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n° 13386Fiche technique20125 caractères20125
Temps de lecture estimé : 12 mn
01/08/09
Résumé:  Nelly avait un secret : elle était amoureuse de son professeur de croquis, Monsieur Sinik.
Critères:  fh hplusag profélève école amour cunnilingu pénétratio
Auteur : Himoshiraï      Envoi mini-message
Obsession

Il arrivait souvent à Nelly de s’échapper dans les livres… Elle avait l’air toujours sereine, paisible et d’un sang-froid, qui pouvait paraître dans certaines situations, indécent. Elle avait reçu une éducation digne de son rang de noblesse. Cependant, elle ne vivait pas comme les stéréotypes l’insinuaient : pas de grands châteaux, pas une richesse à envier, juste des parents qui l’aimaient et qui essayaient de lui inculquer les valeurs importantes de la vie.

Nelly était étudiante, elle avait 20 ans et suivait à la Haute École des Arts, son master en dessin– stylisme.

Elle était belle, gracieuse, sans pour cela en prendre la grosse tête. Elle avait de longs cheveux atteignant ses reins qu’elle attachait en une simple queue de cheval.


Nelly avait un secret : elle était amoureuse de son professeur de croquis, Monsieur Sinik. Cet homme était mystérieux, et pire, il semblait intouchable. Il était sévère et froid. Il avait son propre style vestimentaire, extraverti, digne des artistes : un costume rouge vermeille, une chemise violette fort foncée, limite noire, et des chaussures dont la pointe était noire. Il avait toujours son chapeau noir vissé sur la tête avant de commencer le cours et ses lunettes mauves qui rendaient ses yeux de pluie plus tristes que jamais.


Mais une fois son regard révélé à la foule, ce n’était que stupéfaction ou inspiration. Dans le cas de Nelly, il s’agissait plutôt d’inspiration, même si elle y ressentait une certaine peur. Il marchait avec assurance, grâce et détermination. Il analysait chaque être de ses yeux presque diaphanes. Et quand elle croisa son regard pour la première fois, son corps ne put que trembler littéralement de l’intérieur.


Elle mangeait chacune de ses paroles, retenait le son de sa voix comme son parfum délicat, mais sensuel. Elle venait même à reconnaître le rythme de ses pas dans le couloir avant qu’il ne passe le seuil de la porte. Ce professeur était devenu le centre de ses pensées, de ses intérêts et même de ses rêves. C’en était devenu une Obsession… Sa voix de velours, grave et claire ne faisait que chavirer son cœur, ce pauvre petit cœur de cristal… Si on venait à le serrer trop fort, il serait certain qu’il se briserait. Mais comment avouer un amour enflammé à une personne, qui déjà était plus âgée, et qui était si insaisissable ?


Nelly gribouillait des mots d’amour sur ses brouillons, rêvait en le regardant en coin, mais n’arrivait jamais à vraiment attirer son attention. Il n’y avait jamais vraiment de dialogue entre le professeur et ses élèves à part « Mademoiselle, cessez de rêver ! « ou « Monsieur, votre dessin mériterait d’être en compétition avec un coloriage d’un enfant de trois ans ! ».


Impitoyable, voilà ce qu’il était. Nelly n’avait jamais eu d’aussi mauvais points en dessin que depuis qu’elle l’avait, Lui ! Elle désespérait même, à tel point qu’elle pensa un jour à le détester. Malgré sa volonté, elle échoua ! Le simple fait de croiser son regard fit fondre la fine couche de glace avec laquelle elle avait enrobée son cœur.


Vers la moitié de l’année, elle décida de le suivre. Ayant le permis de conduire, il lui était plus aisé de le pister. Il possédait une Mercedes noire immatriculée : BNK 945. Quand elle vit sa voiture, elle sourit… Un homme ayant des goûts plutôt raffinés ! Quand elle pensait qu’elle roulait simplement dans une Citroën C3… Il habitait un quartier assez relevé. Il avait une maison fleurie, dont le gazon avait une drôle de forme, un peu en spirale. Ses portes étaient bleu électrique et les châssis en blanc. Etrangement, tout s’harmonisait ou, peut-être aveuglée par sa passion, tout lui semblait harmonie.


Il ne portait pas d’alliance, elle en conclut donc qu’il n’était pas marié, mais peut-être souhaitait-il épargner sa vie privée ?

