Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 13284Fiche technique12185 caractères12185
Temps de lecture estimé : 8 mn
10/05/09
corrigé 12/06/21
Résumé:  Allons allons, si tu avais vraiment eu l'intention d'être raisonnable, tu ne m'aurais pas envoyé cet email pour me dire que tu serais chez ton père... seul. Nous deux, c'est une tension sexuelle absolument délicieuse.
Critères:  fh fellation nopéné fdanus tutu
Auteur : Cixi            Envoi mini-message
Le grenier



Allons allons, si tu avais vraiment eu l’intention d’être raisonnable, tu ne m’aurais pas envoyé cet email pour me dire que tu serais chez ton père… seul.

Nous deux, c’est une tension sexuelle absolument délicieuse. On se cherche des yeux tout le temps, on n’arrête pas de se toucher dès qu’on est seuls.

Toutes les excuses, qu’on ne cherche même pas, sont bonnes pour se toucher, se prendre dans les bras, se serrer l’un contre l’autre.


***


On est dans le grenier face à la petite fenêtre par laquelle filtre le soleil. Tu m’as fait visiter toute la maison, à croire que tu y cherchais « l’endroit » où tu te sentirais en sécurité pour me tenir un peu plus contre toi, malgré toi.

Du grenier, on voit le jardin, et les arbres qui dansent avec le vent. Il fait vraiment bon en cet après-midi de septembre…

La vitre est pleine de poussière et quelques toiles d’araignées virevoltent ça et là, au gré des mouvements d’air. Sous nos pieds, des planches et pas mal de poussière, ça crépite quand on marche.


Le scénario se répète un peu chaque fois. J’arrive, je regarde tes yeux… Ça y est… je craque. Je me fais pourtant la leçon chaque fois, mais je craque. Paradoxalement, je sais au fond de moi que je vais m’abandonner à l’instant même où j’accepte ton invitation, où je monte dans ma voiture.

Vis-à-vis de toi, j’ai l’impression de n’être qu’un aimant, et respirer, toucher ta peau est mon seul objectif.


Le reflet dans la vitre sale est superbe. Je me fais même la réflexion que ça ferait une très jolie photo de charme.

Tu es dans mon dos, les bretelles de ma robe rouge et de mon soutien-gorge sont descendues sur mes bras.


C’est délicieux, on ne devrait pas… Mais on se cherche, se titille, se touche… C’est un peu comme si on prolongeait, vous savez, cette fraction de seconde qui fait basculer notre volonté, et céder au désir.


À pleines mains tu caresses mes seins. Le reflet dans la vitre s’érotise. Je vois dans cette vitre ma poitrine qui se dénude sous un rai de soleil et de poussières.

Le cadrage de l’image ?

Je ne vois que mon cou jusqu’au rouge de ma robe descendue maintenant à hauteur de mes reins, tes mains enveloppantes, tendres et viriles à la fois, et tes épaules larges derrière moi.


***



Je te réponds d’un seul mot :



Tu lâches un « mais… » qui clôture cette discussion à peine entamée et envoie un appel d’air sur le désir qui me tourmente.

Je recule d’un tout petit pas pour m’adosser vraiment à toi.


J’adore ton odeur, même si je dirais que tu n’en as pas vraiment. Ça m’enveloppe.

Surtout ne penser à rien.


Tu prends ton temps pour me caresser, on dirait presque que tu cherches à mémoriser la forme, le galbe de mes seins. On se cale l’un contre l’autre, tandis que je bascule un peu ma tête en arrière pour la poser contre ton épaule, ta main gauche quitte ma poitrine et descend le long de mon flan, de mon ventre… Tes doigts « marchent » sur ma cuisse jusqu’au bord de ma robe et la font remonter un peu. Je penche mon visage un peu vers le tien tout en fermant les yeux, mais tu ne réponds pas à ma demande implicite d’un baiser, et je n’insiste pas.


