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Temps de lecture estimé : 11 mn
27/12/08
Résumé:  Un homme rejoint sa femme installée depuis cinq jours dans le bungalow de leurs vacances tropicales... Il la découvre nue et endormie.
Critères:  fh couple hépilé vacances odeurs pied rasage cunnilingu anulingus fdanus tutu -couple -vacances
Auteur : Coriolis            Envoi mini-message
Invitation au voyage...

C’est en plein été.


Le mois de juillet est déjà bien avancé, nos vacances sont organisées depuis de longues semaines, mais des contraintes professionnelles de mon côté viennent perturber notre départ. Je t’annonce en rentrant ce soir-là que je ne pourrai voyager en même temps que toi, qu’un rendez-vous avec un client important me contraint à différer mon départ de cinq jours.


Après s’être posés un instant, nous convenons, bon gré mal gré, qu’il serait dommage de te priver d’un tiers de nos vacances, que tu partiras à la date prévue et que je te rejoindrai quelques jours plus tard.


Un petit silence enveloppe l’habitacle de la voiture alors que je te conduis à l’aéroport. Je te sais navrée de la situation, je le suis aussi. Malgré tout, il flotte dans l’air un parfum plutôt serein et j’ai plaisir à te détailler du regard. J’aime que tu portes cette petite robe légère, aux motifs flammés… elle vient de chez Kenzo, je crois. Elle laisse tes cuisses à demi-nues et les fines bretelles dégagent tes épaules sur lesquelles les mèches brunes de tes cheveux battent au vent de la fenêtre ouverte.


Je t’ai vue t’habiller ce matin ; bien-être et chaleur faisant, je sais que tu ne portes pas de soutien-gorge et que seul un string échancré vient souligner et caresser ton intimité. Je prends plaisir à lire derrière ton regard qui fixe la route en silence, que la promesse des alizés l’emporte, malgré tout, sur ce voyage « chacun de son côté ». Une petite île des Maldives, c’est notre destination. Nous avons choisi cette année d’écourter notre séjour au profit d’un cadre paradisiaque, un joli bungalow qui surplombe une plage de sable fin bercée par une mer turquoise… à un kilomètre d’un petit village. Un vrai paysage de carte postale.


Devant la zone d’embarquement, tu t’approches de moi, me souris et viens t’appuyer contre mon torse. Je te prends dans les bras et t’embrasse tendrement d’un baiser qui caresse tes lèvres. J’aime accueillir la sensation de ces instants qui leur donne une impression d’éternité… ton parfum, la chaleur de tes bras autour de moi, de tes seins qui se pressent contre ma poitrine… Tu t’éloignes dans un sourire.


Ma journée de travail s’est terminée à 21h passée, j’ai dîné sur place ; et il n’est pas loin de 22h, lorsque j’arrive chez nous. Malgré le jour qui a presque complètement décliné, il fait encore très chaud. L’eau de la douche me ruisselle sur le corps comme une ondée souveraine et bienfaitrice. Je reste un moment les yeux clos sous le jet, mes pensées vers toi qui dois atterrir dans quelques minutes. Je veux être près du téléphone lorsque tu vas m’appeler pour me dire que tu es bien arrivée. Je sors de la douche et me sèche, mais reste nu et me dirige vers la chambre afin de t’attendre. Étendu sur le lit, j’allume la télé et jette un coup d’œil à l’heure : 22h51.


Le téléphone ne tarde pas à sonner et je suis heureux de te savoir sur place, avec la hâte de te rejoindre. Nous échangeons quelques mots et tu me souhaites une belle et douce nuit de repos.


Les jours suivants passeront finalement très rapidement, comme souvent dans ces cas-là. Un rythme de travail soutenu, quelques mots tendres partagés le soir au téléphone et les quatre jours à venir n’en deviennent qu’une formalité bien vite oubliée, lorsque vient le jour de mon départ.


