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Temps de lecture estimé : 15 mn
24/01/09
Résumé:  Expédition au Kenya d'un couple de jeunes mariés
Critères:  fh hagé inconnu vacances fsodo
Auteur : Jessey      
Safari au Kenya-1

Cette histoire est une histoire vraie.


Je m’appelle Nancy, j’ai 24 ans, blonde aux yeux verts, de taille moyenne, mince, jolie d’après ce que l’on dit.

Cela fait sept mois que j’ai accepté d’épouser Fred. Nous nous connaissons depuis mes seize ans. Fred a cinq ans de plus que moi, il est informaticien chez IBM.

Fred est un grand amateur d’aventures ; passionné de photographies, il rêvait depuis sa tendre enfance d’aller faire un Safari en Afrique.


C’est ainsi que nous avons pris contact avec un tour-operator qui nous a mis en relation avec Teddy à Mombasa au Kenya.


Par téléphone et par e-mails nous nous sommes mis d’accord sur les conditions de notre séjour et sur l’itinéraire pour une durée de douze jours. Teddy nous précisa qu’il ne prenait pas plus de quatre personnes par excursion et qu’il disposait pour celle-ci de deux Range Rover, d’un pisteur Masaï et d’un cuisinier. Pas de séjour en chambres d’hôtel, ni de restaurants au programme. La vraie vie de brousse style Indiana Jones nous attendait.


Pour ce safari, nous nous étions équipés suivant les consignes données par Teddy, c’est-à-dire du minimum. Cela tombait bien car Fred n’est pas le genre d’homme à s’encombrer de choses inutiles.

C’est ainsi qu’après avoir atterri à Mombasa nous fîmes la connaissance de Teddy qui nous attendait avec son pisteur Masaï, Kiprugut.


Après une prise de contact chaleureuse et enthousiaste, Teddy, un grand costaud d’un bon mètre quatre vingt dix, queue de cheval, tenue saharienne de rigueur, fit charger nos sacs à dos dans une Range Rover qui ne sentait pas le premier âge.

Devant notre air inquiet, Teddy nous précisa que sa « machine » était increvable et qu’elle convenait parfaitement aux escapades que nous allions vivre.


Après s’être installé au volant, Teddy nous précisa que nous allions à son bureau situé en plein centre de Mombasa remplir les dernières formalités et faire la connaissance d’un couple de Belges qui devaient avoir dans la cinquantaine et qui seraient nos coéquipiers dans ce safari.

De là on passerait charger l’équipement, toiles de tente, barbecue, carabines, jumelles, sacs de couchage, lampes torches de longue portée, poste radio, panneau solaire, etc.

Teddy nous précisa que l’on dormirait tous les soirs à la belle étoile et que nous n’étions pas en saison des pluies, une chance de plus !


Après m’être inquiétée sur les sanitaires et sur les dangers de la brousse, Teddy nous précisa en riant que pour la toilette on disposerait d’une cabine douche en toile et qu’il était de coutume de se laver ainsi ou d’aller nous laver dans les rivières.

Quant aux dangers de la brousse, il précisa que le camp serait gardé la nuit par lui, par Kiprugut et son neveu Masaï par quart.

Son neveu, malgré ses vingt ans, était un bon cuisinier. Il confirma que le camp était équipé dans un rayon de cinquante mètres de détecteurs de présence et de sirènes nous avertissant de l’approche d’un animal ou d’un homme.


Lors du dernier safari, un éléphant femelle s’était aventuré dans le périmètre de sécurité en pleine nuit, pour une raison inconnue. Les sirènes s’étant mises en marche, l’éléphant s’était alors éloigné.



Tassée sur le siège arrière, brinquebalée de droite à gauche, je restais inquiète des heures et des jours à venir. Je fis remarquer que la suspension de la Range était plutôt dure, ce à quoi, en passant peut-être volontairement dans un nid de poule, Teddy me répondit que si la suspension n’était pas résistante aux pistes nous n’irions pas loin.

Après une demi-heure de trajet à travers Mombasa par des ruelles encombrées et malodorantes, nous nous garâmes devant une bâtisse blanche en torchis et aux volets bleus.



Nous pénétrâmes dans une salle encombrée de trophées, de sacs, de brochures, équipée de deux bureaux, l’un encombré d’une tonne de papiers, de cendriers plein à craquer, de gobelets entassés et d’une statue d’éléphant en ébène. Au mur, deux fusils à lunette.



Emma était une femme noire, bien enrobée, aux cheveux remontés en chignon tressé.



