Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 13198Fiche technique16028 caractères16028
Temps de lecture estimé : 10 mn
17/03/09
Résumé:  Un lundi maussade de janvier. Un policier de mauvaise humeur, une femme pressée et un routier fatigué...
Critères:  fhh uniforme parking voiture chantage voir fellation pénétratio -fhh
Auteur : Sarah            Envoi mini-message
Le fonctionnaire de police, la conductrice et le routier

Un lundi maussade de janvier. Martin, policier de son état, prenait son service à sept heures du matin. Regroupés autour de la machine à café, lui et ses collègues se racontaient leur week-end avant de prendre leur poste. Aujourd’hui, Martin était affecté à un carrefour très fréquenté. Un trop grand nombre d’accidents s’était produit parce que les conducteurs ne respectaient pas le stop. Il devait donc se poster à l’intersection et faire en sorte que le code de la route soit respecté. La plupart du temps, le syndrome de la peur du gendarme suffisait, et lorsque les gens constataient la présence d’un policier, ils marquaient le stop. Mais parfois, les habitudes avaient la dent dure et Martin devait sévir. Cependant, ce métier lui plaisait de moins en moins et désormais il allait travailler en traînant les pieds, sans le moindre enthousiasme. Cela se ressentait à son humeur et, dans ces cas-là, il se montrait peu conciliant avec les contrevenants. Il termina sa tasse, salua ses collègues et sortit dans le froid vif. Il monta dans sa voiture et prit la direction du carrefour, situé à une dizaine de kilomètres.


Florence était en retard, comme d’habitude. Il était huit heures et elle n’était pas encore prête. Son téléphone à l’oreille, elle donnait les premières directives de la semaine à sa secrétaire, tout en coiffant ses deux filles et en tentant d’enfiler ses chaussures. Son mari était parti travailler depuis plus d’une heure et elle se retrouvait seule à gérer les premières minutes de la journée. Malgré tous ses efforts, elle n’arrivait jamais à s’organiser et finalement elle se retrouvait en retard. Heureusement, son oreillette lui permettait de prendre un peu d’avance sur le boulot et elle remerciait à chaque fois sa secrétaire d’être une femme organisée, qui était à son poste à l’heure et pouvait prendre le relais jusqu’à son arrivée. Les enfants étaient prêts, elle les attacha dans la voiture, démarra sans stopper sa conversation et amena les enfants à l’école. Finalement, elle arriva avec une demi-heure de retard à son travail, ce que personne ne lui fit remarquer.


Xavier roulait depuis le milieu de la nuit. Il commençait à se sentir fatigué et il avait faim. Un panneau lui annonça justement une aire de repos à dix kilomètres. Il y serait dans moins de dix minutes. Un bon petit déjeuner, une petite heure de repos et il pourrait repartir. Il regarda sa montre. Il était neuf heures et demie. Cela faisait donc plus de sept heures qu’il avait quitté l’entrepôt, sans jamais s’arrêter. Si les flics l’interceptaient, il était cuit, il le savait. Mais le chargement de son bahut avait traîné et il devait rattraper le temps perdu pour arriver dans les temps. Il adorait son travail, surtout lorsqu’il fallait le faire de nuit. Les routes étaient peu fréquentées, les gens qu’il croisait lors de ses arrêts nocturnes étaient sympathiques. C’était un autre mode de vie, plus calme, plus intime, moins stressant. De plus, comme il était célibataire, personne ne l’attendait, personne ne lui manquait. Ses amis étaient ses collègues de boulot, son père était son patron. Il mit son clignotant et commença à ralentir. Il roula lentement jusqu’au parking où il gara son camion. La centaine de mètres qu’il parcourut jusqu’à la boutique lui permit de se dégourdir les jambes. Il lui restait cinq cents kilomètres avant d’arriver à destination.


La fin de la journée approchait. Déjà, la nuit tombait et les voitures se faisaient plus rares. Mais elles étaient également moins prudentes. Martin alignait les contraventions. Les conducteurs étaient agacés, mais la plupart ne protestaient pas. Martin aurait voulu que l’un d’entre eux râle. Cela lui aurait permis de passer ses nerfs, de faire le tour du véhicule et de trouver un petit défaut à verbaliser. Mais les gens devaient se rendre compte qu’il n’était pas de bonne humeur, et se contentaient de prendre le papier et de repartir prudemment. Il regarda sa montre. Encore une demi-heure avant la fin de son service. Il en avait vraiment marre. Assis dans sa voiture, il posa la main sur sa cuisse et sentit son arme sous ses doigts. Il soupira et ferma les yeux.


