23/12/08
Résumé:  Indiscrétions sur la vie sulfureuse de quelques habitants d'un village.
Critères:  fh fplusag hagé fagée extracon grosseins poilu(e)s campagne collection voir photofilm lingerie odeurs fellation cunnilingu anulingus pénétratio fdanus fsodo portrait humour -occasion
Auteur : XXL
Chronique intime de la rue des Alliés

En refermant la porte de ma maison du 56 rue des Alliés, je me dis que les habitants de la rue et moi avons eu de la chance : si une division blindée anglaise n’était pas passée par là en 1944, notre adresse postale serait, à coup sûr, rue du cimetière.


On me ferait encore cadeau de confitures ou d’un vin de rhubarbe maison si mon intervention s’avérait positive. Dans le village, on faisait appel à moi pour régler des litiges car adhérent d’une union de consommateurs ; quelques conflits mineurs avaient été résolus par mes soins, et l’effet bouche à oreille aidant, je faisais dorénavant office de correspondant bénévole de l’union des consommateurs.


Madame Douche… habitait la rue des Alliés, juste avant le cimetière. Elle m’avait sollicité d’urgence pour un problème de facture de réparation de sa voiture avec le concessionnaire de la marque allemande. En me rendant chez elle, je priais le grand timonier céleste pour qu’il n’y ait pas de chat dans son pavillon. Ce que je redoutais le plus, c’était l’odeur du pipi de chat… et aussi celle de la couche du bébé qu’on change à portée de vos narines délicates.


Lucien, les deux bras enserrant un pack de 32 cannettes de bière, me doubla sur le trottoir en me saluant poliment. On était vendredi, et comme tous les vendredi, vers quinze heures, le grand Lucien amenait le ravitaillement pour la beuverie collective du lendemain dans la ruelle de la misère.


C’était les gens de la rue qui appelaient ainsi cette minuscule ruelle. Deux logements, à la limite de la salubrité, hébergeaient un couple de quinquagénaires et un jeune ouvrier agricole, un peu simple d’esprit. Dans chaque village il y a un demeuré notoire ; nous, on en avait un par rue ! Le mari du couple était un chômeur, presque professionnel, et la misère appelant la misère, il s’était lié d’amitié avec Lucien.

Lucien, lui, n’avait jamais travaillé de sa vie, car il ne savait ni lire, ni écrire. Le bureau d’aide sociale de la mairie et la Sécu se chargeaient de le faire survivre. Tous les samedis soir, les quatre larrons se saoulaient la gueule à la bière, même la petite dame du chômeur. Moi, je la surnommais Édith, car elle avait le petit gabarit malingre de la môme Piaf, portait toujours une robe noire et elle vous regardait avec un regard de chien battu qui vous culpabilisait pour la journée. Le couple marié ne participait jamais financièrement à l’achat des boissons, car Madame remboursait en nature, accordant ses faveurs aux deux ivrognes célibataires. Le mari était d’accord donc tout allait bien dans le meilleur des mondes des pauvres gens.


La petite dame en noir faisait aussi des extras, pour son argent de poche, en secret de son époux, les rares semaines où celui-ci travaillait. Deux ans après que mon épouse ait décidé de prendre un congé conjugal illimité en quittant notre domicile, et la semaine où ma boîte m’annonçait que ma préretraite dorée semblait inéluctable, elle m’avait même proposé ses services, discrètement. J’avais refusé poliment, on a sa dignité quand même. Elle avait grossièrement insisté en prônant le fait que, à titre exceptionnel, elle consentait à ce que j’utilise sa petite entrée de service, normalement réservée à son époux légitime !


Madame Douche… m’accueillit chaleureusement. Ses grosses lunettes rectangulaires lui donnaient un air d’institutrice du siècle dernier, bien qu’elle n’ait pas encore atteint la soixantaine. Elle était habillée sans aucune originalité : Jupe droite grise, chemisier blanc, bas couleur chair et talons plats, vu que son mari mesurait une tête de moins qu’elle. Il avait bien de la chance, Alphonse, le mari, car son épouse était dotée d’une paire de nichons somptueux. Des seins lourds, volumineux, qu’un soutien-gorge renforcé, dont on voyait l’armature qui tendait le chemisier, avait du mal à contenir. Madame Douche… sembla un peu perturbée par mon regard qui s’attardait lourdement sur les reliefs du chemisier et, alors que son petit mari me saluait avec un torchon à vaisselle sur l’épaule, elle m’exposa leur problème pour dissiper sa gêne.


