n° 13231 | Fiche technique | 35620 caractères | 35620Temps de lecture estimé : 18 mn | 05/04/09 corrigé 30/05/21 |
Résumé: Le patron avait eu raison, une demi-heure auparavant, quand il m'avait crue capable de mourir pour Revebebe. Il avait juste commis une légère erreur d'appréciation. | ||||
Critères: amour cérébral nonéro humour aventure -revebebe -aventure | ||||
Auteur : Padoum (Auteur qui s'ignore) Envoi mini-message |
Épisode précédent | Série : La traque Chapitre 08 / 08 | FIN de la série |
Ami lecteur… Je veux croire que tu es un ami. Il ne peut en être autrement. Si tu lis ces lignes, c’est que Pattie a réussi. Si tu lis ces lignes, c’est que le site a été remis en marche. Si tu lis ces lignes, alors tu sais ce que Pattie et Gufti sont devenus (1). Et tu sais, peut-être, ce qui nous attend à l’extérieur.
Je n’ai pas entendu ce que Crinoline a murmuré à Atchoum. Par contre, je discerne parfaitement le : « Ces gonzesses ! » méprisant qu’il lâche en s’éloignant.
La pièce où nous sommes est vaste, haute de plafond, et me donne la chair de poule. Aménagée comme une sorte de théâtre, si on excepte les larges banquettes qui remplacent les fauteuils. Et l’aménagement de la scène, qui ressemble plutôt à une salle de torture médiévale qu’autre chose. Heureusement nous l’avons trouvée vide. Catsa dit que c’était un coup de chance. Vu là où nous sommes, nous aurions pu déboucher dans un endroit bien pire.
Je frissonne et me replonge sur mon terminal. Je ne veux pas penser à ce qui se passe autour. Mais revenir sur les dernières heures que nous venons de passer n’est pas une alternative réjouissante.
Ami lecteur, je suis actuellement cachée avec plusieurs membres du site. Tu comprendras qu’après l’attaque que nous avons subie, je ne peux te révéler lesquels. Certains d’entre nous se sont échappés.
Je repense soudain à la curieuse expression de Pattie lorsque la porte s’était refermée. Elle avait eu l’air surprise, oui. Mais soulagée, également. Peut-être souhaitait-elle, elle aussi, que tout soit mis en œuvre pour venir en aide au patron ? (2)
J’avais couru dans les couloirs, la gorge en feu, le doigt sur la détente de mon revolver, en dépit de toute prudence. Je courais vers ma perte et je le savais. Mais je n’en avais cure.
Le patron avait eu raison, une demi-heure auparavant, quand il m’avait crue capable de mourir pour Revebebe (3). Il avait juste commis une légère erreur d’appréciation. J’avais consacré ma vie au site. J’étais prête à la donner pour l’homme. Des cris, des bruits de chocs, des gémissements me parvenaient. Je m’arrêtai pour reprendre mon souffle, puis m’approchai, à couvert, de ce qui restait de la porte du QG.
Ce que je vis m’épouvanta.
Plusieurs d’entre nous ont été blessés. Sans doute certains ont été faits prisonniers. Si certains d’entre vous ont des filières d’évasion sûres, qu’ils se tiennent prêts. Nous pourrions en avoir besoin
Patrik (4) était à terre, roulé en boule. Deux officiers de la PAV le frappaient à coup de pied pour lui faire lâcher une arme. Il avait encore le courage de rire, l’andouille :
Dans le coin, je reconnus Atchoum, recroquevillé sur lui-même. Une sorte de tas de chiffons gisait à côté de lui, et j’eus un frisson en me rendant compte qu’il s’agissait sans doute de l’un d’entre nous.
À deux pas de là, Catsa et Merleenne, acculés contre un mur, tenaient tête à une dizaine d’agents. Abasourdie, je les regardai faire : on les aurait crus devant des verbes mal corrigés, tant ils semblaient détendus. L’un rechargeait pendant que l’autre visait, tranquillement. Les sbires de la PAV étaient aussi surpris que moi, de voir ce petit monsieur tranquille et cette jolie femme réagir avec tant d’unité. Et tombaient les uns après les autres sans songer à se défendre. Ou alors…
Sans réfléchir, je levai le bras et tirai en direction de celui qui avait crié. Une rafale de mitraillette me répondit.
