Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 13184Fiche technique39684 caractères39684
Temps de lecture estimé : 24 mn
09/03/09
corrigé 12/06/21
Résumé:  Couple illégitime qui s'adonne à l'apprentissage de la domination et de la soumission.
Critères:  fh extracon douche hsoumis fdomine humilié(e) contrainte odeurs pied fmast fellation cunnilingu anulingus légumes hgode aliments uro sm attache yeuxbandés nostalgie -initiatiq
Auteur : Oliv'            Envoi mini-message
Nouvelle expérience

Le téléphone



Elle avait cette façon de me dire ce mot dont je me souviendrai toujours. C’était doux, sensuel et même érotique. Je m’en souviendrai d’autant plus que nos appels téléphoniques étaient plus fréquents que nos retrouvailles.


J’avais rencontré Ludivine lors d’une vaste réunion entre amis, relations, amis des relations, etc. Nous avions discuté ensemble assez rapidement, de choses et d’autres d’abord et, l’ambiance de la soirée aidant, de choses beaucoup plus intimes. Elle était mariée donc et il n’était pas là, à vrai dire il n’était pas souvent là de plusieurs manières que ce soit. Je dis « Il » parce qu’il me semble n’avoir jamais connu son prénom. Elle me plaisait, c’était certain, et je pense que je lui plaisais. J’en eus la preuve lorsque, pour lui dire bonsoir, je tendis mes lèvres, et qu’à la place de ses joues elle me tendit les siennes et que nous nous fîmes un smack d’adolescents. Elle recula, étonnée par elle-même, comme si elle venait de faire une bêtise, mais elle se rapprocha et me fit un magnifique sourire que je lui rendis.


Depuis ce soir-là, nous nous appelions régulièrement et souvent à la même heure. Nous discutions de tout et de rien, mais les conversations tendaient de plus en plus vers nos secrets intimes et nos fantasmes. Je me souviens d’un soir où elle décrocha et me dit :



Et là je compris, je compris qu’elle souhaitait que je lui dise des mots, des mots qui l’excitaient, et ce fut une grande première : nous fîmes l’amour par téléphone. Ça peut paraître frustrant mais il n’en est rien, c’est au contraire très excitant et très cérébral. Les mots décrivent beaucoup de choses, comme les gestes de l’un envers l’autre, la scène de l’acte, l’émotion que l’on ressent, tout doit être décrit pour donner du plaisir à l’autre et pour en prendre soi-même, en général avec sa propre main ou ses propres doigts, entendre l’autre gémir, jouir, puis jouir soi-même.


C’est par contre à ce moment-là que cela devient frustrant, pas de baisers échangés, pas de câlins, juste une scène pathétique du côté de l’homme digne d’un film qui s’appellerait « À la recherche du kleenex perdu ». Mais les conversations s’enchaînaient et nous étions de plus en plus sur la même longueur d’onde au niveau de nos fantasmes.




Chapitre 2

Les Retrouvailles


Nous avions envie de nous revoir mais la situation était délicate, elle n’était pas seule. Cependant, l’attente et l’impatience précipitent beaucoup de choses et nous décidâmes d’aller à l’hôtel. Cela ressemblait à des retrouvailles plutôt crapuleuses, mais nous avions vraiment envie l’un de l’autre.


Il s’agissait de ce type d’hôtel où l’on paye en entrant et non en repartant. Chambre étroite, grand lit, petit coin douche-lavabo-toilettes. Le décor n’avait rien de très romantique mais nous étions là, elle et moi. Nos bouches s’approchèrent et nous nous sommes embrassés fougueusement pendant de longues minutes. Je sentais mon sexe se dresser sous mon jean’s, elle était très sensuelle, son parfum, nouveau pour moi, m’enivrait. Elle était un peu plus âgée que moi, mais, vu que j’ai depuis longtemps fait plus vieux que mon âge, ça ne se remarquait pas. Elle sentit mon excitation car elle porta sa main sur la bosse que faisait mon pantalon et frotta doucement, mais fermement, sa main contre mon sexe emprisonné. Nous commençâmes à nous déshabiller mutuellement, je découvris ses petits seins ronds aux tétons bruns foncés. Elle se mit à saisir mon sexe en passant sa main dans mon boxer. Ma queue se raidissait de plus en plus au contact de ses doigts. Je baissai son pantalon et découvris une ravissante petite culotte en dentelle blanche et pourpre à travers laquelle je pouvais distinguer une délicate toison finement épilée en petit triangle.