Ils avaient payé une première facture pour la réparation de la voiture, mais cinq jours après, la même panne s’était reproduite. Le concessionnaire embêté leur avait fourni un véhicule de courtoisie et il avait enfin trouvé la cause réelle de la panne, mais il voulait que la famille Douche… paie aussi la seconde facture de réparations. Alphonse, qui ne voulait pas d’histoires, avait réussi à obtenir le paiement en trois fois, mais son épouse, Simone, ne l’entendait pas du tout de cette oreille. La loi (obligation de réussite du réparateur) donnait raison à Madame.


Une entente à l’amiable valant mieux qu’une mise en demeure au tribunal d’instance, je proposai de téléphoner de suite au responsable technique du concessionnaire. Alphonse paniqua devant ma hardiesse, il essaya même de me dissuader d’intervenir si brutalement. Simone l’envoya promptement préparer les pieds de tomates à repiquer qu’ils avaient prévu de m’offrir pour me remercier. Exit la confiture maison et tant mieux.



Je pris le prétexte de consulter mes documents juridiques pour éviter de répondre à cette mise en cause aussi brutale qu’inattendue. Au téléphone, en me présentant, abusivement, comme un des délégués départementaux de l’union des consommateurs et en lisant l’article de loi faisant référence à l’obligation de réussite des artisans, le responsable technique se fit mielleux. Il allait en référer au grand chef qui nous rappela dans les dix minutes. Après une proposition de rabais que je refusais vu que Madame Douche… n’était pas responsable de l’incompétence technique du garage, le Boss abdiqua poliment mais il fallait rendre la voiture de courtoisie de suite pour récupérer le véhicule réparé. Alphonse n’était pas rassuré quand son épouse lui intima l’ordre de filer récupérer leur bien. Il me demanda mon numéro de portable au cas où…



Quand je me suis approché de Simone pour déboutonner lentement son corsage, elle a baissé les yeux et elle a juste dit :



Le chemisier reposait sur le canapé, j’étais derrière Madame Douche… en train de dégrafer l’énorme soutien-gorge. Le sexe collé contre ses fesses, j’empoignai les mamelles libérées en accompagnant mon massage de bisous humides dans le cou. Les seins, bien qu’un peu tombants, étaient moelleux à souhait. Je les pétrissais et les pétrissais encore. Simone ronronnait de satisfaction. J’ai abandonné provisoirement mon occupation pour saisir, des deux mains, le bas de la jupe. Je l’ai remontée jusqu’à la taille. La petite culotte blanche de Simone était adorable, en tissu très fin agrémenté de bordures en dentelles sur la ceinture et sur les côtés. Avec deux doigts je caressai délicatement la fente à travers le fin support textile.


Madame Douche… un peu honteuse, mouilla rapidement son minou qui imbiba progressivement le tissu. C’était mon objectif, pour ma première aventure post-conjugale, il fallait que je garde la petite culotte de ma partenaire, imbibée de ses essences intimes. Allongé nu sur le parquet, je broutais le minou de Simone que j’avais convaincue, pas facilement, de s’accroupir au-dessus de mon visage, en ouvrant les cuisses. Son fessier n’était pas énorme, même un peu plat, mais des effluves de jasmin taquinaient mes narines. Quelques poils longs et frisés vagabondaient sur ma bouche en me chatouillant pendant que je dégustais le clitoris proéminent de ma nouvelle copine. Elle semblait ravie de ma prestation, la coquine. Elle poussa juste un « Ohhh » d’indignation quand elle sentit un gros index velu s’introduire dans son trou du cul, mais elle me laissa continuer ma visite en émettant de petits reproches de femme honnête outragée. J’en profitai pour récupérer la culotte de Madame, et humidifier de nouveau le tissu, discrètement, en épongeant la fente inondée et béante.


