n° 13283 | Fiche technique | 65107 caractères | 65107Temps de lecture estimé : 37 mn | 08/05/09 |
Résumé: Danièle n'a pas voulu accompagner son mari à un stage d'ULM. En flânant en ville après le travail, elle fait connaissance avec Mario qui va devenir son amant empressé et imaginatif. | ||||
Critères: fh fhh plage amour massage intermast anulingus pénétratio fdanus -occasion | ||||
Auteur : Julos |
À vrai dire, Danièle s’ennuie. Gérard, son mari, est un amateur, pour ne pas dire davantage, d’objets volants en général identifiés, tels que ULM, deltaplane, parapente et autres. Lors de ses premières sorties, elle l’avait accompagné bien volontiers presque tous les dimanches, à des kilomètres de chez eux, pour qu’il puisse s’adonner à son plaisir. Puis vint le moment où elle s’est lassée de l’aventure.
Elle, en fait, n’a rien d’une aventurière, du moins le croit-elle. En ce moment, Gérard est en stage de deltaplane à quelques centaines de kilomètres de là, dans les Alpes. Elle n’a pas voulu l’accompagner une fois de plus.
Il est parti sans se retourner pour une quinzaine.
La perspective d’une quinzaine de solitude ne lui pèse pas. Elle sent au contraire qu’elle va l’obliger à rompre le cocon ou la coquille de la routine, qu’elle la stimule au contraire. Elle ne se sent plus tenue de respecter un horaire immuable puisque personne ne l’attend, ne réclame à manger ou à aller au lit alors que, bien souvent, elle aimerait traîner en ville, sortir le soir. À moins que ce soit l’arrivée du beau temps, la lumière de fin mai qui la rendent légère.
Elle s’est regardée dans la glace une fois de plus. Son corps n’a pas vieilli. Il est vrai qu’il n’a que trente six ans. Sa poitrine est généreuse et ferme. Elle a soupesé ses seins, a malaxé les mamelons pendants quelques secondes, ressenti un doux picotement. Elle a passé ses mains sur ses hanches, ses fesses, s’est regardé sous tous les angles.
En elle préexistent deux femmes.
L’une est timide ou a l’apparence de la timidité. Elle lui dit de rentrer au plus tôt chez elle après le travail, de préparer le repas, de repasser le linge, de prendre un bouquin ou de regarder une bonne émission à la télé, d’attendre. D’attendre quoi d’ailleurs ? Son mari Gérard ? De l’attendre en perdant ces jours précieux qui s’allongent encore devant elle et qui sont en train de fondre sans qu’elle s’en aperçoive.
L’autre femme en elle voudrait s’affirmer, profiter de la vie, s’imposer aux autres, faire valoir sa beauté par exemple.
Il est mercredi. Déjà deux jours que Gérard est parti. Elle s’est habillée léger. Sa robe est modulée par un doux vent de sud qui souffle aujourd’hui. Elle le sent, le vent, autour de ses jambes et de ses genoux dégagés. Elle le sent sur son cou et ses épaules.
Elle sort du boulot comme d’habitude, en sachant qu’il est inutile de se précipiter vers l’appartement où ne l’attendent que la lessive en retard, la télé aux programmes soporifiques, quelques livres en désordre au pied de son lit, quelques journaux féminins dont la lecture traîne depuis des semaines et où les articles sont pratiquement identiques et aussi inintéressants d’une numéro à l’autre.
Elle a décidé de faire les vitrines dans les rues piétonnes histoire de repérer une robe d’été qu’elle pourrait acheter puisque l’été s’annonce. Elle marche sur le trottoir sans presser le pas. Jusqu’au moment où une porte s’ouvre brusquement et où un type apparaît devant elle, lui rentrant presque dedans.
Ce type, Danièle le reconnaît tout de suite, c’est un client qui fréquente régulièrement la banque où elle travaille.
De son bureau, elle l’aperçoit souvent au guichet où il aime plaisanter avec les employés. Lui n’a jamais eu affaire à Danièle. Il ne doit savoir qui elle est.
Il n’est pas mal, d’une banalité attrayante. Il a l’air d’un type à l’humeur joviale et ça, la bonne humeur, elle adore. C’est tout ce qu’elle peut en dire. Si l’on ajoute qu’il lui sourit, il est difficile d’avancer qu’il s’agit d’une mauvaise rencontre.
Cependant, elle ne s’attendait pas à ce qu’il fasse irruption par cette porte devant laquelle elle passe tous les jours à pied, et sur le côté droit de laquelle figure une plaque portant l’inscription « Institut Grégoire », une inscription qui ne lui avait jamais rien évoqué de précis, sinon un lieu de réunion pour vieux, une institution quoi ! Un truc mystérieux en apparence et sans doute banal en réalité. Elle a toujours vu la plaque à cet endroit sans se poser de question. Une plaque d’ailleurs toujours entretenue, cuivrée, astiquée, respectable.
Surprise, elle s’arrête pour ne pas le heurter. Lui se colle contre la porte pour la laisser passer. Ils se demandent mutuellement pardon de façon touchante. Elle lui demande alors, pour dire quelque chose, en montrant la plaque :
Il tourne la tête vers la plaque, sourit encore, répond :
Elle prend la carte qu’il est allé chercher dans un portefeuille situé dans une poche de sa veste et qu’il lui tend.
Elle abandonne sans regret la virée des magasins pour suivre cet homme qu’elle ne connaît que d’apparence. Deviendrait-elle folle ?
Il sonne, la porte s’ouvre avec le clac d’une commande automatique. Il la laisse passer.
Devant elle, une salle de bar à l’éclairage doux, en forme de longue virgule effilée vers le fond. Deux ou trois clients occupent les premières tables. Un couple paraît badiner plus loin vers la pointe de la virgule. Elle esquisse à peine un pas ou deux, laisse l’homme passer à nouveau devant elle. Celui-ci lui fait signe d’avancer puis va saluer un type qu’elle n’avait pas vu et qui lave des verres à l’autre bout du comptoir. L’homme, revient à sa hauteur, lui indique qu’il se prénomme Mario, lui demande si elle préfère s’installer à une table ou au comptoir.
Elle finit par s’installer pas trop loin du couple en conversation rapprochée, pas trop près cependant pour ne pas les gêner. Quand Mario lui demande ce qu’elle souhaite prendre, elle annonce un café.
Elle s’étonne et lui demande :
Elle ne relève pas cette sorte de vantardise un peu stupide, mais elle est indulgente comme les femmes savent l’être avec ceux qui leur plaisent. Elle lui propose donc de trinquer et ils commencent à boire.