Et puis ce jour arriva ! Si, si, un jour pluvieux, un jour triste quand Mr Sinik vint près de Nelly et lui dit aussi froid qu’un iceberg :



Il y eut un silence dans la classe. Le cœur de Nelly tambourinait tellement fort qu’elle soupçonna que tout le monde l’entende. Cette heure-là sembla… interminable ! Elle consultait sa montre toutes les cinq minutes, sentant son cœur partir en vrille ! Et puis, le temps passant, la fin arriva. Elle se leva, comme d’habitude et rassembla ses affaires avant d’atteindre le bureau du professeur. Elle semblait timide, mal assurée face à ce regard si profond, si envoûtant, si troublant… Il la regarda, les yeux dans les yeux et dit :



Ce professeur n’avait aucun scrupule et sa franchise claquait souvent comme un coup de fouet. Nelly avait été blessée. Elle essaya de le dissimuler, mais le professeur continua :



Nelly avait une moyenne de 4/20 en croquis. Qu’en serait-il s’il était moins généreux ? 1/20 ? Elle releva la tête, décidant qu’il ne fallait pas qu’elle se laisse abattre, ne pas lui laisser gagner ce jeu si sadique



Nelly avait perdu, elle s’était dégonflée comme un ballon de baudruche. Elle aurait voulu savoir lui tenir tête, avoir les mots pour le casser, avoir une meilleure répartie mais son cœur était bien trop rongé par la honte et le désespoir. Monsieur Sinik venait de la réduire à néant. Elle tourna les talons pour s’en aller quand il la retint par la main. Elle crut qu’un courant électrique venait de s’emparer de son corps. Elle eut du mal à respirer alors qu’elle entendait sa voix venir de nulle part :



Son prénom sonnait comme une mélodie quand il passait entre ses lèvres. « Répète-le moi encore, dis encore mon prénom, je t’en supplie » se disait-elle dans sa tête. Il venait de la tutoyer, mais surtout, de prononcer son prénom avec douceur et délicatesse. Elle se retourna pour lui faire face une nouvelle fois. Elle tremblait et il devait le ressentir dans sa main. Elle s’empressa de retirer sa main et balbutia :



Un sourire se dessina sur le doux visage angélique du professeur. Non pas un sourire de victoire, non, un sourire tendre, un sourire presque triste… Il rejeta sa tête en arrière, laissant ses cheveux mi-longs noirs jais s’envoler dans le mouvement.



Mais comment cesser de rêver de l’homme qui nous fait trembler, qui nous rend toute chose, qui donne des sensations à notre corps sans qu’on puisse les contrôler ? Elle rêvait de lui toutes les nuits, murmurait son nom dans son sommeil et faisait des rêves érotiques les plus accablants les uns que les autres. Elle ne pouvait lui dire : « Je rêve de vous professeur et ça, toutes les nuits ! ». Non, elle ne pouvait lui révéler cette passion qui lui déchirait le cœur. Elle avait détourné le regard lors de sa réflexion et quand elle tourna la tête, elle croisa son regard de temps pluvieux. Il était si… hypnotisant !


Il se tenait juste à quelques centimètres d’elle. Elle devinait même sa poitrine se lever légèrement sous sa respiration silencieuse. Elle semblait calme de nature, mais avec lui, elle ne savait pas ! Elle avait refusé pas mal d’avances de la part d’autres garçons, mais de Lui, si elle venait à en recevoir, il était certain qu’elle lui offrirait son corps sans même réfléchir !


Et puis, il lui reprit la main, doucement et l’amena à ses lèvres pour la baiser. Il sourit devant le visage impassible de Nelly et dit :



Nelly resta bouche bée ! Comment pouvait-il lui lâcher un truc pareil d’un air si naturel ? Et il l’avait demandé à combien de filles avant elle ? Se foutait-il d’elle ? Pensait-il qu’elle n’était qu’un jouet ? Sa tête disait non, mais son cœur et son entrejambe disaient oui. Elle en avait tellement envie, elle voulait refuser, elle devait refuser !



Le professeur sourit. Un sourire mystérieux, un sourire qui faisait froid dans le dos, tout en était terriblement attirant :



Nelly hocha de la tête pour approuver, puis quitta silencieusement la classe Elle se réfugia dans les toilettes où elle aspergea son visage d’eau. Se réveiller, oui elle devait se réveiller, mais ce n’était pas un rêve ! Elle essaya de calmer son cœur parti au galop, de retrouver ses esprits. Elle devait se calmer, mais elle était bien trop excitée ! Elle souriait, sans savoir pourquoi, elle avait un si large sourire qu’elle était incapable de le réduire tellement elle était heureuse