Simone feignait d’ignorer les bienfaits de la fellation sur la gent masculine. Assise sur un fauteuil en cuir, je lui faisais face, debout, en essayant de la convaincre. Elle accepta quand même de me faire bénéficier de quelques coups de langue furtifs sur ma verge emprisonnée entre ses gros nichons. C’était frustrant, d’autant que moi, j’avais bien fait mon boulot. C’est à ce moment-là que mon portable, à portée de la main sur la table du salon, sonna. Sans bouger, je répondis au mari qui m’informait que tout s’était bien passé. Simone, pétrifiée, arrêta sa gâterie et se figea, la bouche ouverte par la panique, pour ne pas éveiller les soupçons d’Alphonse par des bruits suspects. Je saisis donc l’opportunité, tout en continuant à converser avec le cocu, et je lui enfonçai, en douceur, mon phallus dans la bouche. Son regard me foudroya alors que j’entamai un mouvement de va-et-vient entre ses lèvres durant quelques minutes, vu que son époux était bavard. Elle n’eut pas le loisir de me faire savoir ce qu’elle pensait de moi, car je la pris de court :



Dépassée par les événements, Madame Douche… réussit à susurrer timidement son choix.


Allongée sur le canapé, une jambe posée sur mon épaule et l’autre au sol, Simone, les cuisses béantes, se laissa enfiler sans faire d’histoire. Les yeux fermés, dodelinant de la tête de gauche à droite, elle me demanda de lui caresser les seins et d’accélérer le rythme. Je ne pense pas qu’elle eut un orgasme mais elle poussa deux cris aigus juste avant que je libère quelques millions de spermatozoïdes.


J’étais assez satisfait de ma prestation, si confiant maintenant de mon pouvoir de séduction que j’envisageais d’autres conquêtes ; pourquoi pas la nouvelle receveuse des postes ? Je retombai vite sur Terre quand Madame Douche… me tendit le CV de son neveu. Simone n’avait consenti à s’abandonner et à m’ouvrir ses cuisses que pour que j’accepte son neveu en stage dans ma boîte !


En regagnant, penaud, mon domicile, je constatai qu’une nouvelle agence immobilière avait apposé ses panneaux de location, sur la grande maison blanche du toubib. Il n’était resté que trois ans dans la rue des Alliés, le bougre. Juste le temps pour son épouse de séduire l’instituteur de leur gamin. Le jeune enseignant, capitaine et entraîneur de l’équipe de football du village, trouvant sa maîtresse trop envahissante, la largua à un de ses copains footballeurs. Finalement, la femme du docteur de la rue des Alliés se fit enfiler par une bonne moitié de l’équipe avant que son mari apprenne son infortune. En moins de huit jours et sans prévenir ses patients, le praticien avait évacué le village avec femme et enfants.


Je fis une pause à vingt mètres de chez moi pour saluer les Marseillais qui venaient d’arriver. Henri était allé chercher son beau-frère et son épouse à l’aéroport. Le couple, bien qu’originaire de notre région, située dans la grisaille de la carte météo du nord de la Loire, se croyait encore à Fos-sur-Mer ! Denise, en débardeur rose et en pantalon caleçon blanc, me fit un sourire poli. La quadragénaire, le buste plongé dans le coffre d’indifférent, sa croupe large et molle qui tendait le tissu du caleçon moulant. Les contours de son slip s’imprimèrent en relief sur le textile immaculé. Le fond de sa culotte renforcé, inesthétique, et les petites fleurs multicolores du slip en coton ne me provoquèrent aucun frisson.


Toutes les informations concernant les habitants de la rue des Alliés m’étaient fournies par deux informateurs, les mêmes depuis trente ans : le premier était le patron du café des sports, situé à l’entrée de la rue, vers la place des Nations ; le second informateur était ma voisine immédiate, une dame adorable, qui venait de fêter ses quatre-vingts printemps. Le patron du bistrot était l’archétype du Beauf : chasseur viandard, raciste déclaré et client inconditionnel des automobiles Peugeot.


Lui, comme il était de commerce, ne parlait que par sous-entendus, mais en recoupant avec les indiscrétions de Georgette, la mamie qui était ma voisine, on arrivait facilement à trier le faux du vrai. La veuve du plombier avait encore fait une tentative de suicide ; la pharmacienne avait été vue au sortir d’un motel tenant la main de l’une de ses jeunes préparatrices ; la police était intervenue avec le maire pour raisonner un conseiller municipal qui menaçait de trucider sa femme. Il l’avait surprise en pleine fornication avec… son gendre, marié à leur fille depuis moins d’un an ! C’est moi qui révélai ce scoop à Georgette alors qu’elle cousait l’ourlet de mon nouveau jean.


