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n° 13152Fiche technique16864 caractères16864
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11/02/09
Résumé:  Caroline a suivi son mari en Afrique, qui y effectue de fréquents séjours pour son travail. Mais elle se retrouve souvent toute seule, et commence à fantasmer sur son jardinier...
Critères:  fh extracon jardin fdomine fellation pénétratio fsodo -extraconj
Auteur : Caroline            Envoi mini-message
La main verte

L’Afrique, continent qui m’est parfaitement inconnu, et dont mon mari me parle depuis tant d’années, son travail l’amenant à y passer de nombreux séjours… C’est un peu perdue, et pas trop sûre de savoir ce que je viens y faire que j’y débarque juste avant la saison chaude, pour le rejoindre maintenant qu’il y est affecté pour un séjour de quelques années.

Grande maison sans charme particulier, mais vaste et confortable, un grand jardin, la piscine joliment intégrée, après quelques jours, je me dis que, ma foi, à défaut de partager la passion de mon mari, je vais au moins passer quelques temps sans désagréments, ce qui est déjà fort appréciable.



Je prends vite l’habitude de commencer la journée par une bronzette tranquille dans mon jardin, le matin est à peu près la seule période de la journée où rester dehors au soleil n’est pas suicidaire… Allongée sur mon rocking-chair, mon regard s’égare sur cette flore si particulière, les « pieds d’éléphant », arbustes aux branches grisâtres mais aux fleurs d’un rose cristallin, deux flamboyants à l’ombre desquels j’aime à me reposer parfois, des dracenas qui tardent à éclore, la citronnelle qui jalonne des parterres de fleurs dont je peine à retenir les noms.


Ce spectacle quotidien me ravit et me repose, et c’est ainsi que j’aime à finir ma nuit, ou laisser mon esprit vaquer à quoi bon lui semble. Les seuls bruits alentours sont ceux des rolliers et des guêpiers. Leurs couleurs métalliques éclatent de reflets iridescents sous les premières lueurs du jour alors qu’ils effleurent la surface de l’eau pour se désaltérer dans un ballet aérien majestueux. Le bruissement de leurs ailes m’apaise, et je repars ainsi dans une douce torpeur presque enivrante.


L’envol précipité de mes compagnons à plumes me signale régulièrement la présence indésirable d’un des gardiens jardiniers. Même si je ne peux lui en vouloir de faire son travail, son labeur incessant me sort souvent de mes rêveries matinales et signifie indubitablement la fin de ma quiétude.

Julien, puisque c’est son nom, n’est pas ce que j’appelle un bel homme, j’avoue ne pas être impartiale, je ne suis pas spécialement attirée par le « charme black », mais je ne peux lui enlever qu’il est plutôt bien constitué.

Bien que peu charpenté, il est solide, musclé, et toujours souriant. Les jours passant, nous nouons une relation qui, sans être amicale, dépasse le simple cadre du « patron-employé », mais il m’aura fallu quelque temps pour l’amener à ne plus m’appeler « patronne », mais par mon prénom, Caroline. Et encore, ça reste, même aujourd’hui, « madame Caroline ».


Est-ce l’ennui, l’agacement de voir mon mari passer du bon temps sans moi, je ne saurais le dire. Mais un jour, je me rends compte, que, depuis quelques temps, je regarde Julien avec plus d’intérêt. J’apprécie de le voir travailler, bêcher, tondre, faire des boutures. Moi qui suis parfaitement hermétique au jardinage, je me dis que si je passe tant de temps à l’observer, c’est que mon intérêt est ailleurs… D’ailleurs, ne semble-t-il pas, lui aussi, m’observer à la dérobée ?

Mes nuits commencent à s’animer, souvent il me rejoint dans mes rêves, et nos ébats sont passionnés.