Je l’avais loupé : quelle surprise ! Malgré les cours que nous avait dispensés Docteur Lamb, ma précision était telle que je louperais sans doute un éléphant dans un couloir. Ma position de tireur embusqué ne servant plus à rien, je me jetai dans la mêlée. J’arrivai à profiter de l’effet de surprise : j’accrochai tant bien que mal un des agresseurs de Patrik, et lui collai mon canon encore chaud sur la tempe. Ma cible se ramollit instantanément, et j’en profitai pour lui faire une clef valable. Puis je pointai mon arme sur son collègue, et tirai. Je vise mal, mais à trente centimètres, j’aurais eu du mal à le manquer. Il tomba en arrière, et, dans le même mouvement, j’abattis le pistolet sur la tempe de celui que je tenais. Il m’entraîna dans sa chute, ce qui fut une bénédiction : la balle qui m’était destinée atterrit dans sa hanche.
Patrik me chuchotait dans l’oreille.
Il me le désigna d’un mouvement de sourcil : le tas de chiffons près d’Atchoum.
Je réprimai un sanglot. Patrik posa la main sur la mienne.
Il se redressa à demi. J’essayai de rester sous le corps de ma victime et d’atteindre sa ceinture. Son holster était vide. Pas de chargeur non plus. Je sentis quelque chose de long et de dur sous ma main.
Soit mes cours d’armement avaient été complètement inutiles, soit ce que j’avais sous les doigts était extrêmement sensible et très intéressant…
Patrik me jeta un regard en coin et posa une main sur l’épaule du garde pour le faire pivoter.
Je jetai un œil alentour. Nous étions six dans la pièce.
Je fermai les yeux. Que se passait-il dans la grande salle ? Combien étaient-ils ? Je soupirai. Tant pis. Nous risquions de perdre les meilleurs auteurs du site, mais je m’en fichais.
Il fallait sauver Revebebe.
J’arrachai la grenade de la ceinture de ma victime, poussai un grand cri pour que Merleenne et Catsa puissent me voir, me précipitai vers le patron, et lançai la grenade dans le couloir qui menait à la grande salle.
Tournant le dos à la porte, je tentai de protéger mon maître tant bien que mal. Il y eut un bruit de bottes, un souffle violent, et un énorme nuage de poussière. Le couloir s’était effondré.
Plusieurs bébérêveurs ont réussi à s’échapper. Certains d’entre vous connaissent les points de ralliement (5). Soyez très prudents : le QG a été infiltré. Mais ils auront besoin de toute l’aide possible. Ne leur refusez pas.
Je regardai Atchoum d’un air égaré. Puis je me secouai :
Il haussa les épaules.
À peu près toute la pression que j’avais subie depuis le matin se manifesta alors. J’attrapai Atchoum par son col, le soulevai de terre et lui hurlai :
Une main posée sur mon épaule me sortit de ma crise d’hystérie aussi brusquement que je l’avais commencée. Je lâchai le barbu qui retomba sur le sol. Merleene affirma calmement :
Elle marcha résolument vers le fond de la salle.
Je me précipitai sur lui.
Je jetai un air éperdu de reconnaissance à Catsa. Patrik s’empressa de vider deux blocs-tiroirs à roulettes.
Je m’empressai de soulever la tête, Merleenne se mit à ses pieds, et Catsa et Atchoum chacun d’un côté.
Il était bien plus lourd que ce que j’aurais cru. Son bras, inerte, ballait et faillit nous faire louper la manœuvre. Il ne poussa pas un soupir. Me rappelant mes cours de secourisme, je le palpai rapidement pour déceler une hémorragie.
Une plaie à la cuisse. J’eus un haut-le-cœur en comprenant que la balle l’avait traversée. Plusieurs brûlures sur sa manche, mais apparemment il n’avait été que frôlé. Une plaie à la tête, sans doute la chute. Et…
- Ça va peut-être aller, alors. Il saigne pas tant que ça, l’artère a pas dû être touchée… (6)
Le bloc-tiroir à roulette n’est pas la civière la plus pratique qui soit. Nous avions beau vouloir être aussi prudents que possible, le patron manquait de tomber à chaque changement de direction. Il ne réagissait toujours pas, mais son front se couvrit de sueur. Je l’exhortais à mi-voix de tenir, en tentant de lutter contre la panique.
L’assurance de Merleenne me rendit une partie de mes esprits. Je levai les yeux sur les couloirs de béton : rien ne ressemble plus à une coursive qu’une autre coursive, mais cette partie du QG ne m’était vraiment pas familière. Patrik avançait avec précaution, essayant de maintenir l’écart entre les deux meubles à peu près constant, et tentant d’anticiper la trajectoire des autres. Enfin nous arrivâmes devant une porte à code.
Catsa se retourna :
J’échangeai un regard avec Patrik et Atchoum.
