Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 13077Fiche technique24734 caractères24734
Temps de lecture estimé : 15 mn
24/12/08
Résumé:  Une étudiante tente une expérience exhibitionniste dans une boutique de lingerie.
Critères:  h ff magasin voir exhib hmast 69 -voyeuract -exhib
Auteur : Macapi            Envoi mini-message
Attirer les regards

Il est de ces rares moments dans la vie dont il faut absolument profiter. C’est du moins ma philosophie. Depuis que je suis en âge de regarder les filles, c’est-à-dire sûrement trop jeune au dire de certains, je ne me prive pas pour le faire. Déjà tout petit, je partais seul pour des randonnées nocturnes dans mon quartier, à l’affût de jeunes filles qui se déshabillent. J’en ai vu. Je me suis fait prendre. J’ai cessé de grimper dans les arbres ce jour-là.


Je suis malgré tout resté un voyeur invétéré. J’adore surprendre ce qui ne m’est pas destiné. Et je dois dire avec une certaine fierté qu’il est rare qu’une femme remarque que je la regarde. Ainsi j’ai souvent l’occasion d’apercevoir de très jolies poitrines, des cuisses minces et fermes, parfois même l’ombre d’une culotte. Je fantasme beaucoup sur une de ces femmes qui me surprendrait et me sourirait, qui entrerait ainsi dans mon jeu et accepterait d’aller plus loin.


Au quotidien, c’est vrai que je ne trouve pas souvent de quoi me remplir la tête de belles images. Si les belles femmes foisonnent, la peau nue dévoilée ou suggérée est beaucoup plus rare. Bien sûr, si je fréquentais les clubs, les mini-jupes envahiraient mon espace visuel. Mais ce n’est pas pareil. Je ne recherche pas la peau volontairement exposée, comme sur une plage. Je désire voler des instants impudiques. Le bout d’un téton par un corsage qui baille un peu trop ou le haut d’une cuisse croisée dans le métro sont des exemples ordinaires, mais qui m’excitent néanmoins.


Je marche encore souvent dans les rues de mon quartier, la nuit tombée. Il y a encore des fenêtres sans rideau, ou avec un rideau entrouvert. Des silhouettes fines ou charnues se dessinent à contre-jour pour mon plus grand plaisir. Ou encore un miroir indiscret me laisse voir ce qui devrait être privé. Mon imagination fertile ne se lasse jamais d’élaborer mille et un scénarios sur le thème de l’insouciance de ces femmes qui se donnent à moi sans le savoir.


Ces activités plus ou moins licites ne m’empêchent pas d’avoir une petite vie rangée, une femme et deux enfants. J’ai même la chance d’être marié à la plus compréhensive des femmes, jamais jalouse des regards que je jette à la dérobée. Au début, Cynthia ne se rendait compte de rien. La confiance aidant, j’ai fini par lui avouer tous ces regards libidineux. Elle n’y croyait pas, n’ayant jamais rien remarqué. C’est que je suis plutôt un expert de la dérobade, des yeux qui louchent sans en avoir l’air, des faux-fuyants qui s’accrochent comme par hasard et s’enfuient le temps de le dire. Mais avec le temps, elle a fini par toujours remarquer mon air légèrement absent lorsque je marche avec elle et que mes yeux captent quelque chose d’intéressant. Et même, elle trouve maintenant presque toujours ce vers quoi mon imagination se tourne. Pas gênée, pas jalouse, elle n’hésite pas à tourner la tête, se disant qu’une femme qui regarde, ça ne peut pas être mal interprété.


Une douce complicité s’est donc installée au fil des ans entre ma tendre Cynthia et moi. C’est le plus précieux des cadeaux que de pouvoir partager avec quelqu’un ce fantasme, somme toute un peu adolescent. J’aime son sourire lorsqu’elle comprend ce qui m’a attiré et me renvoie un sourire lumineux en retour. Pas de culpabilité, pas de prise de tête, que du plaisir simple, partagé. Parce que sous ses airs de ne pas y toucher, elle regarde aussi, ma belle femme adorée. Que je l’aime, lorsqu’elle commente une paire de seins entrevue dans l’autobus !




