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Temps de lecture estimé : 20 mn
01/08/09
corrigé 12/06/21
Résumé:  On avait bien rigolé, Solange et moi. Pourquoi elle tire la gueule, maintenant ? J'essaie de comprendre, mais pas question de n'être que son objet... Au contraire !
Critères:  fh jeunes jalousie dispute voir exhib jeu -amiamour -amourcach
Auteur : Pollux a la barre            Envoi mini-message

Série : Quelques jours pimentés

Chapitre 03 / 03
Entre coquineries et tirages de gueule

Résumé de l’épisode 1 :


Mes parents en vacances, c’est Solange qui m’accueille pour que je puisse préparer mes examens. Solange est une nana sympathique qui me propose de découvrir ses jolies perversités. Beaucoup de voyeurisme dans un quartier qui semble idéal pour cette pratique amusante… Et notamment deux maisons particulièrement intéressantes : les voisins d’en face qui font des balades tout nus dans leurs voitures, et puis deux grosses dames qui passent leur temps toutes nues dans leur jardin. De quoi nous faire fantasmer ensemble, Solange et moi…




Résumé de l’épisode 2 :


Solange et moi, on fantasme sur les voisins et leurs balades en voiture.

Pour les deux grosses nanas, je passe concrètement à l’action. Un jeu un peu con-con, mais qui m’amuse.

Mais Solange qui semblait tant apprécier nos délires change brusquement d’attitude. J’essaie de comprendre pourquoi…










Solange tire la gueule.



Le lendemain, Solange n’a pas retrouvé le sourire. Elle s’emporte même pour un rien. Mais je ne suis plus un gamin, et je cherche à mettre les points sur les « I ». Je me rends alors compte que ce qui plaît à Solange c’est de garder la maîtrise des situations. Elle s’est sentie dépassée par plus délirant ou obsédé qu’elle. C’est vrai que, quand j’y repense, mon gag d’hier m’étonne moi-même. Mais au contraire de ma comparse, j’y ai pris, moi, un véritable plaisir.

Mais Solange m’est sympathique, et je consens à être plus attentif à elle dans nos délires gentiment libidineux. Tout en lui rappelant cependant que je suis assez grand pour vivre les fantasmes sexuels qui me plaisent. Et que si elle n’est pas d’accord, elle n’a qu’à pas y participer.

Cette dernière remarque l’énerve à nouveau. Et elle me lance vertement :



C’en est trop, je me lève et lance en filant dans ma chambre :



Je claque la porte. Je prie pour que mes livres arrivent à me calmer. C’est ce qui se passe. Et quelques minutes plus tard, je suis un parfait étudiant.

Solange vient timidement frapper à la porte pour me demander si je viens manger avec elle. Nous semblons tous les deux regretter nos paroles. C’est vrai que c’est con. Nous ne nous connaissions pas il y a quelques jours, nous trouvons très rapidement des sujets de conversation et des activités qui nous plaisent vraiment à tous les deux, et puis paf, le clash… C’est un peu ridicule.

Je réponds gentiment que j’arrive. Elle remarque alors la rougeur de ma peau. C’est vrai que le soleil ne m’a pas épargné hier !



Elle exagère un peu, mais c’est vrai que je sens des picotements sur l’ensemble du corps.



Elle continue à m’observer sous toutes les coutures visibles. J’ai gardé mon caleçon américain et passé un t-shirt pour manger. La rougeur de ma peau semble l’inquiéter.

On passe au salon, et elle descend de la salle de bain, un baume censé alléger mes souffrances (!), et surtout accélérer la guérison.


