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n° 13384Fiche technique14016 caractères14016
Temps de lecture estimé : 11 mn
01/08/09
Résumé:  Alphonsine entraîne Philémon dans sa chambrette pour faire l'amour.
Critères:  fh hagé fagée voir exhib fmast hmast fellation cunnilingu pénétratio
Auteur : Macapi            Envoi mini-message

Concours : Concours "Sexe brut"
Les délices du temps

Rien de tel qu’un regard rempli de désir pour me donner des idées coquines. C’est que ses yeux pétillent, à Philémon, sa main dans la mienne, moi le tirant tout sourire vers ma chambrette. Si c’est possible, je ne fais pas de chichis, j’ai passé l’âge pour cela, mais des fois, il y en a qui s’offusquent et je ne suis pas du genre contrariante, alors je respecte chacun selon ce qu’il est.


Sitôt la porte refermée, je lui désigne le petit fauteuil où il prend le temps de s’installer confortablement. Lui si bavard tout à l’heure, il n’ose plus dire un mot, le pauvre. Tous pareils les hommes, des grands timides au fond. Mais j’ai mon idée pour lui ôter sa timidité, foi d’Alphonsine.


Je me retourne vers lui et déboutonne tranquillement mon corsage. Sûr qu’il aurait fini par le faire, mais bon, c’est moi qui l’ai entraîné ici, c’est moi qui le mènerai à bon port comme on dit. Les yeux grand ouverts, il regarde, ça oui, il n’en perd pas une miette. J’y vais donc très lentement, pour faire durer le plaisir. Il a de la chance, il doit bien y avoir une quinzaine de boutons, juste pour lui tout ça. Là, je sais qu’il commence à reluquer mon soutien-gorge. C’est un beau modèle blanc avec de la dentelle là où il faut et un petit nœud rouge juste au milieu pour attirer l’œil.


Pas très remuant, Philémon, enfin, du moment qu’il apprécie le spectacle. Et à voir sa bouche ouverte, je crois qu’il en baverait s’il penchait un peu trop la tête. Ça me donne des idées, je garde ça pour tout à l’heure. Je termine de défaire le dernier bouton un peu rebelle. J’hésite à tout enlever maintenant, mais bon maintenant ou plus tard, ce serait fait, allons-y pour enlever. Je dépose le corsage devenu inutile sur la table près du fauteuil. Et là, surprise, ne voilà-t-il pas que Philémon, ce coquin de Phil, s’en empare et le porte à son nez, à sa bouche, je ne sais pas trop s’il veut sentir ou goûter. Il a de bonnes prédispositions, je crois qu’on va bien s’amuser tous les deux.


Je m’approche de lui à petits pas. Il me regarde sans sourire, pas avec sa bouche en tout cas, parce que ses yeux bleus, c’est deux soleils ambulants. Et qui vous dévisagent rapidement avec ça. Il a tout noté, mon ventre avec ses bourrelets, le cou un peu desséché, les épaules encore rondes et surtout, ça j’en suis certaine, mes tétons qui pointent à travers le tissu satiné blanc.


Je lui reprends le corsage pour le remettre sur la table. Je place ensuite ses mains sur mes seins, comme pour lui donner la permission d’aller plus loin, d’explorer. Mais il le sait qu’il peut me toucher, c’est juste moi qui suis impatiente. Il sait y faire, il pétrit mes deux amas globuleux, comme je les appelle parfois. Et ça y est, je gémis, mes bouts sensibles aux roulements de ses doigts à travers mon soutien-gorge. C’est comme s’il savait exactement ce que je veux.


Pour ne pas être la seule à être dépoitraillée, je lui enlève sa chemise, les boutons sont faciles, on voit qu’il l’a portée souvent. C’est mignon, il a une bande de poils qui coupe son torse en deux. Je passe la main pour le caresser, je frôle les poils gris blanc, un peu rêches, je descends lentement jusqu’à la ceinture. Lui n’a pas arrêté de me peloter doucement la poitrine pendant tout ce temps.


Ben c’est pas tout ça, mais on ne va pas baiser sur un petit fauteuil, des coups à tomber, je préfère éviter. Je l’attire vers le lit et il ne rechigne pas, mais pas du tout, heureusement quand même. Quoique des fois, quand la machine ne va pas bien, il y en a qui ne veulent pas. Mes jambes butent sur le bord du lit et là, Philémon me soulève de terre et me dépose comme une plume sur la couette. Il cachait bien son jeu, je ne lui voyais pas cette force, ben là je me dis Alphonsine, ma fille, tu vas en avoir pour ton argent !