En ce samedi après-midi plutôt pluvieux, je fais les boutiques d’un grand centre d’achat avec Cynthia, les enfants en sécurité chez mes parents. Je ne me suis pas trop fait prier, une fois n’étant pas coutume. La conversation entre nous ne vole pas très haut, comme d’habitude. Elle se situe au niveau du décolleté de celles qui viennent dans le sens inverse, ainsi que des jambes et fesses des autres que nous suivons. Que du plaisir pour agrémenter la grisaille extérieure d’un peu de couleur, sur nos joues, nos cœurs et nos sexes.


Et soudain, nous nous figeons. Arrêt total. Plus question de marcher ou de parler. Une vision extraordinaire nous assaillit et rien ne peut en détourner notre regard. Dans une boutique de lingerie, une très belle jeune femme n’est vêtue que d’un peignoir entrouvert sur un ensemble soutien-gorge culotte mauve à dentelle. La main de ma compagne se crispe sur la mienne. L’image est sans pareille et restera sans aucun doute gravée à jamais dans ma mémoire comme un des plus beaux cadeaux que le hasard m’ait fait.


Qu’est-ce que cette nymphe fait là ? A-t-elle distraitement oublié de se rhabiller en sortant de la cabine d’essayage ? Ou encore est-elle une profonde adepte de l’exhibitionnisme ? Toujours est-il qu’elle se déplace nonchalamment entre les présentoirs, semblant aussi imperméable au monde extérieur que l’est mon parapluie à l’eau qui coule dehors. Et moi qui d’habitude reste très discret dans mon rôle de voyeur, je n’arrive pas aujourd’hui à détourner le regard.


Plus vive d’esprit, ma charmante femme me tire le bras et m’entraîne vers un banc, presque en face de la boutique. Comme si nous étions deux simples amoureux en mal de bécotage, elle m’embrasse passionnément, langoureusement, amoureusement. J’en perds le souffle que j’avais déjà un peu court.



Du coup, tous les deux sur ce banc public, à regarder sans qu’il n’y paraisse trop cette beauté personnifiée, la langue presque pendante, je dois dire que la tension monte d’un cran. Je serais resté là des heures, sans bouger, à me monter des scénarios de sexe facile, de fille facile, de mari jaloux, et plus encore. Mais Cynthia ne l’entend pas ainsi, c’est une femme, elle veut comprendre.



Et c’est là qu’elle me surprend. Alors que je croyais qu’elle voulait partir et m’entraîner avec elle très loin en brisant ce moment magique, elle me lance :



C’est que moi je n’en pense rien, je ne pense pas dans ces moments-là. Je m’excite tout simplement. C’est ça un homme, l’excitation d’abord, le moment présent, le pensée raisonnée passe très loin derrière. En un mot, je suis un voyeur, pas un acteur.



Ses yeux me font clairement comprendre que ce n’est pas une option. Que faire d’autre alors que suivre ma femme déterminée pour une aventure dont je ne connais pas l’issue, ce qui n’est pas pour me rassurer.


C’est main dans la main que nous nous approchons de cette inconnue. Elle ne semble pas nous avoir vus pour le moment. Jusqu’à ce qu’elle relève la tête avec un grand sourire :



Bon, ça y est, c’est une vendeuse, on s’en va. Je tire déjà vers la sortie, mais ma compagne ne se démonte pas pour si peu.



Non, mais là, ma Cynthia est en train de se faire mettre en boîte ! Et moi qui reste comme une cruche à regarder sans rien dire. Où va-t-on avec cette histoire ? Tout va un peu trop vite pour moi, je dois l’admettre. Il n’y a que mon sexe qui réagisse au quart de tour en prenant un peu trop de place dans mon pantalon. Nerveux et timide, je continue donc à me taire.



C’est qu’elle est vaguement susceptible, ma femme, lorsqu’on se paye sa tête. Et comme c’est visiblement ce que l’autre semble vouloir faire, ça risque de mal finir. Je m’arrange pour faire quelques signes d’apaisement à la belle inconnue, et ceux-ci sont apparemment bien captés.