Florence filait à toute allure sur la petite route. Son mari et ses filles devaient sûrement avoir fini de manger. Elle espérait arriver avant qu’il ne les couche. En même temps, elle discutait encore au téléphone avec une amie et prenait rendez-vous pour le week-end. Toute à sa conversation, elle ne ralentit pas à l’approche du carrefour giratoire et coupa la route à une voiture qui klaxonna. Elle connaissait l’itinéraire par cœur et appuya encore sur l’accélérateur.



Martin s’apprêtait à démarrer pour rentrer au poste, lorsqu’il vit des phares éclairer la bande blanche du marquage au sol. Il n’avait pas l’intention de sortir de sa voiture et il décida qu’il ne bougerait pas, même si la voiture grillait complètement le stop. Tout ce qu’il voulait, c’était rentrer chez lui et nettoyer son arme. Peut-être y aurait-t-il un accident, une fausse manœuvre. La puissance des phares l’intrigua. Ils indiquaient que le conducteur avait laissé ses feux de route alors qu’on se trouvait en agglomération depuis un kilomètre. Pas de quoi sortir Martin de sa léthargie. Il regarda tout de même arriver la voiture. Lorsqu’elle parvint au carrefour abondamment éclairé, il vit nettement la conductrice, une main près de l’oreille, ce qui ne trompait pas sur ce qu’elle était en train de faire. Elle ne ralentit même pas et traversa sans jeter un œil de côté. Elle tourna à gauche, se dirigeant vers lui. Il se sentit obligé de sévir. Il était peut-être déprimé, mais il était consciencieux et ne voulait pas que cette femme provoque un accident. Elle freina brutalement lorsqu’elle le vit, toute surprise de le voir surgir, se rendant compte de son erreur. Martin s’approcha de la voiture. Florence baissa la vitre, sans raccrocher.



Elle semblait un peu agitée, alors Martin pratiqua un test d’alcoolémie qui se révéla négatif.



Indiscutablement, Martin reprenait du poil de la bête. Il avait toujours aimé la supériorité et la puissance que lui donnait l’uniforme. Mais ce soir, alors que la dépression le guettait, cette femme qu’il trouvait magnifique, était aux abois et totalement sous son contrôle.



Elle commença à pleurer. Désormais, il la tenait. Des collègues de Martin avaient raconté ce genre de situation, mais il avait toujours pensé qu’il s’agissait de vantardises. Pourtant, c’était en train de lui arriver. Mais allait-il franchir le pas ? Il la laissa sangloter quelques minutes, puis il commença à ranger son stylo et lui dit :



L’espoir revint dans les yeux de Florence. La journée avait été dure, éprouvante, longue. Et maintenant, ça. Bien sûr, tout était de sa faute et elle s’en voulait. Son mari allait lui passer un sacré savon et c’était mérité. Aussi, si le policier voulait être conciliant, elle sauterait sur l’occasion.



Florence ne saisit pas tout de suite l’insinuation de Martin.



Elle comprit à son regard ce qu’il avait en tête. Elle ne répondit pas. Elle réfléchissait. Il n’avait pas rangé son carnet et pouvait toujours noter les infractions et la verbaliser. Qu’est-ce qui était le pire ? Plus de permis et une grosse amende, ou passer quelques minutes avec cet inconnu ? Ses yeux allaient des mains de l’agent à son visage. Puis elle prit son portable et composa le numéro de chez elle.



Martin eut du mal à y croire. Ainsi, c’était vrai. Certaines femmes préféraient passer sur la banquette arrière avec un flic plutôt que de payer. Il rangea son carnet dans sa veste, ferma sa voiture et vint s’asseoir à côté de Florence.



Elle était résignée et souhaitait que cela se termine au plus vite.



Xavier venait de se garer sur ce grand parking désert et peu éclairé. Il s’apprêtait à prendre sa première nuit de sommeil depuis deux jours. Il avait roulé toute la journée et il était arrivé avec une heure d’avance pour livrer sa marchandise. Il estimait avoir mérité de dormir. Il venait à peine de tirer les rideaux de sa cabine, lorsque des phares de voiture éclairèrent le parking. Il écarta légèrement le tissu pour regarder dehors. La voiture se gara. Il n’était pas tranquille. Des collègues à lui s’étaient déjà fait braquer et voler leur camion. Le plafonnier s’alluma et il vit qu’il s’agissait d’un homme et d’une femme. Un couple, certainement illégitime, venu se faire des câlins loin des regards. Rassuré, Xavier ne quitta pas pour autant son poste et regarda la scène.


