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Temps de lecture estimé : 20 mn
27/07/09
Résumé:  La panne la plus stupide, quand vous êtes au lit avec une femme pourtant pas moche, ni chiante, ni frigide, ni réfractaire à l'instinct de procréation, c'est celle qui fait dire à la belle : "C'est pas grave..."
Critères:  f fh fhh grp extracon inconnu voir exhib fmast fellation cunnilingu anulingus préservati pénétratio fdanus fsodo hsodo partouze humour -humour -groupes
Auteur : Luc Leen
Monsieur Ekkudu

Tous les automobilistes vous le diront : la panne la plus stupide quand vous êtes au volant de votre voiture, c’est celle qui vous immobilise sur le bord de la route, à plusieurs kilomètres de la station salvatrice, dans un ultime hoquet du moteur qui vient de sécher le fond du réservoir de carburant. Vous avez beau savoir que la jauge n’est pas très fiable, que c’est dimanche soir, qu’il pleut et que vous avez oublié de recharger l’accu de votre téléphone portable ; le mal est fait. Et con vous avez l’air.

Le ridicule n’ayant jamais tué personne et toute bonne leçon étant profitable, vous saurez donc, pour la prochaine fois, qu’il faut faire le plein avant de partir au lieu de vous fier à cette putain de jauge !


Tous les hommes vous le diront. La panne la plus stupide, quand vous êtes au lit avec une femme pourtant pas moche, ni chiante, ni frigide, ni réfractaire à l’instinct de procréation, c’est celle qui fait dire à la belle, alors qu’elle vous passe en douceur les doigts sur la joue :



Elle a beau être sympa et prendre – provisoirement du moins – la chose avec patience et compassion, vous avez l’air con.


J’ai eu l’air con.

Après plusieurs déconvenues que je vivais comme autant d’affronts personnels, je me suis décidé à consulter le spécialiste de la chose, qui après divers examens a décrété que « tout était normal ». Je ne souffrais ni de maladies cardiovasculaires ni de surpoids ; mes taux de cholestérol, de sucre et d’albumine n’avaient rien d’alarmant ; je ne fumais pas, buvais très modérément et pratiquais régulièrement la marche ; aucune maladie honteuse, humiliante ou fatale n’était à redouter dans l’immédiat et je présentais en outre toutes les apparences d’un homme bien de sa personne, vivant une vie simple, saine et exempte de stress.



Je n’en eus pas l’impression en louchant sur les chiffres !



J’ai déprimé pendant plusieurs jours, cherchant à me changer les idées, comme l’avait suggéré le spécialiste. Et surtout, ne pas penser au sexe. Éviter la partie de billard avec les copains, la consommation de bananes, la pêche aux moules et les films de cul ; et souhaiter que ma femme souffre de migraine chronique.


Et puis, dans le canard local, je suis tombé sur l’annonce, dans un bel encadré :




Monsieur Ekkudu

Grand Marabout africain

Voyant – Médium – Dons ancestraux

Désenvoûtements – Toutes guérisons

Retour de l’être aimé – Retour d’âge – Retour de manivelle

Réponse à tous les problèmes, même et surtout sexuels :

bandaison molle, mouillage sec, frigidairité, éjaculation pré-gosse…

Reçoit tous les jours sur R-V

Facilités de paiement – Cartes de crédit acceptées

Résultats garantis – Satisfait ou remboursez !




Qu’auriez-vous fait à ma place ? Vous êtes probablement en train de vous dire que vous n’auriez peut-être pas téléphoné au grand marabout africain !

Oui, mais voilà : vous n’êtes pas à ma place. Et moi, j’étais désespéré. Comme le toubib avait décrété que c’était psychologique, je me serais accroché à n’importe quelle lueur d’espoir, quitte à m’y brûler les doigts ! Alors, j’ai téléphoné.

Bien sûr, j’aurais dû me méfier, parce que quand on téléphone chez un voyant et qu’il ne décroche pas avant que ça sonne, c’est louche. Mais j’étais trop angoissé à l’idée de rester à me morfondre sans chercher une solution, même ridicule, à mon problème, alors j’ai obtenu un rendez-vous.


Le jour J, à l’heure H, je me suis présenté à l’adresse A et une secrétaire S m’a introduit auprès du Maître.



Tout en espérant qu’il n’envisageait pas de rouler également le client, j’ai essayé l’humour :



Il a souri de toutes ses dents, aussi blanches que sa peau était noire.