En me retournant, je découvris sur un banc le couple quinquagénaire belge. À notre vue, ils se levèrent et vinrent à notre rencontre, tout sourire.



Nous nous présentâmes à notre tour, Fred et moi…



En chœur, nous répondîmes par l’affirmative.

C’est ainsi que débuta notre première journée de safari. Nous prîmes la direction du parc d’Amboseli situé à 270 kilomètres de Mombasa.

Nous passâmes une grande partie de celle-ci sur des pistes caillouteuses et de terre rouge, nous arrêtant régulièrement afin de prendre des photos et soulager nos vessies. Très vite, nos sahariennes prirent la couleur de la terre rouge qui envahissait la cabine. Nous n’avions pas de clim’ dans notre Range, et nous devions rouler toutes glaces baissées afin d’aérer au maximum l’habitacle surchauffé.


Willy était assis devant à la place du passager, à la gauche du chauffeur, moi j’étais tantôt côté portière tantôt au milieu de la banquette arrière. Willy occupait la conversation de façon très volubile, ponctuée de rires sonores en se tapant sur les cuisses de son chapeau de brousse. Fred était équipé de son appareil photo numérique doté d’un zoom ultra-puissant et mitraillait tout ce qui l’intéressait.

Suzanne était une femme discrète et effacée, un tempérament totalement opposé à celui de Willy. Elle avait été marquée par quatre naissances. C’était la première fois qu’elle partait en vacances, disait-elle. Elle avait consacré toute sa vie à élever ses enfants. Après avoir quitté Bruges, ils vivaient à présent à Namur.



À la fin de la journée, après avoir été admirer les animaux sauvages se désaltérant près d’un petit lac, nous eûmes la confirmation que nous allions installer notre premier bivouac à plus de 500 mètres du lac afin d’éviter la présence des animaux.


La nuit tombait sur la savane, nous pouvions admirer entre les grands bras des baobabs la lumière rouge vif du coucher de soleil. Kiprugut, après avoir ramassé avec notre aide un stock de bois pour la nuit, alluma un feu de camp entre les trois tentes dressées. La plus grande nous était réservée, aux Belges et à nous. La tente dressée derrière les Range garées en V était celle de Willy, un peu à l’écart. Celle des deux Masaï était installée près d’un grand arbre mort.

Dans la tente, nous avions quatre couchages disposés parallèlement. Chacun d’entre nous disposait ses petites affaires à la tête de celui-ci. Moi je me trouvais au milieu, entre Fred et le gros Belge.


Après le repas, composé de brochettes succulentes et de riz blanc avec de gros haricots rouges épicés, nous avons écouté les consignes de Teddy.



Réveil demain vers 7 heures… le jour se lève tôt sur la savane.



Teddy et son pisteur partirent disposer les balises d’alarme tout autour du campement. Nous nous installâmes dans la grande tente. Willy lança quelques plaisanteries qui firent rire notre petite assemblée. Je m’étais mise en jogging auparavant après avoir fait une rapide toilette pour enlever le plus possible de terre rouge.

Mes longs cheveux blonds, je les avais protégés par un chignon recouvert d’une écharpe sous mon chapeau de brousse. C’est avec plaisir que je pus les relâcher pour dormir. Suzanne précisa qu’elle dormait avec des boules Quiès parce que Willy ronflait parfois trop fort.

Belle augure… pensai-je.


J’eus du mal à m’endormir, prêtant attention aux bruits venant de loin, indescriptibles, confus, ceux de la savane la nuit, mêlés de criquets nocturnes. À travers la toile de tente éclairant celle-ci d’une lumière jaune orangé, le feu de camp nous permettait dans la pénombre de prendre nos marques.

Après un long et tendre bisou à Fred qui m’avoua être mort de fatigue, celui-ci se tourna vers le fond en s’enfouissant dans son sac de couchage. Je me tournai vers lui, le bras replié sous la tête.


Tout entra dans un silence reposant. Très rapidement, j’entendis la respiration plus lourde de Fred me confirmant qu’il s’était endormi profondément. Les yeux grands ouverts, je revivais la journée déjà très chargée d’images spectaculaires, essayant de trouver un sommeil réparateur.

De longues minutes passèrent ainsi, bercées par la respiration de chaque occupant. C’est alors que je sentis le poids de la main de Willy se poser à hauteur de ma hanche.


