n° 13145 | Fiche technique | 33636 caractères | 33636Temps de lecture estimé : 20 mn | 07/02/09 corrigé 02/06/21 |
Résumé: Pour honorer la dette de jeu de son mari, Françoise se livre pour un soir à un amant inconnu. | ||||
Critères: fh hotel hdomine exhib fellation cunnilingu fsodo jeu champagne attache yeuxbandés fouetfesse -jeux | ||||
Auteur : Fantasio |
Depuis dix ans qu’ils sont mariés, c’est devenu un rituel immuable. Le premier vendredi du mois, après avoir déposé leurs deux enfants chez ses parents, Marc va jouer au poker avec ses trois potes et Françoise en profite pour passer une soirée entre copines. D’habitude, il rentre vers une heure du matin. Le trouvant assis dans le salon alors qu’il est à peine onze heures, une bouteille de whisky bien entamée devant lui, Françoise se dit que quelque chose ne tourne pas rond.
Elle sait pourtant qu’ils ne jouent pas gros. Quelques dizaines d’euros par soirée. Qu’est-ce qui a bien pu se passer ? Elle lui prend les mains, lui saisit le visage pour l’obliger à la regarder.
Cette fois, Françoise commence à être inquiète. Marc n’est pas du genre à se tourmenter pour un rien, bien du contraire. La vie est pour lui une suite de surprises plus ou moins bonnes mais dont il ne retient systématiquement que les côtés positifs. Un épicurien fataliste qui préfère profiter de la vie plutôt que de s’en préoccuper.
Alors il lui parle de sa soirée avec ses trois complices habituels, Jacques, André et Paul. Ils se connaissent depuis la fac et ne se sont plus quittés depuis, passant souvent leurs vacances ensemble au milieu de leur ribambelle d’enfants. Ce soir, les parties ont défilé sans grand intérêt ni enthousiasme. Pour passer le temps, ils ont descendu quelques bouteilles. Et puis, Jacques, toujours Jacques, l’éternel ado de la bande, toujours le premier quand il s’agit de dire ou de faire une connerie, est intervenu.
Paul a été le premier à éclater de rire, rapidement accompagné par Jacques, tandis qu’André et Marc se sont regardés, incrédules. Ils ont d’abord pensé à leur femme, frissonnant à l’idée qu’ils pourraient la perdre au jeu et l’offrir pour une nuit à l’un de leurs amis. Mais presque aussitôt, ils se sont dit qu’ils pourraient être eux-mêmes cet ami chanceux qui profiterait d’une des autres trois appétissantes épouses. Après tout, s’ils n’ont chacun qu’une chance sur quatre de gagner, ils ont aussi trois chances sur quatre de ne pas perdre et, en habitués des jeux de hasard, ils savent que c’est une excellente cote. L’alcool a fait le reste et Marc a fini par perdre.
Françoise éclate d’un rire nerveux :
Alors qu’elle tourne les talons, visiblement furieuse, Marc murmure quelques mots inaudibles.
Si elle était revenue dans le salon, elle aurait peut-être vu son mari, l’œil pétillant et un large sourire aux lèvres, levant son verre en signe de triomphe.
Françoise a mis des heures à s’endormir. Elle s’est repassé en boucle les images des quatre hommes échafaudant leur plan cul pour coucher avec la femme de l’un d’eux. Partageant leurs fantasmes, indifférents à ce qu’elles pourraient en penser. Elle s’est mise à frissonner en s’imaginant livrée à son vainqueur. Qui est-il au fait ? Paul, le plus mûr de la bande, cultivé, au charme froid, cadre supérieur dans une banque, marié, deux enfants ? Ou alors André, le discret, presque timide, sombre et mystérieux, marié, un enfant ? Ou encore Jacques, l’infatigable dragueur, obsédé de la braguette, créatif dans une boîte de pub, marié et remarié, trois enfants partagés ?
