• — Salut, ma Chatoune, je viens enfin te voir, et tu vas pas être déçue !
• — Mmmm, monsieur Dard, votre raideur me ravit et votre gland me flatte.
• — Mais c’est le paradis comme t’es mouillée. Un plaisir de me frotter le gland contre tes lèvres. J’vais t’les écarter un peu !
• — Écartez, mon cher, écartez ! Mais, de grâce, soyez doux, je suis encore toute chiffonnée des doigts de votre propriétaire.
• — T’as raison ma poulette. Il a un côté rustique quand il est excité à mort, et ta maîtresse, cette chienne, est en train de le rendre fou. Moi aussi, d’ailleurs ! Et alors, on peut plus se retenir.
• — Mais, ne vous méprenez pas… j’ai beaucoup aimé ce qu’il m’a fait. Quand il a pris mes lèvres entre ses doigts et qu’il les a frottées l’une contre l’autre, j’ai senti le sang affluer et toutes mes terminaisons s’affûter. Et puis quand, au travers, il a fait rouler mon clitounet joli, j’ai commencé à envoyer toutes sortes de signaux de plaisir dans le corps de ma maîtresse. Son ventre m’a tout de suite répondu qu’il s’enflammait et ses seins m’ont fait savoir que leurs pointes se mettaient au garde-à-vous…
• — Oh la vilaine Chatoune ! Tu m’provoques ? Tu crois que je n’arriverai pas à t’faire jouir avec mes moyens à moi ? T’as aimé t’faire doigter, garce ? Attends d’être queutée !
• — Mais non, mais non, ne soyez pas amer ! Vous avez sur les doigts des avantages énormes. D’abord, vous êtes beaucoup plus doux. Mmmm ! Votre gland et votre peau glissante qui vient prolonger, amplifier l’effet de votre tête joufflue sur mes petites lèvres est d’une douceur exquise. Ne les sentez-vous pas qui se gonflent de plaisir ?
• — Oh que si ! T’as la motte qui s’enfle et bave. On dirait des gouttes de miel sur un lit de beurre fondant. Rien qu’à te toucher, j’durcis encore plus. Et t’aimes ça, hein ?
• — En plus, vous êtes d’une taille bien plus respectable que ces doigts tout fins. D’un seul mouvement vous embrasez la totalité de moi-même. Si vous saviez mon impatience de vous sentir me pénétrer, me remplir toute entière. Mais, que se passe-t-il ? Pourquoi partez-vous ? Daaaaard ! Oh nooon !… Oh n… Oh… Oh ouiiii…

… ENTRACTE…

• — Pardonne-moi, ma Chatounette, j’suis maintenant d’retour, et encore plus fou qu’avant !
• — C’est que, mon bon Dard, votre patron avait entrepris de me faire minette. Et, il me faut l’avouer, c’est un artiste, un très grand artiste. J’en suis encore toute étourdie… Figurez-vous qu’il a commencé là où vous avez terminé. Une langue bien large a essuyé les perles de rosée que vous aviez fait sourdre de mon intimité. Ce contact enveloppant, presque rugueux, c’était follement bath. Puis le muscle s’est affiné pour s’insinuer, ramper souplement, flatter mes muqueuses enflammées. Aaahhh, que c’était bon ! Quelle volupté ! Ma maîtresse n’a pas su y résister : d’un mouvement du bassin, elle m’a projeté sur cette bouche, écrasant mes chairs à la recherche inconsciente d’un contact plus brutal.
• — Incroyable ! À c’point-là, ton clito criait famine ?