Peu à peu, jour après jour, la fièvre qui m’anime au cours de ces nuits met de plus en plus de temps à s’estomper au matin, le spectacle acrobatique et aquatique des guêpiers me semble même s’éterniser tant je sais que son arrêt signale l’arrivée de Julien.

Lorsqu’il arrive enfin, je me surprends à l’observer et à imaginer ses mains sur mon corps. Ma foi, tant que ces pensées restent cloisonnées dans mon esprit, quel mal y a-t-il à cela ?

Je peux bien continuer à voir ses muscles saillants se bander, luisant de sueur sous le soleil de plomb alors qu’il travaille cette terre aride et rougeâtre qui, peu à peu, dépose une pellicule saumonée sur sa peau. Alors que l’idée même de traverser mon jardin m’épuise, il s’évertue, infatigable, à rendre cette terre fertile et verdoyante.



Les jours passent ainsi, sans que je ne saisisse de prime abord dans quelle impasse je m’engage. Et ça n’est que trop tard qu’un jour je réalise que mes rêves ne sauraient plus longtemps satisfaire mon irrépressible attrait pour cet homme que je trouve désormais si séduisant.

Qu’on ne se méprenne pas, je ne me considère ni comme une nymphomane, ni même comme quelqu’un qui jouit d’une inextinguible soif de sexe, j’aurais même tendance à penser que les relations charnelles ne m’attirent plus guère.

Cependant, j’ai trop longtemps laissé mon esprit vagabonder en compagnie de Julien, j’en arrive presque à me demander si je n’ai pas déjà fait l’amour avec lui tant j’ai, maintes et maintes fois, accompli tant de choses avec lui dans mes rêves.


Mon tempérament m’incline à déjouer ce qui m’apparaît dès lors comme une fatalité. Je tente donc de ne plus y songer, de rayer de mon esprit ce corps d’ébène finement ciselé.

Désespérée, j’essaie même de renouer des discussions corporelles avec mon homme, mais en vain. Ces échanges nous jettent à la figure le marasme dans lequel nous nous sommes embourbés, la routine sempiternelle de nos ébats. Morosité absolue.

La décision est prise, et Julien en fera les frais !


Un matin, je reprends donc ma place sur mon rocking-chair, vêtue d’un débardeur et d’une petite jupe, mais contrairement aux autres jours, j’ai « omis » mon maillot de bain. Julien s’affaire au jardin, me matant régulièrement comme il a pris l’habitude de le faire depuis quelques mois.

Allongée ainsi, l’observant à travers mes lunettes de soleil, je le regarde à la dérobée alors que les effluves florales envahissantes que les premières pluies ont exhalé saisissent mes sens. Je l’inspecte et affermis ma décision. Me sentant sûre de moi et de mon désir, je le hèle :



Ce faisant, je lui montre un parterre de berterias situé à quelques mètres devant moi, qui longe la terrasse.



Et le voilà se mettant à la tâche. Accroupi devant moi, je peux l’observer sans souci, et constate avec délectation, que son regard est plus souvent fixé sur mes jambes que sur les fleurs dont il doit se charger. L’angle sous lequel il me voit, de prime abord, ne lui permet pas de découvrir ma nudité, mais je sais que, d’ici peu, je ne pourrais plus lui dissimuler.


Je croyais faiblir, mais au contraire, cette situation m’excite, et mon ventre chauffe sans que le soleil y soit pour quoi que ce soit. Plus il se déplace en face de moi le long du parterre, plus ses regards se font insistants, et plus mon émoi grandit.

Je suis excitée comme rarement, je sens mon sexe gonfler, mes lèvres s’épanouir comme les pétales des fleurs dont il s’occupe.

Ça y est, désormais, c’est sûr, il a vu que j’étais nue sous ma jupe. Ses coups d’œils se font plus fréquents, plus insistants, alors que, de concert, mon excitation grandit.