Elle les connaît tous parfaitement et lors de leurs vacances, ils ont plus d’une fois été confrontés à ces moments embarrassants où l’on se croise fortuitement à moitié nus dans la salle de bain ou lorsqu’on se prélasse dans une séance de bronzage presque intégral dans le jardin. Et elle doit bien avouer qu’elle n’est pas restée insensible aux regards dérobés portés sur ses formes dévoilées, ni d’ailleurs aux charmes virils de ses admirateurs. Si elle a toujours refoulé ces sentiment fugaces derrière les hauts murs de sa morale bourgeoise, ce soir, tandis qu’elle s’endort enfin, ils refont surface avec une force et un réalisme qu’elle a bien du mal à combattre. Ils l’accompagnent irrésistiblement au pays des rêves.
Elle se voit à quatre pattes, nue sur une table basse. Son corps pâle brille sous la lumière blafarde de l’ampoule qui balance au-dessus d’elle. Son cul se dresse effrontément, ses seins balancent sous son torse. Elle voudrait bouger mais elle ne le peut pas. Elle regarde droit devant elle, cette cage où s’agrippe Marc, entièrement nu lui aussi, tendant une bite monstrueuse à travers les barreaux. Les trois hommes sont assis autour d’elle et utilisent son dos comme table pour leur partie de poker. Claquant ses fesses, tirant ses seins dans des grands éclats de rire. Après chaque main, le vainqueur se lève pour venir enfoncer son énorme sexe dans l’un de ses orifices. Elle crie, elle jouit et ils rient de plus belle en commentant le plaisir que prend leur belle salope. Elle finit pas se retrouver prise par-devant, par derrière, par la bouche, brochette de viande tremblante, transpercée de toutes parts.
Elle regarde Marc qui, les yeux exorbités, contemple le spectacle de sa femme se faisant sauter par ses meilleurs amis, tandis que lui-même se branle avec énergie. Tandis qu’ils sautent allègrement sa femme, ses trois amis se moquent ouvertement de lui. Françoise, n’en peut plus. Son corps s’agite, des spasmes la traversent jusqu’à la réveiller en sursaut dans un lit baigné de sueur et de liqueur intime. Au même moment, on frappe à la porte de la chambre. C’est Marc qui rentre avec un plateau de petit déjeuner garni d’une rose.
Françoise le regarde, encore toute bouleversée par son expérience onirique. Son lit est trempé et son cul semble encore tout écartelé du traitement que trois bites fantasmatiques viennent de lui faire subir. C’était vraiment trop bon. Elle est prête à réessayer. En même temps, ça lui fera une bonne leçon à ce salaud.
À huit heures trente, Françoise fait son apparition dans le salon, vêtue de la tenue la plus sexy qu’elle a pu trouver. Et c’est plutôt réussi. Elle porte un minijupe de cuir rouge qui s’arrête juste sous les fesses, fendue sur le côté pour dévoiler la chair nue au-dessus de ses bas résille noirs ; un blouson de cuir noir entrouvert sur sa poitrine largement dévoilée dans un soutien-gorge de dentelle rouge à demi-bonnets. Encadré de boucles brunes retombant sur ses épaules, son visage est outrageusement maquillé et ses yeux vert émeraude semblent illuminés de l’intérieur.
Elle a à peine claqué la porte que Marc, jusqu’ici malheureux comme une huître, retrouve immédiatement un large sourire, apparemment ravi de voir sa femme partir pour aller se faire sauter par l’un de ses amis.
Le taxi dépose Françoise aux portes du palace. Tout au long du trajet, elle a recommencé à se poser des questions, tout à coup beaucoup moins convaincue de vouloir assouvir son fantasme en se livrant pour une nuit aux désirs sexuels d’un des amis de son mari. Alors qu’elle monte les marches du palace, elle tombe nez à nez avec Paul qui sort de l’établissement. Il est visiblement surpris de voir Françoise, d’habitude plutôt discrète, dans une tenue aussi provocante.
