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Temps de lecture estimé : 21 mn
02/08/09
Résumé:  Le grand détective Don Booth prend des vacances bien méritées.
Critères:  fh fhhh couplus extracon vacances hotel fdomine voir fellation pénétratio double sandwich fsodo attache humour policier -policier -groupes
Auteur : Yuri Netternich            Envoi mini-message

Collection : Don Booth
L'hôtel du bout du monde

Les essuie-glace arrivaient à peine à faire leur job et les trombes d’eau s’abattaient sur ma vieille Ford. De temps à autres, une grosse goutte d’eau froide venait tomber délicatement sur mon épaule, conséquence d’un joint à moitié pourri sur ma portière. Mais qu’est-ce que j’étais venu faire dans cette galère ?


À la base, c’était une idée de Karen, ma charmante assistante : me prendre une semaine de vacances loin de mon boulot de détective privé, et loin de cette bonne vieille ville de Chicago. Karen pensait que si l’on restait trop longtemps dans la ville, on finissait par devenir aussi sale qu’elle. Bref, elle s’était occupée de tout : un hôtel tranquille à la campagne, un itinéraire parfaitement calculé, un séjour de rêve en perspective…


Sauf que ce qu’elle avait pas prévu, cette brave Karen, c’était la météo exécrable et le fait que l’hôtel où elle m’envoyait (baptisé à juste raison "l’Hôtel du Bout du Monde") était tellement isolé qu’il n’y avait même pas une route digne de ce nom pour s’y rendre. Ma bagnole tressautait à chaque seconde sur les innombrables nids de poule et enchaînait les virages serrés à m’en filer des élongations aux bras. Putains de vacances !


Je poussai un cri barbare en manquant de peu de m’emplafonner le parapet d’un petit pont que je n’avais vu qu’au dernier moment et réussis in extremis à remettre la voiture dans la bonne direction. Un peu plus et Don Booth, le plus célèbre détective de Chicago, finissait au fond d’un torrent déchaîné, gonflé par une averse comme on n’en avait sûrement plus connue depuis des millénaires. Je m’imaginais d’ailleurs voir Noé au bord de la route en train de faire du stop…


Et soudain, au milieu de cette apocalypse, je vis enfin la lumière !


Devant moi, sur une petite colline, un vague halo jaunâtre peinait à perforer le rideau de pluie pour m’indiquer la voie, comme si Dieu tentait de s’adresser à un damné pour lui montrer le droit chemin.

Je me jetai vers cette lueur d’espoir comme un mort de faim sur un hamburger et pus enfin discerner les contours d’une vielle bâtisse. Devant la maison, un panneau trônait fièrement au milieu de la tempête, et annonçait en lettres gaies « Bienvenue à l’Hôtel du Bout du Monde ; ambiance familiale et conviviale garantie ! ».


C’est avec un sentiment de libération que je garai ma Ford devant le bâtiment et me ruai à travers les portes et essayant d’éviter les flaques d’eau.

Un intérieur de bois très « pères pèlerins », un bon feu dans une vaste cheminée, et un gros type à l’air jovial et épanoui ; voici ce que je vis en entrant. Le gars vint tout de suite vers moi en sautillant et commença à me noyer sous un flot de paroles.



Je répondis « bonjour », « enchanté », « non », « oui », « moi aussi » et « oui » et me dirigeai vers le feu afin d’y trouver un peu de réconfort et de sécher mes fringues.



Je marmonnai un merci en admirant à quel point un simple feu peut rendre heureux un homme, mais je n’eus guère le temps d’en profiter car déjà une femme montrait le bout de son nez. Grande et fine, elle était l’opposé total du type qui m’avait accueilli, mais elle se montra tout aussi chaleureuse.



Et sans attendre ma réponse elle me prit le bras et m’entraîna vers une autre pièce qui faisait vraisemblablement office de bar et de salle à manger. La particularité de cette pièce était qu’il n’y avait qu’une seule grande table. Mon hôtesse remarqua mon regard scrutateur et jugea bon de m’expliquer :



Plus convivial, OK, mais moi je préviens tout de suite que j’apprécie qu’on me foute la paix quand je casse la croûte. Heureusement que j’avais pris soin d’embarquer mon fidèle Colt : il n’y a rien de mieux pour écarter les gêneurs.