Que faire ? Dois-je continuer, suis-je sûre de moi ? Cela fait désormais bien trop longtemps qu’il ne s’est pas déplacé pour continuer son travail, il sait que, nulle part ailleurs, il ne pourra profiter d’un tel panorama…



Le temps pour moi de constater une bosse inadéquate dans son pantalon et d’affermir mon choix.

Il revient quelques minutes plus tard, un plateau sur lequel sont disposés la carafe et un verre entre ses mains. Sous le dit plateau, la preuve qu’il n’a pas réussi à reprendre l’entière maîtrise de son corps m’apparaît… il reste ainsi planté devant moi, ne semblant pas quoi faire de son plateau que je lui enjoins de déposer sur la desserte à mes côtés.



Je pouffe :



Il reste coi, ne sachant visiblement pas de quoi je parle.



Me fixant, d’un air un peu perdu, toujours planté devant moi, il laisse descendre sa main vers mes cuisses, et la fait glisser le long de celles-ci. Je laisse échapper un léger soupir, tant par plaisir que pour l’inciter à continuer et lui faire savoir qu’il a parfaitement compris ce que je réclamais.

Sa main se fait alors plus décidée, et s’aventure sur ma toison. Ces doigts tant espérés me font bien plus d’effet qu’ils ne devraient, et j’ai du mal à conserver ma respiration.

Ouvrant les yeux pour reprendre le contrôle, je découvre de nouveau la forme inhabituelle de son pantalon, ce qui a pour effet d’augmenter mon émoi.


J’entrouvre un peu plus mes cuisses afin d’accorder à sa main un peu plus de liberté, et celle-ci en use immédiatement. Ses doigts, d’abord timides, deviennent inquisiteurs, et commencent à dessiner le contour de mes lèvres ouvertes, glissent sur leur pourtour avant de plonger en moi ! Sans manière, je sens ses doigts m’investir sans vergogne, plongeant puis sortant de mon sexe surchauffé.

C’est un déluge de sensations qui m’envahit, l’incongruité de la situation, son caractère inhabituel tout autant que l’attente dans laquelle je me morfondais, décuplent le plaisir que me procurent ces doigts maladroits et brusques.

Je me sens sur le point de défaillir, et il s’en faut de peu que je cède à un premier orgasme. Reprenant mes esprits, j’ouvre de nouveau les yeux, et ne peux cette fois résister plus longtemps : ma main monte vers l’objet de mon désir, je saisis à travers la toile épaisse, sa queue si tendue, et commence à la masser abruptement.


Immédiatement, ses caresses cessent, sa main reste inerte sur ma chatte tout excitée, alors que je le branle sans ménagement. De ma main libre, je dégage son pantalon pour découvrir son sexe palpitant.

Je ne peux attendre, j’engloutis tant bien que mal son engin, et profite avec délectation de celui-ci. Ce contact fait surgir en moi toute l’impatience que j’avais de goûter de nouveau à cet instant. Le plaisir de la chair n’est pas anodin, et je goûte avec joie cet instant.


Sa verge me plait, la goûter me plait, ma langue joue avec comme quelqu’un que l’on a trop longtemps privé de son jouet. Ce contact à nul autre pareil… hmm, j’adore.

À tel point, qu’il me faut un moment pour me rendre compte que je suis plus à mon plaisir qu’au sien, mais aux tressaillements de son sexe, je me rassure en confirmant qu’il n’a pas boudé son plaisir.

Je ne peux en rester là, et d’une main ferme, dirige son sexe vers mon con désespérément détrempé. Passant ses jambes de part et d’autre du rocking-chair, il m’aide à présenter son sexe à l’orée de mon puits. Et entre sans ménagement !


Je ne peux retenir un hoquet de surprise lorsqu’il s’enfonce ainsi en moi sans égard. Je suis empalée sans ultimatum, et il me faut quelques instants avant que les vagues de plaisir qui affluent de mon ventre ne prennent le pas sur mon ébahissement.

