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Temps de lecture estimé : 20 mn
03/08/09
Résumé:  Tandis qu'Aurélie s'éclate avec les filles, je parviens à abuser Bazouk et à le convaincre de nous fabriquer deux ou trois beaux billets de banque.
Critères:  fff fagée voisins humour fantastiqu -humour -fantastiq
Auteur : Gufti Shank            Envoi mini-message

Série : Quel génie !

Chapitre 06 / 11
Pour quelques pizzas de plus...

Résumé de l’épisode 1 : une étrange théière est tombée dans mon jardin ; il s’est avéré qu’elle renfermait un génie, nommé Bazouk. D’abord bluffé, je me suis vite aperçu que c’était plus une plaie qu’un cadeau du ciel. Il est tout de même parvenu, après d’innombrables efforts, à me "créer" deux magnifiques jeunes femmes, physiquement absolument sublimes, Azura et Pandore. Le problème, maintenant, c’est que Bazouk ne veut pas satisfaire à tous mes souhaits, et surtout, ne veut plus rentrer dans sa théière.


Résumé de l’épisode 2 : après de nombreux essais, Bazouk est parvenu à me réaliser la voiture de mes rêves, un superbe coupé sport quatre portes noir. Mais j’ai dû me résoudre à ne pas aller travailler, car mon stupide génie ne veut pas me lâcher d’une semelle. Au moment où nous allions sortir en ville, Azura, Pandore, Bazouk et moi, trois policiers se sont pointés, alertés par ma vieille voisine à qui nous avions fait quelques misères. Grâce à l’aide de Bazouk, nous sommes toutefois parvenus à nous débarrasser d’eux en les laissant assis à ma table de jardin, endormis par un sort de mon puissant mage. Nous avons enfin pu partir tous les quatre à bord de la voiture de sport, afin d’aller en ville trouver de quoi vêtir décemment Pandore et Azura (Bazouk s’étant montré ridicule lors de sa tentative de confectionner le moindre bout de tissu).


Résumé de l’épisode 3 : Pour égayer notre trajet, Bazouk s’est mis en tête de nous fabriquer une sorte d’horrible instrument de musique parfaitement répugnant, vaguement parent d’une mandoline et confectionné de peaux de bêtes séchées. Mais Pandore, qui supportait déjà mal ma conduite sportive, n’a pas résisté à la vision abjecte de la « bazoukoline » et s’est mise à vomir dans tous les sens. En voulant nettoyer et réparer ses bêtises, Bazouk a stupidement fait disparaître la magnifique voiture. Dans un accès de colère, je lui ai tapé dessus avec son instrument et ça l’a curieusement fait disparaître au fin fond de sa théière. Ne voulant plus avoir affaire à lui, j’ai préféré que nous fassions du stop pour rejoindre la ville.


Résumé de l’épisode 4 : Pour qu’on soit plus tranquilles, j’ai opté pour faire nos courses dans un supermarché parfaitement impersonnel. Mais un immense vigile s’est trouvé ne pas être du même avis que moi et ne pas vouloir nous laisser franchement tranquilles. Je suis quand même parvenu à acheter des chaussures et des vêtements (vraiment trop moulants) pour Azura et Pandore, mais en sortant du magasin, le vigile a malencontreusement fait réapparaître Bazouk, et a prévenu la police tandis que nous partions en courant. Nous nous sommes réfugiés dans une boutique de lingerie, pour acheter des sous-vêtements à mes deux compagnes (car ni elle ni moi ne savions leurs tailles et essayer des soutifs dans un supermarché n’est pas chose aisée…). Mais la vendeuse s’est avérée éprouver un faible pour les belles jeunes femmes et a tenté de se faire Pandore, devenant soudain folle lorsque j’ai commencé à vouloir faire l’amour avec Azura. Nous sommes partis en hâte, en fauchant deux ensembles de sous-vêtements tandis que la vendeuse appelait la police à son tour.