Surprise, je ne bougeai pas, mon cœur se mit à battre la chamade, résonnant dans ma tête comme un tambour endiablé dans le silence de la nuit. Je restais figée dans mon sac de couchage en attente de ce qui allait suivre. Peut-être que dans son sommeil le gros Belge s’était laissé aller !

Ma gorge se serra lorsque cette main affermit sa prise, me tenant à travers l’épaisseur du sac au niveau de ma hanche. J’étais prise entre l’envie de prendre cette main et de la repousser et l’envie de voir ce qu’il était en train de mijoter.


Croyait-il que je dormais ? Je ne bougeais toujours pas, les yeux ouverts. Devant moi je voyais les cheveux bouclés de Fred dépasser de sa couche ; il dormait comme un sonneur ! Willy remontait à présent sa main sur mon bras puis, voyant que je ne bougeais pas, il la redescendit sur ma hanche puis la retira.


Mon cœur cognait de plus en plus fort, ma gorge était sèche et nouée. C’est alors que j’entendis distinctement Willy faire descendre lentement la fermeture éclair de mon sac de couchage !

Devais-je bouger et ainsi l’arrêter dans ses motivations ? Je sentis le sac s’ouvrir, dévoilant certainement mon dos à la vue du Belge.

Quelle audace ! pensai-je, avec sa femme à côté de lui ! Mais à priori celle-ci dormait, les oreilles bouchées par ses boules Quiès et elle ne pouvait entendre quoi que ce soit.


Je décidai de ne pas bouger, à présent quelque peu excitée par cette situation. Je ne me reconnaissais pas, mais j’avais envie de voir jusqu’où Willy pouvait aller dans son manège. Je sentis le dessus de mon sac se soulever quelque peu.

A priori, le Belge était en train de passer sa main en dessous. Gêné certainement dans ses gestes, il se retira pour abaisser le zip encore plus bas jusqu’à la hauteur de mes mollets que je tenais serrés l’un contre l’autre.

Mon cœur cognait dans ma poitrine et l’excitation qui me gagnait m’asséchait la gorge. Je sentis la main se glisser à nouveau sous le duvet et se poser maintenant sur ma hanche. Voyant que je n’avais toujours pas de réaction, il descendit jusqu’à mes fesses.

Sa caresse me déclencha un frisson que j’eus du mal à dissimuler. Puis il remonta jusqu’à la jonction haut et bas de mon survêtement.


Qu’allait-il faire ? Qu’allait-il oser faire ? Je le sus rapidement, car sa main baladeuse écarta le haut de mon survêtement et entra en contact avec ma peau. C’était devenu hyper excitant et je me surpris à ressentir dans mon ventre des contractions bizarres. Sa main avança sur le côté de mon ventre dont il palpait la souplesse et la douceur de la peau. Je restais toujours sans un geste, le laissant faire son tour d’horizon.


La position de mon bras replié sur moi l’empêchait de remonter jusqu’à ma poitrine. Je sentis celle-ci se durcir et mes pointes se tendre sous mon survêtement. Savait-il que j’étais éveillée ? Pensait-il que je pouvais être consentante ? J’entendais sa respiration plus forte dans le dos, prouvant son excitation. Bandait-il ?

J’imaginais son sexe tendu… Comment était-il ? Comme homme, j’ai toujours connu Fred. Jamais un autre homme que lui ne m’avait touchée, je lui avais donné ma virginité à 17 ans et depuis je n’avais jamais eu d’aventure.


Nous avions décidé de nous marier il y a peu de temps, dans le but de fonder un foyer. Là, à cet instant, un homme qui pouvait être mon père osait s’aventurer sur mon jeune corps. L’excitais-je à ce point qu’il ne puisse se retenir ? De toute la journée je n’ai pas fait très attention à lui, ni croisé de sa part un regard lubrique.

Mon regard dans l’obscurité ne quittait pas la tête de Fred, priant qu’il ne se réveille pas et que notre début de voyage ne se transforme en incident. Je connaissais Fred et son caractère impétueux… Il se jetterait sans réfléchir sur le Belge. Rassurée par sa respiration, j’osai déglutir dans l’espoir que Willy ne m’entende pas.


Je frissonnai à nouveau lorsque sa main souleva l’élastique de mon bas de jogging et se glissa sur la peau de ma fesse. Je sentais mon sexe parcouru de mille petites décharges électriques et s’humidifier.

