n° 13333 | Fiche technique | 67414 caractères | 67414 11473 Temps de lecture estimé : 39 mn |
17/06/09 |
Résumé: Après avoir analysé certaines pratiques légèrement érotisantes à l'hôpital, je propose une plongée en ma compagnie dans l'univers gentiment érotique des visites à domicile... | ||||
Critères: médical voir exhib nopéné nonéro portrait | ||||
Auteur : Marisa Marlux Envoi mini-message |
Épisode précédent | Série : Le métier d'infirmière et l'érotisme Chapitre 02 / 02 | FIN de la série |
Me voici donc de retour avec d’autres historiettes, mais cette fois, avec une casquette d’ethnologue. Une ethnologue de terrain, puisque c’est à partir de mon métier d’infirmière à domicile que je réalise ce travail d’observation.
Je suis donc une jeune infirmière dans un service de soins à domicile. J’ai droit à une petite voiture de fonction (une magnifique R4 pour commencer). Tous les matins, je passe au bureau, où l’on me transmet mon ordre de mission pour la journée, c’est-à-dire le nom des malades, leur adresse, et ce que je dois leur prodiguer comme soins.
Premier jour, premier patient. M. Michaux. Celui-ci a sans doute influencé mon approche des gentils pervers que sont certains patients. Mon histoire avec lui permettra sans doute de comprendre mes attitudes par la suite, ce qui me permettra aussi de réaliser cette petite étude ethnologique…
Je gare donc ma R4 dans le parking devant l’immeuble, sort de ma voiture, et remarque un monsieur à sa fenêtre qui me suit du regard. Arrivé à sa hauteur, il m’apostrophe :
J’en déduis que c’est mon malade. Je suis cependant décontenancée par son aboiement. On ne peut pas dire que je sois très bien reçue ! Je rentre dans le bâtiment, trouve sa porte au rez-de-chaussée. Elle est effectivement posée contre le chambranle. Je la pousse et elle s’ouvre. J’appelle :
Pas de réponse… J’avance, et découvre M. Michaux toujours appuyé à sa fenêtre, le pantalon et le caleçon aux chevilles, bref, le cul nu ! Ce ne sont pas ses fesses blanches qui m’impressionnent, j’en ai vu d’autres. Par contre l’attitude, l’impudeur, la perversité de cet homme me trouble. Je ne sais trop comment réagir, et c’est machinalement que je réalise ce qu’il souhaitait probablement. Je vais à la table, je prends la seringue, la remplis du médicament, m’approche de la fenêtre et de l’énergumène et lui plante l’aiguille dans la fesse. Pas un mot, pas un regard. Je remets mon matériel sur la table, je cherche la poubelle, en trouve une dans un coin de la pièce et lui annonce que je m’en vais. Pas de réponse. Un rien excédée, je tourne les talons et claque la porte en sortant.
Je rentre dans ma voiture un peu hébétée. Ça commence bien ! Je ne suis pas sûre d’être faite pour ce boulot. Si je ne tombe que sur des tarés pareils !
Mais la suite de la journée se passe bien. Mon dernier patient de la matinée a reçu un appel téléphonique me signalant que les deux premiers patients de l’après-midi ne pouvaient être présents. Le service me propose de repasser par le bureau.
J’y tombe sur deux de mes collègues que je ne connais pas. Nous faisons connaissance et elles s’inquiètent de ma première impression. L’énervement provoqué par M. Michaux est bien redescendu, mais c’est quand même de lui que j’ai envie de parler. Les réactions de mes collègues sont diamétralement opposées. Suzanne est furibarde et énonce que des pervers pareils, on devrait les embastiller, que je n’ai pas à me laisser faire, et que s’il remet ça, je n’ai qu’à refuser de le soigner. Irma est bien plus coulante. D’imaginer ainsi ce monsieur cul nu à sa fenêtre, ça la fait rire de bon cœur. Et de m’interroger :
Je me rends compte que, pas vraiment finalement. Je me suis sentie désemparée d’accord, mais fondamentalement, je ne suis pas dérangée.
Suzanne n’est pas d’accord et tente de me gagner à sa cause. Je promets à toutes les deux de réfléchir et de choisir la solution qui me convient le mieux. Comme c’est l’heure de repartir au turbin, nous nous quittons sur le parking du service. En rentrant dans sa R4, Irma me rappelle :
Suzanne démarra en trombe en tapant son front avec son index d’un geste non équivoque. Elle n’était pas du même avis.
Le surlendemain allait être décisif. Une nouvelle visite chez M. Michaux. Pas de petite bombe dans mon sac, ce monsieur n’avait pas l’air dangereux. J’avais une ambition pour cette seconde fois… Ne pas me laisser impressionner. Et la situation se répète. Il m’attend à sa fenêtre. Je rentre dans son appartement. Le cul nu et le matériel sur la table. Mais je suis plus guillerette. Je lui parle de la pluie et du beau temps, lui signale quand je vais piquer, demande si je ne lui ai pas fait mal. Il ne me répond que par des silences, au mieux par un grognement. Je le laisse les fesses à l’air et en passant devant sa fenêtre, je lui lance :
Et je continue mes visites, assez fière de moi. Je me sens l’envie de pousser le bouchon plus loin avec ce Monsieur Michaux. Combien de visites seront nécessaires pour que je le fasse bouger ? Mieux, pour qu’il me montre son petit kiki ? Parce que j’y prends déjà goût moi. C’est Suzanne qui avait raison. Faut être un soupçon plus pervers que les pervers !
Et tous les deux jours, je me pointe chez lui. Il reste bougon. Et moi, j’essaie de le faire bouger. Sans succès. Je lui demande un verre d’eau, il me dit d’aller le chercher. J’ai besoin d’une paire de ciseaux, il m’indique le tiroir. Mais toujours en me montrant son dos… et ses fesses.
J’essaie alors autre chose. Je trouve ses fesses dures. Est-il tendu ? Je les lui masse pour relaxer le muscle. Il tortille du cul pour me faire arrêter, mais je suis imperturbable. Une autre fois, je m’approche de lui, et je laisse tomber le bout d’ouate imbibé d’alcool. Je me baisse pour le ramasser. Instantanément il colle son bas-ventre contre le radiateur, pour m’empêcher de voir sa bébête. Je n’arrive pas à mes fins. Sauf que lui qui feignait l’indifférence est obligé maintenant de réagir à mes approches. De s’opposer, de faire barrage. Et moi, je m’amuse. C’est lui qui m’imposait son jeu la première fois. C’est maintenant moi qui dirige…
J’ai revu Suzanne. Je lui ai raconté. Elle m’a aussi expliqué ses histoires. Et puis elle m’a donné un autre conseil prudent. Ça dépend avec qui, mais parfois, c’est possible « d’attaquer » en nommant clairement la perversité. Et j’ai décidé de tester cette proposition chez M. Michaux.
