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n° 13144Fiche technique18828 caractères18828
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Temps de lecture estimé : 12 mn
07/02/09
Résumé:  Alexis est invité à une soirée chez une amie, où il doit faire connaissance avec plusieurs personnes. Il y fait une rencontre qui le mènera où il s'y attendait le moins.
Critères:  ff hhh jeunes couple inconnu fête facial fellation nopéné init -gay
Auteur : Senseval            Envoi mini-message
Une expérience inattendue

J’ai connu Léa à la fac. J’étais en première année de Philosophie, elle en était à sa troisième. On s’était rencontrés par hasard dans la bibliothèque de l’UFR ; le contact était passé entre nous, car nous étions tous les deux assez distants des autres étudiants. Beaucoup se prenaient très au sérieux, d’autres étaient très fermés, bref, il était difficile de rencontrer beaucoup de gens intéressants. Nous nous comprenions donc très bien. Notre rapport, bien qu’amical, était parfois assez ambigu. Nous parlions très librement de notre vie amoureuse, de nos expériences, nos envies, et il nous arrivait parfois de faire des sous-entendus un peu osés. Mais ce qui était sûr, c’est que nous ne ferions jamais un couple. Nous souhaitions conserver cette ambiguïté, qui nous permettait d’être très libres et complices à la fois.


Vers la fin de l’année universitaire, Léa m’annonça :



J’avais accepté l’invitation avec plaisir. La plupart des soirées que j’avais faites, les gens finissaient tous au bord du coma éthylique, ou alors l’ambiance finissait par dégénérer. J’avais donc limité les fêtes. Mais je savais que chez elle, ce serait plutôt une soirée « rencontres et bavardages » qu’une cuite générale. De plus, l’ambiguïté avec Léa était devenue telle, que je m’étais laissé imaginer faire connaissance plus intime avec elle. L’idée de connaître une amie de plus près me faisait particulièrement fantasmer. D’ailleurs, lors de mes ébats solitaires, mon esprit était souvent tourné vers elle. Je pensais que mes rêveries de ces moments-là pouvaient devenir réalité. Quand j’étais en sa compagnie, j’admirais son visage, ses formes généreuses, son corps si bien proportionné. Elle remarquait souvent quand mon regard descendait un peu trop, malgré moi. « Ils te plaisent tant que ça, mes seins ? » disait-elle en souriant. Mais je voyais bien que cela la flattait, plus que cela ne la dérangeait. Elle avait d’ailleurs tendance à me provoquer, pour que je la regarde ou que je lui fasse des compliments sur son corps. Mais ce jour-là, j’étais en fait bien loin de m’imaginer comment la soirée allait se passer.



Elle n’avait visiblement pas la même vision que moi de la soirée. Ça aurait été trop facile ! J’étais surpris, car cela ne lui ressemblait pas de séparer les filles et les garçons. Habituellement, elle était plutôt du genre à provoquer des rencontres qui pouvaient aller loin. Pourtant, elle avait l’air bien décidée dans son organisation. Mais elle ajouta, en ayant l’air d’appréhender ma réaction :



Puis elle ajouta avec son sourire un peu provocateur :



Je ne savais plus quoi dire. Je n’avais absolument rien contre les homos, il m’était même arrivé de fantasmer sur des rapports avec d’autres hommes (rien de bien sérieux). Mais enfin je ne les connaissais pas ! Je ne savais pas comment ils se comporteraient, et je serais sûrement un peu mal à l’aise.




*



Il est dix-sept heures. La soirée commence dans deux heures dans la maison que les parents de Léa lui ont laissée. Il faut que je m’active, je ne suis pas prêt du tout. Je file sous la douche. Au contact de l’eau, je passe mes mains couvertes de gel douche sur mon corps, et me mets à rêvasser. En les passant sur mon sexe, je me sens facilement excitable. Il y a longtemps que d’autres mains ne sont pas passées par là. Je frémis en imaginant une seconde celles de Léa à leur place. Malheureusement, cela semble mal parti pour ce soir.

Je sors de ma douche. J’enfile un boxer, un jean, un t-shirt et une chemise en lin beige par-dessus. Le temps commence à presser. J’ai une demi-heure de marche pour arriver chez Léa.


Je suis le dernier à arriver. Léa est dans une jolie robe bleue, légère, qui la met bien en valeur. Elle est ravissante. Elle me présente ses amis. Il y a de jolies filles. Je fais connaissance avec Antoine et Vincent. Ils sont chaleureux et accueillants. Je me sens plutôt rassuré en les voyant. Ils ne cachent pas du tout leur relation, mais ils sont très naturels et simples. Pour tout dire, je les trouve même assez mignons tous les deux. Antoine a dix-huit ans. Ses cheveux mi-longs lui arrivent au cou. On voit dans son visage une certaine douceur que beaucoup de filles ont, mais qui manque à la plupart des hommes. Vincent, lui, a vingt ans. Il a le teint un peu mat des gens du sud, et les traits plus marqués que son ami.