Si le type qu’elle me désignait était venu se balader en forêt, moi j’étais un spécialiste de la physique quantique. Regard ténébreux, costard Armani, coupe de cheveux élaborée avec soin, corps d’athlète et assurance débordante ; j’avais devant moi le dragueur latino dans toute sa splendeur !



Je pris négligemment le bristol que me tendait le type et pus voir qu’il était assureur. Il ne manquait plus que ça… Qu’y a-t-il de pire qu’un assureur ? Un avocat peut-être… et puis bien sûr, un psy… ah, et puis un député… en y réfléchissant, les contractuelles ne sont pas mal non plus, et puis bien sûr, il ne faut pas oublier les agents du fisc… Ah ben non, finalement les assureurs sont dans la moyenne. Je marmonnai mon nom en acceptant le verre que me tendait Suzanna et en maudissant intérieurement Karen de m’avoir envoyé ici.

Sanders revint alors, trempé comme la chatte d’une nympho, un air accablé sur le visage.



Alors là c’en était trop : les trombes d’eau, le voyage pourri, l’assureur, le latin-lover, la vieille dame et ses jeux de société, et maintenant le pont ! Il n’aurait plus manqué que Céline Dion en train de pousser la chansonnette pour que je tue quelqu’un ! Je vidai d’un trait mon cognac.



Le repas du soir fut horrible : une vraie torture qui aurait effrayé un inquisiteur. Sanders se voulait optimiste et disait qu’il ne devait pas y en avoir pour plus de deux ou trois jours avant que le pont ne soit réparé, mais selon moi la chose serait beaucoup plus longue. J’essayais de me changer les idées en écoutant les conversations des autres autour de la table commune.



J’avais envie de vomir…



Je n’avais pas particulièrement envie d’« exciter » la vieille dame, ni de parler gonzesses avec Ricardo, et encore moins de souscrire une assurance. Heureusement que Patty, la femme de Kimble, restait timidement dans son coin. Suzanna vint heureusement détourner la conversation en apportant un nouveau plat.



Je fis une moue de dégoût, mais je notai tout de même que notre hôtesse rougit légèrement et adressa un regard sans équivoque au bellâtre. Je pensai avec amertume que s’il m’avait suffi de glisser une phrase de ce genre à une fille pour la mettre dans mon lit, la vie aurait été beaucoup plus intéressante pour moi…

Je terminai mon repas et montai dans ma chambre sans demander mon reste. Je me vautrai aussitôt sur le lit, goûtant sans plaisir l’ambiance humide qui régnait dans la pièce, et m’endormis très vite, harassé par ma première journée de vacances.



Je fus réveillé par un brouhaha provenant de l’étage inférieur. Je bondis sur mes pieds, la main sur le Colt. Je jetai un rapide coup d’œil à ma montre : même pas six heures du mat’. Non seulement, j’étais bloqué dans un hôtel paumé, mais en plus on avait même pas le droit d’y dormir ! Je pestai un peu contre Karen et enfilai rapidement des vêtements avant de descendre voir ce qu’il se passait.


Tout le monde était réuni dans la salle à manger. Je jetai un vague coup d’œil qui, compte tenu de mes facultés d’observation exceptionnelles, me suffit à tout enregistrer. Je vis ainsi Madame Dobbins le visage défait, en larmes, je vis Ricardo mal coiffé dans un pyjama ridicule, je vis Kimble qui racontait une histoire d’assurance pendant que Patty essayait de le calmer, je vis Sanders l’air apparemment fortement contrarié, rouge comme une tomate trop mûre, je vis Suzanna qui regardait Ricardo avec une flamme de désir dans les yeux, et puis Sanders s’aperçut de ma présence et fonça vers moi en vociférant :



Ouais, sauf que Monsieur Booth, il était en vacances…



Finalement, je commençais à apprécier mon séjour parmi ces gens… Mais Sanders ne me laissa pas savourer mon petit triomphe :



Mon esprit fonctionnait à une telle vitesse qu’IBM aurait pu m’acheter mon cerveau pour une véritable fortune.