Ses mains sont douces et fraîches. Son massage m’est agréable. Les épaules et le dos bénéficient de son traitement. Je crois que sincèrement, elle n’y avait pas pensé avant, mais c’est en arrivant à mon caleçon américain qu’elle se rend compte que mes fesses doivent être dans le même état. Elle me le fait remarquer. Je lui réponds que ma chaise de bureau me l’a fait comprendre toute la matinée. Après une hésitation, elle se décide à attaquer cette partie de mon anatomie. Je glisse le caleçon à mes pieds, et le laisse tomber à terre. Solange est très professionnelle. Mais même les professionnelles peuvent s’étendre plus que nécessaire sur une partie du travail qui leur convient particulièrement. Mes fesses ont en effet droit à un traitement de faveur. C’est longuement que Solange les masse, n’oubliant aucun cm², bien au contraire ! Puis, c’est au tour des cuisses et des mollets. Il faut maintenant passer au côté pile de mon corps. J’obéis à son ordre et me retourne, présentant une érection que le massage de mes fesses a provoquée, et que la suite du massage n’a pas réussi à atténuer. Ma queue dressée « saute » aux yeux de Solange. Elle rougit, mais prend le parti de ne pas réagir. Mais je sens un silence pesant…



Cela fait sourire ma masseuse, qui acquiesce et se détend. Les épaules et la poitrine sont d’autres moments agréables. Le ventre fait revenir un stress chez elle. Il faut dire que ma biroute palpite à cadence régulière sous mon nombril. Je la regarde et lui sourit. Elle regarde mon sourire et me le rend. Et décide d’attaquer hardiment… par le zob.



Il me semble que le soleil n’a pas été suffisamment pervers pour m’agresser par là. Mais surpris par son « attaque », je me contente d’une moue dubitative. Elle enduit donc le joli zizi dressé de sa pommade et exerce quelques va-et-vient qui ont, cette fois, d’autres effets que de me soulager. Je me sens encore durcir sous sa main. Elle ose un regard dans mes yeux. Puis un clin d’œil. Cette fois c’est elle qui a la maîtrise. Je souris un rien intimidé.


Elle laisse alors mon engin là, et s’attaque sérieusement à mon ventre qui est probablement la partie de mon corps qui a le plus souffert. Malgré sa main bienfaisante, je sens l’irritation. Mais elle soulage. N’est plus gênée par ma biroute qu’elle frôle sans problème. Elle glisse ses mains sous elle pour atteindre le reste du ventre.


Puis, elle passe à mes cuisses. Mes coucougnettes ont droit au même traitement, c’est-à-dire qu’elles passent comme le reste à la crème, mais sans insister plus que nécessaire. Juste le même petit sourire, un rien triomphant, comme il y a quelques secondes.

Cet agréable moment se termine. L’affrontement de tout à l’heure semble bien loin maintenant. Et c’est la bite hautement triomphante que j’embrasse bruyamment ma logeuse-masseuse, que je récupère mes vêtements et que je rejoins la chambre sans estimer nécessaire de les passer.




Comprendre Solange…



Après ces quelques journées chaudes, cela se calme. On observe bien les balades en voiture des deux exhibs d’en face, mais sans trouver la solution pour réellement réaliser mon rêve de les coincer. On a la chance d’enfin observer Musclor faire sa gymnastique. Mais sans la présence de sa sœur, c’est juste un naturiste qui fait du sport… Et moi, j’aime un rien plus de perversité.

Et à la maison, je me promène raisonnablement nu, histoire de ne pas énerver Solange.


Bizarrement perverse, la Solange… Entre deux séances où je potasse mes cours, j’essaie de comprendre. Cette nana est une vraie obsédée sexuelle. On parle pas mal sexe. Et puis, il y a ses albums photo, sa caméra dans la salle de bain, ses safaris dans le quartier… tout ça démontre quand même une certaine perversité. Pas dérangeante non, mais réelle.

Et puis, même si à certains moments, elle manifeste de l’intérêt et du plaisir simplement à me voir nu, et même a me dévoiler sous la couette ou à me masser consciencieusement la quéquette, à d’autres moments, cela semble la déranger voire même la choquer. Et je suis aujourd’hui persuadé que ma virée chez les deux grosses femmes l’a plus dérangée qu’elle ne l’a excitée… Why ? Perque ? Pourquoi ?