C’est d’abord ma traditionnelle arrivée dans l’appartement. Et puis j’attaque rapidement :
Un grognement. Je m’approche de lui. Le prend par les épaules. Tente de le retourner. Mais il résiste. Vlan. Une fessée. Pas violente, non. Mais une fessée quand même. Il sursaute. J’aperçois un léger sourire sur son visage (oui, malgré que je sois derrière lui !). Mais il ne bouge toujours pas. Tant pis, pour cette fois, je lui fais sa piqûre. Mais c’est la fois suivante que j’ai ma surprise. Il m’attend à sa fenêtre, mais s’est retourné quand je rentre dans l’appart. Je vois sa quéquette légèrement gonflée par un début d’érection, mais surtout son sourire narquois. Un rien désarçonnée, je n’en laisse rien paraître, et le félicite pour sa progression.
Mon histoire avec M. Michaux se termine presque. Un jour, il ne m’attend pas à sa fenêtre. La porte est fermée. Je sonne. Il vient m’ouvrir. Un T-shirt, son veston, et rien d’autre. C’est comme ça qu’il vient m’ouvrir. Avec une belle érection. Jusqu’à la fin du traitement, c’est comme ça qu’il me reçoit. Et que je lui fais sa piqûre.
Une histoire finalement un peu banale. Mais qui a orienté très clairement la façon avec laquelle j’ai décidé de gérer ma carrière avec ces gentils pervers. Parce que des histoires, j’en ai vécues d’autres, et ce, pendant mes trente ans de carrière…
Par quoi je commence ?
Et si je commençais par mes émotions ?
Monsieur Raisière par exemple. Un cancer, en phase terminale. Je lui fais sa toilette. Complète. Mais sans réaction. Il est fatigué, très fatigué, n’a plus envie de rien. Il attend tristement. Et je n’arrive pas à lui remonter le moral. Un 21 mars, jour du printemps, pendant que je le lave, je vois sa bébête si malheureuse qui commence à frétiller… Qui gonfle, gonfle, puis se dresse.
Je regarde son visage. Un petit sourire. Un peu gêné. Mais il me semble apercevoir dans ses prunelles fatiguées un léger mieux. J’octroie une petite caresse à son érection inattendue, termine sa toilette, et file vers mes autres patients non sans un au revoir chaleureux que je m’oblige à manifester avec ses patients en fin de vie.
Début d’après-midi, chez mon premier patient, un message du bureau. M. Raisière est mort. Je m’en souviendrai toujours et je me demande parfois si je dois m’en vouloir, mais la première image que j’ai de lui à cette annonce, c’est sa queue dressée. Des années plus tard, quand j’y repense, je suis assez fière de moi. La dernière érection de M. Raisière, c’est moi qui l’ai provoquée. Une mission de l’infirmière a ici pris tout son sens… Faire le bien autour de soi, à ses patients.
Johnny. Ce n’est pas son vrai prénom. Mais c’est comme ça qu’il aimait se faire appeler. En référence au mythe. Quel mythe ? Plus d’un s’appelle Johnny. Ce n’était apparemment pas Halliday.
Un accident de moto. Sérieux. Mais guérissable. Sa maman veut le reprendre à la maison. Sans se rendre compte de la charge que cela va représenter. Les deux jambes, les deux bras, immobilisés. Et pendant un mois, les yeux bandés. Et la maman qui doit assumer, notamment les toilettes. Et son Johnny qui bande comme un âne à chaque toilette. Qui refuse de couvrir son intimité, estimant (avec raison) qu’il est vraiment difficile dans sa situation de se déshabiller, et qu’il fait vraiment trop chaud dans sa chambre.
Pauvre Johnny, c’est en effet un soleil de plomb qui va accompagner la première partie de son séjour au lit, celle où il est vraiment immobile, complètement dépendant !
Et la maman qui supplie de l’aider. Pas parce que c’est trop dur de faire la toilette de son fils. Mais parce qu’elle ne supporte pas les érections qu’elle, sa maman, provoque. Ça la dépasse complètement. Elle s’en veut. Elle en veut à Johnny. Et ce n’est pas possible de lui expliquer que c’est la nature que, vu l’état de son fils, c’est même plutôt une bonne nouvelle.
J’accepte de la dépanner. Ça ne fait pas moins bander son fils. Une trique d’enfer. Parmi les plus impressionnantes qu’il m’ait été donné de voir dans ce métier. Et le Johnny ça ne le dérange pas d’exhiber son gros bâton. Mais Johnny n’est pas prioritaire pour notre service. D’autres patients doivent passer avant, sa mère étant capable d’assumer la toilette. Mais elle pleure la maman. Dit qu’elle ne peut plus, qu’il faut que je l’aide. Moi, le bénévolat, je veux bien, mais il y a des limites.
Je demande à la maman et à Johnny si quelqu’un ne pourrait les aider. La maman parle de Sonia et Élise. Ça fait pouffer son fils. Qui semble intéressé. Je repère dans le quartier deux nanas aux nichons provocants qui me semblent correspondre à la description. Ce sont bien elles. Qui connaissent Johnny. Et semblent amusées à l’idée de l’aider.
Je leur propose une formation minute sur le terrain. Elles gloussent quand Johnny déballe son engin. Johnny n’est pas mécontent de se dévoiler de la sorte.
Mon petit cours terminé, je leur remets Johnny, leur recommandant d’en prendre soin, ce dont je ne doute pas. Je promets de faire un détour quand je passe dans le quartier.
C’est ce qui se passe la semaine suivante. Sonia et Élise sont dans la chambre… accompagnées de Cathy et de Martine. La semaine suivante ce sera Yolanda et Colette. Bref Johnny passe entre de très nombreuses mains féminines, complètement dépendant, complètement à leur merci.
La maman préfère ça. Il bande Johnny, il bande beaucoup, il bande même tout le temps, mais ce n’est plus elle qui le fait bander. Ce sont ses copines aux nichons qui débordent… Et ça c’est normal. Johnny aime ça aussi. Et les nanas s’amusent et abusent de la situation dans un consentement général. Johnny n’aura jamais autant joui que quand il s’est retrouvé aussi handicapé. Dans des mains, dans des bouches, dans des sexes…
Je repense, attendrie, à Johnny, mais surtout à sa maman. Elle qui ne supportait pas de faire bander son fils, mais qui acceptait sans problème qu’il se fasse essorer par la population féminine du quartier…
Jessica. Une espèce de maladie qui l’attrape comme ça, à l’improviste. Elle se gratte partout. Les toubibs cherchent. Mais ne trouvent pas. C’est une espèce d’allergie aux tissus. Toucher un tissu déclenche chez elle des démangeaisons infernales… Impossible pour elle de s’habiller, impossible pour elle de dormir dans des draps.
La solution ? Vivre nue dans sa chambre, dormir sur une planche en bois. Cloîtrée. Elle ne peut et surtout ne veut recevoir personne à poil. Je viens chez elle pour faire les piqûres sensées la soulager. Elle-même s’enduit le corps d’une pommade grasse, dont les effets sont peu spectaculaires. Mais les médecins cherchent.
Elle téléphone à ses copains et copines. Les remballe sec quand ils proposent de venir lui dire bonjour. Elle qui avait tant de copains la voilà seule maintenant. Je rencontre Claire en bas de son immeuble. Elle me dit qu’elle veut aider sa copine. Mais qu’elle ne sait pas comment. Nous sommes d’accord, elle a besoin de voir du monde. Elle devient folle sans ça. Claire a une illumination. Et si j’y allais nue ? Bonne idée ! Faut lui demander ! Claire ne veut pas. Elle préfère faire la surprise.