Je me mis à genoux et commençai à frotter mon nez et ma bouche contre son sexe à travers le tissu de la culotte. Je commençais à percevoir son parfum intime, je me mis à descendre doucement sa culotte et ma langue vint déguster son petit abricot. Magique ! Je venais de réaliser à quel point chaque femme porte une saveur bien à elle ; même si la cyprine doit comporter la même composition, la texture de la peau et le parfum de la peau conditionnent extrêmement le goût du nectar intime d’une femme. Et sa saveur à elle était très différente de ce que j’avais pu goûter jusqu’alors. Peut-être était-ce dû au fait qu’elle avait des origines malaises, sa peau plus mate devait rendre les parfums différents.


Quoiqu’il en soit, je me lançai dans une caresse buccale sans précédent. Ludivine s’étendit sur le lit, cuisses ouvertes, afin de me permettre de la goûter en profondeur. Un autre détail attirait mon attention, c’était la sensibilité de son clitoris et le sentir durcir sous ma langue. Je m’attardai quelques minutes à le titiller du bout de ma langue et lui apportai un orgasme. Je sus plus tard qu’on ne l’avait pas léchée depuis plusieurs années. Je trouvais ça dommage, une si forte réaction, un si bon goût que je pouvais définir maintenant comme tendant vers une saveur « pêche-citron ».


Elle était là, nue devant moi, étendue sur le lit, l’entrecuisse bouillonnant, je m’allongeai sur elle doucement et mon sexe trouva rapidement l’entrée de son intimité. Je m’insinuai et commençai un va-et-vient de plus en plus soutenu. J’avais très envie d’elle, depuis de nombreuses semaines, et je n’en pouvais plus, j’accélérais, je rentrais plus loin, nous entrâmes dans un rapport sexuel sauvage, sans nous soucier de nos gémissements presque animaliers. Nous jouîmes ensemble, au même moment, ma semence emplissant son sexe. Nous nous allongeâmes l’un contre l’autre, nous câlinant enfin, chose qui nous manquait terriblement dans nos « rapports téléphoniques ».


Nous prîmes la douche ensemble, collés l’un contre l’autre, nous savonnant mutuellement. Mon érection revenant, nous nous mîmes à faire l’amour sous la douche. Ses mains posées sur le robinet, ses pieds contre les rebords surélevés de la douche, je pliai légèrement les genoux afin de m’introduire. Nous jouîmes à nouveau. Nous étions tous deux sur un petit nuage et je l’étais toujours quelques heures plus tard en rentrant chez moi.




Chapitre 3

La Nouvelle Expérience


Nous continuions à nous appeler régulièrement, nous nous rappelions ces quelques heures passées à nous contempler, nous caresser, à nous câliner et à faire l’amour. Je lui expliquai à quel point j’avais apprécié ce moment et à quel point j’avais aimé la lécher. Elle m’avoua qu’elle avait énormément apprécié, et qu’elle avait été très excitée de me voir à genoux devant elle pour la lécher. Je repensai à cet instant et je me rendis compte que j’avais tout autant apprécié et que ce souvenir m’excitait encore, je le sentais bien revenir de par le mouvement de mon membre entre mes cuisses.


C’est à partir de cet instant que notre relation changea radicalement. Nous nous mîmes à parler de domination et de soumission. Aucun de nous n’avait eu de rapports sexuels de dominé ou de dominant, cela avait toujours été des relations « classiques » en somme. Et là nous nous mîmes à imaginer nos prochains jeux, elle souhaitait connaître l’expérience d’être dominatrice, et moi celle d’être soumis. Non pas dans notre relation, mais plutôt comme jeu dans nos rapports.


Le jeu commença lorsque, jouissant en même temps qu’elle alors que nous étions au téléphone, elle se mit à me dire :



Je restai quelques instants interloqué. Non seulement je n’avais jamais goûté au sperme, mais en plus cela avait plutôt tendance à me répugner.



Je pris sur moi, mais je ne voulais pas la décevoir et je le prenais comme un ordre de ma nouvelle «Maîtresse ». C’était d’autant plus difficile qu’après avoir joui les fantasmes d’un homme ont tendance à se raréfier et sa libido à descendre en dessous du seuil de pauvreté. J’avançai tout de même ma main à ma bouche et sortis la langue pour commencer à lécher ma propre semence. Après quelques instants, je rabaissais ma main fièrement, comme un plat auquel on n’a jamais voulu goûter et où l’on se dit que finalement ce n’était pas si mauvais. Non là, réellement, la saveur n’avait rien d’attrayant, mais ce n’était pas non plus immonde, et je réalisais que je venais d’obéir à un ordre et que j’étais à nouveau excité !