Elle attendit sagement la fin des cours et se dirigea vers la salle des croquis, c’est-à-dire au troisième étage, dans la pièce du fond. Cette salle ressemblait plus à un fourre-tout qu’à une classe : il y avait des mannequins habillés, d’autres pas, des tables au fond de la pièce, un miroir sur la colonne. Enfin, elle aimait bien cette classe, allez savoir pourquoi…


Elle était en avance sur lui. Elle déposa ses affaires dans un coin et l’attendit, assise sur le coin de son bureau. Il arriva, toujours avec son chapeau et ses lunettes. Il arriva à sa hauteur et se débarrassa de son chapeau et de ses lunettes. Il la regarda et dit :



Il alluma une lampe halogène et prit son propre calepin et son propre crayon. Nelly se déshabilla, jusqu’à être en sous-vêtements, comme les modèles. Elle avait lâché ses cheveux, attendant les consignes suivantes.



Nelly s’exécuta sur-le-champ, sans poser de questions. Le professeur eut de nouveau ce même sourire mystérieux avant que l’on entende la pointe du crayon sur le papier épais de dessin. Il était sérieux, concentré, tandis que Nelly semblait aussi immobile qu’une statue. Au bout de 15 minutes, il reposa son calepin. De fait, une pose ne durait que 15 minutes, car il était difficile pour le mannequin de rester immobile longtemps.


Il invita Nelly à le rejoindre et lui tendit le dessin. Elle resta en admiration. C’était si beau, si fin et elle se reconnaissait parfaitement. Il avait réussi à la dessiner en si peu de temps… Les traits étaient précis, pas une seule fois il avait gommé pour en recommencer un. Elle le lui rendit en ne disant mot. Il l’attrapa fermement par le bras et la prit contre lui, sur ses genoux. Nelly avait peur, mais en même temps, elle était excitée. Oui, elle avait envie de lui ! Cela faisait six mois qu’elle lui vouait une passion sans limite.

Le professeur resta calme, ne faisant que l’observer avant de venir effleurer ses lèves tendres d’un index délicat. Il l’embrassa dans le même élan, doucement, tendrement. Ce baiser avait un goût d’opium et Nelly regretta qu’il soit déjà fini. Ses lèvres était tendres, sucrées, parfaites !


Il sourit et elle lui rendit la pareille avant qu’il n’ait eu le temps de dire quoi que ce soit ! Elle enlaça son cou, lui sa taille. Elle était passionnée dans son baisser, fougueuse, presque violente. Cela ne sembla pas déranger Monsieur Sinik. Quand elle se détacha de ses lèvres, elle l’entendit murmurer :



Elle le regarda, sentant la température de son corps augmenter. Il la déposa sur le bureau en dégrafant son soutien-gorge. Il la contemplait, un regard allumé d’une envie. Il caressa délicatement le galbe de ses seins. Il était lent tout en étant précis. Il l’embrassa dans le cou, y laissant une trace violacée. Il parcourut son dos d’une main, suivant le dessin de la colonne vertébrale tandis que l’autre caressait ses longs cheveux. Cette fois-ci, ce fut Nelly qui murmura :



Il posa une main sur sa bouche pour qu’elle se taise pour ensuite l’embrasser entre les deux seins. Nelly respirait déjà fort. Elle releva la tête du professeur d’un index bien audacieux pour l’embrasser encore une fois. Sur ce temps-là, elle lui retira sa veste, détacha quelques boutons de sa chemise avant qu’il ne l’arrête…



Oui, elle en voulait plus, plus vite, là tout de suite ! Il laissa un léger rire s’échapper avant de reprendre ses caresses. Il vint lécher le bout de ses seins, baiser ses flancs qui frémir sous le toucher de ses lèvres. Il caressa ses épaules, son visage, descendant dans son cou si délicat. Il se leva, retirant lui-même sa chemise. Il lui dévoila son torse. Un torse musclé, ferme, d’un blanc immaculé, comme son visage. Il était doux, chaud, désirable. Nelly croisa ses jambes autour de sa taille, l’attirant à elle.


Elle caressa chacune des courbes de son torse, de son dos, marquant ses reins, sa musculation, embrassant chaque parcelle de peau. Le professeur en faisait de même la serrant contre lui, l’embrassant passionnément, lui faisant ouvrir les lèvres pour y passer sa langue. Il la leva légèrement et rapidement le temps de pouvoir lui retirer ce bout de tissu cachant son intimité. Et voilà Nelly dans sa splendeur naturelle. Elle renversa sa tête, lui offrant sa poitrine, pas importante, mais jolie, bien dessinée. Il s’empressa de mettre un sein en bouche tandis qu’une main s’aventurait entre ses jambes ouvertes.