Françoise s’apprête à lui répondre quand deux Japonais s’approchent d’eux.
Tandis qu’il l’abandonne devant les portes de l’hôtel, entraînant avec lui ses deux clients japonais qui n’arrivent pas à quitter la jeune femme des yeux, Françoise se dit que Paul n’est visiblement pas son mystérieux amant d’un soir, ou alors c’est le roi des comédiens. Et si elle téléphonait à Sylvie et Solange, les femmes de Jacques et André pour vérifier s’ils sont à la maison ? Non, elle ne veut pas savoir, pas encore.
Le jeune employé de la réception reste un long moment comme pétrifié devant troublante cette apparition, d’autant que la jeune femme est appuyée sur le comptoir et que ses seins semblent prêts à jaillir du blouson entrouvert.
Lorsqu’elle pénètre dans la chambre, Françoise doit reconnaître que son mystérieux amant a bien fait les choses. La pièce est immense avec un petit salon, une large penderie en miroirs et un lit à baldaquin style empire. Un énorme bouquet de roses rouges est posé sur le lit, accompagné d’un paquet dans un emballage cadeau et d’une enveloppe. Un seau à champagne et deux coupes sont posées sur la table du salon. Elle se débarrasse de son blouson et, les seins en bannière dans leur écrin de dentelle rouge, elle s’assied sur le lit et décachette l’enveloppe.
Ma chère Françoise,
Tu ne peux pas savoir combien je suis heureux de pouvoir passer cette soirée en ta compagnie. Il se pourrait que tu ne partages pas encore cet enthousiasme, mais ce soir, je ferai tout pour que tu gardes un merveilleux souvenir des heures qui vont suivre. Bois donc une coupe de champagne à notre santé. Je te rejoindrai bientôt et nous pourrons partager le reste. Détends-toi, prends un délicieux bain chaud et lorsque tu seras prête, appelle Agnès, la femme de chambre, elle viendra terminer de te préparer. J’ai hâte de te rejoindre.
X, ton amant d’un soir.
Françoise n’arrive plus à penser. Son esprit semble s’être vidé. Elle voudrait se mettre en colère mais elle se contente de regarder la lettre, la chambre, le cadeau encore emballé à ses côtés. Alors elle se lève, range le bouquet dans un grand vase, se sert une coupe de champagne comme il le lui a proposé et se met à déballer le paquet. Il contient de magnifiques sous-vêtements de dentelle noire, un petit canard jaune qui ne demande qu’à agiter son bec orange et sa petite queue jaune au milieu d’un bain moussant, un masque de nuit brodé et une paire de menottes. La jeune femme ne peut réprimer un frisson en pensant que bientôt, elle pourrait se retrouver livrée à la merci de ce soi-disant ami inconnu. Elle avale sa coupe d’un trait. Elle ne va pas reculer, alors elle se lève et, munie de son petit canard, part se faire couler un bain chaud comme il le lui a demandé.
Elle s’est prélassée de longues minutes dans l’eau délicieusement chaude. Elle a joué avec son petit sex-toy, conduisant son corps aux portes de la jouissance comme si elle voulait le préparer à des visites plus pénétrantes. Elle a revêtu la tenue de dentelle qu’on lui a offerte. Elle a gardé ses bas et ses escarpins à talons. Un coupe de champagne à la main, elle attend avec une impatience nerveuse qu’Agnès, la femme de chambre, vienne terminer les préparatifs.
Une jolie jeune fille d’une vingtaine d’années pénètre dans la chambre, clairement gênée par la vision de Françoise, assise face à la porte, une coupe de champagne à la main, vêtue de ses sous-vêtements de dentelle noire.
Françoise ne veut rien laisser transparaître du frisson d’angoisse qui vient de la traverser en pensant qu’elle allait bientôt se retrouver attachée et livrée à la merci d’un inconnu.