J’analysai vite la situation. Madame Dobbins avait été volée, mais par qui ? Les Sanders ? Sûrement pas ! Une histoire de vol dans leur hôtel pourrait signifier leur perte, et d’ailleurs, après la conversation du matin, Sanders était venu m’engager officiellement en me faisant cadeau de la note pour ma semaine de vacances. Il ne restait donc plus que les Kimble et Ricardo. Ce dernier me mettait la puce à l’oreille avec son air prétentieux et son côté Al Pacino dans Scarface, la cicatrice en moins.


J’avais élu domicile dans la salle à manger, pièce centrale dans laquelle tout le monde passait régulièrement. De là, je pouvais tenir tout mon petit monde à l’œil, et la proximité de la bouteille de cognac m’aidait à tenir le coup. C’est ainsi que je vis, dans l’après-midi suivant la découverte du vol, le « beau » Ricardo passer devant moi. Il me lança un grand bonjour mais ne s’arrêta pas et se dirigea vers l’arrière de la salle. Il n’y avait pourtant rien d’autre que les cuisines par là-bas… bizarre !


Je me levai et me dirigeai vers la porte qu’avait empruntée le latino. J’entrouvris discrètement le battant, à l’écoute de tout bruit suspect provenant de la pièce. Et des bruits, il y en avait, ou plutôt des voix.



Ça, c’était la voix de Suzanna, j’étais formel ! J’avais bien remarqué la façon dont elle regardait Diaz et, de manière générale, la façon dont elle regardait tous les hommes. Cette femme se serait-elle laissé abuser ? Serait-elle complice ? Voilà une idée intéressante à creuser. J’ouvris un peu plus le battant de la porte pour essayer d’apercevoir les deux tourtereaux. Ils se tenaient l’un en face de l’autre derrière le plan de travail de la cuisine, et Suzanna regardait de manière « pétillante » Ricardo. Il n’y avait aucune équivoque entre eux, et Ricardo me donna raison en prenant la femme dans ses bras et en lui roulant un patin digne d’un film porno. Dégoûté, je détournai les yeux : ce type devait être en train de goûter les amygdales de la fille !


Elle se laissa faire sans aucune modération, s’abandonnant totalement au mâle qui possédait son corps. Il arracha plus qu’il n’enleva les vêtements de Suzanna et fit jaillir des petits seins hauts perchés et en apparence très fermes qu’il entreprit de caresser et d’embrasser avec fougue, s’attardant parfois à suçoter les tétons érigés, faisant émettre des plaintes de plaisir à une Suzanna en feu qui remuait de partout sous les caresses de l’homme.


Je ne perdais pas une miette du spectacle, à moitié jaloux, à moitié intéressé. La peau mate de l’homme contrastait admirablement avec l’aspect fin, blanc et délicat de la femme et les deux m’offraient un ballet fougueux et sensuel, un tango d’un érotisme insoutenable. Je croyais d’ailleurs entendre la musique dans ma tête.


Ricardo acheva de déshabiller la donzelle et, bousculant quelques légumes, il l’assit sur le plan de travail sans cesser de lui pétrir le corps et de l’embrasser partout où il le pouvait. J’étais tellement obnubilé par le spectacle que je m’aperçus trop tard que je n’étais plus seul. Je me retournai vivement pour voir Sanders planté devant moi, le visage blême. Il n’avait pas du loupé une miette du spectacle.



Et sans plus attendre, il me bouscula et entra dans la cuisine pour surprendre les deux amants au moment où Ricardo achevait de se débarrasser de son pantalon, exhibant valeureusement une queue tendue de bonne taille.

Devant cette entrée fracassante de l’homme, le couple illégitime arrêta un instant ses activités.



Je me tenais légèrement en retrait, prêt à faire face à un dénouement brutal mais en même temps satisfait que Ricardo ne puisse continuer plus en avant ses agissements.



Mouais, en plus, ça n’était pas son coup d’essai ; je m’en étais bien évidemment douté dès que je l’avais vue pour la première fois.