Elle n’est pas pressée de rentrer. Elle se laisse aller à la discussion. Elle dit :
Ils sont ainsi en train de prendre langue quand le couple se lève. Elle les regarde se diriger vers la porte à battants qui termine la salle et derrière laquelle ils disparaissent.
L’effet du Porto la rend insensiblement plus à l’aise et elle fait en souriant à Mario :
Alors que l’homme s’éloigne, passe à son tour derrière la porte à battant, le regard de Danièle se porte machinalement vers l’endroit que le couple vient de quitter. Sur la banquette elle aperçoit une sorte de revue ou de journal qu’ils ont laissé là. Elle se lève, s’en empare et revient à sa place.
Ce qu’elle voit lui plaît énormément. Elle feuillette la revue avec un plaisir évident. L’arrivée de Mario la fait à peine rougir.
Elle explique. Il a une petite moue de mécontentement ou presque.
Elle regarde sa montre et sourit. Elle ne veut pas. Elle n’a pas le temps. Elle remercie, lui tend la main. Lui s’étonne un peu, fait :
Ajoute :
Elle s’est rendue trois jours de suite à l’Institut Grégoire. Elle a sonné. On lui a toujours ouvert. Lors de chacune des visites elle a bu le café que lui a servi Mario qui, en trois jours, est devenu davantage qu’un serveur doux et plutôt marrant et qu’elle s’est surprise à toucher deux ou trois fois de la main pour attirer son attention.
Le troisième jour, dans l’obscurité du fond de la salle elle remarqua le même couple que lors de sa première visite. Du moins, il lui ressemblait. La femme accoudée à la table buvait lentement dans un long verre tandis que le gars la contemplait en lui passant la main dans le dos et sur le haut des fesses. Puis il fit descendre la fermeture éclair de la robe de la femme, se colla contre elle, passa sa main et son bras gauche, sous la robe. La femme le laissa faire, écarta son bras pour faciliter le passage et permettre sans doute l’accès au sein. Elle se tourna vers lui et lui posa un baiser sur la bouche.
Danièle n’osa plus regarder le couple pendant quelques secondes, émue et de peur de faire surprendre son voyeurisme intéressé.
Mais ce fut plus fort qu’elle. Elle se remit à les observer le plus discrètement possible. Bientôt le type se mit à parler à la femme, et en même temps poursuivait le pelotage. La femme se tourna vers lui et se mit à l’embrasser plus longuement.
Lorsqu’elle reprit son souffle, Danièle eut la nette impression, à l’expression de son visage qu’elle commençait à ressentir un début de désir. Cette vision la travailla toute la soirée. Elle eut la tentation de se donner du bon temps seule, mais préféra renoncer.
Le matin elle y pensa dès son réveil. Elle déjeuna et se rendit au travail. Elle quitta celui-ci plus tôt que d’habitude pour se rendre à l’institut Grégoire.
Là Mario est à son poste. Il lui sert le café, elle lui présente la carte :
Elle se lève, il passe les battants de la porte derrière laquelle le couple a disparu la veille. Elle découvre un couloir étroit et sombre comme on en trouve dans n’importe quel hôtel. Mario stoppe devant la troisième porte à droite, l’ouvre, presse l’interrupteur et elle se retrouve dans une mignonne et minuscule pièce dont il allume la lumière.
Cela peut ressembler à une salle de repos ou d’attente avec un canapé, un fauteuil, une tablette. Un rideau rouge foncé ferme une ouverture qui doit donner sur une pièce voisine. Il l’invite à s’asseoir, annonce :
Il écarte un rideau et plonge la main dans ce qui semble un placard à étagères. Sa main réapparaît, tenant deux ou trois revues à la couverture glacée.
Elle tend la main, prend les revues, commence à feuilleter sur la tablette la première du petit tas pendant qu’il range un peu l’anarchie des revues dans le placard.
Elle n’ose pas trop interroger l’homme sur la nature de l’esprit maison, mais une petite inquiétude tempère l’excitation qui l’a prise. Elle dit :
Le type rit et sort en lui disant :
Il la laisse poursuivre seule sa découverte : des photos de femmes, à moitié nues ou nues exhibant leurs seins, leurs fesses, leurs cuisses, sans outrance, rien d’iconoclaste, presque mode. Les hommes sont là dans la position de potiches, de décor charnu. Certains sont nus, vus de dos.
Elle se dit : J’en ai vu d’autres. Elle va jusqu’au bout d’un second numéro, jette un coup d’œil aux autres exemplaires. C’est du pareil au même.
Il réapparaît sans bruit, tel un acteur écartant le rideau. Il a passé un débardeur qui remplace la veste de tout à l’heure ? Mince et sobrement musclé, tel pourrait être le CV. Il la trouve devant une page suggestive montrant une femme blanche debout de dos, les cuisses écartées entre lesquelles apparaissent celles jointes d’un homme noir aux larges épaules serrant la taille de la femme. De l’art.
Il écarte le rideau à nouveau. Elle aperçoit des étagères sur lesquelles il cherche les nouveaux ouvrages qu’il pose à côté du tas précédent. Elle écarte aussitôt les revues du premier tas pour se consacrer à l’examen des nouvelles venues.
Mario se penche, regarde aussi les pages de la revue qu’elle feuillette de plus en plus nerveusement. Des types portant un bandeau sur les yeux, sont à poil, intégralement à poil, de face de dos, ou au repos sur une photo, bandant sur l’autre. Les légendes : la promesse, « le fruit ».
Plus loin, un homme est à genoux entre les jambes repliées d’une femme couchée sur le dos comme s’il s’apprêter à la pénétrer. Son sexe au gland impressionnant est tenu pointé par la femme vers celui, invisible, de celle-ci.
Elle le regarde, il lui prend la main par dessus-la tablette, elle pose la revue, s’accroche à lui, se laisse enlacer.
Émue, troublée par son audace, par l’oubli soudain de la timidité, elle se laisse faire. Lui, laisse aller ses mains sur le corps qu’elle lui accorde volontiers, par-dessus les vêtements, sur les seins dont la moitié émerge bientôt du bustier et dont il tâte le volume avec envie, la taille, les hanches, etc.
Elle l’attire à elle pour un baiser. Elle lui donne sa langue qu’il fait aller et venir entre ses lèvres, comme un sexe. À la fin du baiser il se redresse, la pousse lentement vers le mur contre lequel il l’adosse. Ses mains poursuivent leur exploration lente. Il sait que la possession doit s’accomplir selon les règles, avec lenteur au début.