C’est par hasard que j’arrive à l’appart de Jessica le jour où Claire a décidé de réaliser cette surprise. Mais sur le palier de l’appart de Jessica, c’est quinze mecs et nanas à poil qui, silencieusement, s’apprêtent à rentrer chez leur copine. La voisine d’étage a permis que son logement serve de vestiaire. Elle s’amuse beaucoup la voisine. Elle reluque, elle apprécie ces jeunes corps nus. Je dois dire que moi aussi je profite bien. Les nanas sont très à l’aise. Les quatre mecs sont moins fiers. Mais ils assument.
La maman de Jessica ouvre la porte. Claire lui avait parlé de son idée, mais elle ne s’attendait pas à voir autant de monde débarquer dans son appartement les fesses à l’air. Elle est étonnée, mais moins que Jessica qui hurle en les voyant rentrer dans sa chambre, terrorisée qu’elle est. Elle se cache comme elle peut derrière sa planche en bois. Puis elle reconnaît les copines et les copains. Et elle éclate de rire, elle saute dans sa chambre. Puis dans les bras de chacun. Les biroutes des mecs ne se tiennent plus et se dressent fièrement. Rendant les gars un peu moins fiers encore.
Et on sort les biscuits, les chips, les bouteilles. Les jeunes boivent, mangent… et comparent les anatomies, tout cela dans un esprit étonnamment bon enfant. La maman est heureuse, mais n’en revient pas du culot de ces jeunes. J’ai fini mon boulot, mais je reste.
La soirée se passe. Il est temps de partir. Embrassades. On promet de revenir. Dans la même tenue. Et c’est comme ça que ça se passe les deux mois qui suivent. Les visites sont possibles. Vient qui veut, quand il veut, mais à poil. Jusqu’à ce que Jessica décide que ce n’est plus nécessaire de se déshabiller. Mais les potes préfèrent et continuent leurs visites dans le plus simple appareil.
Et puis, Alléluia ! Un médecin trouve le médicament miracle. On raconte que c’est par hasard. On ne sait toujours pas de quelle maladie a souffert Jessica, mais elle est guérie. Pendant longtemps, une fois par mois, ces jeunes ont continué à se réunir chez Jessica. À poil. La maman n’était pas trop d’accord. Et puis, elle a laissé faire…
Quelle est belle cette jeunesse. Elle est belle à poil, mais elle est belle aussi dans sa tête…
Des émotions d’abord. Quelques sourires ensuite…
Dany est un jeune garçon de 17 ans, passionné par la mode punk, qu’il a décidé d’adopter. C’est donc à un gaillard à la crête verte haut perchée sur un crâne pour le reste rasé que je m’en vais, ce jour, faire son rappel contre le tétanos.
Je le rencontre dans l’escalier sans savoir que c’est lui, et il me toise, son blouson de cuir noir parsemé d’épingles de nourrice et constellé de mots tracés au tippex, à la gloire des Sex Pistols et de Nina Hagen… Un vrai spécialiste.
Je me rends à l’appartement renseigné sur mes fiches. C’est sa maman qui m’ouvre. Quelques minutes se passent et Dany nous rejoint. Un vrai dur. Qui roule des mécaniques, qui rabroue sa maman, qui renifle bruyamment (et de manière tout à fait impolie !), qui ouvre une canette de bière et se vautre dans le fauteuil en attendant que je passe à l’action.
Je prépare le matériel, et lui propose la piqûre debout, les deux mains sur la table ou couché sur le ventre dans le divan. Il se fait déjà moins fier, mais choisit finalement la position couchée. Je lui demande de défaire son pantalon, et de légèrement le baisser ainsi que le slip pour dégager suffisamment le haut de la fesse pour me permettre de lui faire cette piqûre.
C’est là que le faux dur se révèle. Il rechigne. Hésite. Se fait rappeler à l’ordre par sa maman. Consent finalement à défaire sa braguette, mais sans baisser suffisamment ses vêtements. Je le lui fais remarquer, et il montre une tellement mauvaise grâce à s’exécuter, que c’est sa maman qui s’en occupe brusquement, dévoilant plus que nécessaire !
Dany est donc couché sur le divan, les fesses finalement bien à l’air, mais son visage passe au livide. Je le rassure comme je peux, mais quand je pose le coton imbibé d’alcool, il hurle, se retourne, se lève et refuse la piqûre.
Voilà ce grand punk, debout au milieu du salon, les fesses à l’air et la larme à l’œil devant sa maman et l’infirmière. Je tente gentiment de le raisonner, mais comme je ne rencontre pas de succès, sa maman le reprend plus vertement. Elle l’attrape par le bras pour le forcer à se recoucher. Il se débat, le pantalon tombe aux chevilles, le slip laisse largement apparaître une biroute de taille respectable en position debout. Lui s’en fout. Sa maman rougit. Moi, je m’amuse.
Il se recouche, forcé par sa mère sur le divan, mais ses fesses sont tellement contractées, que je vais lui faire vraiment mal quand je vais le piquer. Je la joue calme pour le détendre, mais ça ne marche pas. Sa maman s’énerve, il l’engueule, tente de faire le cador par rapport à sa mère, et se relève à nouveau. Le tableau me fait éclater de rire. Ce grand escogriffe qui veut apparaître comme le plus grand des caïds, se retrouve cul nu et la bite au garde à vous au milieu d’un salon bourgeoisement meublé.
J’explique la raison de mon hilarité. Ça fait sourire Dany, mais il ne fait pas le moindre effort pour retrouver un peu de dignité et remballer ces affaires. La maman sourit aussi, mais rougit quand je vante le garde-à-vous de l’engin de son couillon de fils. Mais l’atmosphère se détend. J’invite Dany à s’asseoir quelques instants à côté de moi, ce qu’il fait sans remonter quoi que ce soi.
Il faut faire baisser le stress de ce gamin. Il me parle de la passion qu’il a pour la musique, des concerts qu’il a déjà été voir, des enregistrements vidéo de certaines émissions. La tension baisse. C’est encore plus visuellement visible avec un pantalon et un caleçon aux chevilles. Je le lui fais remarquer. Un nouveau sourire. Je l’encourage.
Il se recouche, un peu crispé. Le coton lui caresse la fesse. Il se raidit un peu. Quelques secondes de détente, et il sent à peine quand je le pique. J’ai fini. Je lui dis qu’il peut se rhabiller et boire un coup. Il se relève et les chevilles bien entravées par ses vêtements, se dirige vers sa canette. C’est seulement après l’avoir vidée à longues gorgées qu’il consent à remballer tout son matériel. Je fais de même de mon côté. Je ne m’en vais pas sans lui faire une dernière petite remarque. Il m’a dévoilé son anatomie. Je lui exprime ma déception. Il ne s’est pas fait de crête colorée au pubis… Je trouve pourtant que ça lui irait très bien. J’ai le sentiment que la maman trouve que je dépasse les bornes…
La semaine suivante, j’ai un rendez-vous dans la même cité. Quand je quitte l’appartement de mon patient, je croise Dany et deux de ses potes aux cheveux colorés. C’est Dany qui a la crête la plus élevée. Les deux autres se contentent d’une crête aux cheveux courts, mais sur un crâne également rasé. Dany me sourit et me signale qu’il voulait me voir.