Nos échanges téléphoniques étaient désormais « préparatoires » en vue de notre prochaine rencontre. Elle se positionnait dans son rôle de dominatrice et moi dans celui de soumis. C’est dans ces échanges téléphoniques que je réalisais qu’être soumis était loin d’être synonyme de passif. Bien sûr, elle et moi nous l’entendions comme étant un jeu, et absolument pas un changement de notre personnalité. Nous fixions petit à petit des règles, des exigences, des souhaits et des limites dans ce jeu que nous allions bientôt commencer réellement.


Ce jour arriva enfin, et j’y allais avec une certaine appréhension mélangée à une forte excitation. La première raison de mon appréhension venait du fait que je m’attendais à vivre une expérience toute nouvelle et où j’étais en plus, on peut le dire, la victime. La deuxième raison, et non des moindres, était que je devais la retrouver directement chez elle. L’excitation que je ressentais venait du fantasme commun que nous allions enfin réaliser.


J’étais censé me mettre à genoux dès qu’elle ouvrirait la porte, c’est ce que nous avions déterminé, mais notre joie de nous retrouver fit qu’elle me sourit et se jeta dans mes bras. J’entrai et découvris son appartement, j’entrais réellement dans son intimité. Nous nous assîmes sur le canapé pour discuter et nous embrasser, puis elle recula.



Je compris que le jeu venait de commencer et je me mis à genoux devant elle. Elle avança son pied nu entre mes jambes et commença une pression contre mon sexe. Elle sentit que je bandais, elle frotta quelques instants son pied contre la bosse de mon pantalon, puis releva le pied en direction de ma bouche. Son gros orteil s’insinua dans ma bouche et je me mis à le sucer doucement. Puis vint le tour des autres orteils que je me mis à sucer, ensuite je passai ma langue délicatement entre ses orteils.


Elle me poussa du pied afin que je me couche sur le dos. Elle se leva et se déshabilla, ne gardant que sa culotte. Elle avança juste au-dessus de moi, un pied de chaque côté de ma tête. Cette vue m’excitait énormément, je la voyais là, debout, au-dessus de moi, me dominant du regard. Je ne pus m’empêcher de porter la main à mon entrejambe. Elle sortit ma main avec son pied, puis pressa sur mon sexe. Lorsqu’elle sentit mon sexe en pleine érection, elle cessa son mouvement et m’ordonna de me mettre nu. Ce que je fis avant de me recoucher dans la même position. Elle jouait maintenant avec mon sexe nu à l’aide de ses orteils, puis elle fit un va-et-vient avec la plante de ses pieds.


Elle se repositionna debout au-dessus de mon visage et commença à se baisser de façon extrêmement lente. Sa culotte à quelques centimètres de mon visage, je commençai à relever la tête afin que ma bouche l’atteigne et elle se releva aussitôt. J’étais complètement attisé, elle jouait avec mon excitation et j’aimais ça. Elle se baissa à nouveau plus rapidement et se mit à frotter son entrecuisse contre mon visage. Je sentais le tissu de la culotte humidifié de sa liqueur et je commençai à lécher. Elle approcha sa main de son entrecuisse et tira le tissu de la culotte sur le côté, me laissant découvrir son sexe devenu très humide. Je tendis la langue le plus que je pus et elle commença à la faire pénétrer en elle. Elle débuta un va-et-vient sur ma langue, son nectar que j’appréciais tant commença à couler le long de ma langue jusqu’à ma bouche.


Elle s’arrêta soudain. Elle se releva et vint à nouveau jouer avec mon sexe à l’aide de son pied. Elle pressait cette fois de plus en plus fortement, me forçant même à un moment à me plier en deux de par la douleur de mes testicules sous son pied. Elle le releva, vint le poser contre mon torse et appuya doucement, puis de plus en plus, avant de prendre un petit élan et de venir poser son deuxième pied pour monter sur moi. Elle était debout, sur mon torse, et plus ma respiration se bloquait plus mon sexe se tendait, je la trouvais belle, là, debout sur moi. Elle descendit de mon corps, releva à nouveau son pied vers ma bouche. Alors que j’étais plutôt essoufflé, elle posa son pied sur ma bouche. Je léchai doucement, elle frotta son pied sur mon visage, puis cessa en me demandant de me mettre à genoux. Elle m’ordonna de ne pas bouger, puis elle s’absenta quelques secondes.