Ses mains entourent maintenant les seins, les contournent, les apprivoisent. Elle baisse la tête pour mieux les voir prendre leur forme, elle les offre, bombe la poitrine, les projette vers lui et lui se dit que ce n’est pas souvent que l’occasion d’en peloter d’aussi appétissants se présente.
Il délaisse les seins, il y reviendra et accroît la pression de ses paumes et de ses doigts sur tout le corps, le découvre, glisse d’une courbe à l’autre et la sensation est délicieuse. Il ne précise pas encore ses caresses, elles doivent rester évasives, enveloppantes, éveiller ce corps à tous les désirs dont il est capable, le préparer à recevoir d’autres jeux, à vouloir l’autre.
Elle respire plus fort. Il revient aux seins. Il commence la longue séance de pelotage, modèle le galbe, s’attarde sur le mamelon. Il lui chuchote que ses mains ne les contiennent pas. Elle soupire qu’elle adore se faire peloter toute habillée. Il les palpe, les masse, les malaxe, presse les bouts devenus durs.
Il essaye de dégager l’épaule de sa robe, d’en faire jouer le tissus vers le bras pour la dénuder, trouve la fermeture éclair dans le dos, la fait glisser, parvient à dégager le sein gauche encore prisonnier du soutien-gorge. Elle essaie elle-même de dégrafer celui-ci, mais il est plus rapide. Le tissu s’affale un peu et il délivre un sein volumineux et rond au gros mamelon brun turgescent.
Son excitation augmente et le corps de la femme s’amollit. Sa respiration accélère. Il touche le mamelon, très légèrement, le frôle, l’énerve tout en observant le visage de la femme, qui, les yeux fermés est toute à son plaisir.
Il se baisse alors, soulève délicatement le sein lourd, amène le mamelon devant sa bouche, l’emprisonne entre ses lèvres.
Le soupir de la femme laisse supposer qu’elle est heureuse. Il suce le sein avec passion, l’accouple à sa bouche, travaille le bout de sa langue et des lèvres. Elle gémit doucement.
Elle lui caresse les cheveux d’un geste d’encouragement à continuer, ou de reconnaissance pour le plaisir qu’il lui donne. Un filet de sueur glisse dans sa bouche et il sait qu’elle transpire. Il veut maintenant la poitrine entière, pour un massage savant, un pelotage lent, intensif, complet, à deux mains, capable de faire vibrer le corps entier de sa partenaire.
Pour le bas la manœuvre est plus simple : la robe file vers le sol dans une sorte de préméditation complice. Il s’appuie de plus en plus à elle, la coince contre le mur. La sueur perle sur sa peau. Il l’écarte ensuite du mur, il la retourne. Il sent ses fesses contre le haut de ses cuisses et elle doit sentir le relief de son sexe dans le pantalon.
De la main il pousse la tête brune en avant, dégage la nuque, y dépose baisers et morsures douces faites avec la pointe des dents et s’égare vers les épaules et le dos dénudé. Elle lui dit qu’elle adore ça et s’offre encore à la marque de ses dents sur sa peau.
Il reprend les caresses par derrière, d’une manière plus aisée, plus efficace, plus sensuelle. Il a les seins, les mamelons, bien en main et le double pétrissage est un merveilleux moment. Il passe au dos, aux fesses.
Elle abandonne sa tête en arrière contre son épaule et respire de plus en plus fort. Quand il juge l’avoir suffisamment chauffée de cette manière, il la retourne à nouveau, la ré adosse au mur puis glisse sa main dans le sexe, découvre le petit bourgeon dur.
Elle soupire et s’affaisse un peu tandis que ses cuisses s’ouvrent à la manière d’un intime message. Il veut poursuivre l’aventure mais, elle fait non de la tête et parvient à prononcer :
Elle commence à se rhabiller en s’excusant de ne pas mener l’affaire à son terme.
Elle le quitte en l’embrassant sur la joue.
Elle l’a quitté avec un bécot sur la bouche, sans rendez-vous, mais avec son numéro de téléphone. Elle lui a simplement dit :
En rentrant, elle se sent heureuse de ce moment, de cette transe, de cet orage amoureux qui n’a pas éclaté totalement mais qui lançait de violents éclairs dans son corps, dans son sexe en particulier. Il lui tarde d’arriver chez elle pour finir avec ses mains, le travail commencé par celles de l’homme.
Cette situation lui en rappelé une autre semblable, qui s’était produite quand elle avait seize ou dix sept ans et qu’elle fréquentait les boums.
Elle lui a fait se souvenir du premier flirt un peu poussé qu’elle et le garçon qu’elle avait choisi avaient mené à bien, un soir, elle troublée par les confidences plutôt impudiques que l’une de ses copines n’hésitait pas à lui raconter.
Le garçon qui l’avait invité ce soir-là n’était pas mal. Elle s’était serrée un peu plus contre lui, tout en dansant, lorsqu’il avait tenté une première pression de sa joue contre sa joue. La suite s’était déroulée dans l’obscurité et la moiteur de la soirée, par une montée progressive de l’excitation de l’un et l’autre, par l’enlacement de plus en plus étroit de leurs corps, les caresses de plus en plus pressantes du garçon, caresses auxquelles elle parvenait difficilement à ne pas s’offrir. Jusqu’au moment où elle lui murmura à l’oreille :
Ils quittèrent la salle de bal, elle en baissant la tête, lui la suivant à quelques mètres. Une fois dehors, il la prit par la main et ils marchèrent vers la rivière. Il la conduisit à un escalier qui permettait de rejoindre la berge depuis la route, s’assirent sur l’un des marches et s’adonnèrent à un long baiser. Le garçon alors que leurs bouches étaient parfaitement incrustées l’une dans l’autre, que leur langue s’emmêlait ardemment commença à chercher les seins de la jeune fille de sa main libre. Il commença le pelotage du premier sur lequel il tomba.
Danièle n’opposa pas la moindre résistance. Elle se contenta de goûter à sa juste valeur la douceur du soir au bord de l’eau. Puis leurs bouches se séparèrent et il s’empara de l’autre sein sans lâcher le premier. Il devinait sous le tissu les mamelons dressés et les malaxa aussi bien qu’il put.
Elle commençait à mouiller sérieusement et son sexe commençait à demander pitance. Elle résista tant quelle put, serra les cuisses dans un effort méritoire au lieu de les écarter comme son sexe le désirait, et finalement se défaussa quand il tenta de passer une main sous la robe.