Ce qui est amusant, c’est que le seul autre couple de la soirée est constitué de deux filles ! J’ai toujours été charmé par les lesbiennes. On ressent souvent beaucoup de complicité et de douceur dans un bon couple de filles, la douceur et la beauté féminine dans l’ensemble du couple. Surtout chez elles.


La soirée se passe agréablement, tout le monde bavarde et rit autour de l’apéritif. Je fais plus ample connaissance avec Antoine et Vincent. Je m’intéresse à leur relation. Ils parlent très librement. J’apprends qu’ils sont ensemble depuis un peu plus d’un an, et qu’ils ont eu chacun des copines auparavant. D’ailleurs, malgré leur homosexualité, cela leur arrive encore d’éprouver une attirance pour des filles. Je leur demande alors comment et pourquoi ils se sont mis ensemble.



Alors là je suis scié ! Deux mecs que je n’ai jamais vus avant me parlent tout à fait librement de leurs premiers ébats ! En temps normal, j’aurais été mal à l’aise. Mais là, leur simplicité, au sens noble du terme, me plaît. Et je remarque beaucoup de tendresse entre eux. L’espace d’un instant, je les envie presque.



Oh là ! Où veut-il en venir ? Sa remarque me surprend d’abord un peu. Mais après tout, c’est plutôt flatteur.



Je passe quasiment toute la soirée avec eux. Décidément, je suis rassuré. Je me sens de moins en moins gêné à l’idée de dormir dans leur chambre. Le temps passe. Plusieurs personnes sont déjà parties se coucher. En allant aux toilettes, je passe devant la porte d’une chambre au fond du couloir, et j’entends légèrement la voix d’une fille, à laquelle je ne porte d’abord pas trop d’attention. Mais je m’arrête net en l’entendant une deuxième fois. Ce n’est pas la voix de quelqu’un qui parle. C’est bref comme un souffle. Je l’entends une troisième fois. Ça ressemble à un gémissement. Puis ça s’accélère, c’est de plus en plus fort. J’entends maintenant deux voix de filles, de plus en plus clairement. C’est maintenant évident : les deux filles de tout à l’heure sont en train de faire l’amour à trois mètres de moi ! Je frémis à l’idée de profiter de leur jouissance. J’imagine leurs deux corps nus enlacés, je pense à ce qu’elles peuvent être en train de faire. J’aimerais profiter de ce spectacle de plus près… voire y participer ! Je remarque tout à coup que mon excitation se voit sous mon jean. Je ne reste pas, de peur d’être surpris. Mon instinct pervers a failli me pousser à ouvrir la porte en faisant croire à une erreur, mais je me suis raisonné.


Je retourne dans la salle, tout émoustillé en imaginant les deux jeunes filles dans leurs ébats. Antoine m’annonce que Vincent et lui vont se coucher. Je ne me sens pas vraiment fatigué, mais je sens que l’ambiance commence à retomber. Je leur réponds donc que je vais les accompagner. Mais je réalise aussitôt qu’ils ne comptaient peut-être pas dormir tout de suite. J’ajoute donc, un peu gêné :



Léa nous indique notre chambre. Il y a un grand lit au sol.



J’accepte pour simplifier les choses, sans penser une seconde que dormir avec eux peut être signe de quoi que ce soit. Après tout, j’ai déjà dormi tout naturellement avec un garçon !


Léa est redescendue. Je m’assieds sur le lit pour enlever mes chaussures. Antoine enlève son pantalon et son t-shirt. Vincent fait de même. Je découvre le corps mince et la peau douce d’Antoine. Il y a tout à coup quelque chose qui me plaît chez lui. Le corps de Vincent est plus musclé ; il est assez beau mec. Qu’est-ce qu’il m’arrive ? Je n’ai jamais regardé de garçon de cette manière avant. Mes fantasmes avec Léa, le manque de rapports, et les deux lesbiennes doivent y être pour quelque chose. Les deux jeunes hommes s’embrassent et se câlinent maintenant doucement. J’enlève à mon tour mon t-shirt, ma chemise et mon jean, ne gardant que mon caleçon pour dormir. Je m’allonge sur le lit en admirant leur tendresse. Les mains de l’un parcourent le torse de l’autre. Antoine jette un coup d’œil sur moi. J’ai l’impression qu’il prend plaisir à me voir avec juste mon boxer. La main de Vincent descend sur la fesse d’Antoine, avant de se glisser entre ses jambes. Je devine le sexe d’Antoine qui se gonfle doucement, ce qui provoque bizarrement le même effet sur le mien. Je prends bel et bien plaisir à contempler leurs caresses.



Je n’ai plus envie qu’ils se bloquent pour moi.



Je hausse les épaules avec un petit sourire, en guise de réponse à son avertissement, et au regard interrogateur de Vincent. Celui-ci baisse les yeux sur Antoine, qui continue de me regarder. Il repasse sa main sur son ventre, hésite un instant, avant de se décider à la glisser à l’entrée de son boxer. Puis, après quelques secondes, d’un geste de la main, il libère doucement le sexe en érection d’Antoine, qui se retrouve sous mes yeux. Quel spectacle ! Je contemple son pénis brûlant de désir, que Vincent commence à caresser doucement. Antoine baisse les yeux sur mon caleçon, à travers lequel on distingue clairement la forme de mon sexe tout raide. Il approche sa main, me faisant légèrement sursauter.