J’avais dû mal entendre ce qu’il venait de se dire… En fait, j’avais même dû louper tout un épisode de cette intéressante série pornographico-culinaire puisque, sous mes yeux ébahis, Sanders s’approcha de sa femme en déboutonnant son froc et présenta sa queue dressée et bien rouge devant sa femme qui n’attendait pas une seconde de plus pour se mettre à genoux afin de gober le membre du gros type.

Elle l’enfourna dans sa bouche avec délectation comme on goûterait un abricot et se mit à aller et venir autour du gland et de la hampe. De manière régulière, elle ressortait la queue maritale d’entre ses lèvres pour la léchouiller comme on déguste une crème glacée avant de la reprendre en bouche afin de la pomper avec énergie.


Ne sachant trop que faire, je regardai Sanders qui, les yeux mi-clos, savourait la caresse experte de sa femme. Un coup d’œil à Diaz me rassura quant au fait que lui non plus n’en menait pas large et ne savait plus trop quel comportement adopter.


Sanders abandonna la position, acheva de se dévêtir et se coucha sur le sol. Avec son gros bide d’adepte de la bonne chair, il me fit un peu penser à une baleine blanche pitoyablement échouée sur une plage de sable. Sa femme enleva également le reste de ses vêtements et vint s’accroupir au-dessus de son mari, puis elle descendit doucement s’empaler sur le membre dressé vers le ciel tel un monolithe mystique. C’est alors que l’hôtelier sembla se souvenir qu’il n’était pas seul :



Le latino ne se fit pas prier et vint se placer à côté de la femme tout en se branlant doucement avant de présenter sa queue pour prendre la place précédemment occupée par Sanders.

Madame Sanders se livra alors à un ballet frénétique pour, d’un coté, pomper le gland du bellâtre, et de l’autre danser la gigue sur la bite de son mari. Vu comment elle accordait bien ses mouvements, je me dis que ce n’était sûrement pas la première fois qu’elle faisait ça.


Et moi pendant ce temps ? Ben je dois bien vous admettre que je restais là un peu comme un con à mater bêtement les ébats de ce trio improvisé. N’allez pas croire que je me laissais aller à des instincts pervers, non, vous me connaissez. En fait, mon cerveau analysait objectivement la situation et si j’avais eu de quoi écrire sur moi j’aurais sûrement pris des notes dans un but purement professionnel…



Mais Sanders dirigeait les débats, et il avait visiblement l’intention de passer à des choses encore plus sérieuses. Il fit un signe à sa femme qui se redressa et avança un peu son bassin pour revenir s’empaler sur son mari, mais cette fois par l’arrière. Elle s’enfonça doucement, et ma position me permit de voir la rondelle de la maîtresse de maison s’ouvrir régulièrement pour accueillir dans son cul le membre de Sanders. Une fois perforée à fond, elle garda la position, semblant attendre quelque chose.



Elle s’arc-bouta vers l’arrière afin de dégager au maximum l’entrée de son vagin que je devinais chaud, humide et plus qu’accueillant, et Ricardo vint se placer devant elle afin de pouvoir, d’un geste assez acrobatique, enfoncer sa queue droite comme un « i » dans la chatte de la dame. Et le tango infernal reprit de plus belle, Ricardo s’écrasant sur la fille qui, elle-même, se reposait sur son mari pendant que les deux bites fouillaient son intimité au milieu d’un concert de râles, de gémissements et de soupirs.



Sans même m’en apercevoir, j’avais sortis ma queue de mon froc et je me branlais doucement en ne perdant aucune miette du spectacle, mais Sanders sembla soudain se souvenir de ma présence :



Comment pouvais-je décemment refuser une telle invitation ? Je me débarrassai de mes vêtements et vins me mettre à genoux à côté du trio, à hauteur du visage de Madame Sanders qui se tortilla pour réussir, souple et contorsionniste, à venir agiter sa langue agile sur mon gland rouge et gonflé.

J’imaginai un instant cette femme dans l’équipe américaine de gymnastique aux JO ; elle aurait fait bonne figure. En équilibre instable, subissant les assauts de Diaz, assise sur la queue de son mari, Madame Sanders réussissait tout de même à me caresser la bite tout en me léchant de gland et j’admirai la performance physique comme si j’étais commentateur sportif.