Levé nu de ma nuit, j’ai un sourire intérieur, lorsque je me dis que, finalement, c’est ainsi que j’envisage de profiter de mes vacances : nanti du strict minimum, aucun excès de vêtement, pas de technologie… une valisette fera très bien l’affaire pour le peu que je souhaite emmener. Mon bagage prêt, je me dirige vers la douche le regard pétillant à l’idée de te rejoindre. Je veux savourer cet instant à venir, le vivre pleinement, te donner du plaisir à le partager avec moi. Je décide donc de « soigner » mon intimité et commence par me saisir d’une tondeuse. Assis sur le petit tabouret face au grand miroir, j’écarte les cuisses et entreprends ne laisser qu’un court duvet brun sur mon pubis. Le plus petit sabot en place, j’entame un passage méticuleux sur mon bas-ventre, puis à la base de mon sexe. Les vibrations de la tondeuse électrique me procurent chaque fois de très agréables sensations, et tout à ma concentration, je me laisse gagner par une délicieuse demi-érection.


Cette première étape terminée, j’ai de nouveau un sourire en regardant mon reflet, tandis que j’apprécie le nouveau contact de mon intimité du bout des doigts. Il faut à présent que je m’occupe d’envelopper de douceur le toucher juste à la base de mon sexe, sur mes bourses, et plus en arrière, vers ma porte secrète… J’étale délicatement un gel lubrifiant et me saisis d’un rasoir afin d’éliminer toute sensation de pilosité ; je pense à toi et au plaisir que tu auras à sentir tous ces endroits de ton anatomie se caresser à moi… et l’espace de quelques secondes des flashes de nos jeux m’enivrent l’esprit : tes lèvres et ta langue me parcourant, tes doigts, la pointe de tes seins, tes orteils que tu sais rendre si coquins… Une franche érection m’électrise à présent tout le bas-ventre et l’envie de me conduire à une voluptueuse jouissance me tient… mais je ne peux pas, je n’ai pas le temps…l’heure passe, et mon avion n’attendra pas. Je termine aussi soigneusement que possible mon rasage intime et satisfait du résultat, me glisse sous une douche froide afin de calmer mes ardeurs…


Je m’habille sans tarder, un pantalon beige, léger, en lin et coton, pas de dessous, vu la chaleur, et une chemise d’été.


3h du matin… Je suis dans l’avion depuis hier midi, un vol avec escales pour moi, plus long, il n’y avait rien d’autre de disponible, vu mon changement de dernière minute. Le voyage se passe, sans allégresse particulière, mais sans lassitude non plus. J’arriverai dans deux heures, si tout va bien. Je pense à toi qui m’a dit avoir commencé à profiter du soleil, du calme, de la mer et du sable fin. Je pense aux odeurs d’embruns, à ces subtils mélanges de vanille, de karité et de monoï.


5h10… L’avion vient de se poser et, à ce que tu m’as dit, un taxi mettra moins d’une heure à me conduire à toi. La route est endommagée, mais mon chauffeur a l’habitude et roule doucement, ce qui me laisse le temps de découvrir, aux premières lueurs de l’aube, le paysage qui s’offre à moi… Malgré la fatigue et l’heure très matinale, le climat m’enveloppe d’une agréable énergie, à la fois, légère, pleine de quiétude, mais sensuelle aussi… le pouvoir des îles, je suppose. Quelques centaines de mètres encore, et le chauffeur me fait signe que nous sommes arrivés. Je ne vois aucune bâtisse proche… c’est normal, il me précise qu’à partir de là, je dois longer la plage sur ce petit sentier encore 300m car les voitures n’ont plus le droit d’y circuler. Je le remercie, prends mon bagage et retire mes chaussures qui me semblent inutiles et encombrantes sur ce chemin de sable.


Le bungalow est là, identique à la photo que nous en avions reçue… plus beau encore.

Je monte les quelques marches qui me conduisent sur la terrasse surélevée qui court tout autour et trouve l’entrée… Je ne fais aucun bruit, tu dors encore, je pense, et les murmures de l’océan me font tourner la tête quelques secondes. L’horizon est caressé des milles feux du soleil qui se lève doucement… je soupire.