Quand elle vit le camion sur ce parking, Florence regarda le policier. Martin était déçu de ne pas être seul, mais il ne voulait pas revenir sur ses pas.



Elle se gara et jeta un œil vers le camion. Elle crut voir le rideau bouger, mais elle n’en était pas sûre. Martin alluma le plafonnier et recula son siège.



Florence hésita, puis se rappela du fort coût de l’amende. Elle avait besoin de cet argent pour ses filles. Elle posa la main sur l’entrejambe du flic et défit sa ceinture. Elle baissa son pantalon. Son caleçon était déjà déformé par une grosse bosse. Elle glissa la main dans la fente du sous-vêtement et le contact avec le sexe de l’homme l’électrisa. Martin eut un sursaut pendant qu’elle l’empoignait et entamait une lente masturbation. Depuis combien de temps ne l’avait-on pas touché ainsi ? Sa main était douce et douée. Le rythme augmentait, mais Martin l’arrêta.



Florence avait espéré que cela suffirait, mais elle se doutait qu’il en voudrait davantage. Elle s’agenouilla sur son fauteuil et baissa la tête entre les cuisses de Martin.


Xavier n’en croyait pas ses yeux. La position que venait de prendre la femme lui offrait une vue imprenable sur ses fesses. Sa jupe était remontée et dévoilait un charmant string sous un collant transparent. Il s’était mis à bander et se caressait à travers le jeans. Dans ces moments-là, sa vie de célibataire ne lui convenait plus. Il n’avait pas couché avec une femme depuis plusieurs mois, et ça n’avait pas été fameux. La tentation était trop grande. Il sortit de son camion et s’approcha lentement. Quand il vit que l’homme portait un uniforme de policier, il voulut faire demi-tour. Mais l’autre l’avait vu et lui fit signe de se taire et de regarder.


Toute à sa fellation, Florence qui s’appliquait et commençait à y prendre goût, ne vit pas qu’un autre homme les contemplait. Sa bouche montait et descendait le long de la hampe raide de l’agent de police. Malgré elle, son entrejambe s’humidifiait. Comme s’il l’avait senti, Martin y glissa une main et commença à la caresser à travers le collant.


Xavier ouvrit la portière. Surprise, Florence s’arrêta et tenta de se relever. Mais Martin la retint. Xavier baissa son collant et écarta son string. Il commença à la lécher, faisant gémir Florence. Elle se concentrait sur la verge tendue de Martin, mais les coups de langue experts de Xavier la déstabilisaient. Estimant qu’elle en avait eu assez, Xavier se redressa et défit son ceinturon. Le jeans et le slip sur les chevilles, il posa son gland contre la fente humide de Florence et la pénétra aisément. Son fourreau chaud et humide accueillit toute sa longueur. Il commença à la limer, lentement d’abord, puis de plus en plus fort. Prise en levrette, Florence ne pouvait plus sucer Martin. Elle se concentrait sur son propre plaisir. La verge qui coulissait en elle la comblait de bonheur. Chaque coup donné par le routier la rapprochait de l’orgasme. La jouissance l’emporta et elle se raidit, emprisonnant le sexe de Xavier dans son vagin. Les contractions de son ventre firent leur effet sur Xavier qui éjacula longuement en elle, la remplissant de son sperme épais.


Florence était épuisée, mais Martin n’avait pas eu son compte. Elle se remit à le sucer, avec plus d’entrain. Elle sentait le pénis de Xavier palpiter entre ses cuisses et sa semence couler dans son ventre. Elle se sentait bien et voulait que le policier partage leur plaisir. Il ne lui fallut pas longtemps pour le faire jouir et elle avala ses longues giclées chaudes et salées.


Sans avoir dit un seul mot, Xavier les salua d’un mouvement de tête et retourna à sa cabine où il s’endormit profondément. Florence raccompagna à sa voiture Martin, qui rentra chez lui et rangea son arme dans le placard, avant d’aller se coucher. Florence appela son mari avant de démarrer.