Il aurait pu s’abstenir de causer cet idiot ! Un peu plus et je ramollissais…


Sanders fit signe à tout le monde de se séparer et sa femme s’agenouilla à terre pendant que nous nous mîmes en demi-cercle devant elle, son mari entre Diaz et moi. Elle ne perdit pas une seconde et enfourna le membre de son mari dans sa bouche tout en nous branlant Diaz et moi avec vigueur.

De temps en temps elle délaissait son mari pour déposer quelques petits coups de langue sur Diaz ou sur moi avant d’enfourner à nouveau Sanders, mais jamais elle ne faiblissait le rythme et Ricardo se mit à pousser un cri ridicule en arrosant copieusement la poitrine de la maîtresse de maison de longues giclées de sperme qu’elle étala lentement tout en continuant son « travail » sur moi et Sanders. Une fois de plus, je fus épaté par sa capacité à faire plusieurs choses à la fois.


Mais je n’eus pas le temps de m’extasier d’avantage et, dans un râle nettement plus impressionnant que celui de Diaz, je déchargeai à mon tour sous les caresses expertes de la femme et mes giclées de sperme vinrent atterrir sur le ventre et les cuisses de la dame. Libérée de deux de ses amants, elle put alors tranquillement se concentrer sur son mari qui vint lui aussi, à la différence que lui eut la chance d’honorer la bouche de madame qui en laissa échapper quelques gouttes que je vis rouler le long de son menton.



J’avais laissé les trois autres ; les discussions de Diaz avaient tendance à me donner mal à la tête. Je reprenais tranquillement mes esprits à la salle à manger, écoutant distraitement le bruit de la pluie qui ne cessait de tomber. Pour un peu je me serais cru dans un rade minable des bas-fonds de Chicago. Tu parles d’un changement d’atmosphère ; encore un point de moins pour Karen.

C’est alors que je vis Madame Dobbins entrer et se diriger vers moi.



Je tendis immédiatement l’oreille, prêt à recueillir toute information utile.



Je préférai ne pas répondre et bondis en direction de l’escalier tout en réfléchissant à la vitesse de la lumière. Le voleur était entré dans la chambre de la vieille dame pendant la nuit, avait cheminé dans la pièce, s’était cogné en râlant, avait finalement trouvé le collier et avait prit la poudre d’escampette. D’après ce que je savais, toutes les chambres étaient agencées de la même manière, et notre voleur devait connaître la disposition des meubles, et pourtant il s’était bêtement cogné. Pourquoi ? Parce qu’il était maladroit bien sûr, et que, accessoirement, il avait une mauvaise vue. Et qui avait dit, lors du repas de la veille au soir, qu’il était myope comme une taupe ? Je frappai à la porte de la chambre de Kimble.

Ce fut Patty qui m’ouvrit la porte, d’un air apparemment perturbé.



Je bousculai la dame et entrai comme un forcené dans la chambre. Patty n’avait pas menti, la pièce était déserte.



Je scrutai le visage défait de Patty, fier de mon petit effet, mais elle reprit calmement :



Mais Patty se jeta à mes pieds en hurlant un « non » déchirant.



Il faut dire qu’elle y mettait du cœur. Ces arguments ne me touchaient pas, bien sûr, mais le fait qu’elle ait déboutonné son chemisier tout en parlant était déjà nettement plus convaincant. Je décidai d’accorder une petite avance à Kimble.


Patty sortit mon sexe de mon froc d’un air décidé. En tous cas, elle savait où elle voulait en venir et n’hésitait pas une seconde. J’admirai l’espace d’un instant l’abnégation et le dévouement dont elle faisait preuve envers son mari, et je me mis à l’imaginer en train de faire la même chose avec tous les membres de la brigade de police, les inspecteurs, le procureur, le juge…


Je réalisai que je n’avais même pas eu le temps de prendre une douche depuis les ébats de tout à l’heure et que ma queue ne devait pas être très clean, mais visiblement cela ne dérangeait pas Patty qui la prenait en bouche et enroulait savamment sa langue autour. À chaque mouvement, je voyais sa poitrine libérée qui se balançait devant elle dans une vision très excitante.