J’en profite pour glisser à ma compagne deux mots, puisque l’usage de la parole m’est soudain revenu :



Plutôt bien, c’est elle qui le dit. Être voyeur c’est une chose. Fantasmer c’est génial. Mais passer à l’acte ? Jamais je n’aurais osé me retrouver dans une telle situation. On n’en a jamais discuté. Je ne vais pas me plaindre si Cynthia veut faire des expériences d’ordre sexuel, mais quand même je tiens à notre couple. C’est donc en état d’alerte générale que j’attends la suite. Fébrile, excité, j’appréhende l’inconnu devant l’élève qui a dépassé le maître.


La belle exhibitionniste revient, vêtue d’un jean et d’un top tout simple qui souligne sa poitrine sans trop révéler. Impossible de savoir ce qu’elle porte dessous. Les mots sortent tout seul :



Les présentations faites, Noémie nous propose d’aller prendre un café tout près, pas chez elle évidemment, et de parler un peu. Nous acceptons sans trop réfléchir. Une fois attablés avec une bonne tasse fumante entre les mains, je reprends un peu d’assurance. Tour à tour avec ma compagne, nous lui posons une multitude de questions pour en arriver à comprendre son histoire.


Noémie est étudiante en psychosociologie. En gros, elle étudie comment les comportements individuels sont influencés par la société, un sujet qui apparemment la passionne. Pour son projet de fin d’études, elle a décidé de comprendre comment les gens se comportent devant une situation potentiellement choquante. En clair, elle a monté le scénario de la boutique de lingerie pour attirer des sujets pour son expérience.


Il s’agit de savoir si, par exemple, un homme seul va assumer son côté voyeur plus facilement qu’un homme accompagné. Ou de comprendre le comportement des femmes face à la nudité, surtout lorsqu’elles sont avec un homme. Noémie nous raconte les différents comportements qu’elle a pu observer. Certains sont venus la traiter de pute, bien sûr. D’autres ont questionné discrètement la vendeuse sur la nouvelle campagne de publicité. Un homme d’âge mûr a même voulu la séduire.


Du côté des femmes, la plupart l’ont ignorée, comme si elle n’existait pas, comme si sa présence était un affront personnel. Une s’est même moquée d’elle en vantant la plastique du nouveau mannequin mobile. Toutes ces réactions lui ont permis de remplir des pages et des pages sur le sujet.


Non, jamais elle ne s’est sentie en danger, puisque son approche initiale est toujours de faire croire qu’elle fait partie du personnel de la boutique.


Et oui, elle prend beaucoup de plaisir à observer la réaction des gens. Car elle a une tendance exhibitionniste naturelle, sans quoi elle n’aurait pas choisi un tel sujet.


Notre curiosité satisfaite, je ne trouve plus grand chose à dire. Cynthia non plus. Le silence n’est pas pesant pour autant, l’ambiance reste amicale. Noémie prend un ton plus chaud et commence alors à parler de ce qu’elle a pu observer en nous. Nous sommes tout ouïe.


Elle nous a vus nous arrêter pour la regarder. Sans en avoir l’air, elle nous observait elle aussi. Elle a pu constater que Cynthia a eu un comportement que peu de femmes ont, c’est-à-dire qu’elle a retenu Rémi au lieu de l’entraîner loin de la tentation. D’habitude, une femme accompagnée ne veut pas que son homme regarde ailleurs. Puis, lorsque nous nous sommes assis sur le banc, elle a compris que nous étions différents des autres, que nous étions de vrais voyeurs qui s’assument, et non pas de vulgaires profiteurs. Le naturel avec lequel nous agissions, une fois la première surprise passée, l’a étonnée. Combien de temps allions-nous rester face à cette boutique, c’est la question fondamentale qu’elle se posait. Et surtout, voir que le désir et le plaisir étaient au rendez-vous sur ce banc l’a amenée à vouloir en savoir plus sur nous.