J’étais certain de mes doutes et doutais de ses certitudes ! Il s’est néanmoins penché vers moi et, à voix plus basse, m’a confié :



Sapristi ! Comment diable avait-il deviné ?



En effet, ce n’était pas sorcier ! Monsieur Ekkudu était occupé à me démontrer que pour être voyant, il faut d’abord être observateur !



Cette fois, le Grand Marabout s’est mis à rire.



Il est tout à coup devenu plus sérieux, en se penchant vers moi.



Je lui ai donc tout expliqué. Timidement d’abord, mais de plus en plus franchement par la suite, car il m’écoutait attentivement tout en hochant la tête pour m’encourager à poursuivre. Lorsque j’ai eu terminé ma confession, Monsieur Ekkudu ne m’a pas offert l’absolution, mais m’a gentiment assuré que, d’ici peu, mon problème ne serait plus qu’un mauvais souvenir dont je serai le premier à rire.


En attendant, je ne riais pas. Armé de mon sens inné de la débrouillardise – celui qui me fait ordinairement passer quatre fois devant la bonne porte sans la repérer – et du petit bout de carton où mon spécialiste africain avait griffonné une adresse, j’ai fini par dénicher la maison où allait se dérouler la première phase de la thérapie que je m’étais engagé à suivre.


Je me dois de préciser que Monsieur Ekkudu était, tout autant que le spécialiste, convaincu de l’origine psychologique de mon mal. Dame ! Je suppose qu’il n’aurait pas osé remettre en question le bien-fondé des rapports de laboratoire précisant que « tout était normal » ! Et, de fait, j’étais normalement constitué. Pour un blanc, s’entend. Et encore pleinement fonctionnel quelques mois plus tôt.


Le Grand Marabout avait donc décrété que mon problème venait d’un manque d’excitation, d’un assoupissement des sens dans la routine, et qu’il fallait donc trouver quel type de situation manquait à mon psychisme pour stimuler et maintenir une érection durable. Il n’a pas sorti les gris-gris, statuettes et potions miraculeuses originaires de sa lointaine Afrique ancestrale, et je lui en suis reconnaissant. Ça m’a épargné l’effort de trouver une excuse pour ne rien prendre ni avaler.


Je suis entré dans le jardinet à l’extrémité duquel s’élevait une vieille maison de maître, ai grimpé les six marches du perron et sonné à la porte d’entrée.


Une Africaine aux jambes interminables et au sourire coquin, après avoir examiné mon petit mot de recommandation, m’a guidé le long d’un couloir jusqu’à une porte latérale qu’elle a ouverte sur une cabine comme on en trouve dans les centres médicaux.



À l’aise ? Je voulais demander un complément d’information, mais lorsque j’ai ouvert la bouche pour le faire, la porte était déjà refermée. J’ai voulu rappeler la demoiselle aux jambes coquines et au sourire interminable, mais le battant n’était pas muni d’une poignée qui m’aurait permis de sortir par là.

J’ai soupiré et j’ai regardé l’autre porte, qui n’était guère mieux équipée. J’ai poussé sur le panneau et, à ma grande surprise, celui-ci a pivoté. Sans grincer. Curieux, j’ai glissé la tête dans l’entrebâillement mais n’ai découvert que l’amorce d’un couloir obscur.


J’ai sagement attendu que quelqu’un m’appelle ou vienne me chercher, comme on me l’avait annoncé, mais tout restait parfaitement calme. Silencieux, même. J’avais été invité à me « mettre à l’aise », alors ignorant délibérément les deux patères qui équipaient une des parois de la cabine, je me suis assis sur un tabouret, seul meuble disponible à cet endroit, et j’ai attendu.

Je ne pouvais me prétendre parfaitement à l’aise ni détendu mais, les fesses reposant les jambes, j’évitais au moins de me fatiguer inutilement. J’ai regardé la trotteuse de ma montre sautiller d’une seconde à l’autre, et lorsqu’elle eut accompli près de dix tours complets du cadran, je me suis dit que je commençais à trouver le temps long.


Pointant de nouveau le nez dans l’entrebâillement de la porte, j’ai risqué un :



J’ai même répété deux fois la question, de plus en plus fort, mais manifestement il n’y avait personne. Ou alors quelque être atteint de surdité ou désireux de se murer dans un mutisme têtu.