Nous les regardâmes se débattre avec les blocs-tiroirs. Pas moyen de les aider. La porte n’était pas très large, un pied de Revebebe se coinça, puis son épaule buta contre le montant. Je ressentais chaque choc comme s’il s’était s’agi de mon propre corps.
Catsa nous fit signe. Nous avons fait passer Atchoum devant : après tout, il avait été correcteur, ça lui permettrait peut-être tromper le système. Nous avons pris notre élan, et nous nous sommes précipités.
- Pardon ? D-e, plus loin p-a-r-… (7)
Un éclair, un bruit assourdissant, le noir. Ça y est, je suis morte. La Centrale a compris que je suis une imposteuse, et j’ai été foudroyée !
Je m’entendis répondre, faiblement :
Effectivement, les lampes de sécurité s’allumèrent, et une lumière verdâtre illumina la pièce.
Qui était juste une de ces salles en béton gris, encombrées de bureaux et de terminaux, comme presque toutes les salles de travail du QG. J’étais dans la Centrale.
Merleenne se retourna et fronça les sourcils.
Je baissai la tête. Soit j’avais été victime de ma terreur, soit eux étaient tellement rompus à ce type de réflexions qu’ils n’avaient pas été touchés. Je coulai un regard vers Patrik. Mais non, il ne semblait pas désorienté. Pour me donner une contenance, je regardai autour de moi. Merleenne dirigeait notre civière avec assurance, slalomant entre les tables encombrées de gobelets de café vides et de feuilles de brouillon. Nous traversâmes ainsi la première pièce, nous nous engageâmes dans un couloir, puis bifurquâmes (8) vers la gauche. Soudain Merleenne ralentit. Un rectangle de lumière se découpait sur le mur. Atchoum s’aplatit contre le mur, pendant que Catsatum portait sa main à sa ceinture.
Catsa s’approchait à pas de loup de la porte. Des chocs assourdis se faisaient entendre. Nous retenions notre souffle : Catsa glissait un œil dans la salle.
Ce cri de surprise nous fit tous sursauter. Rip était effectivement là, une pile de dictionnaires dans les bras.
Il y eut un moment de confusion : nous voulions savoir ce qu’il faisait là, lui nous demandait ce qui se passait à l’entrée, et nous parlions tous en même temps. Enfin, nous finîmes par démêler la situation.
Une trentaine de correcteurs et d’auteurs étaient sortis par l’issue de secours. C’était le mieux qu’on pouvait faire : elle débouchait sur la salle de rédaction d’un grand journal. L’accord avait été trouvé après qu’un correcteur de Revebebe eut résolu un épineux problème d’accord pronominal (9). Faire sortir plus de monde par là revenait à envoyer à la PAV une invitation à arrêter tout le monde.
Les autres avaient donc décidé d’aller se réfugier en enfer.
Il regarda d’un air désolé la pièce derrière lui. Les murs étaient tapissés de bibliothèques, toutes pleines.
Une lueur espiègle éclaira son regard.
Quand je me retournai une dernière fois, il brandissait une mitraillette. Une pile de dictionnaires encyclopédiques était déjà posée au milieu du couloir.
Tout porte à croire que certains d’entre nous sont morts pour défendre la cause. Et tout porte à croire aussi que la PAV est prête à tout pour nous abattre.
Je n’ai que de vagues souvenirs de notre arrivée dans la salle. Il y avait tellement de monde ! Mirthrandir tentait d’organiser les choses, Démon et Crinoline s’étaient improvisées infirmières. Tous parlaient en même temps.
Je portai les mains à mes oreilles. Même comme ça, je les entendais, comme une ruche bourdonnante. Et soudain, je me mis à hurler :
Je ne vis pas qui m’avait pris les mains pour les ôter de mes oreilles. La rumeur s’était tue. J’avais crié si fort ? Je continuais, pourtant, et ma voix était rauque :
Les sanglots m’étouffaient.
Je levai la tête. Un petit bonhomme rondouillard me faisait face. Derrière lui, une dame en robe à fleurs roses pérora :
Deux bras solides m’encerclèrent alors que je recommençais à hurler. On m’appliqua un tampon d’ouate glacé sur le nez, et puis…
La voix rassurante de Crinoline calma mes angoisses plus que ses mots. Les objets tournoyaient autour de moi.
Je fermai les yeux. Comme ça, la pièce tanguait moins. Une fois assise, je me risquai à rouvrir un œil. Crinoline revenait :
L’air perplexe, elle regardait un tube qui semblait contenir de la mayonnaise.