Je n’entrevois que des hypothèses. Et celles qui semblent s’imposer dans ma réflexion sont de deux ordres. Solange est une perverse honteuse, qui n’ose pas manifester sa perversité en public, et qui a cru trouver en moi le jeune blanc-bec qu’elle allait pouvoir dominer, instruire, manipuler et faire entrer dans ses manigances qu’elle estime un rien immorales.


Je ne suis pas aussi blanc-bec qu’elle l’imaginait et le souhaitait sans doute. C’est justement la maîtrise de la situation et la domination qu’elle désire exercer qui m’apparaissent comme la seconde caractéristique de son caractère pervers. C’est à elle de raconter des histoires ou de les faire raconter. C’est à elle de me foutre à poil. C’est à elle d’imaginer des scénarios pervers. Mais moi, j’aime raconter mes histoires, j’aime me foutre à poil – et cela a été d’autant plus facile pour moi qu’elle m’a entrouvert les portes – et j’aime inventer un scénario et plus encore le réaliser si cela semble possible. Et mes fantasmes à moi ont d’autant plus de saveur, si j’ai une complice. Or, depuis quelques jours, Solange est cette complice idéale. Mais il semble que ce ne soit pas le rôle qu’elle souhaite jouer…


C’est sans doute pour ça qu’elle tire la gueule, la Solange. Et moi, qu’est-ce que je vais faire avec ça ? Jouer le p’tit mec sympa et soumis pour lui faire plaisir, et me faire plaisir en même temps, parce que je la trouve amusante, Solange ? Ou alors, profiter de la complicité qui s’est instaurée et agir d’une façon qui ne l’agrée pas toujours ? C’est d’abord la satisfaction de ma propre perversité qui va prendre le dessus…




La visite de Charlotte.



Solange m’annonça que le lendemain, une collègue et amie viendrait passer la journée à la maison, et que dès lors j’étais prié de bien me tenir et de choisir une tenue décente ! On annonçait des orages pour la nuit, mais un soleil resplendissant allait leur succéder. C’était pour moi un appel à une belle balade en forêt avec mon VTT. J’adore rouler dans la boue, et transpirer un bon coup me ferait du bien. Je le dis à Solange. J’imaginais un retour aux alentours de midi, ce qui me permettrait de les accompagner pour un apéro que je souhaitais sans alcool, ceci pour être dans la meilleure forme possible pour une belle après-midi studieuse.

Les orages grondèrent une bonne partie de la nuit. Et la pluie tomba en abondance. Les chemins dans les bois allaient être bien détrempés.


Dès 9 h, j’étais équipé pour la balade. La campagne était belle, les bois humides et frais à souhait, et le soleil s’apprêtait à réchauffer le tout. Je sentais, de plus, une telle envie de faire des kilomètres que chaque coup de pédale était un bonheur.

C’est méconnaissable que je pénétrai dans le jardin de Solange à midi tapant. J’étais couvert de sueur et de boue, mais heureux comme un roi ! Les deux amies éclatèrent de rire en m’apercevant. Elles avaient toutes deux enfilé un maillot une pièce qui mettait bien en valeur leurs courbes aguichantes, et profitaient d’un premier verre, allongées sur des chaises longues.



Elles approuvèrent vigoureusement.


Je dépose mon vélo contre la haie, et file au garage chercher le tuyau d’arrosage pour lui faire subir le grand nettoyage qui lui est bien nécessaire.

Comme le jet puissant arrache la carapace de boue qui s’est agglutinée sur le vélo, Solange me lance :



Je souris sans comprendre…



J’approuve. Elle ne se rend pas compte Solange comme elle est une ouvreuse de porte. Bien sûr que je vais passer au kärcher !