• — Mais, Dieu merci ! Le monsieur ne s’est pas laissé faire. J’ai senti ses deux mains se placer autour de moi, tout en me maintenant, il m’a ouvert avec délicatesse ; puis sa langue a repris son délicieux va-et-vient. C’est un coquin, savez-vous ! Chaque aller-retour le rapprochait de mon puits d’amour dont il a exploré délicatement les margelles et, à l’opposé, il caressait le capuchon de mon doux clitounet avec beaucoup de tendresse. Je sentais l’impatience gagner ma maîtresse. Moi, je goûtais l’instant présent, elle, elle en voulait plus, la gourmande ! En amant accompli, il a compris le message. Brusquement sa langue, devenue longue et fine, a pénétré en moi. Toute surprise, je me contracte : oh ! Volupté ! Ce serpent ondulant, à la tête frétillante au fond de moi…
• — Mais…
• — Non, mon cher, ne soyez pas jaloux… Vous êtes tellement plus long, plus gros, plus fort que ce serait vous faire injure que de chercher à comparer… Non, ce n’était qu’un amuse-gueule : c’est très bon quand ça passe, mais c’est tellement vite oublié ! Me permettez-vous de continuer ?
• — Continue, ma belle chatte, continue ! Et dis-moi tout avant que j’te défonce !
• — Après ce simulacre de pénétration, la langue s’est refaite toute souple et douce pour s’approcher de mon petit gland à moi. Avec des attentions quasi maternelles, il a entreprit de le décalotter. Sous ces effleurements – vous connaissez bien cela – il s’est gonflé de plaisir et, fièrement, il a levé la tête, prêt à déclencher des tempêtes. C’est alors que l’extrémité de la langue s’est mise à tapoter sans rythme. À chaque coup une décharge électrique faisait tressauter tout le corps. C’est un vrai ballet qui a commencé : roulement de hanches, contraction des cuisses, gémissements de ma dame, mais votre monsieur ne s’est pas laissé désarçonner, solidement cramponné, il a suivi tous les mouvements et, impavide, a poursuivi son traitement par un tourbillon…
• — Un quoi ? Un tourbillon ? T’expliques, p’tite vicieuse ?
• — Mais oui, le bout de sa langue qui s’est mis à tourner très vite. C’était insoutenable ! Ma dame a explosé, deux fois de suite… Et moi, j’étais toute inondée. Alors, il a pris mon clitoris entre ses lèvres et, très tendrement, il l’a sucé, caressé, fait rouler doucement. Ô bonheur ineffable ! Ô volupté indicible ! Ô jouissance suprême ! Après toutes ces explosions me voici, essoufflée, vidée, mais tellement heureuse.
• — Ta maîtresse s’est donc fait bouffer l’cul ? Et elle a aimé ça ! Et toi aussi, hein !
• — Oh le vilain langage… Mais vous, pendant tout ce temps… ?
• — Ouh là là ! Moi ? Que du bonheur ! Dis-voir : sous ses airs de Sainte Nitouche, c’est une gourmande, une vorace, ta maîtresse ! Et où elle a appris tout ça ? J’ai rarement été si bien sucé ! Déjà rien que le contact de ses doigts, quand elle m’a saisi. Une main ferme et des doigts de fée ! La fée électricité ! J’ai cru que j’allai illico péter les plombs ! Et tu vois ma taille ? Jamais j’aurais cru pouvoir entrer dans sa bouche. Tu parles ! Elle m’a enfourné comme un Flamby ! La performance ! Sa tête a fait d’abord plusieurs va-et vient frénétiques, de la mise-en-bouche divine ! Mais ensuite, vicieuse comme elle est, elle a minaudé, louvoyé. Elle m’a sorti de sa bouche, m’a regardé avec des yeux pervers puis s’est mise à m’embrasser sur tout mon long, besogneuse et appliquée. Elle a des lèvres pulpeuses et tendres, du velours. Ensuite elle m’a décalotté et titillé le gland du bout de sa langue. Et elle savait comment faire : le frein, le méat, la calotte lisse, tout, comme si elle dégustait un chocolat glacé. Oh la saloooope !
• — Non monsieur Dard ! Je vous interdis de parler ainsi ! Marie-Chantal de Saint-Sauveur, ma dame, n’est pas une femme de mauvaise vie !
• — Tu veux que j’me taise ?