Sans dire un mot, un peu troublé mais brûlant d’excitation, je retire mon caleçon, laissant à mon tour mon pénis à l’air libre, le gland laissant sortir une goutte de liquide séminal. Alors que Vincent continue de caresser le pénis d’Antoine, ce dernier approche sa main du mien et l’entoure avec ses doigts. Il commence à me masturber doucement. Je tremble car je suis perturbé, mais surtout à cause de l’excitation qui envoûte tout mon corps. Antoine est maintenant complètement tourné vers moi. Il caresse mon pénis doucement, en remontant de temps à autre sa main sur mon gland. Il me caresse au niveau du frein avec sa paume. Je me laisse emmener par le plaisir, excité par cette expérience nouvelle. Ma respiration s’accélère. Vincent s’est arrêté pour contempler ce spectacle. Mes yeux s’arrêtent longuement sur le sexe tout tendu d’Antoine. Il donne envie. Antoine m’attrape doucement la main gauche.



Acceptant l’invitation, j’approche à mon tour ma main de sa verge et l’empoigne. Quelle curieuse sensation que de prendre dans ma main un autre sexe que le mien ! Je sens la chaleur de son sexe. Je peux surtout imaginer la sensation que lui provoquent mes mouvements. Mon excitation monte d’un cran à l’idée de faire partager mes expériences acquises seul. Je masturbe le sexe d’Antoine de plus en plus vite. À son tour, il commence à respirer plus fort, et à pousser des gémissements presque inaudibles. Vincent se penche sur lui et lui caresse les fesses. Tout à coup, Antoine enlève ma main de sa verge. Il penche alors sa tête sur ma bite, ce qui me fait frémir une nouvelle fois, et de plus belle en sentant sa langue glisser de mon gland jusqu’au frein. Sa bouche recouvre maintenant la partie supérieure de mon sexe. Je sens sa langue tourner autour de mon gland, provoquant de petits frissons de plaisir. Je profite de ce bonheur pendant une bonne minute. Soudain, Vincent, qui était complètement penché sur Antoine, ôte son caleçon d’un geste particulièrement rapide. Je découvre le long sexe de Vincent.



Antoine se tourne vers moi :



Antoine s’assoit et se retrouve à hauteur du ventre de Vincent, agenouillé devant. Je le suis. Il commence à faire la même chose qu’avec moi, puis il lèche le côté de son gland. J’approche alors ma langue de l’autre côté et commence à la passer partout où je peux. Je découvre avec plaisir le goût d’un sexe masculin. Antoine fait entrer le gland de Vincent dans sa bouche, poussant avec celle-ci ma langue un peu plus bas. Je lèche alors la verge de Vincent jusqu’à son scrotum, alors qu’Antoine le suce frénétiquement. Nos mouvements s’accélèrent. Vincent respire à un rythme impressionnant. Pour augmenter son plaisir, je fais glisser ma main de ses testicules jusqu’à ses fesses. J’entre alors mon index dans sa raie. Il en profite pour me l’attraper et faire en sorte que mon doigt entre dans son anus. Je fais quelques va-et-vient avant de le retirer. Vincent ferme les yeux et penche sa tête en arrière de plaisir. Antoine retire sa bouche du pénis de Vincent pour respirer. Aussitôt, j’en profite pour prendre le relais. Je suce maintenant Vincent très vite, passant ma langue partout sur son gland, bien déterminé à le faire jouir. Je sens le goût du liquide séminal. La respiration de Vincent s’est transformée en gémissements, de plus en plus fort. Je pénètre son sexe le plus profondément possible dans ma bouche. Quel plaisir ! Je sens à ses gémissements qu’il va jouir. Je retire ma bouche de son gland en continuant de le masturber toujours aussi vite. Il pousse presque un cri de plaisir. Je sens en même temps une contraction dans sa verge et, une seconde après, il éjacule. Cinq ou six longs jets de sperme sortent de son gland, pour se répandre sur mon visage et mon torse. Je ressens la chaleur du plaisir que je viens de procurer à Vincent. C’est un bonheur !

Je profite de cet instant, alors qu’Antoine a recommencé à me branler, avec autant de détermination que j’en avais mis pour Vincent. Je sens le plaisir monter. J’attrape le sexe d’Antoine pour qu’il jouisse en même temps que moi. Antoine est à califourchon au-dessus de moi. Nos mains font des va-et-vient sur le sexe de l’autre à très grande vitesse. Je sens l’orgasme approcher, le plaisir est de plus en plus fort. Antoine pousse un cri avant d’envoyer à son tour quelques jets de sperme sur mon torse. L’orgasme est là, d’une puissance extraordinaire, je jouis ! Et en même temps je sens la chaleur du sperme d’Antoine tomber sur moi. Je libère à mon tour le fruit de mon orgasme, dans une quantité rare. Antoine s’écroule sur moi.

Je suis couvert de sperme. La sensation est étrange, mais je viens de vivre un moment comme j’en vis rarement. Après que je me suis essuyé comme je le pouvais, nous nous endormons.