Ce fut elle qui se releva. Elle s’arrangea et lui dit :
Elle refusa de lui donner la main sur le chemin du retour. Parvenue sur les lieux de la boum qui allait encore à pleins baffles, elle monta dans sa voiture laissant-là son galant d’un soir, auquel elle promit vaguement de le revoir bientôt. Ce qu’elle ne fit pas bien sûr.
En fait elle prit goût à ce genre d’aventure et sans multiplier ce genre de séances lors des boums de fin de semaine, elle s’en autorisa deux ou trois avant de rencontrer celui qui devint son époux. Une fois, l’un de ses cavaliers éphémères, plus adroit ou plus veinard que les autres, réussit à déballer franchement les seins et à leur faire la fête. Extrêmement excitée elle commença à se caresser et jouit dans les bras du jeune type dont elle se débarrassa rapidement, une fois l’orage retombé. Lui s’en tira avec des regrets et le sentiment d’avoir été en partie blousé.
Trois jours après leur corps à corps non terminé, derrière la vitre du café du commerce, à midi dix, Danièle aperçoit soudain Mario. Il est là, il mange un sandwich. Elle entre, se dirige vers lui, lui tend sa main, lui demande sans même prendre le temps de s’asseoir :
Il confirme. Elle est pressée, elle ne veut pas se laisser servir une orangeade. Elle lui demande s’il a sa voiture dans les environs et lui dit, parlant du sandwich :
Ils sortent précipitamment.
Elle lui sourit, s’approche de lui, pose ses lèvres sur les siennes, puis reprenant sons souffle, lui chuchote à l’oreille :
Il répond :
Elle pouffe de rire, puis :
Tout en conduisant d’une main, il pose sa main libre sur le genou de la femme qui se blottit contre lui. Elle lui prend la main libre la pose sur son sein gauche. Alors qu’elle commence à ressentir les premiers picotements de l’excitation, elle lui dit :
Elle mentait évidemment.
Elle lui indique l’emplacement de l’immeuble devant lequel il doit s’arrêter, puis ajoute :
Lui soupçonne que le « il » doit être le mari. Elle aime l’aventure, se dit-il pendant qu’il l’observe devant la porte de l’ascenseur. Une fois dans l’appartement, elle ferme la porte à clé, s’approche de lui. Ils s’embrassent.
Elle l’attire dans la chambre dans laquelle, à peine entrée, elle se débarrasse de ses chaussures. Elle prend ses mains dans les siennes, les pose sur les seins, lui murmure :
Ils s’affalent sur le lit. Il la pelote à travers le tissu de la robe pendant qu’elle soulève ses fesses, remonte le bas de la robe et se déculotte avec un joli mouvement de jambes. Ensuite elle se redresse pour lui descendre en vitesse le pantalon et le slip. Ainsi en chemise, le derrière et le sexe dressé à l’air, il se met alors à la travailler ardemment.
Elle le reçoit, elle approuve les yeux mi-clos, le visage fermé sur le plaisir. Il suce un sein à travers le tissu, pelote de même l’autre de la main gauche tandis que la droite descend jusqu’au sexe.
Elle écarte ses cuisses et il se met à la masturber en écartant bien les lèvres. Elle est déjà mouillée et commence à ahaner à chaque caresse des doigts de l’homme.
Quand il la juge bien chauffée, que son sexe a atteint le seuil d’exaspération que provoque une attente excitée, il se poste entre ses jambes, accentue leur écartement pour se faire de la place entre elles, écarte les lèvres dilatées.
Elle vient à son aide, prend sa queue dans une main et la place face au vagin. Lui, d’une poussée du bassin s’enfonce délicatement le plus loin qu’il peut.
La femme gémit à la pénétration, un gémissement qui s’intensifie à chaque nouvelle poussée. Elle l’attire à lui, le couche sur elle. Il se déchaîne alors et la fait exploser en même temps qu’il lâche le sperme au plus profond.
Quand il s’effondre, vidé, sur elle, elle lui caresse la nuque et, difficilement, lui dit à l’oreille :
Bien sûr, il n’est pas arrivé, le mari, puisqu’il est absent pour la quinzaine, mais cela l’a excitée de le croire un moment car elle a fait comme si l’histoire qu’elle a racontée à l’homme était vraie.
Elle a particulièrement aimé l’ardeur, l’espèce d’emportement qui animait Mario dans l’action. Elle a adoré se faire ainsi bousculer, trousser et rentrer dedans dans l’urgence. Alors qu’ils sont encore unis, il lui souffle à l’oreille :
Elle répond :
Lorsqu’il est reparti, elle s’est levée, a pris une douche, s’est recouchée nue et a dormi une bonne demi-heure avant de se rhabiller pour se rendre au boulot.
Elle est restée deux, trois jours sur la lancée de leur dernière rencontre. Elle hésite à le rappeler. C’est elle qui reçoit l’appel au boulot. Elle lui a demandé de l’appeler au travail. Quand le portable sonne trois fois et s’arrête de sonner, elle sait que c’est lui.
Elle le rappelle. Ils mettent au point leur prochain rendez-vous. Elle décide que ce sera encore chez elle, l’après-midi du lendemain.
Elle prépare un café à tous les deux avant qu’il arrive. L’odeur en a envahi l’appartement.
Elle s’est douchée en arrivant du travail, s’est maquillée avec soin, s’est longuement préparée pour se vêtir de presque rien : un soutien-gorge pigeonnant laissant émerger les mamelons, une sorte de tablier de tulle transparent, la couvrant jusqu’à mi-cuisses devant, découvrant son derrière revêtu d’un string, l’arrière des cuisses et les mollets. C’est ainsi vêtue qu’elle le reçoit.
Il sonne. Elle se dirige lentement vers la porte, s’assure par le judas que c’est bien lui, ouvre. Il lui apporte deux roses. S’ensuivent les remerciements d’usage sous forme d’un baiser.
Lui, la complimente pour sa beauté et sa savante mise en scène. Il la fait tourner sur elle-même et lui dit à l’oreille qu’elle a un beau cul.
Il s’assoit sur le canapé. Elle va-et-vient pour le service. Elle a oublié des tas de choses dans la cuisine et cela lui donne autant d’occasions de virevolter devant lui, d’exhiber ce qu’il a appelé son beau cul.