J’ai tambouriné sur l’autre battant d’un index replié, mais aucune réaction de ce côté-là non plus.



Je me suis glissé dans le sombre couloir que j’ai parcouru sur quelques mètres jusqu’à rencontrer un mur, flanqué à angle droit d’un escalier descendant au bas duquel j’apercevais de la lumière.



Comme je n’obtenais pas davantage de réponse que précédemment, j’ai descendu lentement les marches, vers la lumière. Celle-ci provenait d’un autre couloir, faiblement éclairé par quelques timides ampoules à incandescence. Des sons étranges me parvinrent alors, sorte de succession de murmures et de soupirs, et je me suis avancé de quelques pas vers une porte à demi ouverte. Aussitôt, je me suis rejeté vers l’arrière, le souffle court, le temps de me remettre de ma surprise, puis j’ai risqué un regard discret – mais néanmoins indiscret – dans la pièce vivement éclairée qui s’ouvrait là.


Allongée sur le lit sous une lumière crue, nue à l’exception d’une petite culotte d’un blanc brillant, la demoiselle africaine qui m’avait accueilli quelques minutes plus tôt était occupée à se masturber langoureusement. D’une main elle se caressait les seins, les pétrissait, en pinçait les mamelons ; tandis que l’autre s’activait sous l’étoffe soyeuse de la culotte. Je distinguais nettement les mouvements des doigts qui titillaient le clitoris, se promenaient le long de la fente en faisant de courtes apparitions entre les interminables cuisses largement écartées et l’élastique du sous-vêtement, puis s’engloutissaient par paire dans le sexe offert.


La belle agitait la tête, arquait le corps, soulevant le bassin dans un mouvement ondulatoire qui accompagnait les caresses. De sa bouche de laquelle passait de temps à autre une langue gourmande qu’elle promenait sur ses lèvres jaillissaient soupirs et gémissements dans un langage universel intraduisible sans trahir la bonne orthographe française. Je restai immobile à regarder et écouter, probablement très peu visible dans ce couloir mal éclairé par rapport à la chambre de la demoiselle. Elle semblait de toute façon bien trop absorbée par son activité pour se préoccuper de ma présence !


Poussant de petits gémissements impatients attestant de son haut degré d’excitation, l’Africaine s’était débarrassée de son slip et avait repris ses caresses lascives. Ses mains s’activaient sur sa peau sombre et sa fente rosée tandis que, pieds à plat sur le lit, elle soulevait le bas du corps, m’offrant le spectacle de son sexe béant dans lequel elle a fini par introduire plusieurs doigts. Pour faire bonne mesure, elle s’est échauffée en même temps le majeur de l’autre main en se l’enfonçant dans la rondelle et en jappant comme le Yorkshire de mes voisins.


J’ai hésité sur l’opportunité de l’interrompre pour savoir quelle thérapie, visite ou consultation était prévue pour ma personne – j’avais rendez-vous, je le rappelle, mais sans doute pas avec elle. Le mieux était de me mettre à la recherche du Grand Marabout. Il devait bien être quelque part, ce spécialiste guérisseur…


D’un mouvement aussi subtil que le permettaient mes cent kilos, j’ai dépassé la porte du chenil et longé lentement et silencieusement le couloir. Peut-être mon attitude vous paraîtra-t-elle surprenante, mais je n’étais pas porté sur le voyeurisme. Il y avait d’ailleurs belle lurette que les films de cul ne m’excitaient plus !


Parvenu à un nouvel angle, je n’ai eu que le temps de me rejeter en arrière, une fois de plus, en espérant ne pas avoir été aperçu ! Une petite volée d’escaliers s’amorçait là qui conduisait à une vaste pièce située en contrebas. Comme précédemment, j’ai repris mon souffle, puis risqué un regard. « Tudieu ! » ai-je pensé. « Le sous-sol de cette bicoque est un véritable baisodrome ! »


J’ai regardé pendant quelques secondes les gens vautrés sur des couchettes et dans des fauteuils. La plupart étaient dans des tenues vestimentaires vachement dépouillées pour la saison, mais je dois reconnaître que le sous-sol était généreusement chauffé.