Je termine le VTT, huile chaîne, dérailleur et pignons pour éviter la rouille. Solange insiste alors et attrape le tuyau en me lançant « À toi ! » Ni une ni deux, je balance mes chaussures maculées, vire t-shirt, short et slip tous complètement maculés de boue, et me présente nu, les jambes écartées, les bras en l’air, ma virilité bien en évidence, prêt à recevoir la giclée d’eau qui va me rincer. Enfin, quand je parle virilité, restons raisonnables. Après trois heures passées dans un short cycliste, écrasé par la selle qui ne s’est pas privée de lui donner de nombreux coups, mon zizi n’est pas au top de sa forme (je ne comprends d’ailleurs pas comment font les coureurs du tour de France qui s’exhibent sur le podium après la victoire, un phallus arrogant moulé dans le short fluo. On se demande d’ailleurs comment ils peuvent faire pour rouler pendant 21 jours avec un truc pareil coincé sur la selle ! Mais fermons la parenthèse !).


Solange reste interdite. Non, par l’état malheureux de l’engin dont il est question, mais par mon impudeur et mon exhibitionnisme. Dans son jardin, accessible à la vue des voisins et surtout en présence de son amie Charlotte. Charlotte qui elle aussi reste bouche bée, mais quelques secondes seulement, le temps de partir dans un bel éclat de rire, d’arracher le tuyau des mains de Solange et de s’écrier :



Je reçois le jet en pleine poitrine. Charlotte s’amuse beaucoup. Solange sourit aussi, mais son sourire a la couleur jaune qui masque mal la désapprobation, voire la colère…

La boue se décolle de mon corps. Charlotte se rapproche, puis s’éloigne. Me fait tourner. Manifeste un plaisir plus qu’évident à me nettoyer les fesses, mais plus de timidité pour diriger le jet vers le zob. Quand elle se décide, la puissance du jet est telle que je cherche à l’éviter. Elle insiste alors et ne vise plus que cette partie de mon anatomie. Partie qui, se sentant ainsi, cible d’un tel intérêt, ne tarde pas à réagir et à se redresser fièrement, ce qui accentue le plaisir de Charlotte, mais augmente la couleur jaune dans le sourire de Solange. Qui décide que ça suffit ainsi et qui va couper l’eau au robinet. Me voici à poil et bandant comme un cerf au milieu du jardin, Charlotte me contemplant avec gourmandise et Solange me fusillant du regard.

La crainte d’être touché par ses balles m’incite à terminer ma toilette à la salle de bain. J’entends par la fenêtre que Charlotte le regrette. Pas de réaction de Solange.


Je redescends (habillé !) pour partager un léger apéro avec elles. Solange manifestement me tire la gueule. Par contre, Charlotte semble très heureuse de ma présence et ma petite séance exhibitionniste lui a assurément plu. J’avale le barbecue et décide de me concentrer sur mes cours. Il est 17 h quand je redescends pour me plaindre de la chaleur à nouveau orageuse. Charlotte me propose malicieusement une nouvelle douche, ce que je décline avec un petit sourire. Puis elle s’éclipse vers les toilettes. Solange me siffle :



Elle commence vraiment à m’énerver cette maniaco-dépressive. Obsédée libidineuse puis, une demi-heure plus tard, moraliste pudique… J’ai les boules… Tu ne perds rien pour attendre…

Charlotte est la complice involontaire qui me permet de renvoyer Solange à sa folie… En effet, la situation entre Solange et moi tourne au polaire malgré la moiteur de l’air, quand Charlotte déboule dans le jardin le tuyau à la main. Elle tente de nous arroser. Solange, à part quelques gouttes, réussit à éviter la flotte. Mais c’est bien évidemment à moi que Charlotte en veut. Je devine ses pensées coquines, et ne me fais pas prier pour les exaucer « dard-dard ». Le t-shirt et le short valsent rapidement, et je me retrouve à nouveau à poil, d’abord à tenter d’éviter les assauts de mon adversaire, puis au vu du peu de succès de mes esquives, à passer moi-même à l’attaque. Je fonce sur Charlotte qui, surprise de mon offensive, ne fait rien pour m’éviter. Nous roulons tous les deux par terre. Elle profite de mon corps nu, je profite du sien pas complètement dénudé, mais agréablement moulé dans le maillot, ce qui suffit à m’électriser.