Elle penche vers lui pour remplir sa tasse et faire fondre le sucre à la petite cuillère. Il a ainsi tout le loisir de lorgner les seins qui ne tiennent dans leurs bonnets que par une sorte de miracle.
Ensuite elle s’assoit près de lui, entame une conversation sans importance. Elle lui dit qu’il a vraiment un boulot intéressant ma foi et qu’il doit fréquenter pas mal de femmes. Il est d’accord mais ce n’est pas ce qu’elle croit cependant.
Elle lui caresse les cheveux. Il la laisse parler, l’écoute lui raconter un ou deux événements de son boulot.
Puis subitement elle se lève et vient s’asseoir sur les genoux de l’homme. Il pose une main sur ses beaux seins. C’est dommage de les cacher à moitié. Ils sont magnifiques. Il défait le soutif. Les seins libérés pendent tels des fruits lourds.
Elle lui dit :
Et il les baise, il les soupèse, les pétrit, masse le bout qui durcit. Elle ferme les yeux, son bas ventre ronronne déjà. Les mamelons sont érigés. Il les enveloppe, les pétrit. Elle est comme engourdie et lourde, elle jette la tête en arrière, respire rapidement, la bouche entrouverte.
Quand il sent qu’il faut varier les plaisirs, il la fait se lever, se lève à son tour et l’adosse au mur. Elle s’abandonne à sa bouche qui descend sur le ventre. Il lèche la peau. Il va passer ses mains sous le tissu léger qui ne cache plus rien lorsqu’elle se tourne, lui offre l’autre face d’elle-même, à nouveau appuyée au mur comme si elle comptait les secondes pour une partie de cachette.
Il voit le dos au dessin délicat qui s’amincit jusqu’à la taille. Il peut enfin détailler la croupe. Elle porte un string si fin que le lien arrière disparaît, invisible entre les fesses comme s’il y avait là une invitation à la découverte des trésors parmi lesquels il se cache.
Pour l’instant il n’y touche pas. Il plaque ses mains bien ouvertes aux hanches, aux fesses qui sont telles que du pain blanc, globes de chair ferme qu’il ne parvient pas à contenir. Il lui répète en relevant la tête :
Ses mains en font tout le tour, l’épousent sur tout ce qu’il offre de surface douce, onctueuse, ce cul de déesse, s’égarent dans la fente qu’une caresse parvient à élargir. Elle écarte un peu plus les cuisses, lui tend ses deux rondeurs comme une invitation à y goûter.
C’est avec sa langue qui va à la découverte, explorant la zone où les fesses naissent, se divisent, progressant dans les profondeurs vers le centre puis, retournant le beau corps avec douceur, il continue dans la fente suave du sexe, lèche le clitoris, l’entoure de manœuvres délicates. Les cuisses s’ouvrent davantage, lui livrent un passage profond dans lequel il s’engage. La femme, soudain, se détache du mur, le relève, le conduit vers le lit sur lequel elle s’allonge. Il la suit.
Elle lui prend la tête entre ses mains, écarte ses cuisses ; lui, retire le string, lui pose à nouveau la bouche sur la vulve. Le langoureux travail de la langue reprend, relance le clito, glisse vers l’orifice du vagin. Elle se cabre, imprime à son bassin le mouvement inverse du léchage. Il la sent mousser sous sa bouche.
Il la devine vouloir être pénétrée par sa langue. Il doit se baisser davantage. Il cherche un coussin sur lequel il surélève les fesses, le bassin, tout l’ample temple de l’amour. Elle s’offre à lui, lui concède l’ouverture de son corps, réclame la délicieuse et savante aventure de la langue qui entre en elle, ressort, s’enfonce encore comme un membre court et joueur, fait dresser le clito l’instant suivant, recueille le liquide du plaisir, la lèche de haut en bas accompagnée de la lente et régulière ondulation qu’elle imprime à son bassin, du gémissement de son gosier. Relevant les yeux une seconde, il la surprend en train de pétrir ses seins.
Ses cuisses sont de la chair, de la belle chair de femme mûre, musclées et charnues, de la même consistance que les fesses. Elles sont écartées largement d’un côté et de l’autre du lit comme deux ailes. Maintenant il sent la main de la femme qui le cherche, qui voudrait l’obliger à remplir l’espace béant entre les cuisses, qui exige l’accouplement et sa danse vorace. Elle veut sa queue dans toute sa grosseur, toute sa longueur, elle veut son va-et-vient puissant d’un bout à l’autre d’elle-même.
Il juge que c’est trop tôt encore. Il a imaginé autre chose pour elle. Il lui demande si elle possède de l’huile de massage. Elle lui indique l’endroit. Il se lève, revient avec une fiole d’huile dorée. Il lui dit :
Elle lui livre à nouveau son verso.
Il lui mordille les épaules, la nuque, parcourt ensuite le dos.
Il la débarrasse de son accoutrement, la sépare de son voile de tulle, prend possession des fesses, des cuisses, des jambes.
La femme, découvrant ses manières d’explorateur, l’attend, confiante. Il ouvre la fiole d’huile, verse un filet liquide entre ses épaules. Il commence un long et patient massage du dos, de la nuque au creux des reins. Il insiste sur les zones charnues et plus musculeuses.
La femme s’aplatit, se laisse aller à la pression des caresses, l’accompagne. Il s’arrête au creux des reins, à la naissance des fesses, comme s’il s’agissait au-delà d’un terrain interdit ou sacré. Il recule ensuite, sans que la femme bouge, jusqu’à ses pieds, enduit ceux-ci d’huile, orteil après orteil, monte aux chevilles, aux mollets. Il atteint le début des cuisses. La femme les écarte. Il ne se presse pas. Le massage dure quelques minutes des pieds au haut des cuisses. Elle, à mesure qu’il progresse vers les fesses, s’ouvre, s’offre, l’incite peut-être à ne pas s’arrêter trop tôt. Il sculpte maintenant dans ses mains les fesses, depuis les hanches vers la fente qui les sépare.
Puis il entasse sur le lit trois coussins larges. Il la soulève presque, place son ventre sur le monticule de tissu.
Ainsi renversée vers l’avant, elle offre le relief accentué de son arrière train à la vue de l’homme, sa ravissante croupe bien dégagée, accessible dans tous ses replis.
Il reprend le massage avec application, d’un mouvement chaste et rond, se rapproche peu à peu de la fente, descend vers elle, y colle la bouche, y pénètre avec sa langue. Commence alors un doux chatouillis tendre et mouillé.