J’ai perçu les soupirs, les gémissements, les grognements émis par tous ces gens qui avaient l’air de prendre du bon temps. Dans quel lieu de débauche m’avait-on convoqué ? Moi qui pensais venir suivre une thérapie…


Un gaillard bien bâti donnait sa langue à la chatte d’une brunette vautrée cuisses écartées sur une banquette et se pelotant les nichons pour participer activement à l’effort de communication. Elle semblait apprécier le traitement : elle se tortillait, soulevait le cul, ondulait en cadence en se mordillant les lèvres et en psalmodiant avec ferveur quelque prière amoureuse à l’adresse du plafond de la pièce.


À proximité de ce couple, une blonde pulpeuse revêtue d’une jupette et d’un bustier roses prodiguait une fellation endiablée à un type à l’épiderme couleur d’ébène, nu comme un ver et membré comme un cheval.


Un peu plus loin, une rouquine aux allures de gazelle était assise entre un homme pourvu, lui aussi, d’une queue de cheval (mais composée de longs cheveux attachés dans son cou à l’aide d’un élastique) et un mec musclé en diable, au crâne chauve et aux bras couverts de tatouages. Les deux types étaient torse nu, pantalon ouvert, et la rouquine les branlait avec application en roulant une pelle tantôt à l’un, tantôt à l’autre.


Perplexe, je ne savais plus où donner de l’œil. J’ai hésité. Peut-être étais-je vraiment indiscret. On m’avait dit d’attendre dans la cabine, et je n’avais pas attendu. Pas plus de dix minutes, en tout cas. Et dix minutes à attendre sans rien foutre, c’est long !


Alors que j’hésitais sur la conduite à tenir, une main posée sur mon épaule m’a fait sursauter avec une telle violence que mes cheveux en ont frôlé la voûte du couloir ! J’ignore si le grognement de surprise qui m’a alors échappé n’avait pas attiré l’attention de l’une ou l’autre des personnes réunies en bas, car j’ai fait volte-face avant même de songer à m’en assurer.


L’Africaine était là, devant mes yeux ébahis, le rouge de mes joues et la sueur de mon front ! Elle semblait avoir récupéré ses esprits, et même quelques vêtements : une petite robe moulante d’un jaune pétant du plus bel effet et des sandales dorées à talons hauts.



Elle a souri, avant de poursuivre, avec un sourire coquin.



Je me demandais si la thérapie envisagée par Monsieur Ekkudu consistait à me faire me rincer l’œil, compte tenu de ce à quoi j’avais déjà assisté. S’ils pensaient me faire bander avec des scènes de cul, ils allaient en être pour leurs frais !



Ce disant, Urata m’a pris la main et m’a entraîné à sa suite vers la pièce où se déroulait ce que je considérais comme une débauche de sexe.



J’ai cessé de résister, mais j’ai quand même un peu traîné les pieds. Les deux couples et le trio ne nous accordèrent que très peu d’attention.

Urata m’a invité à m’asseoir sur un divan, posant ensuite les fesses tout près des miennes, mais sans me toucher. Il faisait chaud, et j’ai accepté d’ôter mon blouson.



Elle s’est penchée pour ouvrir la porte d’un réfrigérateur tout proche, me laissant choisir une petite bouteille d’eau minérale de grande marque, parfaitement capsulée, comme l’était celle de jus de pamplemousse qu’elle sortit pour elle.

Des verres propres trônaient, retournés, sur un plateau au-dessus du frigo. Une fois servis et après avoir posé nos rafraîchissements sur une table basse, on est restés quelques secondes silencieux. Je ne savais où poser le regard. Me rincer l’œil sur les partouzeurs me semblait inconvenant, de même que mater les longues et jolies jambes de mon hôtesse, alors j’ai regardé mes genoux.



Elle avait parlé à voix basse. Je l’ai regardée, embarrassé.



D’un mouvement du menton, j’ai désigné les autres occupants de la pièce, qui s’affairaient sans s’occuper de nous, puis j’ai regardé Urata.



Je me suis douté qu’elle parlait du spectacle qu’elle m’avait donné à voir, alors j’ai usé d’un subterfuge que j’espérais humoristique :



Elle a ri et s’est renversée en arrière sur le dossier, puis elle a posé la main sur mon bras pour m’inviter à faire de même.



Elle ne semblait pas déçue. Juste curieuse. J’ai compris où elle voulait en venir.



C’était embarrassant ! La scène m’avait plu, mais…



C’était gênant, mais Urata ne semblait pas s’en formaliser. Elle souriait aimablement. Manifestement, elle ne tenait pas mon absence de réaction virile pour un camouflet à l’égard de son charme incontestable. Après tout, j’avais un problème !