Le jeu déclaré est le combat, mais un jeu plus érotique se déroule simultanément. Ce sont ses mains qui attrapent mes fesses, puis qui s’enhardissent à me titiller le petit chose qui tend à se mettre en valeur et se tend. Ses attouchements m’excitent et m’ouvrent les portes. À mon tour de lui malaxer fesses et seins, d’oser introduire une main dans son décolleté et de lui agacer les tétons… Elle grogne que je suis un gros dégueulasse, mais elle ne se prive pas pour m’attraper plus vigoureusement la hampe. J’arrive à me dégager, à attraper le tuyau, momentanément oublié et qui se contente maintenant de créer une petite flaque sur le gazon, et le lui fourre dans le maillot. Elle hurle car l’eau est froide, et cherche à se dépêtrer de cet intrus. C’est à ce bout de caoutchouc qu’elle s’intéresse maintenant, me laissant la voie libre vers d’autres pérégrinations. D’une main, je maintiens le tuyau entre ses seins, l’autre main glisse sur sa cuisse et pénètre sous le maillot pour caresser le pubis, avant de glisser plus bas et de sentir les lèvres humides et chaudes, contraste étonnant avec la température de nos corps qui se refroidissent sous l’effet de l’eau glacée. Mon audace la surprend. Elle tente de se dégager de ces deux pénétrations inattendues.


De mon côté, il m’est impossible de continuer l’attaque sur les deux fronts. Je relâche mon étreinte, et nous nous écroulons l’un sur l’autre dans un grand rire. Nous restons étalés sur l’herbe, nos jambes enchevêtrées, à proximité du tuyau qui crachote maintenant, écrasé qu’il est par nos corps. Je finis par me relever. J’aperçois alors deux regards. Celui de Solange que je préfère ne pas décrire, et celui de la voisine à l’Audi qui manifestement n’entend pas manquer une miette de notre petit show… Je reprends le tuyau pour d’abord me rincer et enlever l’herbe qui s’est collée à mon corps, puis propose à Charlotte de faire de même pour elle. J’attrape ensuite mon short pour me rétablir en situation plus décente en vue de couper l’arrivée d’eau. Je l’enfile lentement, en regardant avec insistance en direction de la voisine, pour lui faire comprendre que je l’ai repérée. Elle ne se sent pas prise en défaut, puisqu’elle m’adresse un petit signe sympathique de la main…


Je retourne malgré tout au travail, l’esprit un peu embrumé par mes empoignades si peu équivoques avec Charlotte. C’est elle qui vient m’annoncer son départ pendant que je potasse. Elle me glisse doucement que si je veux venir travailler quelques jours chez elle, je serai le bienvenu et qu’elle trouvera de quoi occuper mes moments de loisir. Ces propos sont évidemment peu équivoques. Et je sens que mon compagnon favori frétille entre mes jambes…




Chantages.



Solange se pointe après le départ de son amie. L’engueulade est belle, et elle m’annonce que cette fois c’est décidé, elle parlera de mes comportements déviants à mes parents… Eh connasse ! Les comportements déviants, c’est pas que pour ma pomme, tu t’es déjà regardée ? Je lui renvoie que moi aussi j’aurai beaucoup de choses à dire sur elle à mes parents. Et qu’elle risque d’être bien plus perdante que moi ! Elle claque la porte, nos relations sont bien plus orageuses que le climat. Et pourtant, le tonnerre gronde réellement au loin dans le ciel.