Elle s’ouvre encore autant qu’elle peu, elle s’offre pour la dégustation qu’il voudra. Enfin, il se redresse, verse en abondance de l’huile, en enduit ses doigts, pose la fiole sur une tablette voisine.
Il commence à lubrifier la fente du cul d’un mouvement doux. La femme, s’ouvre encore un peu plus. Visiblement elle consent, paraît contente de la fête annoncée de son entrejambe. La tête dans les draps elle est heureuse d’exhiber son popotin comme on montre une jolie frimousse tout en sourire et en belles joues.
Elle lâche soudain une sorte de hoquet de surprise quand le type enfonce la première phalange de son auriculaire dans l’anus puis lui caresse intimement et lentement l’intérieur d’un lent mouvement de va-et-vient. Ensuite c’est au tour de l’annulaire, du majeur, de l’index.
La femme transpire, respire rapidement la bouche ouverte, adresse à la cuisse droite de l’homme une légère caresse, sans doute en signe de contentement. Elle est sans résistance, entièrement ouverte, elle veut ça, qu’il la bouscule, qu’il ait envie de son cul, qu’il le lui prouve.
La sortie de chaque doigt est suivie par l’exploration de la langue dans l’orifice agrandi, il l’enfonce le plus loin qu’il peut et baise ainsi son cul à petits coups remuants. Elle se laisse d’ailleurs basculer un peu plus en avant pour lui faciliter le passage et se mettre dans la position la plus favorable à sa recherche. Il y introduit le pouce. Elle se cabre en gémissant et l’autre y va de son mouvement lent et mesuré qui élargit l’orifice.
Elle l’accompagne alors d’un mouvement lent du bassin comme une chanson que l’on chante à deux. De nouveau, il fait aller la langue, puis passe à l’étape suivante.
Il fait couler de l’huile dans la fente. Il masse l’anus puis y introduit l’auriculaire en entier, lentement sûrement, jusqu’au bout. Elle s’écrase sur les coussins lorsqu’il y enfonce ensuite tout l’annulaire et masse lentement l’intérieur chaud, tendre. Elle se referme sur lui et il perçoit le frémissement des chairs intimes.
Il la voit alors soulever son bassin, se mettre sur les genoux, commencer à titiller son clitoris, la tête et le buste toujours enfouis dans les draps. Il l’entend gémir davantage. Puis c’est autour de tous les autres doigts de l’homme.
Soudain, elle pousse un cri et s’effondre sur elle-même lorsque l’enfoncement lent du gros pouce masculin bien loin dans ses entrailles et le massage simultané de son clitoris provoquent deux ondes qui se rencontrent, se chevauchent, donnent naissance à une onde unique qui volcanise tout son corps.
Puis elle retombe inanimée. Il s’approche alors d’elle. Le visage de la femme enfoui dans le drap trahit une grande détente, un heureux sourire. Il s’aperçoit qu’elle bave. Il s’allonge près d’elle, elle lui caresse la joue et les cheveux. Elle lui avoue d’une voix faible :
C’est jeudi. Elle se dit, depuis quelques jours déjà, que son mari va bientôt réapparaître. Elle aimerait passer quelques heures à la plage avec Mario afin d’allier le plaisir du beau temps et la présence de celui qu’elle considère un peu comme son amoureux, même s’il ne fait pas de doute qu’il n’est pas son amant, plutôt une connaissance sexuelle.
Pas vraiment un amant, pas un amoureux, une occase. Elle lui a fait part de ce souhait quelques jours auparavant. Il lui a promis de se libérer un après-midi. Il devait l’avertir rapidement du jour de sa liberté pour qu’elle puisse poser à son boulot une demande d’absence dans un délai non compressible de deux jours.
C’est donc le jeudi qu’ils se sont libérés tous les deux. Elle s’est maquillée avec soin. Elle a pris une serviette, un chapeau de paille à large bord. Elle l’a retrouvé sur le parking d’une grande surface, est montée dans sa voiture et les voilà partis vers la plage. Mario a l’habitude de se rendre, dès qu’il le peut, à la plage naturiste de manière à bronzer intégralement son corps. Elle ne demande pas mieux que de l’accompagner.
Arrivés à la plage, ils marchent à la recherche d’un coin pas trop fréquenté. Ils stoppent, se déshabillent, étendent leurs serviette sur le sable. Les plus proches voisins sont à deux ou trois centaines de mètres. Ils s’allongent. Elle prend un livre, lui se repose en fermant les yeux derrière ses lunettes de grand soleil. Cela dure une petite demi-heure quand elle se décide à s’activer.
Lui se décide pour un bain rapide. Elle prend un chapeau de paille à large bord. Ils avancent à la rencontre des vagues. Elle le regarde s’avancer dans l’eau faire un petit saut quand la première et la seconde l’atteignent. À la troisième, il plonge la tête la première. Elle attend qu’il refasse surface, lui fait un petit signe de la main et commence à longer le bord de l’eau en direction de l’horizon.
Lui poursuit sa nage lente vers le large sans se préoccuper d’elle. Lorsqu’il juge qu’il est allé assez loin au large, il fait demi-tour en changeant de mouvement. Jugeant qu’il a de nouveau pied, il se met à marcher, sort de l’eau et se dirige vers les serviettes étendues sur le sable. Visiblement elle n’a pas terminé sa marche. Il l’aperçoit enfin qui revient en lui faisant des signes de la main. Il la voit se mettre à prendre un petit trot qui fait ballotter ses seins. Elle est certaine que cela ne lui déplaît pas. Elle arrive se pose à genoux devant lui, lui dépose un baiser sur la bouche.
Elle dit d’accord. Elle repart vers l’eau en courant à nouveau. Mais ce sont les fesses qu’il voit s’animer au rythme rapide de la course. Il commence à bander. Il la voit ensuite faire demi-tour et revenir vers lui de la même façon trottinant, les seins ballants de droite et de gauche, de haut en bas de manière provocante. Elle s’agenouille à nouveau devant lui et s’exclame :
Elle se relève, saisit sa serviette qu’elle installe entre les jambes de Mario. Mais au lieu de se coucher sur le dos elle se met à plat ventre devant lui la tête entre ses cuisses, saisit le sexe dur qu’elle commence à sucer. Lui, apprécie tout en vérifiant que personne n’arrive trop près d’eux. Enfin elle libère la queue et lui propose de lui passer de la crème solaire.