Elle a raison, pense Françoise. C’est pour Marc qu’elle est ici et, ce soir, tout ce qu’elle fera avec son mystérieux amant, elle imaginera qu’elle le fait avec Marc. Après avoir offert une coupe de champagne à la jolie Agnès, elle l’invite à l’attacher comme on le lui a demandé. Elle sort de la penderie deux longues lanières de nylon terminées par des bracelets munis de velcro qu’elle attache aux chevilles de la jeune femme. Elle l’a débarrassée de son soutien pour libérer deux magnifiques seins juteux et fermes, aux tétons fièrement dressés. Elle l’allonge sur le lit, lui passe les menottes et les attache à la tête du lit. Puis elle lui écarte largement les jambes pour attacher ses chevilles aux deux colonnes du lit. Elles se regardent, se sourient. Après avoir placé le masque de nuit sur les yeux de Françoise, Agnès poste un chaste baiser sur ses lèvres.
Plongée dans l’obscurité, attachée à moitié nue sur le lit d’une chambre d’hôtel, Françoise entend la porte se refermer et un interminable frisson se met à lui parcourir l’échine et le ventre, faisant vibrer ses parties les plus intimes. Alea jacta est, le sort en est jeté, elle n’a plus qu’à attendre en pensant à Marc son mari, celui pour lequel elle se livre ce soir aux désirs débridés d’un amant inconnu. De longues minutes se passent. Françoise est calme, elle attend sans crainte et sans impatience. Son corps s’offre à la passion. Son sexe largement ouvert sous le frêle écran de dentelle, transpire doucement d’une délicieuse chaleur. Sous la traction des bras dressés au-dessus de sa tête, ses seins se dressent fièrement. Elle est prête.
Elle entend la porte qui s’ouvre et son cœur se met à battre à mille à l’heure. Le silence, puis les pas autour du lit. Un souffle viril. Elle frissonne et il s’en rend compte, elle le sait. Il laisse glisser ses doigts le long de son bras, sur son épaule, son cou, sa joue, ses lèvres. Un courant électrique accompagne la caresse tandis qu’elle descend sur ses seins découverts, en apprécie la rondeur ferme, puis se glisse jusqu’au ventre et à l’élastique de la petite culotte. Le frisson se fait tremblement lorsque les doigts glissent sur la dentelle en suivant la fente béante puis s’éloignent le long de la cuisse.
Il répète ce parcours à plusieurs reprises, augmentant l’intensité de la caresse, jusqu’à ce que la jeune femme finisse par avaler les deux doigts qui passent une nouvelle fois le long de ses lèvres. Elle les lèche longuement, les suce avec délectation avant qu’il ne les lui retire et qu’ils reprennent leur sensuel parcours. Son con coule sur le voile translucide tandis que les doigts enfoncent toujours plus profondément le délicat tissu entre les lèvres tremblantes. Puis, il l’abandonne pour aller se servir une coupe de champagne.
Elle l’entend qui bouge un meuble. Un fauteuil, qu’il vient installer devant le lit, face à ses jambes écartelées. Il s’assied, elle sent qu’il la regarde, qu’il profite de son corps offert, de son sexe grand ouvert entre les lèvres duquel disparaît le string de dentelle noire. Il est le maître, il fait durer et monter le plaisir à sa guise.
Françoise a volontairement pris un ton provoquant et rebelle. Il la baisera sans doute, et au fond d’elle-même elle l’espère, mais avant elle ne veut pas rendre les armes sans combattre.
En entendant la voix lente, grave et métallique, artificiellement transformée, Françoise ne peut s’empêcher de frissonner. Un frisson d’angoisse, comme si cet homme n’était pas l’un de leurs trois amis mais un mystérieux inconnu venu d’une étrange galaxie et à l’élocution inquiétante.