Elle revint avec une cordelette, passa derrière moi et commença par me lier les poignets, puis fit descendre l’un des bouts de la cordelette jusqu’à mes chevilles pour les nouer également. J’étais lié ainsi à genoux devant elle. Elle baissa sa culotte, elle était nue devant moi, belle, dominante. Elle s’approcha de moi, caressa d’abord mes cheveux (j’en avais à l’époque), puis plaça ses mains à l’arrière de ma tête pour la faire avancer au plus proche de son sexe. Je la léchai dans cette position pendant quelques secondes, puis elle se retourna, posa ses mains sur ses fesses et les écarta doucement. Elle recula et posa ses fesses sur mon visage, je léchai à nouveau, d’abord le long de la raie de ses fesses, puis tout autour de son anus. Je raidis ma langue et l’insinuai doucement dans son anus, petit à petit, avant de commencer un va-et-vient. Je la léchai ainsi de longues minutes, mes genoux commençaient à me faire souffrir, elle le vit et n’eut aucun intérêt à prolonger cette souffrance, elle me délivra de mes liens et me poussa pour que je m’étende sur le dos.


Elle était à nouveau au-dessus de moi, elle descendit cette fois jusqu’à mon sexe, le prit en main et le dirigea à l’entrée de son sexe. Elle ne me fit pas la pénétrer, elle frotta mon gland longuement contre son clitoris. Elle se masturbait à l’aide de ma queue, je sentais sa cyprine couler sur mon gland bouillant. Elle l’empoigna un peu plus et le dirigea cette fois en elle, le lâcha et commença à monter et descendre le long de mon sexe. J’avais été tellement allumé que j’avais un mal fou à me retenir de jouir, je n’avais jamais eu auparavant d’aussi longs préliminaires et je trouvais ça fabuleux. Elle se mit rapidement à jouir, ce qui me soulagea, car je me mis à jouir en même temps qu’elle.


Alors elle se coucha sur moi et m’embrassa. Nous nous sommes câlinés pendant de longues minutes, d’égal à égal et non plus de dominante à dominé.


Quelques minutes plus tard, nous nous retrouvâmes tous deux dans sa baignoire. J’étais étendu et Ludivine était debout, elle réglait la température de l’eau. Je la contemplais, je la trouvais belle, elle me sourit puis cessa soudain de sourire, me faisant comprendre que le jeu recommençait. Elle avança son sexe près de mon visage en me disant :



J’ignorais totalement ce que ça allait donner, je n’avais jamais fait ça avant, mais j’étais curieux et avide d’expériences. J’ouvris donc la bouche, m’attendant à recevoir sa pluie dorée. Je sentis soudain ce liquide chaud et acide couler dans ma bouche et là je ne pus avaler, j’avais le goût dans la bouche et j’étais incapable d’ingurgiter cela. Je plaçai donc ma langue en travers de ma gorge afin que son urine rebondisse et coule le long de mon corps. La pluie chaude contre mon corps et mon sexe était par contre une sensation tout à fait excitante. Elle n’insista pas et dirigea le jet du pommeau vers ma bouche afin de me rincer. Elle se mit à me sourire et je lui avouai que j’aurais été incapable d’avaler, ou alors peut être n’aurait-il pas fallu boire de thé juste avant, mais seulement de l’eau !


Elle s’étendit entre mes jambes, son dos contre mon torse et nous prîmes le bain tendrement ensemble.


Ces nouvelles retrouvailles étaient furtives mais plus qu’intenses, et elles continuaient d’alimenter nos fantasmes communs, nous avions à chaque fois hâte de nous retrouver au téléphone pour approfondir et détailler nos fantasmes afin de les réaliser la fois suivante…




Chapitre 4

Le Dépucelage


Je me trouvais face à sa porte et je ne pouvais m’empêcher d’avoir toujours une certaine appréhension mélangée à mon excitation. Elle ouvrit cette fois la porte dans une tenue tout à fait originale. Elle portait un body en cuir avec une ouverture sur les seins laissant pointer ses tétons et une fermeture éclair démarrant au bas de son dos pour descendre jusqu’à son sexe et remonter jusqu’au haut de son pubis. Elle portait aussi une paire de bottes en cuir, ce qui fut pour moi le début d’un long et interminable fétichisme qui perdure encore : celui des bottes.


Cette panoplie était plutôt excitante et très révélatrice de notre situation. Elle était vêtue en « Domina ». Je rentrai et, une fois la porte fermée, je m’agenouillai aussitôt. Je me mis à pencher la tête au-dessus de ses pieds bottés et commençai à les lécher de la pointe de la botte jusqu’à la limite de ses mollets. Ludivine me fit avancer jusqu’au salon et se dressa devant moi alors que je restais dans ma position à quatre pattes. Elle ouvrit doucement la fermeture de son body, de l’avant de son pubis jusqu’en dessous de son sexe, et avança son sexe vers ma bouche. Je me mis à titiller son clitoris si sensible du bout de la langue et son nectar commença à couler sur le cuir de son body. Je léchais cette substance divine sur le cuir et c’était une sensation toute nouvelle. J’étais terriblement excité et, sur son ordre, je me déshabillai pour me retrouver nu devant elle. Elle me poussa du bout de sa botte et je me retrouvai couché sur le dos. Elle s’accroupit sur ma bouche et je commençai à introduire ma langue en elle dans un va-et-vient fougueux, je sentais son plaisir monter petit à petit jusqu’à l’orgasme, mais elle souhaitait que je continue et elle enchaîna ainsi deux orgasmes.