Il me transperce à l’envi, et ses coups de boutoir effrénés provoquent des ondes de bonheur qui me saturent. Je ne maîtrise plus rien du tout, il est en moi, complètement en moi, c’est ça, j’ai l’impression de ne plus m’appartenir.

Ses va-et-vient redoublent de vigueur, et m’emportent sans ménagement vers des espaces restés vierges depuis trop longtemps. Je suis dépassée, et me laisse m’évader dans cet état de semi conscience si particulier, où rien n’a plus d’importance, où tout semble si simple.

C’est bon, tout simplement, mon bonheur est sans égal, et je jouis bruyamment sans scrupules et sans retenue.


Julien ne semble pas s’en affecter, et continue derechef son entreprise de démolition. Je me laisse glisser un peu plus bas dans le fauteuil pour m’ouvrir encore plus à sa furie. Revenue à moi, je reprends le contrôle des opérations et le laisse m’envahir un peu plus encore. Que c’est bon, sentir cette colonne me défoncer imperturbablement, m’emporter de nouveau.

Je ne peux, je ne veux en rester là.


Me dégageant non sans mal de son étreinte, je prends sa verge en main, et l’engloutis de nouveau dans ma bouche. Cocktail de senteurs et de goûts, les siens, les miens, je déguste ce mets de choix. Je lape, lèche, dévore sa queue sans fin. Plus, toujours plus, il m’en faut encore.

Alors, derechef, je me tourne à lui, me présente de dos pour qu’il m’empale de nouveau. Sans hésiter, il se présente de nouveau pour investir ma chatte. Et m’embroche sans formalité. Que c’est bon, mais ce n’est pas ce que je souhaite.


Pendant qu’il me prend ainsi, mes doigts caressent mon petit trou et commencent à le préparer. Je le sens soudain indécis, ses va-et-vient se font moins brusques, je le sens désemparer. J’imprime à mon bassin un mouvement encourageant afin qu’il poursuive, et après quelques instants, je le sens me pilonner de nouveau.

J’ai désormais un doigt complètement introduit dans mon cul alors qu’il me besogne avec toujours la même hargne. Un deuxième le rejoint rapidement, car j’ai désormais peur que son empressement ne me prive de la suite.


Je me sens prête et je ne veux plus attendre. J’enserre son membre - dieux qu’il est beau ! - le retire de ma chatte et le présente illico devant mon anneau. Je sens Julien désemparé, sa queue semble perdue à la frontière de ce territoire inconnu… Ne voulant risquer un atermoiement fatal, je pousse mon bassin en arrière tout en maintenant sa verge afin qu’il explore enfin mon fondement. Non sans mal, je le sens me pénétrer, timidement d’abord, puis plus intensément. Hmmm, ça y est, il est de nouveau en moi.


Julien reprend peu à peu son rythme sauvage. Je suis… broyée, c’est trop bon, j’ai l’impression de ne plus rien sentir d’autre que sa queue en moi, de faire des bonds chaque fois que son sexe vient m’emboutir, je n’existe plus. Mon corps et mon esprit dérivent à l’inconnu, et une seconde vague de spasmes vient rapidement conclure cette transe dans laquelle je suis partie.

Revenant à moi, je sens son rythme s’accélérer, il est temps, je me retourne sans ménagement et viens prendre à deux mains son sexe pour le branler devant moi. Quelques trop courtes secondes plus tard, celui-ci exprime de longs jets chauds sur mon débardeur. Je continue de le branler jusqu’à ce que plus rien n’en sorte, puis le lèche goulûment sans ambages.

Julien me regarde avec de grands yeux étonnés, je crois qu’il n’a jamais vécu pareille fête, à vrai dire moi non plus, ou alors pas depuis longtemps.



Après une longue douche froide, j’enfile un maillot de bain et trouve enfin plaisir à me baigner dans la piscine.

Julien, quant à lui, est retourné à ses fleurs et semble ne plus faire grand cas de moi.

Semble seulement…