Georgette avait été couturière mais, intelligente, elle aurait pu faire des études si ses parents ne l’avaient pas fait travailler dès l’âge de quatorze ans, en usine textile. En plus, elle avait épousé un abruti, ouvrier sidérurgiste, qui haïssait les fonctionnaires, les professions libérales et, en règle générale, tous ceux qui avaient plus de diplômes que lui, surtout les femmes. Ce crétin aigri n’avait jamais réussi les épreuves du Code de la route, mais il se targuait de son titre de délégué syndical à l’usine. Moi, bien qu’étant ingénieur, il me tolérait ; surtout parce que j’aidais sa fille cadette dans ses devoirs de mathématiques et, un peu, parce qu’il était incapable de bricoler seul sa très ancienne installation électrique, hétéroclite et aléatoire…


C’est d’ailleurs ce loustic qui occasionna ma seule infidélité à mon épouse. Il voulait que je prépare le branchement de la nouvelle gazinière avec four et tourne-broche électrique. En pleine canicule de juillet, sous les vitres de leur véranda qui accentuaient l’effet de serre, à genoux sur un vieux coussin, je fixais péniblement le câble de la dérivation, seul, en compagnie de Georgette. J’avais demandé la permission à mon hôtesse de tomber le tee-shirt mais la sueur dégoulinait dans mon dos pour s’immiscer sous mon short de bain, unique vêtement que je gardais. Georgette qui, à l’époque, avait quarante-six ans, me prêta une serviette-éponge et m’apportait régulièrement un verre d’eau. Quand elle se penchait pour offrir la boisson au malheureux qui bossait à genoux au sol, l’ouverture de son tablier de travail s’élargissait. Il manquait le premier bouton du tablier qui se fermait par une rangée de rondelles nacrées sur le devant. Un sein blanc se découvrait, presque totalement, dépourvu de toute entrave, il me narguait fièrement, couronné de sa large aréole cramoisie.


Quand il fallut que Georgette m’aide en tenant le châssis de la boîte de fusibles pour que je perce les trous des chevilles, elle s’accroupit sur le côté pour me libérer de l’espace. En serrant mon foret, j’essayais de garder mon calme, car mon attention était obnubilée par une splendide touffe de poils. Georgette maintenait la boîte, mais le bas de son tablier était remonté jusqu’à ses cuisses, et ses jambes entrouvertes dévoilaient une toison si abondante qu’on distinguait difficilement son minou. Bien sûr elle surprit mon regard libidineux et en comprit l’origine. Elle rigola simplement.



C’est en me relevant que je subis la grosse honte de l’année ; je ne m’étais rendu compte de rien pourtant.



Mon phallus avait sournoisement décidé de prendre ses aises, et une monstrueuse érection déformait mon boxer de bain. Georgette trouva qu’il ne serait pas charitable de me laisser dans cet état. Elle empoigna le bout de viande, le sortit du short et elle s’inclina pour le goûter du bout des lèvres.



Je me montrai un peu coincé au début, mais on fut rapidement sur la même longueur d’onde. Après des préliminaires fastueux, je besognai Georgette, assise sur le bord de la table en formica de la véranda. Comme on dégoulinait de transpiration tous les deux, on fit une pause serviette-éponge. Curieusement, ma voisine en profita pour s’emparer d’un pot de miel dans le réfrigérateur et pour m’entraîner dans son salon. En fouillant dans un tiroir, elle en extirpa une boîte entamée de préservatifs et me la tendit.



Sans aucune gêne, Georgette trempa deux doigts dans le miel et lubrifia abondamment son orifice anal pendant que j’enfilais mon préservatif. Elle redonna de la vigueur à mon membre avant de poser son buste sur l’accoudoir, à l’extérieur d’un vieux fauteuil en cuir. La croupe bien tendue vers le plafond, sa main émergea d’entre ses cuisses béantes pour se saisir de ma verge et la guider vers un orifice qui me sembla minuscule. Ma première sodomisation me laissa dubitatif, on était vraiment à l’étroit et mon éjaculation en fut contrariée. Le plus extraordinaire, c’est que Georgette tint ses promesses et ne me proposa jamais une nouvelle récréation extraconjugale.