Je n’ai pas le temps de réagir, que les trois compères ont baissé culotte et slip pour m’exhiber de magnifiques biroutes, toutes trois bien dressées, mais aussi toutes trois agrémentées, au niveau du pubis, d’une jolie petite crête : une verte, une rose et une orange…
C’est ce jour là que j’ai décidé de m’équiper, pour mon travail et surtout ces à-côtés, d’un appareil photo, qui ne m’a plus quitté depuis… Mais de cet appareil, j’en reparlerai plus tard. Sachez seulement que les queues de ces trois ados ont été les premières d’une collection…
Élisabeth, la grosse quarantaine. Encore bien fraîche. Une habituée de mes visites médicales. Elle me considère comme son amie. Ce qui ne me dérange pas trop, elle ne me demande pas de la considérer comme telle et ne me fait pas de propositions qui envahiraient ma vie privée. Elle aime son homme comme elle dit, qu’elle trouve très beau (ça se discute, je trouve !) et elle se dit assez portée sur la chose.
Un jour, je me rends chez elle pour je ne sais plus quelle raison (c’était souvent des problèmes de migraines). Elle vient m’ouvrir assez excitée, me dit qu’elle voulait me voir pour me parler de ses vacances. Et d’une expérience qu’elle a eue avec son mari, expérience dont elle est assez fière. Et hop, elle ouvre un album photos où sont disposées des photos de son Jules et d’elle-même dans le plus simple appareil. Pas du tout gênée et même assez fière de me les montrer. Il y a des photos devant la mer, sur la plage, dans les dunes, dans la forêt… Une belle collection.
Je lui demande pourquoi ils n’ont pas cherché un photographe sur leur lieu de vacances, quidam qui, j’en suis sûre, se serait fait un plaisir de les aider à poser pour l’éternité.
Elle réfléchit quelques secondes, puis :
Et moi, bêtement et sans réfléchir :
Évidemment, elle saute sur l’occasion. Et quand je reviens la semaine suivante, elle en a parlé à son mari et ils m’attendent tous deux pour une séance photo. Je me souviens que la piqûre que j’avais dû réaliser ce jour là est vite expédiée et mes deux tourtereaux se retrouvent tous les deux à poil, passablement excités, ce qui se remarque bien entendu surtout dans le chef du monsieur.
C’est tout nu et le zizi bien dressé qu’il m’explique le fonctionnement de son appareil. De son appareil photos, je précise ! Et je me mets au travail ! Un travail particulier et exceptionnel dans ma carrière, certainement déontologiquement contestable, mais pour lequel je me suis bien amusée.
La chambre, la salle de bain, le salon, et même la cuisine et le palier de l’appartement ont été le théâtre de ces poses. D’abord sages, elles se sont transformées, au fur et à mesure, en positions plus osées. Il a d’ailleurs fallu que je mette moi-même des limites, je n’avais pas l’intention de réaliser un reportage porno.
Je trouvais que les prises sur lesquelles madame posait ses lèvres sur l’érection de monsieur et où la langue de monsieur faisait mine de s’insinuer entre les lèvres du sexe de madame étaient bien suffisantes ! Pas question que j’assiste, fût-ce comme photographe, aux ébats de ces deux êtres en chaleur, comme Élisabeth semblait vouloir me le proposer ! Je m’éclipsai, les laissant à leurs ébats !
Élisabeth, me permit de choisir parmi les photos que j’avais réalisées. J’en choisis une très soft, où tous les deux étaient debout, nus bien sûr, monsieur tenant madame par les épaules et madame enlaçant la taille de monsieur. Élisabeth sembla déçue de mon choix et me proposa une photo où son mec démontrait une belle vigueur. Je refusai, mais reçus néanmoins le cliché quelques jours plus tard. Je ne collai dans mon album secret que la photo soft…
D’autres souvenirs amusants. Les timides. J’en ai connu un paquet. Qui font passer un message subliminalement érotique à l’infirmière de service, c’est-à-dire à moi-même. Des exemples ?
M. Hutois (et bien d’autres comme lui) qui laisse négligemment traîner des revues de cul sur la table du salon. Plus amusant ? M. Noël qui tient absolument à ce que je le soigne dans sa chambre, là où une photo dans un cadre le représente nu, mais de dos. Du même style, M. Hourlay qui manifestement remplace les cadres de son salon avant ma venue, et y place des pêle-mêle où se retrouvent des gens à poil, parmi lesquels il est reconnaissable…
Amusant encore ? M. Ansenne qui m’accueille en musique. Il a mis une cassette où passent à la queue leu leu une série de chansons qui parlent de sexe ou sont gentiment érotiques. Pierre Perret s’octroie la part du lion. « Le zizi », « À poil, tout le monde à poil », « Ce joli mot con », « La porte de ta douche est restée entr’ouverte », « Les seins »,… puis « Déshabillez-moi » chanté par la Greco, ou « La vilaine fermière ». Les érotiques de Gainsbourg y ont aussi leur place, bien entendu. Et, cerise sur le gâteau, la sublime chanson de Colette Renard :
Pour chacun d’eux, j’octroie une réaction du même style. Avec M. Hutois, je feins de remarquer les revues. Je manifeste du mécontentement parce que de telles revues n’existent que pour les hommes et que les femmes n’ont pas droit à ce plaisir. Puis j’ajoute malicieusement :
Je repère la page centrale d’une revue, la lui montre et questionne :
La tomate est blette maintenant. Mais M. Hutois obtempère et dévoile bientôt l’inévitable érection…
Il est arrivé que d’autres patients disposent des revues hots sur leurs tables. Mais il n’y a que M. Hutois que j’ai réussi à désaper complètement. Dans ces autres situations, j’ai eu droit à plusieurs slips avec une bosse importante sur l’avant, mais le retrait de la dernière pièce ne fut pas possible. Sauf quand, pour les soins, il fallait (absolument bien entendu !) que je passe par là… Quelques fesses ont alors été plus largement dénudées que nécessaire.
Messieurs Noël et Hourlay ont droit à des commentaires semblables. Je remarque leur nudité sur la ou les photos du cadre ou du pêle-mêle. J’apprécie, et indique ensuite que de telles nudités ainsi exposées devraient faciliter mes soins en évitant les pudeurs excessives. Monsieur Noël et monsieur Hourlay, quand je leur ai proposé de se déshabiller, n’ont ainsi pas vraiment hésité…
Enfin, c’est après avoir entendu chanter Perret et son zizi, et en entendant Greco qui demande de la déshabiller que j’ai proposé à M. Ansenne de se déshabiller aussi et de me dire tout sur son zizi à lui. J’ai dû un peu insister, relever son manque de cran, pour qu’il se décide lui aussi à déballer son outil en pleine forme… Mais j’y suis arrivée !
Ma fierté ? Plus que d’améliorer mon record de bites vues, record auquel j’accorde si peu d’importance (au contraire de ma collègue Josépha dont je parlais dans mon premier texte), c’est d’avoir réussi à corriger une situation où j’étais l’instrument de la perversité de ces hommes, pour la transformer en situation où eux se trouvaient manipulés. C’est bien là la deuxième partie essentielle de mon travail : d’abord soigner, ensuite, pour ces quelques mecs aux perversités le plus souvent douces (il y a pire en tout cas !), plus nombreux qu’on ne le croit, prendre le dessus, en faire moi-même un instrument. Ce qui ne veut pas dire qu’eux ne trouvent pas leur compte dans nos relations légèrement dévergondées…
Et puis, ce qui me plait aussi, c’est que, comme je le racontais aux copines, j’ai toujours eu les situations bien en main !