Tu m’avais dit où tu cacherais la clé et j’entre doucement sur une petite pièce déjà noyée des premiers rayons jaunes horizontaux du soleil. Je referme derrière moi, dépose ma valise et me dirige vers la chambre dont la porte est restée ouverte. À droite, tu es étendue sur le lit, nue, le corps à demi recouvert d’un drap fin et léger, sur le ventre, le visage caché sous tes longs cheveux…


Je m’approche en silence du lit, me déshabille à mon tour et m’étends à demi, près de toi ; je n’ai pas sommeil…


Je reste là un instant à écouter le silence, me laisser gagner par ton parfum qui flotte discrètement dans l’air. Mon regard caresse tes formes, une omoplate, la moitié de ton dos, puis glisse sur la chute de reins, enveloppe de désir le galbe de tes fesses pour s’étirer à l’arrière de ta cuisse…L’envie me gagne doucement, l’envie de sens, de surprise, de plaisir…


Malgré une température raisonnable, j’ai plus chaud qu’en arrivant et ma gorge me semble sèche. Je me recroqueville sur la partie basse du lit, lentement, je ne veux pas te réveiller, pas encore, pas comme ça. Je sens un pétillement gagner mes yeux et mon sourire, un picotement naître dans mon bas-ventre. Tu as la tête tournée de l’autre côté, une jambe allongée et l’autre fléchie et mon visage s’approche un peu plus près de tes fesses. La demi-luminosité de la pièce ne m’offre pas le détail de ton intimité, mais ta position ouvre et souligne le sillon d’ombre qui mène à ton plaisir.


Surtout ne pas trembler, et m’avancer encore… Peu à peu, le parfum de ton intimité vient se mêler à la douceur des odeurs de bois et de sable chaud qui baignent la chambre; quelque chose de plus épicé, de plus animal qui agit comme un électrochoc sur mon désir, sur les images qui défilent devant mes yeux, sur mon sexe, qui se met à palpiter doucement.


Il n’y aura pas de doute, d’impression de plaisir, de temps pour y penser, je veux que mon contact embrase ton ventre en un instant… Je me place mieux encore, gagne quelques millimètres, sans te toucher. Mon visage perçoit désormais la chaleur de ta peau, alors j’entrouvre les lèvres vers la base de ton sexe… je n’y suis pas encore… un petit mouvement de la tête, un peu plus vers l’arrière et j’écrase la pointe humide et douce de ma langue contre les petits plis de ta porte secrète. C’est chaud, tout doux, vivant… à la merci de ma gourmandise. Je sens l’infime duvet de tes fesses frôler mes joues empourprées, alors que ma langue se fait mutine, impertinente, désobéissante… elle prend de l’assurance et devient un rien pressante et caressante… Je t’invite à quitter le sommeil, il est temps, pour ton plaisir, pour le mien…


Il me vient alors une idée terriblement coquine dont la simple évocation manque de me faire glousser de contentement. Un retour entre mes lèvres, afin d’y lubrifier le dard de ma langue, et la voici en train d’écrire l’alphabet tout contre ton petit trou, lui offrant mille et un attouchements tendres et entreprenants. J’aime la spontanéité et l’animalité de ma caresse, je veux qu’elle passe outre les tabous et les critiques, pour toucher les sens, sans détour, te faire du beau et te faire du bien.


Un petit mouvement part de ton bassin et s’ajuste à tout ton corps pour mourir dans un imperceptible mélange de soupir et de gémissement… je te sais éveillée, je le sens, quelque chose a changé, ton odeur a changé… Je sais à présent que tu « joues » ton éveil… Peu importe ce que tu fais de l’histoire, du moment que tu vis ton plaisir.