Il grimpe à son tour sur le lit, écarte rapidement les bonnets de mon soutien-gorge et se jette sur mes seins. Je lui facilite la chose en le dégrafant et en le jetant plus loin sur le lit. Il lèche mes tétons, mes seins en entier, pas trop fort d’abord, c’est bon, puis il les mordille, c’est trop bon, puis de plus en plus fort, jusqu’à ce que je crie parce qu’il me fait mal. Phil sait maintenant exactement où se situe ma limite et il en joue, tortionnaire de mon corps, il va le regretter ! Je gémis et crie de plus en plus, il me fait un effet extraordinaire. Personne ne m’a jamais aussi bien pétrie, léchée, aspirée, croquée, pressée, étirée. Le plaisir des femmes, il connaît ; si j’avais su, je l’aurais abordé des années plus tôt, mais bon, les regrets ça ne fait pas bon ménage avec le sexe, un peu de concentration.


Il n’est pas question que je me laisse avoir aussi facilement qu’une gamine de vingt ans. Un coup de reins vigoureux et je me retrouve hors de ses mains et de sa bouche avide. Il semble pas mal excité. Je m’attaque à son pantalon et mes petits doigts ont vite raison de sa ceinture et des boutons de sa braguette. Je tire un peu et je réussis à le baisser sur ses fesses. J’ai une belle vue sur son boxer, avec des motifs de camions de pompier dessus. Je croyais que ça n’existait plus depuis longtemps, je suis gâtée.


Il n’est pas vraiment actif, il se laisse faire, avec juste ses yeux qui me suivent partout, ses beaux yeux bleus. Je me dis que je ne vais pas encore le déshabiller au complet, comme ça ce sera parfait. Je glisse la main dans son boxer, en le regardant par en dessous en souriant. J’attrape ce que je suis venu chercher, son membre encore flasque, mais ça c’était sûr, heureusement que ça ne me dérange pas. Mais j’aime bien toucher, alors je ne me prive pas. Et comme j’aime ça, le goût des hommes, je me penche pour le mettre dans ma bouche. Je m’arrange pour qu’il voie toujours mes seins qui se balancent, plus trop fermes, mais on vieillit tous, alors il faut s’assumer.


Difficile à dire si mon manège l’excite ou pas. Il ne bande pas, mais aussi il ne parle pas trop. Mais comme il a recommencé à s’occuper de mes seins, je me dis que ça doit être agréable pour lui. Il goûte bon, mon Phil, un mélange de savon et d’homme viril. Avec un peu d’effort, j’arrive à mettre en entier dans ma bouche son sexe et ses deux boules poilues. Il faut dire aussi que c’est plus facile quand c’est au repos. Je suis récompensée par un gémissement très explicite. C’est clair, il adore se faire lécher tout partout. J’aspire tout ce que je peux, j’essaie de le faire gonfler entre mes joues, j’y mets du cœur et mes mains ne restent pas au repos, je caresse tout ce qui est accessible. Pas grand chose, c’est vrai, avec ce pantalon à moitié descendu.


On se facilite les choses en décidant d’un regard que les vêtements sont de trop. Son pantalon y passe, avec son boxer. Ma jupe ne survit pas longtemps et ma culotte… Il pose la main dessus et ne veut pas que je l’enlève. Il se penche et me mange littéralement la chatte par-dessus le tissu fin et soyeux. Rapidement, je suis trempée, de sa salive plus que de ma mouille, je dois bien l’avouer. Parce que malgré tout ça, le petit animal en moi ne s’est pas encore assez réveillé pour m’humidifier.


Il aspire mon petit bouton à travers la culotte. C’est trop bon. Il fait de grands bruits de succions, comme s’il voulait que mon clito passe au travers. C’est incroyablement érotique. Je me laisse aller complètement sur le lit, dans une position confortable. Il s’installe pour durer longtemps et, très consciencieusement, il humecte chaque recoin de ma culotte, même un peu derrière. Il faut dire que je ne déteste pas du tout et je le lui laisse savoir avec des gémissements très éloquents.


Les doigts de mon cher Philémon se faufilent doucement sous le tissu, à la recherche de ma fente. À peine trouvée, humide de salive, il lui est facile de m’introduire un bout de doigt, son index, ou le majeur, je ne sais pas, mais c’est vraiment génial. Il prend son temps, parcourt mes lèvres en reconnaissance aveugle, taquine mon bouton, effleure l’entrée de ma grotte secrète, s’aventure loin en bas, n’en finit plus d’attiser le désir.


C’est le moment que je choisis pour me redresser et l’embrasser sur la bouche, un vrai baiser, sensuel, avec la langue et tout, quelque chose d’engageant, pas juste du sexe. Il le sent et me serre contre lui, dans un geste de tendresse que je lui rends bien. C’est important la tendresse, ça facilite les choses. Et puis il embrasse divinement, je m’en rends très vite compte. Je le regarde ensuite avec des yeux légèrement énamourés, les sentiments aussi ça facilite les choses.


Avec un sourire, il se penche et me retire enfin ma culotte. Il me la donne et je la respire, la goûte, c’est le goût de sa bouche que je retrouve. Sans hésiter, je la mange presque entièrement et j’en aspire tout ce qui vient de lui. Ses yeux me regardent, l’intensité érotique augmente encore, son regard m’indique que ça lui plaît vraiment de me voir comme ça manger ma culotte. Quand plus rien ne goûte le Philémon, je la sors, toute humide de ma salive, et je la dépose sur son sexe mou, provoquant un sursaut involontaire. Pensant avoir fait une bourde, je la retire, mais il dépose sa main sur la mienne et m’indique un mouvement de va-et-vient, ma culotte entourant entièrement son membre. Je comprends vite et continue le mouvement. Des gémissements se font rapidement entendre et il me semble sentir une certaine fermeté sous ma main. C’est très bon signe tout ça.