Elle désignait les couples et le trio.



J’ai soupiré.



Je me suis redressé pour prendre mon verre. Tout cela était par trop incroyable ! Qu’espérait donc cette bande de dingues ? Me guérir avec une scène de cul ?

L’eau était fraîche. J’ai reposé mon verre et me suis à nouveau renversé contre le dossier. Je jouerai donc le jeu. Qu’avais-je à y perdre ? D’où je me trouvais, la vue sur les partouzeurs était excellente. Ils avaient bien conçu l’affaire !


La brunette et son partenaire étaient à présent allongés de côté sur la banquette. La fille me faisait face et l’autre, couché derrière, lui soulevait la jambe tandis qu’il la pistonnait avec entrain. Je voyais la bite s’enfoncer et ressortir en cadence entre les lèvres humides et gonflées, sous un minou sombre et touffu. À chaque coup de reins, les seins de la donzelle, bien que moyennement volumineux, vibraient lorsque le haut des cuisses du gars heurtait les fesses de sa partenaire.


Courbée sur le dossier d’un fauteuil, la jupe tombée sur les chevilles, la blonde se faisait tringler en levrette par le black. Ses gros seins, comprimés contre le coussin, semblaient impatients de jaillir hors du bustier. Les petits cris qu’elle poussait pour encourager son mec me parvenaient distinctement. Ce dernier la secouait vigoureusement, la tenant par les hanches pendant qu’il plantait à fond son sexe imposant dans la fente généreusement offerte.


Complètement nue à l’instar de ses deux partenaires, penchée sur le tatoué à qui elle taillait une pipe savante autant que dégoulinante, la rouquine tendait la croupe au chevelu qui s’en occupait des mains et de la langue. Il la doigtait avec entrain tout en lui léchouillant la rondelle. L’autre, par-dessous, lui pelotait ses petits nichons histoire de ne pas rester inactif en se faisant sucer.


Les cris de jouissance poussés par la blonde attirèrent mon attention. Le black avait ralenti la cadence au moment propice, laissant la femme prendre tranquillement son plaisir. Elle s’est ensuite redressée et s’est laissée aller, le dos contre la poitrine du type, tournant la tête pour l’embrasser. J’ai vu qu’il lui caressait le ventre, puis les seins au travers du bustier. Elle a eu un petit rire quand il a glissé les doigts sous le tissu souple, alors il lui a chuchoté quelque chose à l’oreille tout en lui enlevant son dernier vêtement.

Il s’est alors assis dans un large fauteuil sans accoudoirs, et la blonde est venue l’enfourcher en lui tournant le dos. Je voyais de face son opulente poitrine, ses hanches généreuses, les petits plis à la taille tentant de cacher son nombril, son ventre rond et son sexe lisse, soigneusement épilé. À genoux, elle s’est empalée doucement sur la hampe du black, montant et descendant bientôt en de longs mouvements du buste et des cuisses.


La brunette se faisait toujours ramoner par-derrière. De la voix, elle encourageait son mec :



Le type grognait.



Le rythme est devenu infernal. J’entendais les chairs qui claquaient les unes contre les autres, les bruits mouillés, les souffles oppressés.



La fille ne se tenait plus. Elle a fini par miauler comme une chatte en chaleur. Je voyais la sueur dégouliner entre ses seins, la mouille se répandre sur les couilles du type…


De l’autre côté, la rouquine continuait sa fellation. Le chevelu, tenté par sa croupe insolemment tendue, avait fini par la pénétrer à son aise, et j’ai remarqué qu’il en profitait aussi pour lui mettre un pouce dans le cul. La bouche pleine, la femme faisait « hmmm, hmmm » et j’ai souhaité au tatoué que le chevelu ne lui fasse pas mal avec son doigt dans le fion. Un coup de dent malencontreux est si vite donné !


La blonde a une nouvelle fois attiré mon attention. Toujours agenouillée au-dessus de l’Africain, elle restait à présent presque immobile, le visage crispé. Seules de légères poussées vers le bas montraient dans quel orifice elle envisageait à présent de s’introduire la volumineuse hampe sombre et luisante. « C’est pas vrai ! » me suis-je dit. « Elle a pas le trac de s’enfoncer cette trique dans le trouduc’ »

Le mec bien bâti est venu en renfort, rassurant la blonde par des paroles d’encouragement et des papouilles sur les nichons, alors que sa brunette s’en allait de l’autre côté transformer le trio en quattro.