• — Non… non, mon beau Dard, ne vous fâchez pas, racontez… narrez-moi la suite… Je meurs de curiosité, et je veux tout savoir avant que moi-même… comment avez-vous dit ? Avant de me… queuter ?
• — T’attends ça, hein, Chatoune vicieuse ! Mais j’veux bien t’chauffer d’abord. Ce que je n’t’ai pas dit, c’est qu’elle avait le visage assez crispé, en m’léchouillant, et que parfois il se contractait brusquement tandis qu’elle lâchait un p’tit cri. J’ai compris qu’la langue d’mon maître faisait bien son boulot, c’que tu m’as confirmé. J’l’ai aussi sentie plusieurs fois se tordre et arc-bouter, avec des « oui… oui » qui lui échappaient. Tu devais exploser le feu, ma Chatoune ! Et à c’moment-là, ses doigts s’agrippaient à moi et s’transformaient en étau. Je sentais ses ongles sur ma peau.
• — Vous aurait-elle fait mal, mon Dard chéri ?
• — Non, elle m’a encore plus excité ! Et puis, elle m’a r’pris en bouche. Ses dents me mordillaient, sa langue tournait autour de moi comme une folle. Je m’répète : que du bonheur ! Elle s’est ensuite mise à pomper, et mon maître a suivi le mouvement avec son bassin, comme si j’étais dans toi, ma Chatounette.
• — Ah, vous allez me faire mourir, tant je suis impatiente de vous recevoir…
• — Et moi d’y aller ! Tu veux que… ?
• — Non, je vous en prie, achevez, achevez de me raconter la bouche de ma maîtresse.
• — Mon maître a accéléré son mouvement. Il m’enfonçait si loin, qu’ta maîtresse avait la main coincée pour m’tenir. Moi, j’étais comme au paradis. Lèvres, langue, dents, salive, chaleur, tout y était. J’ai cru qu’elle allait étouffer. Mais non ! Elle en r’demandait, elle voulait m’avaler entièrement. La minette et la pipe devaient l’avoir rendue maboul. Des plaintes sourdes montaient d’sa poitrine. Et puis… et puis j’ai commencé à perdre les pédales…
• — À perdre les pédales ? Qu’est-ce à dire, mon Dard chéri ?
• — J’ai senti monter en moi une irrésistible envie d’exploser, une envie d’lui gicler tout mon jus dans la bouche et dans la gorge. Je m’connais, faut pas trop m’chercher ! Ça vient tout seul et rien n’arrête le jet ! Mais maintenant, c’est elle que j’connais ! Elle n’attendait que ça !
• — Et… et… ? Vous l’avez… « giclée » ? Oh pardon pour ce vilain mot, mais je commence à parler comme vous.
• — J’lui ai tout lâché dans la bouche. Une vraie bête affamée ! Elle a tout avalé goulûment. Et ensuite, comme si cela ne lui suffisait pas, elle m’a encore soigneusement léché pour m’nettoyer, sans en perdre une goutte ! Du grand art. Elle est douée, ta maîtresse !
• — Mais… mais alors, mon beau Dard, que va-t-il rester pour moi ? Moi aussi, j’aimerais connaître votre crème d’amour.
• — Rassure-toi ! On voit que tu nous connais pas, mon maître et moi ! Ses collègues, au boulot, l’appellent « Kalachnikov ». Une vraie mitraillette ! Nous sommes capables d’remettre le couvert instantanément. Et pour toi, surtout pour toi, ma toute belle, j’ai encore d’la réserve, ça je peux t’le garantir. Et rien que d’y penser, ça m’durcit encore plus. Chatoune, ma Chatoune, je vais t’remplir, je vais t’inonder, je vais t’noyer, je vais t’exploser.
• — Ah mais… mais vous me pénétrez, mon cher ! Et sans barguigner ! Vous auriez dû me… mais… Aargh que c’est bon ! Vous m’emplisseeez, vous me combleeeeeeez…
• — Et comment, que j’te comble ! Après la bouche, j’vais farcir la caverne. Dis-donc, mais c’est une vraie piscine !