Résumé de l’épisode 5 : comme on était tout près de chez Aurélie, une de mes amies avec qui il m’arrivait de passer du bon temps, je me suis dit qu’on pourrait finir la journée chez elle, et que peut-être, elle pourrait même nous ramener chez moi (car je ne voulais toujours pas faire appel à Bazouk). Mais en chemin, nous nous sommes fait agresser par une bande de crétins qui avaient flashé sur Azura et Pandore. J’ai été obligé d’appeler mon génie à la rescousse, qui nous a sortis de ce mauvais pas grâce à un puissant sortilège d’apaisement, aux effets assez inattendus. Mais hélas, impossible de le faire retourner dans sa théière ! Arrivés devant chez Aurélie, celle-ci s’est montrée jalouse de mes deux compagnes et n’a pas voulu nous laisser entrer. Un nouveau sort d’apaisement a toutefois eu raison de sa résistance et l’a également rendue folle amoureuse d’Azura et Pandore. Mais Bazouk a aussi malencontreusement « apaisé » la mère d’Aurélie, qui s’est immédiatement mise à me courir après pour « s’offrir à moi ». Elle a finalement trouvé refuge chez des voisins alléchés par les mots crus qu’employait la sexagénaire pour tenter de me séduire. Aurélie nous a enfin accueillis chez elle, où nous nous sommes jetés tous quatre sur le canapé pour une orgie démoniaque.



XXX



Une heure et demie plus tard, nous étions parfaitement affalés, tous complètement nus et absolument épuisés, sur le canapé d’Aurélie, sauf Bazouk qui montait toujours vigoureusement la garde, debout dans sa théière aux confins du salon. Nous discutions tranquillement ; Aurélie avait d’abord tenté de demander à ses nouvelles meilleures amies ce qu’elles faisaient dans la vie, ce à quoi elle s’était vu répondre quelque chose comme : « Notre existence n’a d’autre but que le bonheur de notre Gufti adoré… » qui l’avait quand même calmée grave.

Du coup, on en était venus à parler de Bazouk, de ce qu’il était, de comment il était arrivé, des merveilles qu’il avait réalisées jusque-là. J’avais relativement confiance en Aurélie, et je savais qu’elle était prête à entendre presque tout sans venir me faire chier après. Elle écouta avidement l’histoire de la « création » d’Azura et Pandore, puis les frasques de Bazouk contre les gendarmes, et pour finir la chevauchée vers la ville et notre aventure dans le supermarché. Elle était mi-abasourdie mi-fascinée ; presque jalouse, aussi, par moments.

Elle réalisa aussi (ou le savait-elle déjà, je ne saurais dire) qu’elle avait été victime d’un envoûtement de notre puissant mage, car elle me demanda :



Je haussai les épaules. J’en savais strictement rien. J’interrogeai Bazouk à mon tour :



Comme je me contentai de me marrer, elle ajouta, le regard dans le vague :



Je la regardai en buvant ses paroles. Mais elle s’agita soudain :



Nous fûmes interrompus par la sonnerie du téléphone. Aurélie se leva pour aller répondre.



Incroyable ! Elle nous avait entendus, la vieille, ou quoi ? Aurélie écouta un instant en se mettant à faire une drôle de tête, puis elle me lança un regard inquiet et alluma le haut-parleur.



Je me marrai encore. Mais Aurélie paraissait moins rire que moi :



Et la vieille raccrocha. Je me bidonnais encore. Aurélie reposa le téléphone en me regardant d’un air affligé :



Elle revint s’asseoir sur le canapé, entre Pandore et moi. Elle m’embrassa encore.



Elle se tourna vers Pandore pour l’embrasser aussi, puis m’enjamba pour aller rouler une autre pelle à Azura. Elle se leva finalement avec un grand sourire et nous demanda :



Je lançai un regard interrogateur à Azura, un autre à Pandore, cherchant leur avis :



En souriant, j’insistai des yeux envers Azura, pour avoir une réponse. Mais la voix poétique de Bazouk s’éleva soudain :



Il était resté silencieux pendant presque deux heures, il pouvait bien se la mouler encore un peu… Je continuai de fixer Azura. Gênée et rougissant presque, elle finit par me dire :



J’acquiesçai. Sous nos yeux fatigués, elle sortit vers le petit couloir qui menait vers sa salle de bains. Je m’avachis un peu plus dans le canapé, passant une main derrière chacune de mes divines compagnes, qui se serrèrent presque amoureusement tout contre moi et m’embrassèrent dans le cou, tandis que je leur caressais le haut du dos. Mais Aurélie revint soudain et demanda d’un air nébuleux :



Pandore et Azura la regardèrent un instant fixement, se demandant apparemment si c’était bien à elles qu’elle s’adressait, puis elle tournèrent vers moi des yeux embarrassés, comme si elles avaient voulu que je réponde à leur place.