Willy savait que je ne pouvais qu’être réveillée, c’était impossible que je ne sente pas son incursion dans mon pantalon. Il osait, je ne bougeais pas ! Il avançait comme un conquérant, palpant mes jeunes chairs, je ne le chassais pas ! Alors que sa respiration semblait se rapprocher de mon dos, il osa abaisser mon jogging, le faisant rouler sur mes jambes jointes, dévoilant mes fesses à sa vue. J’imaginais son visage bouffi, ses yeux exorbités !


Je sentais nettement l’élastique de mon jogging rouler sur ma cuisse jusqu’à mes genoux. J’étais à présent nue, offerte à cet homme. Même si l’éclairage dégagé par le feu de camp n’était pas très fort, une vue sur mon bas de dos et mes fesses ne pouvait le laisser insensible. Après l’effet de surprise, je trouvais cette situation d’un érotisme extraordinaire. J’étais prête dans ma tête à le laisser s’aventurer encore plus loin.


Je devenais sa complice et, tout en restant immobile et en ne lui facilitant aucun passage, je ne pouvais que l’encourager à s’aventurer. Je guettais tout bruit ou tout signe pouvant perturber cette aventure hors du commun. Jamais un autre homme que Fred ne m’avait touchée à ce jour.


Que penser de cela ? Avais-je le droit d’accepter ces caresses, là, sous cette tente, lors de ce safari, de laisser mon corps se faire ainsi palper ? Je n’eus pas le temps de réfléchir que je sentis un doigt glisser à présent entre mes deux fesses puis se positionner sur mon petit trou. Une décharge électrique me secoua à ce contact.

Willy respirait de plus en plus fort. Son excitation au toucher de mon petit trou dans ces conditions très particulières le transcendait. Je sentis sa deuxième main écarter mes fesses, ses mains étaient chaudes, l’émotion sans doute…


Que devais-je faire ? Lui montrer que j’étais consentante et au fond de moi je trompais Fred, ou alors je repoussais ses avances. Cette situation m’excitait et je me disais que j’aimerais aller jusqu’au bout de l’adrénaline qui me tenaillait les entrailles, mais en avais-je le droit ? Comment pourrais-je regarder Fred demain … même si c’était mon secret ?

Le doigt qui était posé sur mon anus à présent semblait forcer le passage. Willy appuyait un peu plus fortement sur mon orifice. Jamais je n’avais accepté une telle caresse de Fred malgré toutes ses tentatives, et là, à cet instant précis, je semblais accepter cette pression.


Je ne me reconnaissais plus. Était-ce l’ambiance particulière qui me faisait ainsi chavirer dans mes convictions ? Je me surpris d’en accepter l’augure et je me préparai à cette pénétration impensable en me mordant la main en silence. Il veut me pénétrer, qu’il le fasse. Et instinctivement je relâchai les muscles de mon anus, et je sentis son doigt s’enfoncer en moi, violant ma caverne secrète encore vierge.

Il était doux, et il comprit à mon relâchement que j’en acceptais l’audace. Willy enfonça lentement son doigt dans mon rectum complaisant. Je sentis monter en moi une sensation de bien-être. J’étais très serrée, et cela il devait le ressentir.


Il me lima un certain nombre de fois et je me mis à en apprécier la caresse. Sa main gauche écartait toujours mes fesses à l’extrême. Mon sexe montait en chaleur, je sentais une sensation chaude et humide l’envahir, j’avais à présent envie de sentir quelque chose en moi.

Cet homme qui pouvait être mon père jouait de mon corps avec expérience. Qui aurait cru, il y avait à peine quelques heures, que Willy allait m’envahir de cette façon !


Pourtant, je me refusais d’être trop participative et je restais comme figée tout en étant émue au plus haut point. Je sentais un orgasme commencer à m’envahir le bas du ventre et rayonner dans celui-ci.


Willy retira son doigt de mes entrailles tandis que son autre main flattait à présent mon sexe qui s’ouvrit sans résistance ; son index me pénétra sans difficulté.

Pour la première fois de ma vie un homme autre que Fred entrait dans ce sanctuaire que je lui réservais avec amour. Le corps a ses faiblesses et j’appréciais de plus en plus cette caresse intime qui déclencha un orgasme puissant secouant mon ventre de spasmes diffus entraînant un cri étouffé de ma part. Les yeux troubles, après la reprise de mes sens je me mis à observer Fred afin de savoir si cet orgasme l’avait réveillé ?


Non, Fred continuait à dormir, plongé dans ses rêves ! À présent, Willy fouillait mon sexe détrempé et mon anus distendu avec empressement, puis, à ma grande surprise, il se retira, me laissant ouverte à demi couchée sur le côté. Je sentis Willy baisser encore plus le bas de mon jogging, et sans résister je dégageai ma jambe gauche. C’était le premier mouvement que je faisais.