Ma langue étend ses voyages le long de ton intimité, s’éloigne de ton anus pour mieux séduire ton sexe, sans détour, et se tend pour plonger dans ton antre… je reste quelques secondes sans bouger, qui semblent une éternité, à sentir tes chairs brûlantes perlées de nectar refermer doucement leur écrin et épouser la forme de ce curieux intrus… Tu bouges à nouveau, ma respiration se fait plus forte, mon ventre est happé par le désir et mon sexe bat au rythme de mon cœur… Je le sens gonflé, et tendu ; ma position inconfortable écrase mon gland nu contre ma cuisse et, poussé par le désir, mon bassin entame une danse lancinante à la recherche d’un contact, à ta rencontre…


Hors de question de te laisser changer de position, de laisser, ne serait-ce qu’une seconde, ton attention quitter ta sensation, alors j’appuie un peu plus ma bouche sur ton sexe, écrase mes lèvres sur tes lèvres, les aspire, les mordille, les force à capituler, à me livrer leur secret, à libérer sur le champ et sans résistance ton bouton de plaisir. Alors, pendant que chaque centimètre de ta peau vibre, que chaque parcelle de ton corps se tend et s’enivre, je glisse au-dessus de ta jambe allongée et écrase doucement mon ventre contre ton mollet. La sensation est délicieuse de douceur, encore un mouvement du bassin et la colonne de chair de mon sexe caresse la plante de ton pied. Tu sais que ce dernier contact m’a électrisé, ma respiration s’est saccadée l’espace d’une seconde, mon ventre s’est contracté, ma langue sur ton clitoris s’est immobilisée, et l’instant d’après tu m’as senti pousser mon bassin vers l’avant, appuyer mon sexe un peu plus fort.


Mon ventre entame alors un va-et-vient et se cale sur ton rythme qui ne cesse de s’accélérer. J’aime sentir que tu prends du plaisir sur le relief de mon visage. Mes lèvres et le pourtour de ma bouche, mon nez, brillent de l’humidité que tu étales un peu plus sur ma peau à chacun de tes mouvements, ondée cristalline et saline, douce et si délicieuse en caresses sur ma langue.


L’atmosphère s’est nimbée d’un désir de jouissance ; mon doigt, puis un second, pénètrent ton sexe et en massent l’intérieur, se replient, s’allongent, jouent en avant contre le renflement à la fois ferme et spongieux de ton point G qui se déforme et s’arrondit à chacune de tes contractions… La sueur perle sur tout mon corps, ta main qui passe dans mes cheveux me retient contre toi. Secrètement, un de mes doigts quitte son écrin et, sans s’éloigner de ton intimité, vient presser sur la corolle de ton petit trou, le masse, le surprend et l’apprivoise, le séduit et le piège au jeu du désir… L’envie de céder m’invite à progresser et à entrer doucement, une seconde phalange, puis mon doigt glisse jusqu’à la garde ; tu gémis et ton étreinte se dissipe dans un profond soupir.


Je sens le plaisir monter en moi et mon membre turgescent glisse à présent librement sur ton pied que je devine joueur malgré sa liberté restreinte… Le mouvement de mes doigts en toi s’accélère et se fond dans un murmure de plaisir d’où émanent les souffles désynchronisés de nos respirations, les grincements de notre couche et nos gémissement mêlés de succions…


Ma langue pointe sur ton clitoris et frétille contre lui, le provoque, l’excite sans relâche, alors que ma main accélère, fait communier les sensations de mes deux doigts qui cheminent en toi en martelant tes orifices à chaque pénétration, jusqu’à ce qu’un râle profond suspende mes gestes, en un violent soubresaut, ta main agrippée à ma nuque, mes doigts retenus serrés dans ton ventre agité de petits spasmes… Mes lèvres s’écrasent alors tendrement contre ton sexe et se laissent bénir par le bonheur qui s’en écoule doucement.


J’ai le ventre en feu, le cœur qui martèle ma poitrine et goûte cet instant comme une quiétude absolue sans début ni fin… le souffle profond, et l’envie de toi.


Tu restes encore un moment dans le silence caressant mes cheveux du bout des doigts.

Je roule sur le côté et te regarde te retourner lentement et t’asseoir. Les yeux mi-clos en me regardant, tu murmures quelque chose que je ne comprends pas. Tu approches alors ton visage à l’oreille et me dit :





… Premier récit imaginaire qui donnera peut-être suite à des confidences, plus personnelles, qui sait… Les remarques sont les bienvenues. Chères lectrices qui appréciez ou êtes motivées par l’idée d’une correspondance, j’aurai plaisir à vous lire et à vous répondre.