Elle entreprit de recouvrir une tranche de pain de la pâte.
Elle prit soin de faire durer le récit suffisamment pour que j’avale trois tartines.
Le faux Gufti avait en effet piégé une partie des dortoirs. Ce qui expliquait le monde : l’issue qui aurait dû servir aux évaluateurs (11) avait été endommagée. Pas de victimes dans l’explosion, juste quelques brûlures. Les plus choqués étaient sortis par la salle de rédaction, les autres étaient là… une fois arrivés dans l’enfer, Myhrisse et Benoblack avaient sécurisé le périmètre.
Et une salle d’opération en parfait état de fonctionnement.
Crinoline ramena ses bras autour d’elle.
Revebebe avait été opéré là. Enfin, disons que…
Elle enchaîna sur les salles incroyables qu’avait dénichées Béno. Certaines étaient impraticables : trop de fautes d’orthographe. D’autres insalubres, ou dangereuses. Myhrisse avait formellement interdit qu’on explore les textes moyenâgeux. Mais finalement, l’enfer se révélait une bonne planque. Très peu de textes étaient habités.
J’aurais marché sur les mains plutôt que d’avouer que non (12). J’avais mal à la tête et les jambes en coton, mais j’emboîtai le pas à l’infirmière improvisée.
Elle tapa le code sur le clavier.
Je soupirai. Revebebe sera furieux quand il apprendra que…
Le cœur serré, j’entrai dans un couloir à la forte odeur de médicament.
Elle s’arrêta devant une porte.
Je respirai un grand coup, et poussai la poignée.
Ami lecteur, le combat n’est pas terminé. Revebebe n’est pas mort. La base de données est entre de bonnes mains (13). Nous aurons besoin de tous. Soyez attentif et prudent, surtout. Tenez bon !
Je m’étais attendue à un monitoring, des cathéters, des perfusions. Rien de tout cela, bien sûr ! Sans moyens et sans compétence, l’essentiel des soins consistait à désinfecter, recoudre, panser, et attendre que ça passe. Je me mordis le poing. Revebebe, le visage en partie recouvert d’un bandage, l’épaule découverte pansée elle aussi, gisait sur le lit. Sa pâleur, ses cernes, et surtout, sa vulnérabilité… Je ne l’avais jamais vu sans son uniforme. Débarrassé de son aura de chef inaccessible, il me semblait encore plus lointain. Jusqu’à maintenant, au moins, je pouvais le suivre. Alors que là…
Luttant contre les larmes, je m’installai dans le fauteuil disposé près du lit. Sa respiration était irrégulière, son pouls imperceptible (14). Sa main était froide et molle dans la mienne. Je la frottai avec précaution. Les images revenaient en cascade. Mon engagement, avant même de le connaître, pour ce qui était devenu, au fil des années, une cause. Les premières lois « de bienséance ». Les actes de désobéissances, les premières rafles, les choix qu’il avait fallu faire. Quand je m’étais rendu compte que mes décisions mettaient ma famille en danger, il était trop tard pour faire demi-tour. J’étais entré dans la clandestinité pour les protéger, j’avais rompu tout contact avec ceux que j’aimais. Tous, sauf un, que je n’avais jamais vu et que j’allais pourtant rejoindre.
Je regardais l’homme qui était toute ma vie. Pas de sourire ravageur, pas de muscle à faire pâlir, rien d’exceptionnel. Dans la clandestinité qui était la nôtre, c’était un avantage, même : Revebebe était banal jusque dans son début de calvitie. Rien de saillant, rien qui le signale. Les rares traîtres à la cause n’avaient pu donner que des indications vagues, parfois même contradictoires (15), à la PAV. Rien que parmi les clandestins du QG, c’est-à-dire 200 personnes en période de crise, il se trouvait toujours deux à trois personnes qui ressemblaient au patron (16), au point que même moi, parfois, je m’y trompais.
Mais rien ne ressemblait moins Revebebe que cet homme vulnérable et inconscient que j’avais devant moi.
Crinoline vint en effet une heure plus tard. Elle ausculta rapidement le malade, me conseilla d’aller dormir. Je lui promis d’y penser… et je restai, plongée dans mes pensées, parfois les exprimant à haute voix… jamais je n’aurais osé ainsi dévoiler mes sentiments à l’homme que j’aimais s’il avait été conscient…
Je dus m’assoupir… quand je m’éveillai, en sursaut, Revebebe avait les yeux ouverts. Je frottai les miens, pas certaine de ce que je voyais. Revebebe leva une main vers moi…
Je glissai du fauteuil, me penchai vers lui…
Il ne me laissa pas finir ma phrase. Sa main attira ma tête, ses lèvres s’approchèrent des miennes, et…
J’avais mille fois rêvé que ceci se produisait. Mille fois, j’avais imaginé quelles circonstances, quelles délices, également. Lit de roses ou salle des machines, tous les décors, je les avais passés en revue.