Je voyais les doigts du black bien accrochés aux hanches de sa partenaire, qui poussait par petits mouvements vers le bas, se retirant légèrement ensuite pour redescendre de plus belle. J’ai encore entendu la blonde pulpeuse gémir pendant que le gros braquenoir disparaissait petit à petit entre ses fesses. Quand elle est parvenue à fond de butée, elle a fait « aaah » et le black a répondu « oh », puis il s’est tu et elle aussi parce que l’assistant à la pénétration anale venait de remplacer ses mots d’encouragement par une bonne pelle bien visqueuse. Il s’est ensuite penché pour lui téter les bouts des seins en les pétrissant avec vigueur. Elle, elle a commencé à remonter puis redescendre par petits, tous petits mouvements assez lents, jusqu’à ce que l’engin lui coulisse bien dans le troufignon. Elle a alors amplifié ses mouvements, tout en se titillant le clito du bout des doigts.


Plus loin, des grognements ont retenti. Alors que la queue d’homme de l’homme à la queue de cheval se trempait joyeusement par-derrière dans la cramouille de la frêle rouquine, la brunette dirigeait celle du tatoué droit vers le cul d’homme de l’homme à la queue de cheval.

J’avais droit à tout ! Rien ne me serait épargné de ce scénario de mauvais film X !


J’ai soupiré discrètement en jetant un coup d’œil à ma voisine. Elle a cessé de mater les diverses scènes de baise pour me jeter un regard interrogateur.



Elle a souri. C’était une fille très souriante.



Cette fois, elle a ri franchement.



J’ai hésité.



J’ai grogné, avalé le reste de mon verre d’eau et me suis levé.



Elle s’est renversée en arrière et m’a regardé effrontément.



Pris d’un ultime remords, j’ai voulu lui tourner le dos, mais ça me mettait face aux autres qui s’envoyaient en l’air avec enthousiasme. J’aimais mieux pas.



Je me suis dévêtu rapidement, mais au moment de me débarrasser de mon slip, j’ai marqué un instant d’hésitation. J’ai temporisé en virant mes chaussettes, puis je me suis assis sur le bord du divan, pas trop près d’Urata, les coudes aux genoux et le menton sur les mains.



Elle s’était rapprochée de moi, mais en veillant bien à ne pas me toucher. Sa voix était basse, ses inflexions douces.



Aussi incroyable que cela puisse paraître, j’étais en train de bander. Ma première érection depuis des mois ! Alors que j’aurais dû m’en réjouir, je ne désirais que la dissimuler. « Ne bande pas, crétin ! » pensais-je avec effroi. « C’est pas le moment ! » Et pourquoi n’était-ce pas le moment ? Qu’est-ce que je craignais ?

La voix de l’Africaine m’a presque fait sursauter, malgré sa douceur.



Je n’ai pas répondu.



Je lui ai jeté un œil morne.



Urata s’est levée, m’a tendu les mains pour que je les saisisse et fasse de même. Debout devant elle, je suis resté immobile. J’ai remarqué alors que toutes les personnes présentes dans la pièce me regardaient avec de grands sourires.

Sans plus rien dire, l’Africaine a fait glisser mon slip jusque sur mes chevilles, puis a plongé la main dans une coupelle contenant des préservatifs.





Non seulement mon érection était durable, mais elle m’a permis de participer activement à une débauche de sexe au cours de laquelle je me suis fait sucer par une rouquine au physique de gazelle, ai baisé une brunette particulièrement tonique et sodomisé aisément (vous savez pourquoi) une blonde pulpeuse.

J’ai refusé catégoriquement que le mec tatoué et les deux types à queue de cheval ne me touchent avec quoi que ce soit ni à quelque endroit que ce soit.

J’aurais aimé me livrer à quelques galipettes avec Urata, mais ça ne faisait apparemment pas partie de la thérapie qu’avait concoctée à mon intention le bon Monsieur Ekkudu.


Comme j’étais satisfait de ses services, j’ai versé à ses bonnes œuvres une somme que je préfère taire afin qu’il ne vous vienne pas l’idée d’en parler à ma femme. J’ai déjà eu assez de mal à la convaincre de m’accompagner en divers endroits où je puisse me livrer à ma passion pour l’exhibitionnisme.

Le week-end prochain, nous avons prévu une soirée en club. Rien que d’y penser, je bande déjà.