Elle se déshabilla doucement, je restais à genoux, elle fit avancer mes épaules pour que je me retrouve à nouveau à quatre pattes et je sentis ses jambes de chaque côté de moi, puis son sexe venir se poser sur mon dos. Je sentais l’humidité et la chaleur de sa vulve sur mon dos. Je sentis ses mains entourer mon cou afin d’y serrer un collier de cuir sur lequel était attaché une laisse. Elle me chevauchait littéralement et me fit prendre la direction de la cuisine. Là m’attendait une gamelle d’eau, elle me fit pencher la tête et je commençai à laper l’eau du bol pour étancher ma soif, suite au long cunnilingus que je venais de lui offrir. Quand je fus rassasié, elle se releva de mon dos et tira sur la laisse pour que je la suive. Je n’eus droit de me relever que pour monter les escaliers qui montaient à sa chambre sur la mezzanine et elle m’entraîna jusqu’à son lit. C’était la première fois que j’eus le droit de monter sur son lit conjugal et c’était une sensation tout à fait étrange.


J’étais couché là, à l’attendre, ne sachant quel plan elle avait décidé de réaliser à cet instant précis. Elle revint avec un ustensile qui me laissa perplexe : un godemiché. Ce n’était pas un simple godemiché, celui-ci était attaché à une ceinture de cuir et il y avait des sangles de cuir qui formaient une sorte de culotte à l’intérieur de laquelle se trouvait un autre godemiché, plus petit celui-là. J’en vis l’intérêt lorsqu’elle enfila cette étrange culotte : le plus petit était destiné à pénétrer son vagin tandis que le plus gros se trouvait maintenant en face d’elle comme un sexe d’homme en érection. Le côté plus petit n’eut aucun mal à la pénétrer, elle était déjà très humide, elle poussa cependant un petit gémissement à l’introduction de ce petit sexe en latex. Puis elle referma la boucle de la ceinture.


Je m’étais assis sur le lit pour l’admirer pendant qu’elle mettait ce harnais sexuel et elle s’avança debout vers ma bouche, « sexe » tendu vers moi. Je me mis à sucer cet étrange phallus artificiel tandis qu’elle ouvrait une petite bouteille. Il s’agissait de poppers, un vasodilatateur utilisé pour le soin de certaines maladies cardiaques, mais en vente libre dans les sex-shops. J’avais déjà testé ça avec des copains, il y a bien des années ; en sniffant ce produit, vous étiez pris d’un fou rire très passager accompagné d’une bouffée de chaleur et la vue changeait légèrement. Si ce produit est en vente dans les sex-shops, c’est qu’il est surtout utilisé par les gays, cela permet de dilater plus rapidement l’anus.


Ludivine me le fit sniffer et l’appréhension que je pouvais avoir disparut comme neige au soleil. Elle se baissa et me poussa sur le dos, ouvrit un petit flacon qui semblait être de la vaseline ou une huile quelconque qu’elle fit couler sur ses doigts, puis m’écarta les jambes et je sentis l’un de ses doigts se diriger vers mon anus. Elle le pénétra doucement avant de commencer un petit va-et-vient, puis un deuxième doigt se mit à rejoindre le premier. J’étais très étonné de la facilité qu’elle avait à me pénétrer ainsi de ses doigts, moi qui trouvais déjà pénible l’instant du thermomètre anal, je commençais à me dilater de plus en plus. Elle mit furtivement un troisième doigt et, voyant qu’elle le pénétrait facilement, elle enleva ses doigts puis posa ses mains sur mes genoux afin de les relever.