Françoise frissonne à nouveau, mais de plaisir cette fois. Elle aussi a avoué ce fantasme à son mari et ce soir, elle est prête à s’y abandonner avec délice. Elle le sent qui s’approche. Sa main vient se poser sur son sexe trempé. Elle le caresse doucement, lentement, patiemment, jusqu’à l’amener à cambrer les reins pour enfoncer ses chairs contre les doigts envahissants. Il libère une de ses chevilles, rapproche ses jambes et fait descendre lentement la culotte trempée. Après l’avoir ôtée, il l’attache à nouveau au coin du lit. Son sexe brillant de plaisir est maintenant offert librement à la vue. Elle attend, sent son regard s’enfoncer dans la bouche béante. Puis une langue, des lèvres se posent sur les chairs béantes, les lèchent, les sucent, les mordent, récoltent avec gourmandise le liquide salé qui s’écoule en abondance.
Elle n’a pas pu s’empêcher de manifester son plaisir. Sa croupe s’agite, ses hanches se dressent. Elle tire sur ses liens dans un tremblement frénétique. Son corps vibre sous les baisers intenses de son amant. Et lorsqu’elle est au bord de l’extase, il l’abandonne à nouveau, la laissant pantelante et inassouvie. Elle entend le déclencheur d’un appareil photo.
Tandis qu’il continue à tourner autour d’elle en la mitraillant, Françoise ne peut s’empêcher de sourire avec délice en pensant que ce n’est peut-être pas un hasard si son coquin de mari a perdu la partie. Interrompant sa séance photographique, il défait les liens qui enserrent ses chevilles.
Les bras toujours attachés au sommet du lit, Françoise se tourne, remonte ses jambes sous elle et, la tête enfoncée dans les oreillers, présente en offrande deux magnifiques fesses à la rondeur parfaite. Il descend lentement les bas jusqu’au genoux pliés. Puis elle sent une baguette souple remonter lentement entre ses cuisses entrouvertes, les tapoter dans un battement horizontal qui l’oblige à écarter les jambes et laisser libre accès à son coquillage brillant. Le petit rectangle de cuir qui termine la cravache claque sur les lèvres et sur le petit clito excité. Françoise pousse un petit cri de surprise en contractant ses fesses.
Tout en parlant et en continuant à la photographier dans cette position humiliante, il promène la tige de cuir sur les rondeurs de cet adorable cul qu’il tapote distraitement avant d’assener de petits claquements secs qui électrisent les chairs de la jeune femme. Il fait glisser la cravache entre les fesses pour chatouiller sa petite rondelle et s’enfoncer entre les lèvres baveuses de sa chatte.
La tête enfoncée dans les coussins, Françoise mord les draps tandis qu’il continue à lui flageller les fesses d’une main ferme et experte, alternant les caresses et les claquements secs qui laissent une trace rouge et carrée sur les globes brillants. Les paroles crues récitées de cette voix sortie tout droit d’un remake de Fantomas et l’évocation de son mari, complice et scénariste de cette aventure, enflamment son esprit tout autant que son séant. Le jus tiède de son con s’écoule le long de ses cuisses qui se contractent dans un spasme nerveux à chaque fois que la baguette siffle et s’écrase sur ses chairs brûlantes. Lorsque les deux hémisphères ont pris la couleur rosée d’un beau coucher de soleil, il s’arrête enfin.
Pendant de longues secondes la jeune femme reprend son souffle. Elle sait qu’il est là dans la pièce, qu’il la regarde, qu’il la photographie encore. Il se dresse à côté d’elle et saisit sa chevelure brune enfoncée au milieu des oreillers, la forçant à tourner la tête. Elle sait ce qui l’attend, alors elle ouvre une bouche gourmande, attendant avec avidité qu’il lui offre son délicieux sucre d’orge. Elle le sent qui passe sur ses lèvres avant de se retirer. Il le promène sur son visage, sur ses joues avant de l’enfoncer dans la grotte vorace. Elle le suce avec passion, le dévore, le déguste, le savoure. Elle imagine que c’est celui de Marc, son Marc qui l’a offerte pour son plus grand plaisir à cet ami inconnu. D’ailleurs, le membre qu’elle honore est étonnamment semblable à celui de son mari et les premières gouttes de jouissance qui coulent dans sa bouche ont aussi ce même goût de noisettes anisées, mais c’est sans doute son esprit enflammé qui lui joue des tours.