Nelly soupirait, son cœur battant trop fort. Il lui souriait tout en détachant sa ceinture. Son pantalon tomba. Il s’abaissa pour retirer chaussettes et chaussures. Il était juste en boxer, en boxer noir. On voyait la forme de son sexe. Il allongea Nelly, délicatement, posant une main derrière sa tête pour la protéger du contact avec son bureau. Nelly frissonna en sentant le meuble froid en contact avec sa peau chaude. L’homme passa une main entre ses seins, venant mordiller gentiment sa hanche, passant un baiser sur son bassin, puis sa cuisse. Elle tremblait de tout son corps, frétillante, enjouée… Elle savait où il allait aller, ou du moins le souhaitait secrètement. Il déposa un délicat baiser sur son clitoris avant de remonter au nombril, puis sur ses seins. Nelly se mordit la lèvres inférieure, frustrée, inassouvie !


Il s’en rendit compte et rit dans un soupir. Elle caressa son visage, un visage qui la regarda, un regard enflammé, des mains grandes et douces. Elle fit une pression sur ses épaules pour qu’il descende. Il comprit et fit une longue traînée avec sa langue entre son menton et son pubis rasé. Il titilla du bout de sa langue son clitoris et, instantanément, elle réagit. Il savait qu’elle mouillait comme une fontaine. Il humidifia son index et commença à la doigter.


Elle était bien ouverte. Il revint sur son clitoris avec sa langue, mais cette foi-ci, le lécha avec passion, la doigtant en même temps, doucement, puis rapidement. Il aspirait son clitoris, le faisant tourner de sa langue dans sa bouche. Nelly gémissait et se tortillait, ne maîtrisant plus un seul membre de son corps. Elle se massait les seins sous le plaisir immense. Le professeur changeait la position de sa main, effleurant son point G sous différents angles, tout en léchant avec rigueur son clitoris.


Nelly sentait une montée de plaisir envahir son corps en entier. Il humidifia un second doigt et la doigta plus fort, plus profondément. Il était doux et rapide quand il léchait son clitoris et il était violent et profond quand il la doigtait ! Un mélange parfait ! Nelly se sentait sur une autre planète, une autre dimension ! Elle se cambra et il comprit !


Il retira le dernier vêtement qui masquait sa virilité et la pénétra sans même chercher son vagin, non, elle était bien ouverte ! Il sentit sa verge rentrer dans un fourneau dont la paroi étaient douce, mais ferme, suivant la forme de son sexe et venant le caresser, se resserrant comme un étau sur lui. Il la prit par la taille, commença un léger va-et-vient. Il sentit la peau de son sexe descendre, ressentant alors davantage la chaleur se coller à sa verge même. Et c’était cette sensation qui lui procurait tellement de plaisir. Il la prenait avec tendresse et douceur. Il vint baiser son sein, lécher délicatement son téton.


Nelly gémissait, se retenant de crier ! Lui, accéléra le rythme et vint plus en profondeur. Il la sentait se resserrer. Le plaisir était trop fort. Elle était si étroite et si chaude. Il sentait son sexe se gonfler, la sève monter et le fait de la retenir lui faisait mal. Il la tint fermement par les hanches et donna des coups de reins plus secs, plus francs et plus rapides. Nelly ne put s’empêcher de se cambrer, jouissant d’une force incroyable. Il la sentit plus serrée que jamais, entourée de sa jouissance.


Il grogna doucement et partit, violemment, revenant s’enfoncer davantage lors de chaque sortie de sperme. Il était en transe, elle aussi. Leurs odeurs s’étaient mélangées, leurs doigts se croisaient. Il la regarda, étrangement tandis qu’elle le regardait, heureuse comme jamais. Un sourire flottait sur chacun des visages pour terminer dans un long baiser. Il sortit d’elle, laissant le liquide sortir de son vagin. Il prit un mouchoir pour l’essuyer, incapable d’avaler un mélange pareil.


Nelly se redressa, tremblante, se sentant sans force, fatiguée ! Elle descendit avec peine du bureau tandis que lui était assis, nu, les jambes écartées, les yeux fermés. Elle revint sur lui, venant lécher ses lèvres et embrasser son cou. Il l’enlaça, la forçant avec douceur à poser sa tête sur son épaule. Elle l’entendait respirer par saccades. Elle, elle était haletante, mais commençait tout doucement à se calmer.


Elle était si bien là qu’elle aurait souhaiter que ce moment dure une éternité. Il reprit doucement la parole et lui murmura à l’oreille :



Oui, ce sera leur secret à eux, et à eux seuls…