Mais rien n’égalait ce qui se passait. Le temps se suspendait. La main, posée sur ma nuque, me maintenait fermement mais doucement, nos souffles se mêlaient et…
Le cliquetis de la porte nous alerta tous les deux. Mirthrandir était dans l’encadrement, prêt à faire demi-tour, quand Revebebe l’arrêta :
L’instant de félicité était passé, et ne reviendrait plus, je le savais. J’étais redevenu le lieutenant discipliné et fidèle. Je filai dans les coursives, m’enquérant à droite ou à gauche, essayant de maîtriser mes émotions :
Rappelez-vous, Revebebe a besoin de vous. De vous tous (17).
(1) Sinon tu peux lire les épisodes précédents, alors que moi, non, vu que je suis coincée dans cette histoire. Retour
(2) Où alors pensait-elle au Père Noël ? Je te rappelle que je ne peux pas le savoir. Retour
(3) Un espion infiltré m’avait prise en otage et menaçait de me tuer. Revebebe l’avait abattu, courant le risque de me toucher, ou qu’il tire avant lui. Retour
(4) À moins que ce soit Patrick. Ou Patrick (D). Ou encore Patrick (RD). Il faut savoir que physiquement, très peu de choses les différencient. Même taille, même voix, même propension à tourner les choses en dérision. Seuls les distinguent le début de calvitie de l’un, la forme des sourcils de l’autre, et un index gauche rétroversé. Autant dire qu’au vu des circonstances, il m’était impossible de savoir à qui j’avais affaire. Retour
(5)Ce message s’adresse à vous, je vous le rappelle : si vous connaissez un point de ralliement, faites des reconnaissances prudentes pendant plusieurs jours. Retour
(6) On ne dira jamais assez l’impact des séries télévisées sur la psyché collective. Retour
(7) Ces questions sont de véritables questions que se posent les correcteurs. Du type simple : celles qui ont une seule réponse, et de plus une réponse que je suis capable de comprendre. Retour
(8) Oui, je sais, c’est moche. Mais mettez-vous à ma place : je fais quoi, quand j’ai commencé à utiliser le passé-simple à la première personne du pluriel, pour rectifier le tir ? Retour
(9) Ça, ce n’est pas plausible. Pour un correcteur aguerri, le verbe pronominal est une promenade de santé. Mais ne demandez pas d’explications, ou alors prévoyez quelques aspirines. Retour
(10) Il a fallu des recherches archéologiques pour trouver cette liste d’ouvrages de référence : les correcteurs modernes utilisent des outils modernes… Merci au professeur Catsatum pour son aide précieuse en épistémologie grammaticale. Retour
(11) Pour ceux qui auraient été chargés de sa maintenance, c’est celle qui débouchait sur la salle Art et essai du multiplexe, qui passait « Le syndrome de Stockholm » depuis juin 2013. Retour
(12) Juste pour laisser aux personnes me connaissant IRL le temps de se remettre de la crise de fou rire attrapée à l’idée de me voir essayer de marcher sur les mains (réussir est bien sûr hors de question). Retour
(13) Hum ! Retour
(14) Comme le mien, d’ailleurs. Enfin, quand j’essaye de le prendre. Retour
(15) Selon les portraits-robots diffusés sur les canaux réservés de la PAV quand nous les pirations, Revebebe était de taille moyenne, entre 30 et 60 ans, les yeux bleus, ou gris, ou marrons, les cheveux blond-foncé, châtains ou bruns, était gaucher ou droitier. Dans les faits, à part sa garde rapprochée, personne ne voyait assez longtemps Revebebe pour en garder une image précise. Retour
(16) Une théorie voulait d’ailleurs que ce ne soit pas des personnes ressemblant au patron, mais le patron lui-même : plus exactement l’incarnation de ses multipseudos. Retour
(17) Ceci en dehors de toute attaque de la PAV. Pour fonctionner, le site a besoin d’évaluateurs réguliers, de correcteurs, d’auteurs attentifs à leurs envois, et de personnes impliquées qui prennent le temps de comprendre le fonctionnement pour ensuite participer à la maintenance et à son amélioration. À bon entendeur… Pour ceux qui se sentent concernés, s’inscrire et cliquer sur le lien « Nos forums ». Retour