Je regardai mollement vers ma bite puissamment décontractée et ajoutai :



Mais Bazouk se sentit sans doute soudainement investi et expliqua :



Je la regardai d’un air dominé ; et même Azura et Pandore, à mes côtés, souriaient chaleureusement.



Mes nymphes se levèrent et suivirent Aurélie dans le petit couloir, sans même prendre le temps de ramasser leurs fringues qui traînaient. Elles s’enfermèrent dans la salle de bains.



Je me levai à mon tour, et commençai par regrouper tous les habits sur le canapé.



Devant sa mine déconfite, je développai :



Il eut au moins la bienséance de se la fermer. Quand j’eus terminé de ranger, je me mis effectivement à fouiller chaque placard du petit coin kitchenette.



Il ne répondit rien.



Je tentai tout de même :



Il demeura blanchâtre et éteint, mais ça m’encouragea presque. Il m’avait pas envoyé chier direct. Il finit par s’enquérir :



Aha !



Je sortis mon portefeuille de la poche de mon jean et l’ouvris. Il y avait deux ou trois billets, je pris le plus gros, de cinquante euros.



Il acquiesça gravement.



Il demeurait interdit.



Il parut réfléchir un instant et finit par objecter :



Il hésitait encore.



Il ne répondit rien.



Il parut soudain ravi. Je poursuivis :



Il était captivé… Il me sembla même commencer à clignoter.



En scintillant, il me répondit avec emphase :



Il considéra longuement le billet de cinquante euros qu’il fit tournoyer en l’air devant lui ; je m’installai confortablement sur le canapé, prêt à jouir du spectacle sans pareil d’un gros tas de billets orangés. Bazouk se concentra, puis lança soudain une incantation ; il y eut au beau milieu du salon un peu de fumée, qui tarda à se dissiper. Mais elle disparut enfin pour laisser place à un majestueux billet de cinquante euros, d’au moins quatre mètres de long. Je tournai mon regard engueulateur vers mon innommable génie.



J’écumai, mais avant que j’aie pu dire quoi que ce soit, il avait claqué des doigts et fait disparaître le billet de cinquante bazouks. Je le laissai se concentrer de nouveau, il lança une nouvelle imprécation, et dans un nouveau petit nuage de fumée apparurent soudain des dizaines et des dizaines de billets géants comme celui qu’il nous avait concocté juste avant. En peu de temps, le flot de gigantesques billets envahit le salon et renversa la plupart des meubles.



Et tout disparut soudain. Le salon était dévasté… La bibliothèque était sens dessus dessous, le coin hi-fi-vidéo complètement en vrac, les chaises avaient reculé de trois mètres… J’engueulai quand même Bazouk en lui ordonnant de remettre tout ça tel que c’était auparavant ; cela lui prit encore cinq bonnes minutes, après lesquelles il décida de refaire un nouvel essai. Afin de limiter les conneries, je lui conseillai de déjà s’entraîner à ne créer qu’un seul billet, puis un second et qu’ensuite, on verrait bien. Il acquiesça et relança un nouvel enchantement.

Et cette fois, ça marcha ! Je sautai presque de joie en attrapant le billet de cinquante euros qu’il était parvenu à fabriquer. De prime abord, ainsi qu’au toucher, il était parfaitement réussi. Je le portai devant la lumière de la baie vitrée ; je n’y connaissais rien, mais tout avait l’air impeccable.



Il se concentra de nouveau et m’en pondit rapidement un second. Je m’en emparai et vérifiai rapidement son état. Il était aussi bon que le premier.



Il me lança son sourire tout gonflé, qui semblait signifier qu’il était fier de lui.



Je retournai m’asseoir et le laissai m’aligner les éclairs et les incantations. Les billets de cinquante balles se multipliaient sous mes yeux, formant bientôt un important tas. Mais au bout de deux ou trois minutes, je fus soudain pris d’un doute et levai la main en criant :



La bazoukopieuse s’arrêta effectivement. J’allai me saisir de deux ou trois billets au hasard dans le tas. Ils étaient toujours impeccables au toucher, mais je les observai plus précisément : tous portaient le même numéro… Je ne savais pas si beaucoup de monde faisait attention à ça, mais si je me mettais à acheter un gros truc, ou à essayer de les refiler à ma banque, ce serait sans doute louche.