Elle se baissa à la recherche de la position qui allait lui permettre de me pénétrer à l’aide de son godemiché. Je sentis cette chose avancer contre mon anus, puis appuyer doucement. Ludivine força un peu et commença de faire rentrer ce phallus. Je poussai un gémissement de surprise et de douleur. Mais la douleur était modérée, elle le vit et continua son avancée en moi, elle avança avec beaucoup de précautions et commença un va-et-vient. Je continuais à me dilater et les va-et-vient étaient de plus en plus profonds et rapides. Sa main se mit à saisir mon sexe qui s’était fatalement ramolli et mon érection revint par ses caresses. Je sentais sa main me branler et je ne ressentais plus de douleur. Elle ressortit de moi et me fit mettre à quatre pattes. Elle s’avança de nouveau et cette fois introduisit son sexe de latex de façon plus rapide, mais dans cette position je ressentais beaucoup plus les secousses, je ressentais la douleur, mais je ressentais également du plaisir, j’avoue en avoir eu honte à ce moment-là. Elle ressortit de moi et je me retournai. Je constatais qu’elle avait les joues écarlates. Elle se mit à défaire sa ceinture et à retirer le petit godemiché en elle et je constatais de façon tout à fait impressionnée à quel point elle pouvait être excitée, je pourrais même dire que son sexe était inondé.



Et je me couchai sur le lit afin d’approcher son sexe de ma bouche, ma bouche qui fut inondée par son plaisir que je me délectais à goûter et elle se mit à jouir.


Je n’en revenais pas, je venais d’être sodomisé. Je n’étais plus puceau « de là ». Jamais je ne me serais cru capable de ça, mais je me disais qu’en même temps je préférais largement que ce soit fait par une belle femme plutôt que par un barbu en prison ! Je peux même avouer que j’en étais excité. Tandis qu’elle se blottissait contre moi, je comprenais beaucoup mieux l’appréhension de certaines femmes à ces pratiques de pénétration. Plusieurs facteurs doivent être réunis pour que ça se passe le mieux possible : la confiance en l’autre, la douceur de l’autre et la patience de l’autre. Et il faut bien avouer que ce sont des facteurs rarement réunis par un homme.


Nous nous voyions toujours les matins et nous mangions ensemble chez elle et je repartais ensuite. Elle avait pour habitude à ces moments-là de préparer à manger en restant complètement nue dans sa cuisine ou portant parfois seulement un tablier, ce qui était d’autant plus excitant. Je restais près d’elle en lui parlant, parfois en caressant sa peau, parfois en m’accroupissant derrière elle pour venir insinuer ma langue entre ses fesses pendant qu’elle préparait le repas.



Et bien souvent, juste avant que je parte, elle souhaitait que je la lèche encore, soit accroupie sur mon visage, soit couchée sur le dos cuisses ouvertes, et elle laissait le plaisir l’envahir jusqu’à l’orgasme donné par ma langue jouant entre son clito et sa vulve. Je crois n’avoir jamais léché une femme aussi longuement, cela avait duré parfois jusqu’à plus d’une heure et plusieurs orgasmes de suite pour elle. En général, je me relevais la mâchoire complètement engourdie et ayant une soif terrible, mais ça me plaisait de la voir prendre du plaisir. À ces moments-là je ne pensais même plus à mon propre plaisir, je crois que c’est depuis ce jour-là que je prends plus de plaisir à voir une femme en prendre qu’à penser au mien. Bien sûr, je suis humain, et qui plus est un homme, et ma main m’a souvent accompagné dans ces moments-là, mais j’ai appris à prendre un plaisir cérébral de façon aussi forte, sinon plus forte que le plaisir physique grâce à l’expérience que j’ai eue avec Ludivine.




Chapitre 5

Une Maîtresse se découvre



La rencontre qui suivit fut dans la continuité de son apprentissage au rôle de maîtresse. Je rampais de plus en plus à ses pieds, je léchais de plus en plus à ses pieds, son sexe, ses fesses et mon plaisir physique était de plus en plus absent. Mais vu que, lorsque nous arrêtions nos jeux, tout redevenait « normal », cela ne me gênait aucunement, au contraire j’essayais de suivre du mieux que je pouvais mon rôle de soumis.


Alors que je venais de la lécher longuement et que je demandais une pause afin de boire, elle prit la bouteille d’eau, en but une grande gorgée, me fit ouvrir la bouche et y versa l’eau qu’elle avait en bouche. Ça avait quelque chose d’assez humiliant, mais de très excitant. La salive est, je crois, le premier côté sexuel auquel j’ai pu goûter.


***


Je devais avoir 7 ans lorsqu’une copine de ma classe qui venait à la maison presque tous les mercredis posa son chewing-gum sur ma table de chevet et que je le pris aussitôt afin de le porter à ma bouche. Je ne saurais dire quel effet cela m’avait procuré, mais ça faisait du bien. Tout comme, lorsque nous jouions à nous cacher et que je m’étais mis sous un tas de serviettes et qu’elle s’était couchée dessus, j’avais ressenti cette même chose inexplicable qui me faisait du bien.