Nous nous évitons le soir, et le lendemain matin de même. Je lis un cours dans mon lit, quand je l’entends se lever, puis descendre déjeuner, ouvrir la porte de son garage et se tirer en voiture. Je me lève rapidement, sans prendre le temps de m’habiller, file allumer l’imprimante de l’ordi, chercher ses albums photo et réaliser quelques photocopies couleurs des pages les plus compromettantes de ses albums, notamment celles où ce sont mes parents qui apparaissent. « Elle a des chouettes nichons, maman », je pense pendant que les photos s’impriment… Je trouve aussi quelques photos de Charlotte. Pas mal à poil, ma brève conquête d’hier…


J’emballe ensuite les deux livres dans un sac plastique, passe un short et vais les planquer dans le fatras bordélique de la cabane de jardin. Impossible de retrouver ces deux albums sans un rangement systématique de cette cabane.

Je dépose alors une photocopie sur la table de la cuisine, planque les autres dans ma chambre et retourne au travail.


Elle rentre. Quelques minutes passent, puis je l’entends monter les escaliers et rentrer dans sa chambre. Quelques minutes passent. Puis sa porte s’ouvre et elle s’encadre sur le pas de ma chambre.



Elle part dans un sanglot et claque la porte.

Je la rouvre rapidement.



Entre ses larmes, ses yeux me fusillent. Je suis mort cette fois !

À midi, elle mange de son côté. J’attends qu’elle quitte la cuisine, et descends me servir dans le frigo. Je remonte manger dans ma chambre.

J’écris un petit mot :


Ce soir, je voudrais manger des lasagnes.


Je vais déposer le mot sur la table de la cuisine.


Quand je redescends quatre heures plus tard, le petit papier est toujours sur la table. Ma phrase est barrée au crayon rouge et elle a écrit dans la même couleur :


Va te faire foutre!


Je prends un feutre qui traîne par là, ainsi que ma plus belle écriture et je rajoute :


C’est pas grave, ce sera pour demain. Et si tu veux récupérer tes albums, tu mangeras seins nus !


Le soir je me contente de tartines. Heureusement que le frigo regorge de fruits !

Je l’entends monter vers 11 h du soir. Je me dis qu’il est temps que j’arrête de travailler. Cette ambiance maussade est assez pénible, mais elle a un avantage. Mon travail avance bien. Je ne suis pas dérangé et je me trouve assez efficace !


Le lendemain matin, c’est elle qui m’ouvre la porte. Elle me supplie, mais en vain. Je suis décidé à d’abord profiter de la situation. Puis j’espère pouvoir déclencher une grande discussion qui je l’espère sera réconciliatrice… D’abord les lasagnes, et puis, on verra bien. Elle revient quelques minutes plus tard pour me dire qu’on mangera les lasagnes à midi. Ma matinée est moins efficace. Je me demande comment elle va s’y prendre. Je descends quand elle m’appelle. La lasagne est sur la table, mais les nichons ne sont pas au balcon. Je ne manifeste pas de désapprobation. On mange silencieusement. C’est en fin de repas que je lui annonce que pour demain, je souhaite un steak, avec la sauce de son choix, des frites, et ses seins à l’air…


L’ambiance reste froide. Nous nous croisons dans la maison, mais il n’y a pas de communication si ce n’est l’un ou l’autre message subliminal avec nos yeux. Messages qui ne manifestent pas plus de sympathie à mon égard. Je ressens moi une certaine compassion face à sa détresse. Mais je sais qu’il faut que je tienne.


Je sens l’odeur des frites le lendemain midi. J’attends qu’elle m’appelle. Il me semble que cela traîne, mais elle m’appelle enfin. Ce sont deux superbes melons que j’aperçois en rentrant dans la cuisine. Elle est assise à sa place, le torse nu. Je lui adresse un petit sourire, m’assieds en face d’elle, intimidé. C’est con. Je lui demande de me montrer ses nibards, elle me les montre. Ils en valent vachement la peine, et je n’ose pas en profiter ! Nous mangeons en silence.

À la fin du repas, je lui annonce que ce soir, après le journal télé, elle récupérera ses albums, mais de la façon que je lui indiquerai.