Un long hurlement saccadé monta soudain de la salle de bains. J’essayai de détacher ma pensée des trois furieuses qui s’y trouvaient. Je m’approchai du grand sorcier avec mes trois billets.



Il me fit encore une tronche de cent pieds de long.



Je réfléchis rapidement ; y avait sans doute pas grand-chose à changer…



J’attrapai un stylo qui traînait et soulignait précisément les chiffres de chaque numéro.



Il soupira… Ça me fit marrer.



Il reprit sa position d’occultiste et lança toutes sortes de petits éclairs. Le tas de faux billets disparut et d’autres apparurent peu à peu, mais à un rythme vraiment moindre que précédemment. J’en pris quatre ou cinq en main au bout de quelques minutes et les comparai : ce n’étaient plus exactement les mêmes, l’ordre des symboles variait. Je savais pas trop si ça suffirait à tromper un expert… il faudrait sans doute faire un test.


J’entendis s’ouvrir la porte de la salle de bains, et j’aperçus un nuage de vapeur en sortir. C’était devenu un hammam… Les filles en sortirent, l’une après l’autre, toujours à poil. Quand Aurélie me rejoignit dans le salon, elle poussa une joyeuse clameur en apercevant la pyramide de billets qui s’amassaient.



Je restai silencieux en lui faisant discrètement un clin d’œil et un petit signe de la main, voulant lui signifier que je lui expliquerais plus tard. Bazouk dut prendre mon silence pour une sorte de cachotterie car il expliqua :



Mais je l’interrompis d’un coup de coude. Elle me regarda curieusement. Je la tirai derrière moi jusqu’au coin cuisine où je griffonnai quelques mots sur un bout de papier ; Bazouk ne savait pas lire et ça m’arrangeait bien… Aurélie déchiffra rapidement puis se convainquit de ne rien dire et de ne plus en parler.



En passant près d’Aurélie, je lui dis à voix très basse :



J’abandonnai tout ce beau monde pour aller prendre la douche la plus rapide de ma vie et revins m’habiller au salon, où la bazoukopieuse fonctionnait toujours à plein régime. Si j’en croyais ce que j’avais vu quelques minutes plus tôt lors du précédent essai, il était encore loin d’en avoir terminé… Mais ça m’arrangeait bien…



Elle s’étonna mais acquiesça et me fila les clés.



Il se mit à hoqueter bizarrement, comme s’il avait des ratés. Aurélie se décida à jouer son rôle à merveille :



Il clignota curieusement, mais répondit brutalement :



Aurélie me lança un drôle de regard à moitié répréhensif. Je haussai les épaules, mais elle rétorqua adroitement :



Je me marrai doucement, mais Bazouk la considéra curieusement, comme s’il voulait donner l’impression qu’il était soudainement monté en grade.



Pandore et Azura me sourirent ; Aurélie me fit un clin d’œil ; Bazouk continua à fabriquer ses billets. J’en pris justement cinq au pif avec moi, sautai dans mes fringues, et sortis en trombe de l’appart jusqu’au parking où je savais que ma copine garait sa vieille Twingo. Je démarrai et roulai rapidement vers un poste de police où je voulais « tester » mes billets. C’était sans doute un peu risqué de me pointer chez les flics, vu le nombre de personnes qui les avaient appelés à mon sujet depuis le début de la journée, mais je tentai quand même.

En me garant devant le commissariat, j’aperçus un policier qui en sortait, sans doute pour rentrer chez lui. Je m’extirpai de la Twingo et le fixai du regard. Il finit par me demander si quelque chose n’allait pas, mais ce qui me rassurait, c’était qu’il ne m’avait pas sauté dessus. Je lui répondis que tout allait bien et lui demandai en retour s’ils avaient fini par attraper Gufti Shank. Il m’opposa un vigoureux « Qui ça ? » qui acheva de m’apaiser. Lui souhaitant finalement une excellente soirée, j’entrai dans le commissariat.

En sortant deux des productions de Bazouk, j’expliquai au flic de garde que j’étais commerçant et que je m’étais fait refiler ces billets par un type louche et que je voulais qu’il me dise si je m’étais fait enfler ou pas. Je savais bien que c’était un peu gros, mais bon… Le type appela son supérieur qui commença par me demander mon identité :



Je fis mine de fouiller dans mes affaires. Il prit les billets et les tâta un instant.