Le jour même où ma fille m’annonça qu’elle allait se marier, mon ami Armand nous quittait. Armand était le plus illustre habitant de la rue des Alliés, car il avait publié un livre très documenté sur l’histoire du village. Ancien instituteur, érudit en histoire, écologiste avant l’heure, c’était le côté pile du bonhomme. Le côté face était moins brillant : mari infidèle, paillard invétéré, pilier de bistrot et adorateur de Napoléon, le petit homme qui avait sacrifié des millions de conscrits français. Sa veuve me donna sa vieille caméra Panasonic, au format VHS. Une pièce de musée dont leurs enfants n’avaient que faire. La batterie était nase, mais en branchant directement sur le secteur, une cassette apparut dans le tiroir d’éjection. Connaissant le loustic, je m’empressai d’y jeter un coup d’œil, séance tenante. Je ne m’étais pas trompé.


La première séquence se passait dans un des chemins de terre, au bord d’un champ de colza. Armand se trouvait assez loin de la scène qu’il filmait, certainement planqué derrière des buissons. La portière arrière de la Mercedes était ouverte, la dame, troussée jusqu’à la taille, se débarrassa de sa petite culotte et appuya son buste sur la banquette de la voiture. Un mec aux tempes argentées, le pantalon sur les chaussures, se l’enfila gaillardement en levrette.


La seconde scène se passait dans une salle de classe, et je reconnus Irène, une brave mère de famille dont le mari s’était barré. La mairie l’utilisait comme femme de ménage dans les écoles car elle était sans ressource. Irène souriait timidement et remercia le caméraman, en faisant disparaître des billets de banque dans la poche de son jean. Armand filma, en plan américain, Irène qui s’agenouilla devant lui, déverrouilla sa ceinture, lui baissa pantalon et slip. Le pervers zooma sur le visage de la brave dame qui lui taillait une pipe, tranquillement, sans état d’âme.


La qualité de l’image devint limite dans l’indiscrétion vidéo qui suivit. Le pervers devait filmer, à travers une vitre. Une de ses belles-filles se maquillait en petite culotte, devant le miroir situé au-dessus du lavabo, en écoutant la radio. Elle augmenta le son dès qu’une chanson de Voulzy fut programmée et commença à se faire une petite gâterie en passant une main sous sa culotte.


Dans la dernière séquence, Armand ne tenait pas la caméra, il était acteur. La scène se passait sur une pelouse. La célébrité de notre rue honorait, sur une couverture, une opulente dame très excitée qui jubilait de plaisir. Ce qui était certain, c’est que la grosse dame ne voulait pas être reconnue. Bien qu’étant nue, le haut de son visage était revêtu d’un masque vénitien blanc, avec de longues moustaches et des yeux de chatte alanguie. Quand Armand remplaça le preneur d’images, un petit gros, chauve et complètement à poil, pénétra dans le champ de vision. Il avait visiblement besoin d’une vigoureuse fellation pour que sa minuscule queue prenne de la vigueur. La dame masquée, pas contrariante, se retourna sur le flanc pour se relever difficilement sur les genoux. Une tache de naissance, en forme de botte italienne, enlaidissait la partie supérieure de son bras gauche assez flasque.


Je passai en vitesse rapide la suite prévisible, mais je revins en arrière, car les dernières images accélérées retinrent ma curiosité. Madame avait toujours son masque et, elle se dirigeait vers un massif de bambous. Elle rigolait et semblait suivre les instructions du caméraman. Bien campée sur ses jambes entrouvertes, elle faisait face à l’objectif sans avoir le moindre complexe de sa surcharge pondérale qui s’étirait autour du nombril. Elle essaya de prendre un sourire coquin et elle fit son gros pipi, semblant savourer son audace scatologique immortalisée par la vidéo.




Épilogue


Ma fille nous avait travaillé au corps pour que mon épouse et moi soyons présentés à ses futurs beaux-parents. Exceptionnellement, ma femme, que je n’avais pas vue depuis deux ans, ne m’agressa pas. Ma fille me présenta futur beau-papa ; un mec longiligne, très strict dans son costume-cravate, assez suffisant et très irrité que son épouse soit encore en train de se pomponner. Madame arriva, somptueuse dans une somptueuse robe pailletée qui moulait des rondeurs intéressantes mais mettait aussi en évidence son ventre dodu. Un châle andalou recouvrait ses épaules. Les futurs mariés étaient ravis que la rencontre se passe cordialement. Mon ex-épouse demanda à essayer le châle andalou, qu’elle trouvait splendide. Rien n’allait mal, ou presque !


Le bras gauche, à présent dénudé, de notre hôtesse dévoilait une tache de naissance, qui ressemblait à la botte italienne.