Nous regardons ensemble le journal du soir. Je suis convaincu qu’elle est incapable à la fin de celui-ci de raconter ce que les journalistes ont soulevé. Elle s’est montrée très nerveuse.


Le générique de fin apparaît. Elle attend. Je pose une couverture sur le sol. Je lui demande de se mettre debout sur la couverture. Puis je lui explique. Dans un quart d’heure, elle aura récupéré ses albums, si avant, elle se met toute nue en restant sur cette couverture. Elle a un geste de recul. Ses yeux sont emplis de fureur et de désarroi mélangés. Je reste calme. Rappelle l’échéance. Et lui signale que si dans un quart d’heure elle n’a pas récupéré ses albums, c’est parce qu’elle n’aura pas rempli sa part de travail. Mais que ce n’est pas grave, d’autres possibilités lui seront offertes. Pas nécessairement plus simples !

Je pense qu’elle se rend compte que mon chantage ne prendra fin que si elle obtempère. Mais cela ne la décide pas.



Alors, elle se décide. En moins de soixante secondes, elle est nue devant moi. Je la regarde, je la contemple, je l’admire. Elle est bien foutue, la nana. Elle préfère regarder le sol. Honteuse. Je lui attrape le menton. L’oblige à me regarder.



Ses lèvres s’écrasent sur ma joue sans beaucoup de sensualité. Je me déshabille à mon tour. Nous sommes maintenant nus face à face. Je bande. Je la prends par la main.



J’ouvre la porte de la terrasse. Nouveau mouvement de recul. Elle tente de dégager sa main. Mais je la tiens fermement.



Nous sortons nus. La pénombre commence à peine à envahir le jardin. Nous sommes encore bien visibles des voisins. C’est eux qu’elle craint d’apercevoir. Mais ils n’ont pas l’air d’être là.

Nous avançons doucement sur le gazon. Je profite de l’instant. Elle, nettement moins. J’ouvre la porte de la cabane. Retrouve le sac. Le lui tends. Elle découvre les albums à l’intérieur. Nous rentrons ensemble à la maison. Je propose que nous regardions ensemble les photos. Elle fait « non » de la tête. Et se rhabille en hâte. Je préfère rester nu. Elle m’annonce qu’elle va dormir. Je regarde un peu la télé, mais le cœur n’y est pas. Je rejoins ma chambre puis le pays des rêves. Pas gai gai, les rêves ce soir. Malgré l’image de la belle paire de nichons de Solange.




Réconciliation.



Elle frappe timidement à ma porte le lendemain matin. Je recouvre mon corps nu.



Elle rentre timide. Me dit qu’elle va acheter des croissants. Me demande si je préfère les pains au chocolat. Elle m’attend en bas dans un quart d’heure.

Je prends une douche rapide, puis descends quand elle rentre. Nous mangeons en silence. Elle me demande ce que je veux manger à midi. Se veut prévenante.

Je me lève pour aller travailler. Elle me demande de rester pour parler. Je préfère après le repas de midi. Elle accepte.


Une super pizza pepperoni m’attend quand je redescends. Le silence reste de mise. Mais il semble bienveillant. Je range la table puis la rejoins dans le salon.

Elle se lance tout de suite. Explique combien elle regrette nos disputes, combien elle m’apprécie, combien ces quelques jours avec moi ont été le plus souvent agréables. J’abonde dans son sens.

Elle ne comprend pas bien pourquoi on s’est tellement tiré la gueule, pourquoi on a tellement été méchants l’un avec l’autre.


Je lui explique comment je perçois les choses. Je suis assez étonné de notre gentille perversité à tous les deux. Je trouve que nos jeux pourraient être bien coquins, mais j’ai le sentiment que quand c’est moi qui dirige les opérations, elle le prend mal. Je crois que ce qu’elle veut, c’est quelqu’un qui satisfasse ses propres obsessions, et qu’elle n’a pas envie que les obsessions d’un autre puissent envahir sa vie. Je crois aussi qu’elle préfère le cul en petit comité, qu’elle s’intéresse aux activités « cul » des autres, mais qu’elle ne souhaite vraiment pas que cela se sache. C’est finalement une petite bourge très sympa et agréablement perverse, mais qui ne veut pas que ça s’ébruite autour d’elle. Elle croyait avoir trouvé en moi un instrument qui pourrait l’amuser dans ses perversions, mais elle n’avait pas supporté que je prenne la main et que je joue de notre perversité à tous les deux en public.