Je me sens légèrement bouillonner à l’intérieur, comme si on avait profité de moi, en bonne poire que je me fais croire que je suis. Mon tempérament timide m’empêche d’exprimer ce que je ressens, mais Cynthia ne se prive pas pour exprimer une pensée similaire :



Quel sens de la répartie ! Et quelle psychologie ! D’une phrase, elle vient de désamorcer une situation qui semblait n’aboutir à rien. Maintenant, mon esprit tourne à nouveau à toute vitesse, en mode production de scénarios en tout genre. Et comme Cynthia est assez douée dans le genre également, elle sait trouver la phrase qui résume tout :



Une ferme ! Non, mais quelle trouvaille, quand on sait que notre appartement est loin d’être si vaste. Les yeux pétillants de Noémie passent de ma femme à moi. Le silence n’a pas le temps de s’installer. Elle semble soupeser toutes les possibilités, jauger de l’intérêt qu’elle pourrait bien y trouver. Puis, l’air grave, l’espace d’un instant, elle murmure presque :



Consciente de la décision qu’elle vient de prendre, mais l’assumant pleinement, elle se lève d’un bond en souriant :



Un peu étonné de la tournure des événements, je n’ose pas encore croire ce que ma machine à fantasmes me dit, c’est-à-dire qu’une superbe beauté va bientôt se retrouver chez nous pour ma première partie à trois.


Je marche devant, laissant les deux femmes me suivre vers la voiture. Elles montent à l’arrière et je conduis en écoutant le récit de Noémie narrant la surprise de son directeur de projet, lorsqu’il a su de quoi il s’agissait. Plutôt incrédule, il a accepté à condition qu’elle lui prouve sur-le-champ son côté exhibitionniste. Elle s’est donc mise en sous-vêtements dans le petit bureau du professeur, puis s’est rapidement rhabillée et est sortie avant qu’il ne retrouve l’usage de ses jambes. Autrement dit, il ne l’a pas touchée, mais la preuve a été faite, et son projet a été accepté.


Arrivé à destination, je me fais galant l’espace de quelques minutes, le temps d’ouvrir la portière à ce qui est déjà pour moi une vision de rêve. Puis, en entrant, je prends le manteau de Cynthia et le range soigneusement. Au moment de prendre celui de Noémie, je me heurte à un regard noir, du genre de ceux qui disent de se tenir carrément à l’écart. Je me le tiens pour dit et attends impatiemment la suite des événements.


Il devient de plus en plus clair que c’est la belle Noémie qui tient les rênes. Après un bref tour d’horizon de notre logis, elle s’installe sur le canapé et invite ma femme à s’y installer près d’elle. Il ne me reste pas d’autre choix que de prendre place face à elles, un peu en retrait. Je ne comprends pas trop comment, mais, sans qu’il n’y ait de paroles échangées depuis notre arrivée, je me retrouve cantonné dans mon rôle de voyeur. Aucune des deux n’a manifesté le désir de me voir partir, ni celui de me voir participer. Alors je reste là et je regarde. J’ai peine à croire à ce qui se déroule silencieusement devant mes yeux.


Noémie qui plante ses yeux dans ceux de Cynthia, un regard de braise et de glace mélangées, un regard qui hypnotise. Et ma femme qui observe, tout comme moi, cette beauté un peu fatale, cette passion ambulante, une chaleur enivrante. La grande brune se penche très lentement vers Cynthia, trop lentement, comme une torture délicieuse. Celle-ci ouvre sans s’en rendre compte ses lèvres fines, comme une invite. Une langue avide se précipite à la rencontre de cette bouche offerte.


Ma tendre épouse tangue. C’est le mot juste pour décrire ce mouvement continu qui s’est emparé d’elle, comme un appel au plaisir, un balancement du bassin, du corps entier, une vague infinie qui roule, se brise et revient, sans relâche. De leurs deux bouches unies, je n’entends que la succion, la vue étant cachée par de longs cheveux bruns. Mais quel baiser ! J’imagine les langues qui roulent l’une contre l’autre, les aspirations impudiques, les mordillements sans retenue.


Comme deux lianes qui s’enlacent, la magie se transmet à leurs corps au complet. Les mains frôlent, passent et repassent, triturent, soupèsent et malaxent, en se croisant continuellement dans un ballet sensuel. Lorsque je vois Cynthia encadrer le visage de Noémie de ses deux mains avant de l’embrasser encore plus langoureusement s’il est possible, je sais que je suis devenu invisible et que plus rien ne les retiendra.