Elle se releva et me poussa sans ménagement sur le lit. Sans me laisser le temps de réagir, elle attrapa une paire de bas qui traînait par terre et se jeta sur moi en me maintenant couché. Le temps que je comprenne ce qui m’arrivait, elle avait réussi à m’attacher les mains aux barreaux du lit. Elle retroussa sa jupe, arracha sa culotte, et se mit à califourchon sur moi sans plus attendre, venant brutalement s’empaler sur ma queue tendue.


Je n’en menais pas large, les mains solidement attachées et Patty pesant de tout son poids sur mon corps et m’empêchant de bouger. Je m’étais fais avoir comme un bleu mais, à ma décharge, qui eût pu penser un seul instant que derrière la Patty douce, timide et effacée, se cachait une véritable tigresse ?


Elle se mit à onduler du bassin, d’abord assez doucement, puis avec de plus en plus d’amplitude, et je sentais ma queue se tordre violemment, prisonnière de son vagin. Elle arracha ma chemise, faisant voler les boutons à travers la pièce, et ses mains se mirent à caresser sans ménagement ma poitrine, me griffant parfois profondément. Je me dis qu’au moins, si les choses allaient trop loin, il suffirait aux enquêteurs de faire un relevé d’ADN sous les ongles de la fille, mais en attendant je dégustais méchamment.

Heureusement que j’avais la superbe vision des seins de Patty se balançant dans tous les sens devant mon visage, cela m’aidait à tenir le coup devant ses assauts qui mêlaient la douleur au plaisir.


J’essayais de me débattre, bien sûr, mais entre la journée déjà riche en émotion et la présence étouffante de Patty, mes forces s’affaiblissaient vite et je finis par me résigner et par être gagné par l’abandon. Après tout, cette furie me baisait comme jamais, autant en profiter.


Elle s’agitait maintenant en tous sens au-dessus de moi, remuant de gauche à droite et d’avant en arrière, m’emprisonnant entre ses cuisses musclées. Après la gymnaste tout à l’heure, j’avais maintenant droit à la championne de lutte gréco-romaine. Je devrais vraiment me mettre au sport… Ses cris, de plus en plus forts, emplissaient mes oreilles jusqu’à me vriller le tympan et bientôt je me mis à crier avec elle tout en déchargeant au plus profond de son intimité. Vraisemblablement aussi épuisée que moi, elle s’affala sur mon corps, ivre de fatigue, de douleur et de plaisir.


C’est alors que je pris conscience que nous n’étions pas seuls. Je tournai la tête vers la porte et vis Sanders, sa femme, Diaz et Madame Dobbins qui nous regardaient sans rien dire en ouvrant de grands yeux totalement ébahis.




Il avait fallu de longues minutes pour dissiper la gêne qui s’était installée. Patty avait réussi tant bien que mal à me détacher et j’avais pu rajuster ma tenue comme je le pouvais, n’arrivant pas à masquer les balafres que ses ongles avaient faites sur ma poitrine.


Il avait encore fallu de nouvelles longues minutes pour expliquer les événements aux autres, comment j’avais découvert que Kimble avait dérobé le collier, comment il avait pris la fuite, et comment j’avais eu l’intention de me lancer à sa poursuite.



Elle avait un grand cœur cette Madame Dobbins…


Le lendemain, la pluie s’était enfin arrêtée et nous apprîmes que le pont était sur le point d’être réparé.

Patty avait quitté l’hôtel dans le but de se lancer à la recherche de son mari. Je reçus un coup de fil de Karen qui me demandait si mes vacances se passaient bien. Je jetai un coup d’œil à Madame Dobbins qui jouait tranquillement aux dames toute seule en sirotant une liqueur, et je vis surtout Madame Sanders qui me faisait signe depuis la porte de la cuisine, la jupe à moitié remontée sur les cuisses et le chemisier largement ouvert. Derrière elle, je devinais Diaz et Sanders en train de se débarrasser de leurs vêtements. Je répondis à Karen que tout se passait très bien et je raccrochai.


Après tout, lorsque l’on est en vacances, c’est pour se changer les idées…