J’aurais assimilé cela aujourd’hui à une érection, mais je ne me souviens absolument pas si je pouvais en être capable à l’époque et surtout à cet âge-là. Mais là, je ressentais le même effet, un plaisir basique procuré par une fille alors que je ne la touchais même pas, que je goûtais à sa salive de façon indirecte ou que je sentais son pied botté sur mon entrecuisse sans avoir de contact de chair.


Elle aimait me voir nu, couché à ses pieds, elle adorait jouer avec son pied sur mon corps. Elle adorait s’accroupir sur ma bouche et elle adorait venir s’empaler sur mon sexe tendu dans cette position. Elle débutait elle-même le va-et-vient montant et redescendant le long de mon sexe, son vagin brûlant autour de ma queue.


***


Elle approcha ses mains de mon torse, s’appuya contre moi et resserra les doigts. Elle venait de planter ses ongles dans mon torse et elle commençait à les faire descendre. Je ressentis un mélange de douleur alors que j’étais en plein élan de baise et cette vive douleur mélangée à mon excitation me fit jouir instantanément. Elle m’embrassa puis se dégagea de mon sexe et se releva me disant qu’elle allait chercher de quoi m’essuyer. Je l’attendais et elle revint avec quelques mouchoirs et l’une de ses petites culottes.


Il ne me semblait pas l’avoir vue avec cette culotte ce jour-là et elle l’avança près de mon visage en me demandant de la goûter. Je constatais que l’intérieur de sa culotte comportait une petite auréole blanche que j’assimilais assez facilement à son nectar de plaisir. Je sortis la langue et commençai à lécher le tissu. Il n’y avait aucun doute, elle avait été fortement excitée en portant cette culotte, et je reconnaissais sans mal le goût de sa liqueur intime. Peut-être était-ce lors de notre dernière conversation téléphonique, la veille. Mais, plus je léchais ce tissu et que celui-ci devenait humide par ma salive, plus de nouvelles saveurs commençaient à apparaître. Je la voyais se masturber tandis que je léchais sa culotte, et j’étais très étonné d’une telle excitation de sa part sur ce fétichisme, mais je me rendis compte au bout d’un moment que cette saveur inconnue était celle du sperme.


Tout en continuant de lécher et en la regardant prendre du plaisir en se masturbant, je m’interrogeais sur la provenance de cette semence. Je ne l’avais jamais vue porter cette culotte auparavant et elle ne remet jamais sa culotte après que nous ayons fait l’amour. Elle avait sans aucun doute remis cette culotte après avoir fait l’amour avec son mari. Je m’interrompis et prétextai le besoin de goûter à son nectar divin à sa source plutôt que sur un tissu. Je m’étais sauvé en courant de ce que j’étais en train de faire, mais, tout en léchant son sexe si excité, je me rendais compte que pour moi son fantasme avait encore quelque chose d’humiliant et d’excitant en même temps. Je regrettais même de ne pas avoir voulu jouer aux devinettes avec elle pour lui faire comprendre que j’avais détecté le goût d’une semence masculine et que ce sperme ne pouvait venir de moi. Mais elle ne me l’avoua pas non plus…


Lors de nos jeux, Ludivine devenait de plus en plus autoritaire et j’étais de plus en plus impressionné. La fois où elle me banda les yeux tout en ayant pris soin de m’attacher les mains auparavant m’inquiéta davantage. Je n’aimais pas ne pas voir et j’avoue avoir ressenti une certaine inquiétude bien que ce fût tout à fait excitant. Je reconnus tout d’abord la texture de ses tétons qui effleuraient mes lèvres, je me mis à les sucer doucement, puis ses tétons furent remplacés par deux de ses doigts. Je ressentais sa saveur intime sur ses doigts, elle venait vraisemblablement de les mettre en elle avant de les introduire dans ma bouche. Je ne me lassais pas de sa saveur intime et elle le savait.


Elle passa ensuite un objet frais devant moi, je reconnus ce que c’était lorsqu’elle l’approcha d’avantage de mon nez, c’était le parfum d’une banane. Je l’entendis l’éplucher, le bruit de la queue de la banane que l’on coupe et j’entendais à présent un bruit de friction humide. Je compris qu’elle venait d’introduire la banane en elle et qu’elle était en train de faire un léger va-et-vient. Elle ouvrit ma bouche de ses doigts et je sentis le bout de la banane entrer doucement dans ma bouche. Je croquai tout en ayant pris soin, avant de l’avaler, de reconnaître la saveur de son intimité mélangée à celle du fruit. Et, lorsque ce fut son sexe qu’elle plaqua contre ma bouche, je trouvai assez intéressante sa saveur intime que j’avais qualifiée de « pêche-citron » mélangée au goût de la banane. C’était plutôt exotique et très bon.