Sa voix est aussi blanche que son teint. Elle admet cependant. Et dit qu’elle veut faire un effort.

On reparle alors de nos différentes activités et surtout de celles qui l’ont touchée. Manifestement elle aime voir les gens à poil, mais elle a été choquée à certains moments de mon exhibitionnisme envers elle. Il faut qu’elle admette que si elle aime voir mon cul, j’ai le droit d’aimer le lui montrer ! Elle reconnaît le principe, mais avoue dans le même temps qu’elle est débordée par des sentiments contradictoires.


Notre après-midi avec les deux grosses femmes ne lui a manifestement pas autant plu qu’à moi. Je ne suis engagé en rien par rapport à elle. Cela reste mon droit de faire ce que bon me semble. Y a que les deux grosses qui peuvent se plaindre. C’est leur pudeur que j’agresse. Mais elles, finalement, elles y ont trouvé leur compte ! Elle m’explique alors que ce qui l’a dérangée c’est d’abord le sentiment qu’elle a eu d’être exclue de la petite fiesta. Je suis étonné. C’est voyeuse, sa perversité préférée. Elle aurait dû prendre son pied à observer ce cirque ! Elle admet à nouveau. Mais explique aussi qu’elle s’est sentie dépossédée de ses jouets à elle. C’était son safari, et j’étais le jeune mec à qui elle pouvait raconter des trucs un peu extraordinaires. Et voilà que je décide moi-même d’organiser tout. Ça ne lui a pas plu, mais elle reconnaît que c’était exagéré de sa part.


Enfin, la gentille déconnade avec Charlotte ne faisait pas de mal à une mouche. Je ne comprends pas non plus son délire. Elle m’explique qu’elle avait peur que Charlotte ne soit choquée. Je lui fais remarquer que manifestement ça n’a pas été le cas, et que la seule choquée, c’était elle. Que si elle avait réagi différemment le délire aurait pu être plus agréable encore. Elle explique alors qu’elle ne voyait pas sa relation avec Charlotte de cette façon-là et que ça la dérange un peu que cela ce soit passé ainsi. J’ajoute alors que c’est bien dommage, et qu’elle trouverait certainement plus de plaisirs à ses petites perversités, si elle pouvait les partager avec copains et surtout copines ! Mais pour moi, y a pas de problèmes. Tout va bien. Je ne souhaite qu’une chose, c’est que tout se passe bien entre nous. Elle vient se blottir contre moi. Me dit que c’est la même chose pour elle, et qu’elle a vraiment trouvé ces journées avec moi très amusantes et agréables. Puis une claque sur la cuisse et elle me renvoie à mon bureau !


Le soir elle se colle contre moi quand on regarde la télé. Puis au moment d’aller au lit, elle me demande si je veux bien venir dormir avec elle.



Je lui réponds mon incertitude quant à ma capacité à savoir me tenir. Elle me rétorque qu’elle me fait confiance. Je suis déjà nu dans son lit quand elle me rejoint dans un pyjama de soie rouge vif. On parle d’abord un peu. Elle pose sa tête sur mon épaule. Je bande déjà, mais reste stoïque. Elle se rapproche de moi, de telle façon qu’elle ne peut que se rendre compte de mon état. Elle ne fait cependant pas d’allusion. Elle éteint. Pose sa main sur ma poitrine. Nous harmonisons nos respirations. Mon érection palpite involontairement contre sa cuisse. Sa main descend vers elle. Elle attrape le gourdin et la caresse très doucement… très doucement… très doucement…