Elle prend la serviette d’une main, le tube de crème dans l’autre. Elle s’assoit derrière lui sur la serviette tout contre son dos. Une fois bien installée, elle ouvre le tube de crème, le presse sur sa main droite, le pose encore ouvert à côté d’elle. Elle allonge le bras droit prend la queue raide de Mario dans sa main droite pleine de crème et commence le long massage du pénis, massage favorisé par la lubrification de la crème solaire.
Lui a du mal à répondre tant elle masse avec vigueur et délicatesse à la fois. Il commence bientôt à pousser de petits gémissements.
Elle ralentit la masturbation, presse le sexe pour lui donner plus d’ampleur puis réitère le massage lent et vigoureux. Lorsqu’un couple s’approche, elle retire sa main du sexe pour ensuite reprendre le doux harcèlement. Bientôt elle sent que Mario est sur le point d’éclater. Elle accélère le frottement en serrant fermement la chair. Il éjacule soudain en poussant un râle. Son sperme jaillit en jets saccadés à un mètre.
De retour de la plage, alors qu’ils arrivent en vue de la ville, il lui demande de venir prendre un verre, l’un des derniers peut-être à l’Institut. Évidemment elle ne refuse pas malgré la fatigue de la nage et de l’après-midi passé à s’activer dans l’eau et le sable. Mario se gare devant l’établissement. Ils descendent de la voiture et se dirigent bras dessus bras dessous vers la porte à l’arrière du bâtiment que Mario ouvre avec une simple clé sortie de son porte-monnaie.
Il allume quelques lampes et marche vers le bar encore fermé dont il éclaire un coin. Danièle pose ses belles fesses sur l’un des hauts tabourets et attend son café en souriant à son amant, tout en se disant que déjà ils forment une sorte de couple. Elle s’étonne de la disponibilité de Mario qui doit bien avoir une copine attitrée. Elle a préféré jusqu’ici ne pas poser la question. Il lui sert le café et glisse une bière sur le comptoir dont il fait le tour pour rejoindre Danièle. Il se hisse sur le tabouret voisin de la jeune femme.
C’est à ce moment qu’un type plutôt grand, très bronzé, sort du couloir du fond. Il s’avance vers eux pour saluer Mario et, par la même occasion, Danièle.
Le type annonce qu’il va acheter l’Équipe dans le quartier et qu’il revient.
Le type lui répond par un clin d’œil.
Danièle pense, pendant ce temps, qu’elle devait se rendre chez la couturière en début de soirée.
Il s’approche d’elle lui caresse la nuque, laisse glisser sa main le long de la bretelle du soutien-gorge et passe un doigt sous le bonnet le plus proche. Il ne peut de cette manière atteindre ce qu’il vise. Il fait glisser la bretelle le long de l’épaule et du bras, fait de même à la seconde bretelle en se penchant derrière son dos.
Elle répond qu’elle est un peu fatiguée et qu’elle doit passer chez sa couturière.
Finalement elle cède. Ils terminent chacun leur boisson. Il se lève, la prend au passage par la main, la fait se lever et la tire vers le fond de la salle.
Il ouvre une sorte de chambre dont il allume les appliques. Une douce lumière rouge colorie chaudement les murs et les choses. Elle s’affale mollement sur le lit qu’elle trouve là.
Il sort, elle ne sait pas d’où, un bout de tissu qu’il lui applique sur les yeux.
Mario marche jusqu’à une étagère où est posée une petite chaîne qu’il met en sourdine. Le disque devait être là, prêt à jouer. Une musique lente et douce se fait entendre.
Profitant de ce que Danièle est à demi allongée, il la redresse, la pose sur les genoux en face de lui, la débarrasse du soutien-gorge et se met à soulever les deux seins libérés.
Il entame le doux travail de caresse, de suçage qui rend la femme plus langoureuse. Il lui propose de danser. Ils ondulent lentement au rythme de la mélodie. Cependant les mains de l’homme et ses lèvres s’activent et commencent à arracher des soupirs à l’aimée.
Il se met à genou devant elle qui poursuit son déhanchement. Il roule le bas de la jupe légère jusqu’à la taille, puis abaisse la culotte. Sa bouche cherche l’ouverture entre les jambes. Elle la trouve, y introduit sa langue et accompagne le déhanchement du bassin. C’est maintenant le ventre de la femme qui accompagne de son mouvement le glissement de la langue.
Danièle a un premier hoquet. Mario se redresse, la cale contre le mur pour la débarrasser de sa culotte et de sa jupe… Elle se contorsionne pour accélérer l’opération. Il adore ça, déculotter les femmes dont les jambes et les cuisses s’envolent tels de grands oiseau lorsqu’elles sont couchées. Il passe ses mains sur les hanches et les amples fesses dont il explore un peu la chair qui les sépare. Danièle poursuit son déhanchement. De ses doigts il frôle le clitoris, gonflé, mûr pour une nouvelle étape du plaisir. Elle pousse un roucoulement doux.
Une ombre s’est glissée silencieusement près de Mario. Le nouveau venu lui touche le bras.
Il leur arrive souvent de faire l’amour à des femmes, à deux, et d’après les confidences de celles-ci, une femme ne jouit totalement et jusqu’au bout qu’en baisant avec deux hommes à la fois.
Leur corps est si riche en potentialités érotiques. Elle, elle ne s’est aperçue de rien à cause du masque et de la musique. Et puis toujours appuyée au mur, elle est trop occupée par l’émoi de son corps stimulé à la fois par une bouche sur le sein gauche et deux doigts sur le clitoris.
Mario se déplace sur la droite, l’autre se place lentement à gauche. Ils se guettent du coin de l’œil. Le nouveau venu saisit le sein droit à pleine main. Ils commencent à deux mains un pelotage symétrique, lent, pour accélérer maintenant la mélodie du corps de leur compagne. Elle ne se doute pas encore de la double présence. Mario voit l’autre se mettre à sucer le mamelon qui lui fait face. La femme soupire et se cabre. C’est alors qu’il se remet à son tour à la sucer. Elle pousse un cri, arrache le masque et s’effondre sur les talons, les genoux, écartée, livrée à la double, avide et longue tétée qui déclenche de longs « aaahhh » de jouissance.
Puis elle sent une main se glisser très doucement entre ses cuisses jusqu’au sexe qui inonde, une autre descendre la tendre pente entre ses fesses au seuil de l’anus. Elle a une nouvelle plainte, s’ouvre encore et implore dans une sorte de râle :
Ils la relèvent et la déposent sur le lit, couchée sur le dos. La femme s’ouvre en grand. Elle attend la pénétration et l’assaut avec impatience. Elle transpire, son souffle est rapide et puissant.