Probablement qu’aujourd’hui ça terminera comme la fois d’avant, et celle d’avant aussi, ma bouche qui jouera sur ton sexe, tes doigts qui me caresseront, me fouilleront, mais tu ne déposeras tes lèvres que sur ma joue.

Sur ma joue, du bout des lèvres sur le coin des miennes, et tes yeux qui m’en disent bien plus long.

Je prends tout ce que tu es prêt à m’offrir, de toute façon, je suis accro. Demain et les jours suivants je vais être en manque, mais aujourd’hui c’est Noël… je profite que tu m’aies appelée pour te rejoindre.


Mes hanches, plus précisément c’est ma hanche gauche que tu viens caresser sous ma robe, le haut de ma cuisse, mes fesses. Au passage, tu frôles ma lingerie sur mon iliaque. Ta main monte et descend le long de ma cuisse, d’abord sur le côté, puis sur le devant. La pulpe des doigts s’aventure à peine sur l’intérieur de mon entrejambe. Mon envie de toi est colossale.

Je glisse mes mains derrière toi, je caresse tes hanches également et tes fesses.

Mes seins et mes tétons se tendent dans ce halo de lumière, sous tes doigts, tes paumes, et mes envies grimpent fortement.


Dis ? Si j’appuie sur le stop du chrono de ta montre, est-ce que le temps va s’arrêter ? Hein, dis ?

Alors je m’ouvre à tous mes sens pour ne perdre aucune miette de fraction de seconde.

Je m’abandonne pour vivre pleinement ce moment, pour n’être qu’ici, qu’à cet endroit et avec toi.


C’est maintenant ta main droite qui délaisse mon sein. Elle prend le même chemin que son alter symétrique en se faufilant sous ma robe, puis sous ma lingerie. Tu as réussi à glisser ta main, à écarter ma culotte sans même frôler mon pubis.


Mais comment t’as fait ? J’en lâche un gémissement, je peste intérieurement que tu me laisses languir à ce point, et j’en jouis tout autant ! Tu me rends dingue…


Ta main en coupe dans ma culotte est à quelques centimètres de mon sexe, je sais que si tu l’approchais un peu, elle se calerait, prendrait possession complète de mon intimité. Ton poignet se placerait à la naissance de mon pubis, ta paume l’envelopperait délicieusement, et enfin tes doigts trouveraient naturellement leur place sur ma vulve, on ne peut plus palpitante.

Ton index et annulaire caresseraient mes lèvres, et ton majeur… ton majeur pourrait à sa guise, à ta guise, titiller mon bouton, frôler ma fente, parcourir sa longueur ou d’un mouvement de poignet coulisser dans ma moiteur.


Oh ! Merde… C’est si bon… N’empêche que t’en loupes pas une pour nous trouver un endroit pas confort… Entre les sièges baquets de ta voiture sport et ce grenier poussiéreux…


Tu lâches à ton tour, en retirant ta main de ma culotte, un soupir de contentement.


À quelle sauce tu vas me manger ? J’ai le ventre en feu, mais j’angoisse toujours que tes remords, ta loyauté vis-à-vis d’elle ne soient capables de m’abandonner maintenant.

Je déteste ce moment où j’ai l’impression que tu jauges la situation, que tu hésites encore… Une seconde, peut-être deux…

Tes mots résonnent dans mon crâne :


  • — agréable et raisonnable.


Tes mains sur ma taille, tu viens coller ton bassin encore un peu plus contre mon cul. Délicieuse constatation, tu bandes. Je « la » sens ferme, érigée et maintenant bien calée le long de mon sillon fessier.

Ton bassin se met à bouger d’un mouvement vertical, je sens ta queue aller et venir entre mes deux vallons.

Irrépressiblement, je déplace mes mains sur tes fesses et tes hanches. J’apprécie le mouvement de tes hanches au travers de mes mains et le long de mon cul.