Avec ces témoignages amusants, je pense être rentrée dans ce qui constitue l’essentiel des pratiques « peu morales » de ces patients. Il en est bien quelques uns qui ont tenté de me draguer, qui m’ont proposé la botte. Je les ai toujours rapidement remis à leur place. Parfois d’une simple parole, parfois par la menace, une fois en utilisant la force, le monsieur s’étant retrouvé sur le tapis du salon, bien marri.
Mais l’essentiel des pratiques perverses, c’est surtout l’exhibitionnisme. En trente ans de travail, je n’ai pas vécu un mois où un patient ne se déshabille plus que nécessaire, où un autre ne me présente des morceaux de son anatomie qu’il ne m’était cependant pas nécessaire de voir pour exercer mon métier.
Je vais ici raconter quelques anecdotes parmi celles qui me paraissent les plus dignes d’être racontées. Et qui alimentent à ce titre mon expérience ethnologique : Mon immersion dans la tribu des gentils pervers exhibitionnistes.
Mes armes.
Mais avant cela, je tiens à présenter quelques « armes » qui furent mes alliées durant ces années de travail face à ces lubriques. J’ai moi aussi, sur les conseils de ma copine et collègue Irma, acheté une bombe lacrymogène. Je la remplace consciencieusement chaque fois que la date de péremption est dépassée. Je n’ai jamais dû en troquer une pour une autre raison.
Autre arme : mon appareil photo. C’est mon ami le jeune punk qui m’a donné cette idée. Face à des exhibitionnistes honteux, mais un rien entreprenants, il suffisait que je sorte mon appareil pour qu’ils se calment et voient leur libido, exacerbée par leurs exhibitions, retomber très largement.
Par contre, à l’occasion d’autres spectacles plus complices, j’ai aussi eu l’occasion de surprendre certains d’entre mes patients en sortant cet appareil. Un rien décontenancés, la plupart acceptaient cependant d’être photographiés. Rare étaient ceux qui autorisaient qu’on puisse associer visage et quéquette, mais se faire photographier la zigounette ou le cul en gros plan n’était pas pour leur déplaire. C’était en effet une occasion de pousser plus loin cette perversion, finalement sans déranger personne. Ce qui m’a permis de réaliser un chouette album photos qui fait la joie de nos soirées entre copines à la maison.
Une dernière arme ? Emmener une amie avec moi.
Comme je vais le raconter ci-dessous, certains hommes m’accueillaient déjà dans le plus simple appareil. Parfois, ils m’ouvraient la porte la queue à l’air, parfois faisaient ouvrir par leur femme complice (quelquefois malgré elles), parfois ne cadenassaient pas la porte pour que je puisse pénétrer sans qu’ils n’aient à aller jusqu’à l’entrée. Ils m’accueillaient alors tout nus dans leur salon ou leur chambre.
Mes copines, c’était la surprise du chef pour certains d’entre eux, dont l’exhibitionnisme devenait lassant. Chaque première fois, ça émoustille, on admire, on rit sous cape, on imagine des suites… La deuxième fois, on espère de l’originalité, mais rien ne se passe et donc, même dans ces situations, même à la vue de mâles particulièrement bien membrés, on finit par s’ennuyer.
La présence de l’amie mettait alors du piment dans cette rencontre. Ces mecs aux virilités exposées ne savaient plus ou se mettre ou où mettre leurs mains, puisque je perturbais leur scénario… Je ne me privais pas d’abuser de la situation, demandant par exemple à ces hommes de se déplacer dans la maison, nus bien sûr, et ce pour des prétextes futiles (le verre d’eau, la paire de ciseaux, un stylo…) demandant à mon amie de m’aider dans les soins et lui permettant de poser les mains sur des parties anatomiques parfois limites (bas du dos, haut des cuisses, ventre, ceci pour des prétextes « éminemment médicaux » ! Véro, Astrid et Héléna ont pu ainsi profiter de l’une ou l’autre visite… et de l’un ou l’autre mâle aux virilités exposées.
Les « trucs » classiques de l’exhib.
Quatre grands classiques pour ces exhibitionnistes.
Un premier classique : ceux qui, justement, sont sous la douche quand j’arrive et qui croyaient que le rendez-vous était « une heure plus tard ».
Un autre classique : une douleur incompréhensible sous le caleçon qui nécessite que celui soit retiré pour que je propose un diagnostic. Certains se blessaient même réellement (pas sérieusement, mais j’ai quand même eu droit à une brûlure de cigarette), le plus souvent à la fesse pour proposer un prétexte à leur déshabillage vicieux.
Un troisième classique pour lequel je porte une part de responsabilité : ceux qui se contentaient de répondre à mon ordre. Je m’explique. J’avais pris l’habitude de dire à mes patients :
Ceci pour me permettre d’opérer. Il est évident que dans mon esprit, se déshabiller quand j’avais un soin à apporter à l’épaule ou au pied, c’était enlever sa chemise ou sa chaussure. Mais les esprits mal tournés feignaient parfois de mal comprendre. Et il m’arrivait, m’occupant de mon petit matériel, de me retourner et de m’apercevoir qu’ils avaient profité de ces quelques secondes d’inattention pour se désaper bien plus que nécessaire. Certains se retrouvaient complètement nus. À ceux là, j’avais trouvé la phrase choc :
À propos du « petit oiseau » une petite fierté en marge de cette analyse : il arrivait souvent que les messieurs se mettent à bander pendant un soin qui géographiquement se situait pourtant loin de la zone exhibée.
Je réagissais alors :
Mais revenons à l’essentiel : parmi ces messieurs qui obéissaient à mon ordre, certains ne se déshabillaient pas complètement et gardaient le tissu du caleçon comme dernier rempart, malgré leur envie d’aller plus loin qu’on pouvait parfois repérer en analysant la forme que prenait le slip.
À ceux là je m’étonnais de ce déshabillage excessif. Pour soigner un pouce incarné, il n’était sans doute pas nécessaire d’ôter tant de vêtements. Quelques uns avaient osé répondre que c’est moi qui leur avais dit de se déshabiller. J’acceptais alors la remarque, mais manifestait mon étonnement de voir encore un vêtement les parer. Et j’ordonnais qu’ils aillent jusqu’au bout du respect de mon ordre. Et c’est rougissant qu’ils enlevaient la dernière pièce ! « Tout ça pour ça » était parfois ma dernière remarque, un rien cinglante.
Le dernier classique : des slips sans élastiques qui avaient comme défauts de se baisser en même temps que le pantalon puis qui béaient sur l’une ou l’autre partie de l’anatomie qu’ils étaient sensés cacher. Surtout que la volonté d’être libidineux étant bien présente, les triques solides tiraient plus encore le tissu, rendant les scènes plus obscènes encore.