Chapitre 6

La Fin d’une Aventure



Nos appels téléphoniques se faisaient moins fréquents et, là, c’était l’été et il nous était impossible de nous contacter pendant deux mois. Ce que je craignais pendant ce temps était en train d’arriver. Elle m’avoua qu’elle commençait à culpabiliser à cause de notre relation, ce que je comprenais. Elle venait de passer deux mois avec son mari et ils s’étaient enfin rapprochés l’un de l’autre. J’étais content pour elle et j’avais moi-même besoin de faire ma route dans une autre direction, car cette relation n’allait mener à rien. Mais elle avait au moins permis de nous apporter à tous deux une toute nouvelle expérience et elle m’avoua que notre relation lui avait fait du bien, qu’elle se sentait différente et plus femme qu’avant et qu’elle avait maintenant envie de changer. Tout est bien qui finit bien me disais-je. Tout sauf lorsqu’elle ajouta :



Je voyais où elle voulait en venir.



J’avais rencontré Amélie dans un bar de nuit. La musique était bruyante, les lumières tamisées et j’avais remarqué cette ravissante blonde qui semblait s’embêter à une table, tandis que ses amis dansaient. Je lui apportai un verre et m’assis à côté d’elle pour lui parler. Tandis que je commençais à déblatérer toutes sortes de choses et qu’en somme je la draguais ouvertement, je la voyais sourire jusqu’à ce qu’elle me regarde dans les yeux et me dise :



Je marquai un temps d’arrêt avant de m’écrouler de rire. Ça c’était du râteau, mais je me mis tellement à rire qu’elle fit de même et nous avons continué à parler et à rire jusqu’à très tard dans la nuit. Jamais je n’aurais imaginé qu’une si belle femme puisse être lesbienne, moi qui les imaginais toujours avec les cheveux courts en brosse et une démarche de camionneur, elle venait de me faire comprendre que les a priori étaient encore une fois stupides.


Nous nous voyions souvent et nous nous entendions très bien. Et nous parlions tous deux de nos coups de cœurs et de nos coups de blues avec… des femmes !


Quelque temps après ma dernière discussion téléphonique avec Ludivine, je commençai à raconter toute mon histoire à Amélie. Jusqu’au passage de l’expérience lesbienne. À ma grande surprise, elle accepta sans hésitation. Je lui communiquai le numéro de Ludivine et lui signalai qu’à présent cela ne me regardait plus.


Mais je n’ai pu m’empêcher de développer davantage le sujet avec Amélie : quand est-ce que leur rencontre était prévue, à quel endroit, etc. Je lui signalai ce que Ludivine aimait, ce qu’elle aimait moins, ce qu’elle n’aimait pas. Je l’avais effectivement si bien décrite qu’elle n’eut aucun mal à la reconnaître le jour où elle la rencontra. Bien sûr, je savais qu’Amélie était chez Ludivine, je regardais ma montre et me demandais à ce moment précis ce qu’elles étaient en train de faire. Je ne savais pas si j’étais jaloux ou si j’avais le cœur en miettes, mais j’étais monté sur ressort, j’envoyais même des textos à l’une et à l’autre.


À son retour, Amélie m’expliqua qu’elle avait trouvé Ludivine véritablement hallucinante et qu’elles avaient pris un pied phénoménal. Je n’en demandais pas tant et me sentais très aigri. Elle me demanda ce qui m’avait pris d’envoyer des textos comme ça à toutes les deux. Je lui expliquai que je ne savais pas si c’était de la jalousie ou si c’était que j’aurais eu envie d’être avec elles à ce moment-là. Elle me répondit qu’elle comprenait et m’avoua que la simple idée de ma présence avec elles l’avait excitée, que je devais vraisemblablement être le seul homme avec lequel elle aurait envie de faire l’amour et qu’elle serait même curieuse de savoir ce que cela faisait. Cette réflexion me consola définitivement, mais ça c’est une autre histoire…


Je venais de réaliser un fantasme que nous avions construit à deux, ces jeux érotiques de dominante et dominé m’ont appris beaucoup de choses sur moi-même, mais également sur le plaisir d’une femme et sur le plaisir de façon plus générale. On dit toujours que lorsqu’un fantasme est réalisé, il disparaît, faisant partie désormais du vécu. Je peux vous affirmer qu’il n’en est rien, ce fantasme est toujours présent, toujours brûlant au fond de moi, je le maintiens ainsi et peut-être qu’il n’en ressortira jamais.



FIN