• — Comme vous êtes grand, comme vous êtes gros, et pourtant, quelle douceur ! Oh, allez jusqu’au fond… Oh oui, vous êtes énorme ! Mmmm ! Que c’est bon ! Ah mais non ! Ne partez pas… Oh oui, revenez… Transpercez-moi… Encore, encore… Prenez-moi comme une fille de joie… Ah, je m’en vais, je m’en vais…
• — C’est ça, va-t-en, va-t-en… J’vais te faire grimper jusqu’au ciel ! Tu prends déjà ton pied, hein, ma chienne !
• — Oh oui ! Arrêtez, je vous prie… je n’en puis plus… Non… Non, continuez… oui… plus vite… AAAAH !
• — Dis donc, c’est fabuleux comme t’es étroite et comme tu m’serres bien ! En plus t’es trempée, ça glisse divin !
• — … Encore !… encore… oui… plus… plus viiiite… !
• — Hein ? T’en r’demandes ?.. t’en veux plus ?.. Mais je vais t’crever !
• — Grand fou ! Mais c’est déjà fait ! Ouiiii… Ouiii… Comme ça ! Oui… ! Je meuuuuuurs, aaaaaaah ! Que c’est bon ! Je sens votre gros gland qui me ramone. Aaaah, j’en veux, oui Dard, j’en veux… Je pars, je pars… C’est trop… Non, encore… J’en veux encore, ma dame le réclame, elle en veut toujours… Aaaah, c’est une saloooope…
• — Quoi ? Tu parles comme ça, maintenant ? Mais tu m’excites, vicieuse ! Répète ! c’est quoi ta maîtresse ?.. Vas-y, dis-le !
• — Ouiii… ! Une saloooope ! Son confesseur, l’abbé Dumont Saint-Michel, le lui dit aussi !
• — Quoi ? Elle s’fait tirer par l’abbé aussi ?
• — Mais il n’est pas avantagé comme vous, mon Dardounet chéri. Ooooh… Aaaah…
• — Mais… Qu’est-ce qui s’passe ?.. Pourquoi tu t’agites comme ça ? Ma queue est prise dans un étau ! Elle t’explose, hein ?
• — C’est votre maître, ce grand fou, qui vient de glisser un doigt chez mon voisin, l’œil de bronze. Ma dame n’en peut plus… Elle devient folle, moi aussi je suis folle, folle de vous. Je vous tiens, je vous absorbe… Allez, Dard, ne tardez plus… J’ai soif de votre semence… Sentez-vous le doigt de votre maître dans le conduit d’à côté ? Sentez-vous toutes ces contractions désordonnées ? Je ne tiens plus… Allez mon cher, allez ! Giclez-moi !
• — Ah tu veux l’jus ? Ouvre-toi, ouvre-toi bien, colle-toi, viens me chercher… Han ! Le v’la !…
• — Mmmglgl… Je déborde ! Je suis noyée ! Je défaille… Dard, mon très cher Dard, restez… Ne me quittez pas… Redevenez cette toute petite chose toute tendre. Que mes muqueuses enflammées retrouvent la paix lentement en vous berçant tendrement… Avant que ma dame, insatiable, ne vous reprenne en bouche…
• — Oh qu’c’était bon !… T’es vraiment faite pour ça ! Je vais t’limer doucement jusqu’à ce que tu récupères. Mais tu crois qu’elle… ?
• — Oui, j’en suis sûre, je la connais trop bien : elle voudra à nouveau vous sucer…
• — Et toi ?..
• — Moi, ô mon Dard chéri, sans enlever à vos qualités ni à vos mérites, je crois… je crois qu’une langue…
• — Et ensuite ?
• — Et ensuite ? Je suis courageuse et j’ai le sens du… Oh oui, accélérez encore… Ensuite ? J’ai le sens du devoir…