J’ose bouger un peu, le temps de mettre à nu mon sexe gonflé qui n’en peut plus d’être à l’étroit. Lui aussi veut sa part de plaisir. C’est avec lenteur que ma main découvre, puis recouvre mon gland gorgé de sang. Lentement, pour ne rien perdre du spectacle. Lentement, pour faire durer le plaisir. Lentement, pour partager cette sensualité avec elles.


Maintenant presque couchées l’une à côté de l’autre sur le canapé, leurs mains fébriles cherchent le contact de la peau nue que je commence à apercevoir sous les vêtements retirés un à un, avec hâte. Projetés aux quatre coins de la pièce, les morceaux s’éparpillent pour mon plus grand plaisir, puisque j’ai droit à un string et un soutien-gorge, de propriétaires différentes. Je me saisis du string au vol et agrémente ainsi ma masturbation d’un contact soyeux.


Ma femme, que je croyais plus innocente dans ce domaine, semble tout à fait à l’aise. Sans gêne apparente, elle mange à pleine bouche le sein gauche de Noémie, pendant que celle-ci fouille son intimité chaude et mouillée de deux doigts recourbés. Accrochées l’une à l’autre, pour ne pas tomber, elles se retrouvent bientôt tête-bêche, la belle brune au-dessus. Elles se lèchent bruyamment, sans pudeur, les yeux fermés pour mieux apprécier. J’ai une vue sans pareille sur les fesses rebondies de la jeune étudiante. Je ralentis consciemment la cadence de ma main, sinon tout va se terminer trop tôt, et je ne veux pas risquer d’en manquer une miette dans une jouissance prématurée.


La tête en arrière, Cynthia essaie tant bien que mal de garder sa bouche contre le sexe qui lui est offert. Mais le plaisir est trop fort, son corps s’arc-boute malgré elle, un râle continu sort de sa gorge et monte en intensité. La tête brune s’active sur son bas-ventre, de plus en plus vite, de plus en plus précisément, une langue la pénètre, un souffle chaud l’excite encore plus, un mordillement la fait crier de surprise et de plaisir. C’est un orgasme qui dure longtemps et la parcourt en entier, qui s’empare d’elle. Sans résister plus longtemps, les doigts plantés dans la chair rebondie qui l’écrase un peu, un cri venu du plus profond d’elle-même retentit comme une délivrance, une extase trop longtemps retenue, pour se terminer en un rire un peu démoniaque, mais tellement libérateur.


Sans lui laisser le temps de bouger, Cynthia s’empare de nouveau du sexe offert et sa langue en goûte chaque parcelle, en boit toute la liqueur. Elle retient les coups de bassin de plus en plus incontrôlable de Noémie. Le plaisir lui inspire une mélodie un peu plus chantante, mais très agréable et suggestive à mes oreilles. Je vois pour la première fois ma femme qui enfonce trois doigts dans l’intimité d’une autre femme. Elle retire ensuite ses doigts pour les lécher avant de les replonger de plus belle. La tension est forte, je ne pense pas pouvoir tenir longtemps à ce rythme.


Lorsqu’un cri plus rauque que les autres annonce l’orgasme tant attendu, ma main effectue un dernier va-et-vient sur mon membre qui vibre presque tout seul. Je jouis en même temps que Noémie, ma semence va se perdre quelque part sur son dos, quelque part entre moi et elles. Mes grognements et gémissements se confondent avec les halètements de plaisir des deux femmes sur le canapé. Lorsque, vaincu, je ferme les yeux, la dernière vision qui reste imprimée en moi est celle de deux regards de femmes qui se croisent, reconnaissantes du plaisir mutuel qu’elles se sont donné.


J’ouvre les yeux, quelques secondes plus tard, ou quelques heures, je ne sais plus. Elles sont là, nues, assises côte à côte. Elles me contemplent, les yeux brillants. J’en pleure presque devant la beauté de la scène. Mais comme tout à l’heure, je n’ose pas faire un geste dans leur direction. Je n’ose pas briser la magie du moment. Et pour le voyeur que je suis, c’est un des plus beaux moments de ma vie.