Il s’est retiré avant l’explosion fatale. Elle l’entend qui se sert une autre coupe de champagne. Elle frémit soudain en croyant entendre des murmures et des voix qui chuchotent du côté du salon.
La voix de Françoise trahit l’angoisse qui vient de la saisir en pensant que pendant tout ce temps un ou plusieurs voyeurs l’ont regardée jouir sous les assauts experts de son amant d’un soir. Elle s’est repliée sur elle-même pour dissimuler son cul rougeoyant au regard de voyeurs qu’elle imagine confortablement installés dans le petit salon.
Marc ! Il est là, elle en est sûre. Il l’a observée depuis le début tandis qu’elle jouissait sous les caresses et sous les coups de badine de son amant. Elle l’interpelle mais il ne répond pas. Elle n’entend que le souffle de l’homme qui s’approche d’elle. Il pose un verre de champagne sur ses lèvres et fait couler doucement le liquide glacé au fond de sa gorge assoiffée. Puis, il vient s’agenouiller derrière elle. Elle sent ses cuisses nues qui se collent contre les siennes et son sexe dressé qui repose au creux de ses fesses. Elle pense à son mari qui la contemple en silence et cette idée augmente encore son excitation.
Elle sent un filet d’huile tiède qui coule sur les deux collines charnues tandis qu’il se met à lui malaxer le cul d’un poigne virile. Il lui écarte les fesses pour ouvrir sa rondelle, y glisse un doigt, puis deux, tandis que Françoise laisse échapper un long gémissement. Lorsque l’anneau est suffisamment assoupli, il y pose son gland et l’enfonce avec une extrême lenteur. Le muscle s’écarte douloureusement jusqu’à la base du champignon charnu, puis se referme pour en enserrer le pied. Il continue sa progression, jusqu’à ce que le glaive disparaisse entièrement dans son étroit fourreau et que ses hanches s’écrasent sur les fesses écartelées. Alors, il se met à lui pomper le cul dans un mouvement régulier.
Le gémissement de Françoise s’est transformé en cris de jouissance intense. Elle crie le nom de son mari et en demande encore. Son con libéré ressemble à un fontaine débordante qui inonde le lit et crache de plus belle à chaque coup de piston. Lorsqu’il décide de changer de caverne pour visiter les territoire marins, c’est dans une mer démontée qu’il enfonce sa caravelle. Les chairs de la grotte se referment sur le frêle esquif et l’inondent de leurs jets brûlants. Il pénètre le fjord tempétueux jusqu’au fond du chenal, agitant désespérément son mât sous les soubresauts frénétiques de la jeune femme. Il s’accroche à ses seins comme un naufragé à deux rochers. Ils ne font plus qu’un et quelques secondes plus tard, il lâche une salve tonitruante de tous ses canons de corsaire et dans un dernier spasme Françoise s’écrase sur le lit dans un long cri d’extase.
Ce n’est plus la voix métallique qui lui parle. C’est une voix qu’elle reconnaîtrait entre mille, c’est la voix de Marc, son mari. C’était lui. Il n’y a jamais eu de partie de poker, pas plus que d’ami inconnu auquel elle a livré son corps. Ça a toujours été lui, lui et elle, eux seuls. Un fantasme assouvi qu’il lui a offert en cadeau. Elle se retourne, les mains toujours attachées au lit. Ils s’embrassent avec la fièvre d’un jeune couple faisant l’amour pour la première fois. Il la détache, ils s’enlacent. Ils referont l’amour deux fois avant que le soleil ne vienne inonder la chambre, les poussant dans les bras de Morphée.