Que voulait-il faire dans cette situation ? J’avais encore envie de ces caresses secrètes et si érotisantes. C’est alors qu’il tira mon bassin vers lui, je ne résistai pas.


Je compris ce qu’il voulait lorsque je sentis son sexe dur et tendu contre mes fesses. Non, je ne pouvais pas accepter ! Je me traitai de salope, mais mon inconscient me trahissait, j’avais envie d’être pénétrée.

Mon Fred chéri ne se doutait pas que sa petite femme, son ange, comme il disait, était en train de succomber aux désirs de la chair. Je sentais mon sexe à présent détrempé en train de couler sur mes cuisses intérieures. Willy écarta une nouvelle fois mes petites fesses et présenta son sexe que je sentais particulièrement épais à l’entrée de ma vulve.


Alors, je fis ce que je ne pensais jamais faire : je soulevai légèrement ma jambe sous mon duvet pour qu’il puisse mieux me pénétrer. J’acceptais en moi un sexe inconnu.


Soucieux de ne pas faire de bruit, Willy poussa doucement son bassin afin de faire entrer dans mon vagin lubrifié de cyprine son sexe engorgé de sang. Je reculai mes fesses afin de recevoir au fond de moi ce membre qui distendait mes parois. C’était bon et je me mordis à sang le creux de la main pour ne pas crier de plaisir.

Willy, dont je sentais le ventre mou contre mes fesses, entamait à présent doucement de longs va-et-vient. Un orgasme éclata à nouveau, me poussant à coller mes fesses contre son ventre. Les spasmes qui me secouaient développèrent son excitation et, alors que je ne m’y attendais pas, il se contracta et se déversa au fond de moi, inondant mon vagin de son liquide chaud.

Je ne me retirai pas, acceptant par la force des choses ce sperme visqueux.


Willy laissa son sexe se vider de ses dernières gouttes au fond de moi pendant quelques instants encore et se retira lentement, me laissant béante. J’avais apprécié la présence en moi de ce membre que je sentais beaucoup plus gros que celui de Fred.

Puis Willy passa un doigt dans ma chatte détrempée de cyprine et de sperme et l’enfonça une dernière fois dans mon anus qui ne résista pas à cette nouvelle pénétration. J’avais pris un pied terrible.

Je sentais que ce liquide visqueux commençait à s’écouler sur mes cuisses et dans mon sac de couchage, et je tendis la main droite afin d’attraper un mouchoir en papier dans mon sac. J’en fis comme une couche, le plaquai sur mon sexe et remontai mon jogging sur mes hanches. J’entendis Willy se replacer dans son couchage en soufflant fortement. Fred n’avait rien entendu et Suzanne, retournée vers la toile de tente, dormait paisiblement.


J’attendis quelques minutes en reprenant mon souffle et mes esprits et je décidai de sortir prendre l’air en prenant avec moi mon paquet de cigarettes. Je sentais entre mes jambes une humidité débordante qui me gênait et qui commençait à coller. Il fallait que j’aille m’essuyer.

Je pris le paquet de Kleenex dans mon sac, me dégageai de mon duvet et sans faire de bruit abaissai la fermeture de la tente. Avant de sortir, je ne pus me retenir de me retourner pour voir Willy.

Celui-ci s’était endormi brutalement après sa saillie et commençait déjà à ronfler.


Quel goujat, pensai-je en sortant ! Il s’était servi de mes fesses et de mon sexe pour assouvir ses pulsions et maintenant il dormait comme si de rien n’était, les bourses apaisées…


En sortant de la tente, je me mis à respirer un grand coup, encore sous le choc de ce qui venait de se passer sous la tente avec cet inconnu. Je me mis à me culpabiliser.


J’allumai une cigarette, le fond de mon jogging était véritablement détrempé. Près du feu de camp qui brûlait, éclairant de son halo le campement, j’aperçus Kiprugut assis sur un mini-tabouret et entretenant les braises. Il m’entendit, se retourna vers moi et, avec un grand sourire qui tranchait avec sa peau noire, il m’invita à m’asseoir sur une grosse pierre à moins d’un mètre du foyer.

La nuit était étoilée, l’air était doux en cette saison, il devait être plus de minuit, Teddy avait laissé le poste de garde au Masaï.

C’était notre première journée au Kenya.




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