Philémon le silencieux prononce ses premières paroles depuis son entrée dans la chambre :



Je n’ai rien à répondre, juste un petit rire et je me mets en position, adossée sur les oreillers. Il conserve ma culotte et se masturbe avec. Je le regarde faire quelques secondes, puis je me concentre sur ma chatte. Je la connais par cœur depuis des années, mais avec le temps, elle se fait capricieuse. Elle me demande plus d’attention avant de daigner être réceptive. Aujourd’hui, au moins, elle a bénéficié d’un petit traitement de faveur en avant-goût. Mon index part à la recherche de mon humidité, profondément enfouie, la salive aidant au passage. Je peux ensuite caresser tant que je veux mon petit bouton qui ne demande que ça. Et de le faire devant Phil, c’est encore meilleur.


Mon index tourne et retourne, fouille, presse, humecte, taquine, mon sexe au complet réagit et s’ouvre enfin, luisant de plaisir. Je gémis au rythme de ma main, ma respiration s’accélère, mon corps se contracte par vagues, envahi par un plaisir mille fois renouvelé, mais toujours aussi bon. Je me sens partir, observée, je vois que maintenant Phil tient son sexe directement dans sa main et, ma foi, c’est une bandaison plus que raisonnable que j’aperçois. La pensée d’être bientôt pénétrée m’excite encore plus. Les sensations de plaisir se font plus pressantes, je ne contrôle plus grand chose.



Ça y est, cette fois, j’ai compris. Il veut que je ralentisse, mais moi, je veux juste jouir, je ne peux pas m’arrêter. Non pas arrêter, juste ralentir, c’est Phil qui me le demande. Oui, c’est ça. Je gémis de frustration alors que ma main va de moins en moins vite, comme si elle ne répondait plus à ma volonté, mais à celle de mon amant. Lentement, trop lentement, mon doigt passe et repasse sur mon petit clitoris tendu de plaisir, sur ma chatte qui déborde de mouille. À chaque passage, je m’enfonce un peu plus dans le plaisir fugace que cela me procure.


De son côté, Phil grogne de plaisir à me regarder et à se caresser. Je vois même une goutte perler tout au bout de son membre. Personne ne lui dit de ralentir, lui. C’est pas juste !


Une nouvelle fois, je sens la vague déferlante qui arrive à toute allure, mon cœur bat à tout rompre, ma main s’active de plus en plus vite, tout mon corps réclame son dû. Je crie, avec ma tête qui chavire d’un côté puis de l’autre.



Un nouvel ordre qui s’empare de ma volonté et me fait ralentir malgré moi. Je cherche son regard, je croise ses yeux bleus, je le supplie muettement de me laisser terminer. Il en a décidé autrement.


Mon amant se positionne face à moi, le sexe vers l’entrée de ma fente. Il enlève doucement ma main pour libérer ma chatte poisseuse et ouverte, qui s’offre insolemment à lui, qui réclame d’être remplie. Je le désire. Son sexe frôle le mien. Il se frotte le long de mes lèvres, en s’excitant et en m’agaçant à la fois. Je le réclame à coups de reins vers lui, il le sait et il fait durer l’attente. Il prolonge un peu le contact de son gland si doux avec mon bouton. Une pression qui me mène vers une jouissance inévitable cette fois.


Excellent amant, il a su attendre le moment parfait, le début de mon explosion, pour enfin me pénétrer. Le plaisir en est décuplé. Les vagues de jouissance s’emparent de tout mon corps. Des contractions se concentrent dans mon sexe et il doit les sentir sur son membre. Son sexe devient de plus en plus gros à l’intérieur de moi. Je ne contrôle plus rien, je me laisse aller en criant tout mon plaisir. Il se penche vers moi et noie le tout dans un baiser torride, ce qui amplifie encore plus l’émotion du moment.


Je sens qu’il vibre en moi, au rythme de mes cris, au rythme de mon plaisir. Plus, il trouve son propre rythme. Je suis sur la vague descendante et pendant ce temps il trouve son chemin vers le sommet de sa propre vague. Ses beaux yeux bleus se révulsent et il se vide en moi en gémissant mon prénom. Je le regarde dans son plaisir et c’est magique. Un instant unique où le temps est suspendu.


J’attends qu’il reprenne contact avec la réalité et je le regarde intensément. Il me rend mon regard et me remercie du moment merveilleux qu’il vient de passer. Je profite de l’instant présent, car personne ne peut dire quand un autre moment comme celui-là se représentera.


Alphonsine et Philémon, une histoire qui commence bien tard, mais la vie est longue, alors tout peut encore arriver. Il suffit d’oser vivre.