De toutes les situations exhibitionnistes, c’est celle d’Alain Stievenaert qui me laisse le souvenir le plus marrant. Alain Stievenaert avait une petite trentaine d’années. Beau mec à la gueule d’ange, il n’en était pas moins célibataire. Je me souviens qu’il souhaitait partir en voyage à l’étranger, qu’une série de vaccins étaient nécessaires, mais qu’une réaction étrange s’était produite suite à l’administration de l’un d’eux. Cela avait nécessité d’une part un report du voyage, et d’autre part, un traitement médicamenteux que j’étais chargée de lui administrer par voie de piqûres.
Il habitait dans un immeuble à appartements relativement aisés. J’arrive devant sa porte. Celle-ci n’est pas fermée. Je sonne cependant. Mais comme je n’ai pas de réponse, je rentre en appelant. Il déboule alors, nu et dégoulinant, feignant la surprise de me trouver sur le pas de sa porte. « Encore un ! » pensai-je s’en m’émouvoir outre mesure. Mais en remarquant cependant la beauté plastique de ce mâle, une beauté pas si courante à rencontrer dans mon métier. La visite se passe sans problème particulier. Il se promène avec tant d’aisance que je me demande même si cette nudité n’est pas naturelle chez lui, et si ce n’est pas moi qui juge l’attitude perverse alors que lui ne pense pas à mal. Il me raccompagne jusqu’à la porte et s’engage même sur le palier dans sa tenue d’Adam pour me dire au revoir avant que je reprenne l’ascenseur.
Je quitte l’immeuble, songeuse. Un beau mec, si naturel que je n’ai même pas pensé à contester cette position dominante qu’il avait pu affirmer. Une nudité ainsi exhibée sans réaction de ma part ? Étonnant non ? Mais si c’est naturel, il n’y a pas de domination qui compte ? Et puis, est-ce possible que cela soit naturel ? On ne se promène pas à poil, même si on est tout à fait à l’aise avec son corps, quand il y a des gens chez soi !
C’est avec ces mêmes questions que je me présente au rendez-vous suivant. Légèrement à l’avance. La porte n’est toujours pas fermée et il déboule dans le même état, la serviette éponge lui frictionnant la tête. Mais cela ne dure pas… Un changement s’opère rapidement. Sa charmante queue, aussi charmante que le reste de son corps, ne reste pas sagement calme entre ses jambes. Rapidement, elle se dresse. Cela semble un peu l’embêter. Moi, ça me rassure sur un point… Son naturel n’est pas si naturel que ça. Ça l’excite bien de me montrer sa belle quéquette ! Je me sens devenir plus forte. Tu ne perds rien pour attendre mon gaillard ! Mais même avec son érection, il semble assez naturel. Il se promène dans l’appart son gros bâton devant lui.
Puis son érection disparaît et c’est bien calme qu’il me raccompagne à la porte. C’est alors qu’il est à nouveau sur le palier que l’idée surgit. Sans qu’il ne s’en rende compte, je me rapproche de sa porte, et avant qu’il puisse réagir, je la ferme. Je la ferme ! Il se retrouve à poil sur son palier ! Sans ses clés évidemment, il n’a pas de poches ! Je n’en reviens pas moi-même. De mon audace. Et moins encore de la situation dans laquelle je plonge le bel Alain. Il n’en mène pas large non plus. Son zizi se fait tout riquiqui. Il m’engueule sans trop hausser la voix de peur sans doute d’ameuter les voisins. Me demande ce qu’on va faire. Je n’ai pas de réponse.
(Voilà une nouvelle qu’elle est bonne. Deux nanas comme complices potentielles !)
Pas de réponse…
Il réfléchit et puis admet. Je sonne. Et c’est une jeune femme ronde qui découvre sur le pas de sa porte son voisin tout nu et tout penaud ! D’abord interloquée, elle éclate de rire. Un rire assez bruyant qui attire sa maman une dame plus âgée encore énergique. Un rire communicatif aussi, parce que la maman l’adopte immédiatement. Je fais d’ailleurs de même. Et le bel Alain tout nu de se retrouver la risée de trois femmes au milieu des escaliers de son immeuble.
Charitable, madame Schmidt nous propose de rentrer, entre deux hoquets. J’explique alors la situation, ne loupant aucun détail sur le caractère très exhibitionniste du voisin. Ce qui semble bien intéresser les voisines. La maman surtout qui louche avec insistance et gourmandise sur les morceaux de choix du voisin.
Il aurait été simple de proposer au mâle nu une serviette de bain, une couverture ou un peignoir, mais madame Schmidt a le « bon goût » de n’en rien faire et de laisser Alain se débrouiller avec sa queue qui ballotte, visible par tous. Elle nous invite dans son salon et nous propose de nous asseoir. Il ne s’attendait pas à ça, Monsieur Stievenaert. Se retrouver à poil dans le salon de ses voisines, avec trois nanas qui le reluquent sans vergogne. Mais ça ne semble pas le réjouir outre mesure, lui qui semblait tant aimer ça tout à l’heure.
Madame Schmidt est décidée à faire durer le plaisir. Elle propose une tasse de café pour aider à réfléchir. Le temps pour le moka d’emplir la pièce de son arôme incomparable, on fait mine de réfléchir. Cela détend Alain et la tasse de café achève de le mettre plus à l’aise. Il accepte mieux sa situation. Et semble enfin y trouver lui aussi du piquant !
Il retrouve son statut de paon poseur et exhibitionniste. Il suffit de quelques minutes pour qu’il bande à nouveau. Une belle érection qui déclenche à nouveau des fous rires chez les voisines, fous rires qu’il me plaît de partager. On sent bien dans l’attitude du mec qu’il aurait préféré éviter ces bandaisons intempestives… Mais il fait maintenant contre mauvaise fortune bon cœur.
Il ne reste plus qu’à trouver la solution pour son retour dans son appart. Les finances précaires d’Alain lui font éviter d’appeler un serrurier. Je suis un peu rassurée, j’aurais été mal à l’aise d’avoir fait cette blague si elle avait engendré des coûts. Une seule solution : les deux balcons sont contigus. Il suffit d’enjamber la balustrade de celui de madame Schmidt, de faire un grand pas et d’agripper la barrière du balcon d’Alain. C’est un petit risque parce qu’il y a quatre étages en dessous et une glissade ne pardonnerait pas, mais c’est un exercice finalement assez simple. Surtout pour un sportif aventurier comme Alain. Ce dernier se résout d’ailleurs à choisir cette solution. Il n’y en a pas d’autres !
Nous voilà tous les quatre sur le balcon de Mme Schmidt. Nous pouffons à nouveau à l’idée de voir Alain faire de l’équilibre tout nu et au vu de tout le quartier. Cela fait aussi sourire Alain. Un peu jaune, mais beau joueur maintenant. Le voilà de l’autre côté de la balustrade, son postérieur exposé à tous ceux qui lèveraient la tête. Il rejoint sans encombre son balcon et disparaît rapidement à l’intérieur. Je prends congé des voisines, et retrouve un exhibitionniste rhabillé sur le palier.
Une semaine se passe. Je me rends chez lui pour la piqûre suivante. La porte est fermée. Il vient m’ouvrir. Toujours à poil. Je feins de m’étonner. La leçon n’a pas porté ? Il sourit. La séance se passe tout à fait naturellement excepté sa nudité, mais qui en devient finalement aussi naturelle.