Ça plus mon air con mais sans doute honnête durent le convaincre que j’étais pas un truand, car tandis que je continuais à faire semblant de chercher une carte d’identité, il me fit signe que ça allait et partit avec les deux billets. J’attendis son retour avec une légère angoisse. Il revint finalement avec un grand sourire ; je ne savais pas si c’était bon ou mauvais signe. Il répondit simplement :



Le cri de soulagement que je poussai dut paraître démesuré. Mais je repris mes billets, transmis toutes mes amitiés au fonctionnaire et à toute sa famille que je bénis pour les sept générations à venir et sortis du commissariat en sautillant pour remonter dans la voiturette d’Aurélie.

En revenant vers son appart, je décidai de m’arrêter dans n’importe quel magasin pour aller claquer gaiement mes cinq billets. Mais à cette heure-ci, il n’y avait plus grand-chose d’ouvert. Je m’arrêtai devant une petite épicerie de quartier où j’achetai quatre bouteilles de champagne pour environ deux billets, puis dans un bar-tabac où je dépensai un autre billet pour des cigarettes et un double whisky. Je larguai le quatrième dans un plein d’essence à une station encore ouverte et le cinquième à la pizzeria d’où je repartis avec cinq monstrueuses pizzas qui feraient peur à Bazouk.


Quand je revins à l’appartement, je fus accueilli par Aurélie, toujours nue, qui me sauta au cou en me dévorant de baisers. Je lui expliquai que les billets que nous avait faits mon bon génie étaient jugés bons même par les flics. Elle sauta encore au plafond. Azura et Pandore, également encore à poil, vinrent ensuite aussi m’embrasser.

Et puis je découvris Bazouk occupé à faire toujours des billets, mais cette fois-ci de cent dollars. Interloqué, j’interrogeai Aurélie du regard, qui me désigna un plateau de Monopoly posé sur la table basse. Je compris instantanément et acclamai l’idée d’un hochement de tête impressionné. Aurélie était parvenue à faire croire à Bazouk qu’il manquait des billets pour jouer au Monopoly et qu’il fallait en refaire de ce genre-là qu’elle avait dû poser sur la table.

Je pris deux ou trois des billets de cent dollars et les contemplai précisément : impeccables au toucher, à la lumière, et avec des numéros différents. Ah là là ! Excellent !!!



Je les remis dans le tas. Ensuite, j’allumai la télé fort, pour couvrir nos voix (assez curieusement, je tombai sur un match de catch) ; puis j’entraînai Aurélie quelque peu à l’écart pour être bien sûr que Bazouk ne nous entende pas :



On revint gentiment vers Bazouk, son tas de billets verts, et la télé allumée qui diffusait son match de catch que suivaient Azura et Pandore avec beaucoup d’intérêt. De l’autre côté de la table du salon, j’avisai mon tas de billets de cinquante balles.



Bazouk sursauta presque, étudia consciencieusement les pizzas, puis me regarda intensément :



Cela parut le rassurer, et il se remit à pondre des dollars.



Elle se marra et alla chercher un énorme sac de sport, où nous enfouîmes tous les billets orange. Pour donner le change à Bazouk, je fis semblant d’aller faire une course et fumai simplement une clope dans le hall de l’immeuble.

N’empêche, je me sentais drôlement mal à l’aise avec mon sac rempli de cinq cent mille euros… J’étais content de remonter.


Je trouvai Aurélie en train d’expliquer à Pandore et Azura les règles du Monopoly et celles du catch plus ou moins simultanément, le tout la bouche pleine de pizza et une bouteille de champagne à la main dans laquelle elle buvait directement au goulot. J’allai en souriant ranger le sac de sport dans la chambre, puis les rejoignis dans le salon.

Aurélie finit sa bouche puis me sauta quasiment dessus, m’embrassant longuement. Avec l’aide d’Azura et Pandore, elle me fit tomber à la renverse dans le tas de billets verts et m’arracha littéralement mes fringues. Elle m’embrassa encore tandis que les deux autres jeunes femmes commençaient à s’acharner sur ma queue qui regonflait. Je glissai une main vers l’entrejambe d’Aurélie, que je mis à caresser doucement avec trois ou quatre billets de cent dollars…