Elle geint lorsque Mario introduit un doigt dans le sexe. Romain masturbe avec intensité le clitoris, et Mario s’enfonce enfin en elle.
Assis sur les talons, il écarte les cuisses de la femme, les remontent pour une pénétration plus profonde. Il imprime une cadence régulière qui soulève le bassin de la femme, la fait haleter la bouche grande ouverte, la tête rejetée en arrière, tout son corps pris dans un mouvement de va-et-vient sur le lit et qui fait bouger celui-ci. Ses seins ballottent.
Elle commence à ahaner sous l’effet conjugué des caresses intenses de Romain et du martelage de Mario. Le coulissage dure un long moment. Elle semble insatiable et pousse un râle à chaque coup de boutoir de la queue de Mario. Celui-ci sent qu’il ne peut tenir plus longtemps et lâche brusquement son sperme dans le ventre de Danièle puis se dégage.
Danièle implore, réclame la suite, s’offre, cuisse et âme largement ouvertes. Très vite, Romain prend place. Il pointe son sexe contre l’ouverture du vagin. La main de Danièle tâtonne pour l’attraper et le guider. Quand elle le saisit, elle pousse un « Oh oui ! » d’intense satisfaction comme si elle attendait cela depuis longtemps : un gland d’une telle dimension.
Elle le précipite à l’entrée de son ventre. Romain pousse un peu, accroît la pression, sent la résistance que lui offre l’ouverture étroite pour lui du sexe de la femme et d’une poussé lente la pénètre en douceur.
La femme, comprenant qu’elle a affaire maintenant au type au gros gland de la photo de la revue, pousse une sorte de rugissement alors qu’il la force enfin, s’enfonce en elle. Elle sent le gland se frayer progressivement un chemin dans sa chair, l’écarter, l’emplir peu à peu tandis qu’elle se referme sur lui, déclenchant une onde violente de plaisir dans tout son corps, onde qu’elle n’avait jamais ressentie jusqu’alors. Elle dégouline de lubrifiant et se met à transpirer abondamment. Elle râle. Lui, pousse jusqu’au tréfonds avec une force à laquelle elle consent tout à fait, qu’elle réclame.
Après l’aller, le retour. Il sent autour de son sexe dur la fermeté des chairs baisées. Avec toute la lenteur et la douceur nécessaire, il commence un martelage lent qui la fait râler à chaque allée et venue et qui lui permet de faire son passage. Bientôt elle n’est plus qu’un long rugissement puissant, qu’un ventre, qu’un sexe déchaîné.
Jamais elle n’a été ainsi parcourue, bourrée, pleine à craquer de la sorte. Quand il l’emplit, elle soulève son abdomen et le projette au-devant du sexe de l’homme pour qu’il la laboure jusqu’au fond.
Peu à peu il accélère, déclenche une houle qui la saisit et qui enfle encore davantage quand il lâche les chevaux de ses reins. Il accélère et lance une sorte de sprint infernal. Elle pousse de violents cris, ses belles jambes se soulèvent et battent l’air avant d’enserrer le dos de l’homme pour une chevauchée sauvage alors que son bassin se cabre en coups de reins désordonnés et furieux. Quand le type s’effondre sur elle en lâchant en elle de longs jets de sperme et en rugissant à son tour, elle a un hurlement qui accompagne le spasme violent de tout son vagin.
Elle gît sur le lit depuis plusieurs minutes, inanimée, sans force, vidée maintenant, inondée de sueur, les cuisses encore écartées et le sexe béant. Elle n’a jamais été baisée de la sorte. Mario se penche vers elle et lui murmure à l’oreille :
Elle sourit et acquiesce de la tête.
Après un temps elle reprend :
Et elle pense déjà qu’elle fera tout pour revoir Romain.
Le retour de Gérard mit fin à cet intermède dans lequel beaucoup de choses avaient changé pour elle. Elle avait abusé copieusement de son corps, avait connu en quelques jours plus d’émotion et de plaisir que durant toute sa vie passée et tout naturellement ce corps merveilleusement sollicité avait épuisé pour un moment sa réserve de désirs.
Il aspirait au repos, ses sens s’étaient taris momentanément, du moins jusqu’au moment où l’abstinence ferait lentement son œuvre et se muerait en nouveau besoin. On ne peut pas dire que Danièle prît subitement conscience de la convoitise qu’elle provoquait chez les hommes. Elle le savait depuis longtemps et cela la gênait plus qu’autre chose.
Son aventure de l’institut, qui date maintenant de plusieurs semaines, a modifié ce sentiment. Elle s’aperçoit que, dans certaines circonstances, les marques de désirs, qu’elle devine aisément dans le regard de beaucoup de types, ne lui déplaisent pas bien au contraire. Elle les prend comme un hommage à sa beauté, à la perfection de son corps, beauté et perfection dont elle n’a jamais vraiment profité avant cette aventure.
Le soir de son retour son mari a voulu la baiser. Elle s’est laissé faire. L’absence de plaisir n’a pourtant provoqué aucun déplaisir chez elle. De fait elle aime bien, bien davantage qu’autrefois, elle s’en rend compte, qu’un type, fut-ce son mari, la déshabille, la tète, la pelote, extériorise son désir, dresse vers elle ce pieux de chair impatient, l’introduise en elle, pour ensuite se lancer enfin dans cette espèce de chevauchée ahanante, jusqu’à ce qu’il s’écroule sur elle après avoir lâché son sperme. Cette douceur active et fiévreuse de l’amour lui suffit pour qu’elle accepte ce défoulement même si elle reste en panne.
Toutefois elle ne voulu pas aller contre la nature et le repos que son corps réclamait depuis son aventure. Subitement, un soir, elle décida de faire chambre à part en prétextant que Gérard ronflait trop. Comme celui-ci s’inquiétait elle l’embrassa sur la bouche et lui dit :
Elle a donc repris une vie sage et sans fantaisie, partagée entre le travail et la maison. Le soir, après le repas, ils regardent la télé. Lui surtout. Elle se lasse rapidement de ce spectacle prémâché. Presque chaque soir elle rejoint rapidement sa chambre pour ouvrir un livre. Quelque fois il éteint le poste, frappe à la porte de sa chambre entre et lui propose de faire l’amour. Elle sourit alors, se laisse déshabiller, tourner et retourner, sa plaît à devenir un objet de désir qu’il faut investir. D’ailleurs elle ne manque pas quelquefois d’initiatives, même avec son mari, et arrive même à prendre son pied.