J’ai quand même envie de lui imposer une dernière petite saillie, un rien piquante. La séance suivante, j’arrive à son étage et je remarque que la porte n’est à nouveau pas fermée. Je sonne chez la voisine. Quand la maman ouvre, je mets le doigt sur la bouche. Elle fait un grand sourire. Je rentre et explique aux deux femmes. Nous ressortons et pénétrons discrètement dans l’appartement voisin. Je claque la porte suffisamment fort pour qu’Alain nous entende.
Il déboule la bite bien droite et évidemment visible. À notre vue, à toutes les trois, il a le réflexe instinctif de cacher de ses mains son zob tendu. Puis il les retire d’un geste fataliste.
Et c’est lui qui offre le café cette fois dans sa tenue préférée, celle d’Adam. C’est dans cette tenue qu’il me reçoit pour les dernières piqûres. C’est également avec ce costume qu’il reçoit maintenant ses deux voisines qui viennent le déranger pour l’une ou l’autre futilité : le sel ou l’ouvre-boîte par exemple. Quelques mois plus tard, je rencontre la maman voisine qui me raconte qu’Alain reçoit dans ce simple appareil d’autres voisines de l’immeuble, mais qu’une plainte pour attentat à la pudeur a été déposée par des voisins hommes qui ont trouvé malsaines ces attitudes. Il ne s’est cependant trouvé aucune femme qui avait eu l’occasion de bénéficier de la vue des attributs du beau mâle pour confirmer que leur pudeur avait été atteinte…
C’était finalement un exhibitionnisme qui convenait à tous…
Il m’est arrivé de rencontrer, toujours dans le cadre de mon travail, des exhibitionnismes plus particuliers.
Je me suis rendue plus d’une fois dans une famille pour soigner la mère qui était en assez mauvaise santé. Le rituel était bien huilé. Je sonnais à la porte. Un homme de la famille (il y avait le mari, le père du mari, le frère de la mère, un fils d’une trentaine d’années, un autre de vingt ans et le plus jeune de seize ans) venait m’ouvrir la porte. À poil. Il me guidait jusqu’à la cuisine où la mère était attablée. À côté d’elle, un ou deux autres hommes. À poil aussi. Et durant le soin qui se déroulait le plus souvent dans cette cuisine, les trois ou quatre autres mecs rappliquaient. À poil bien sûr. Nous nous retrouvions deux femmes, l’une soignant l’autre, entourées de six mecs le zizi à l’air.
Je dois bien avouer que la première fois où je me suis retrouvée dans cette situation, j’ai discrètement vérifié si ma petite bombonne lacrymogène était bien dans mon sac. Mais d’agressivité, il n’y eu point. Ces mecs se taisaient. Ils préparaient le café, sortaient un paquet de biscuits, se grattaient les couilles, mais ne disaient rien. Ce silence était pesant, et rendait l’atmosphère très particulière. Cela a duré deux mois. Je me suis souvent demandé si j’allais poursuivre ce travail, ou réagir d’une façon ou d’une autre. Mais en même temps, cette situation ne me déplaisait pas. C’était un peu le zoo et l’exhibition des grosses bébêtes, cependant je me rendais compte que je n’aurais pas voulu manquer une séance…
Une particularité encore dans cette famille. Les bites restaient calmes… ou pas… Le plus souvent, il n’y avait pas le moindre soupçon d’érection. Sauf deux fois. Ces deux fois, il y en a un qui s’est mis à bander. À chaque fois, je l’ai remarqué, et j’ai machinalement vérifié qu’il était le seul. Et puis, c’était au tour du deuxième, puis du troisième. Quand je terminai ma séance de soins, les six bandaient. Dix séances se sont passées dans un calme total, mais les deux autres ont été des séances où les mâles de la famille avaient décidés de hisser haut les couleurs. Par quel mécanisme gardaient-ils tous leur calme ? Par quel mécanisme arrivaient-ils, un par un, à faire monter leur engin ? Cela restera une question !
J’ai eu l’occasion de soigner une dame qui devait rester alitée en permanence. Son fils était beaucoup avec elle. Ce fils était passionné de boxe.
Première visite, c’est lui qui vient m’ouvrir et me guide dans la chambre de sa maman. En m’y rendant, je passe par une pièce, qui semblait tout à la fois servir de salle télé et de salle d’entraînement pour la boxe : sac de sable pendu au plafond, punching ball, gants, cordes à sauter… Chez ce garçon d’une vingtaine d’années, assez peu taillé pour la boxe semblait-il à la profane que je suis, un silence du même acabit que la famille dont je viens de raconter les mœurs particulières. Un grognement en guise de bonjour et c’était tout.
La séance de soins de sa maman se passe sans problème et je reviens deux ou trois jours plus tard. Le même bonhomme vient m’ouvrir. Même grognement. Quand je passe dans la salle de sport, je ne peux que remarquer un compagnon, en tenue plus que légère. Il tapait en effet avec ses gants de boxe sur le punching ball. Mais à part ses gants, il ne portait rien. Tout nu, monsieur le boxeur. Je le salue. Il me répond par un même grognement.
La séance de soins avec la maman se passe. Quand je ressors de la chambre, le fils s’est « habillé » dans la même tenue de combat. Je dis au revoir à la maman et feint de m’intéresser aux sportifs. Leurs coucougnettes et zobs balancent au rythme des coups qu’ils assènent sur les sacs. Je m’en amuse discrètement… Puis les quitte.
Séance suivante, le fils vient m’ouvrir en gants et, bien entendu, rien d’autre. C’est un autre copain sportif qui s’entraîne avec lui, dans la tenue règlementaire, ponctuée d’une érection de belle taille…
Et c’est ainsi pendant plusieurs semaines. Je viens soigner la maman, suis accueillie par les grognements de boxeurs tout nus, deux à chaque fois. L’ami n’est pas le même d’une séance à l’autre. Même si certains seront présents plus d’une fois, ce ne sera jamais le même lors de deux séances successives.
Petit à petit, je m’incruste après ma séance de soins. Je les regarde, admire leurs jeux de jambes, les coups qu’ils portent. Ce sont de vrais sportifs, solides et entraînés. Comme j’en ai pris l’habitude dans toutes les situations du genre, je décide bien entendu de garder la main… Et je choisis de leur parler de leurs amis sportifs absents. Mais en utilisant pour les décrire la particularité anatomique qu’ils ont manifestement souhaité me présenter, pour aborder finalement tout à fait autre chose.
Ou :
Ou encore :
Mais aussi :
Ou :
Et je m’amusais à parler avec eux de boxe, mais toujours en faisant référence à leurs biroutes. Ils étaient contents que je les regarde. Tout autant parce qu’ils se baladaient à poil devant moi, que parce que je m’intéressais à leur sport. Mais je sentais bien que ça les dérangeait malgré tout que je sois aussi explicite et que je fasse des allusions aussi précises à leurs sexes. Cela a duré près de trois mois. Trois mois d’entraînement de boxe à poil. Jusqu’à ce que la maman soit conduite à l’hôpital. Pour ne plus rentrer à la maison…
J’aime aussi l’histoire que j’appelle « l’histoire du match de foot ».