Je glisse maintenant mes mains entre nous, j’ai envie de te sentir sous mes doigts, envie de capter ta chaleur. Mes doigts me démangent, mon corps fourmille de mille désirs.


J’aime glisser mes doigts dans les poches, et entre les boutons des braguettes. On ne peut en général qu’y glisser au mieux une à deux phalanges, la pulpe des doigts, mais il n’en faut pas plus pour apprécier la chaleur d’un sexe bandé, percevoir cette palpitation, la vibration de cette pression sanguine.


Ma main gauche se faufile dans ta poche tandis que tu suspends ton va-et-vient.

Le bout de mes doigts cherche et trouve ton sexe turgescent au travers de la doublure de ta poche. Je caresse ton gland doucement. J’humidifie machinalement mes lèvres en sentant cette douce texture sous mes doigts.


Je me projette dans le moment où je vais t’accueillir sur ma langue, ça m’embrase.


Tu fais glisser ma culotte, et tu m’invites à bouger. Je m’accroche littéralement à ton bras, ta main commence à me caresser, tes doigts pressent mon clitoris et s’immiscent dans mon ventre.


Tout monte vite dans mon crâne.


Ton autre main dans mon dos, sur mon épaule, descend le long de ma colonne vertébrale et s’en vient chercher mon anus. Tout en maintenant tes caresses d’une main, l’autre vient prélever un peu de ma moiteur pour l’étaler et masser mon orifice plus sombre, l’attendrir.

Ton doigt me pénètre et c’est un gémissement qui m’échappe.


Je voulais que le temps se suspende, et voilà que tout s’accélère et augmente.

Le rythme et le volume d’air de chacune de mes respirations, le nombre de décibels qui s’échappent dans mes gémissements, le volume de ta proéminence masculine que je sens contre ma cuisse, le degré d’humidité de mon antre, mon désir que tu ailles plus vite, plus fort, encore…


Mes jambes tremblent encore un peu quand l’étreinte de tes doigts se relâche. Je viens face à toi, appose mes mains bien à plat sur ton torse. Je prends quelques secondes pour percevoir ta chaleur dans le creux de mes paumes, pour dessiner la forme de tes pectoraux. Je laisse une de mes mains descendre le long de ton plexus, sur tes abdominaux et venir défaire ta ceinture. Tu accompagnes mon geste en faisant sauter les boutons de ta braguette. Ton jeans glisse le long de tes cuisses.

Mes mains sur l’élastique de ton shorty prennent la même direction de l’ensemble de mon corps : verticale et vers le bas.

Je m’agenouille devant toi.

J’approche ton dard de ma bouche à l’aide de mes doigts. J’y pose un baiser, puis un coup de langue sur le méat où je trouve les prémisses de ton plaisir, avant de te glisser sur ma langue chaude. Je te suce doucement, avec langueur, avec avidité parfois, gourmandise certainement.

Ta main passe sur mon front, tu dégages mes cheveux pour me regarder.


Mais je ne dois pas être assez soumise pour affronter tes yeux.


Tu gonfles un peu plus encore dans ma main et dans ma bouche. Je sens tes cuisses se crisper et ton bassin bouger, chercher le rythme qui va te faire décoller et jouir sur ma langue, dans ma bouche. Alors c’est moi qui ai suspendu mes mouvements, je t’ai entendu gémir de dépit. C’est lorsque j’ai repris mes caresses et que ton gland a caressé le fond de mon palais que tu as joui.

Je n’ai pas perdu une goutte de toi.


Tu places tes mains de chaque côté de mon visage et m’invites à me redresser. Je récupère au passage ma culotte que je renfile. Je me blottis un instant au creux de tes bras, tu me serres fort contre toi, avant de me libérer.

Tu te rhabilles, et passes devant moi pour ouvrir la voie pour nous faire redescendre du grenier.



J’adore ton cul ! J’adore ton corps, et j’adorerais te voir déambuler à poil devant moi, genre comme la pub pour ce parfum masculin dont j’ai oublié le nom.