Michelle était une belle femme, encore jeune, qui avait un cancer. Pas facile. Mais le mari était super prévenant et était déterminé, avec elle, à poursuivre la vie comme avant pour la faire gagner cette vie. Je me rends à l’une de mes visites suite à une chimiothérapie un peu difficile. C’est elle qui vient m’ouvrir. D’abord surprise, elle éclate ensuite de rire.
Elle m’invite à entrer, dans un grand fou rire. J’aperçois une tête féminine dans l’encoignure d’une porte. Mais elle disparaît rapidement, et j’entends que la tête s’adresse à d’autres personnes dans un souffle puis dans un éclat de rire vite rejoint par d’autres éclats de rire, le tout accompagné du bruit de la télé…
Et elle me raconte qu’ils ont invité quelques amis pour passer la journée. Il y a un match de foot à la télé, mais les femmes ne voulaient pas que les hommes regardent. Il y a eu négociation, et c’est un mec qui a proposé la solution suivante : les mecs se foutaient tous à poil et alors ils pouvaient regarder le match. Les femmes ont, bien entendu, accepté et voilà que j’arrive en plein milieu de la première mi-temps…
Et je rentre dans le salon où m’apparaît le spectacle suivant : la télé trône au milieu de la pièce. En face de cette télé, un divan et deux fauteuils. Sur ces cinq places, cinq mecs à poil, une cannette de bière à la main s’énervent devant un match de foot. À côté de la télé, cinq chaises où sont assises trois femmes, Michelle et « la tête » n’ayant pas encore regagné leur place.
Je fais un grand sourire. Les mecs se retournent vers moi, mi-gênés, mi-amusés de se retrouver dans cette situation, mais le match est intéressant, et ils y retournent très vite. Pierre, le mari de Michelle est un peu plus coincé. Mais je le rassure vite en lui demandant le score.
Revenir à l’essentiel tranquillise souvent !
Michelle va chercher une sixième chaise et l’installe à côté des cinq autres, pour moi ! Je prends place, ravie de participer à cet événement drolatique. Ces cinq supporters, la bite posée sur le bord des coussins du salon font un touchant tableau. J’ai rarement accepté de faire la fête avec mes patients. Cette exception confirme la règle. Mais ça en valait la peine !
Les autres patients de la journée se sont un peu « impatientés », et j’ai fini ma tournée plus tard que d’habitude, mais je ne le regrette pas. Michelle a été guérie de son cancer. Avec une telle vitalité dans son entourage, il ne faut pas s’en étonner !
J’aurais bien aussi raconté l’histoire de Bidouille, mais elle est un peu longue. Ce sera pour une prochaine fois… Allez, quand même une petite dernière pour la route…
Madame Broun est malade. Elle me reçoit dans son salon. Piqûre, soins aux pieds qui ne vont pas bien non plus. Tout cela prend un certain temps, sous le regard de son mari. Je termine mon travail.
Elle interpelle alors son homme :
Amusée par cette querelle de vieux couple, je laisse faire. Le mari rouspète, mais se lève. Ce n’est visiblement pas lui qui porte la culotte !
Ah, c’était donc ça ! Monsieur est pudique, et ne voulait pas se déshabiller devant moi ! Mais ils sont assez grands pour savoir ce qu’ils ont à faire. Et c’est vrai que si je peux aider, je suis disponible. Monsieur défait son bouton, baisse sa braguette, et descend très légèrement pantalon et slip, juste ce qu’il faut pour faire apparaître ce qui me paraît être un furoncle transformé en abcès à la fesse, qui me paraît dans un sale état.
Je me contente de sourire. Avant que monsieur n’ait pu réagir, madame Broun attrape le pantalon et le slip et les baisse jusqu’aux genoux.
Je constate en effet le furoncle mais surtout l’abcès, dans le sale état évalué quelques secondes plus tôt. Il est temps de soigner ça ! Je conseille le médecin, et indique que je serai disponible si nécessaire pour assurer le suivi. Monsieur tente de relever son pantalon, mais madame l’arrête encore. Prendrait-elle du plaisir à ainsi humilier son homme ?
Et le monsieur est obligé de m’expliquer qu’il a essayé de percer le furoncle avec une épingle. De là peut être l’origine de l’abcès… Et la dame d’encore gueuler :
Et le monsieur rouge comme une pivoine de se retourner, la queue en lévitation pour tenter de m’expliquer son travail d’amateur pour se soigner.
Je la rassure et lui explique que c’est des choses qui arrivent (comme si elle ne le savait pas) et que j’en ai déjà vu d’autres. Je prends congé. Je dois dire que j’ai beaucoup ri dans la voiture. Cette mégère qui manifestement appréciait d’exhiber le kiki de son mari et de le ridiculiser devant moi… Pauv’mec !
Mais l’histoire n’est pas finie…
Le monsieur téléphone au service. Justement je suis là. Il m’explique que le médecin a conseillé que la désinfection suite au traitement soit réalisée par un professionnel, qui pourra surveiller l’évolution. Nous prenons donc rendez-vous à une date qu’il me propose et qui me convient. Je me rends donc à son domicile. Il m’ouvre la porte en short et torse nu. Il fait effectivement bien chaud et se mettre à l’aise est une idée tout à fait raisonnable. Je l’accompagne au salon, puis lui lance…
Ni une, ni deux, le monsieur ôte son short et l’envoie valdinguer avec son pied dans le fauteuil trois mètres plus loin. Le lecteur a déjà compris qu’il n’avait rien enfilé sous son short. Et voilà mon pudique de la semaine passée, tout nu en face de moi. Je souris. Et puis m’occupe de ma tâche professionnelle.
Le médecin a bien fait ça, ou ce sont les médicaments qui font déjà leur effet, mais tout me semble aller pour un mieux. Je propose à monsieur de repasser quelques jours plus tard. Il semble contrarié par le rendez-vous que je lui propose, mais je ne peux lui proposer autre chose, j’ai l’agenda bien rempli.
C’est madame qui vient m’ouvrir. Il fait toujours aussi chaud, mais monsieur est aujourd’hui bien habillé. Quand je propose de l’examiner, sous l’œil inquisiteur de sa femme, il dégrafe son pantalon, et le descend juste le nécessaire. Un excès de pudeur semble l’avoir repris. Je devine que ce doit être madame qui en est la cause. Mais je me tais. Un dernier soin est prévu surtout pour être bien rassuré. Et monsieur m’ouvre tout nu !
Et lui, faussement naïf :
Je le remballe aussi sec :
Il bredouille, tente de m’expliquer qu’il n’a pas pris le temps de s’habiller, et comme pour le soin c’est plus simple comme ça… bref des arguments très convaincants ! Je ne me formalise pas, mais décide de le pousser un peu plus loin…
Il proteste. Je porte l’estocade :
Et de rajouter :
Je réplique vertement :
Il admet. Quand je pars, il me certifie que le samedi qui vient, sa femme sera là. Comme je dois passer dans le quartier, j’en profiterai pour venir admirer une fois son petit zoziau (qui, j’ai omis de le préciser, pratique assidûment une gymnastique assez monotone : debout-fléchi, à nouveau debout, puis fléchi…)
Le samedi, je sonne, une demi-heure en retard par rapport à l’horaire annoncé. J’entends que ça s’énerve derrière la porte… et monsieur vient m’ouvrir, son Justin Bridou pointé vers moi ! Et derrière sa femme qui gueule. Puis qui me voit :