n° 13400 | Fiche technique | 29295 caractères | 29295Temps de lecture estimé : 17 mn | 06/08/09 |
Résumé: Une jeune femme et son ancien amant, devenu un ami, apaisent leurs pulsions. | ||||
Critères: fh copains intermast entreseins facial fellation cunnilingu 69 fgode préservati nopéné jouet | ||||
Auteur : Laelle (Jeune femme raconte des histoires vraies et coquines) Envoi mini-message |
Il y a environ deux mois, ma relation avec mon copain s’est terminée. Une belle histoire d’amour passionnée d’un an presque et demi, la plus longue de ma jeune vie, qui est morte d’une manière saumâtre, ni amère ni douce, laissant une puissante déception derrière elle. Pas envers lui, non, j’ai encore énormément de respect pour ce jeune homme qui m’a aimée de toutes ses forces, mais pour cette chienne de vie qui nous place en d’impossibles situations, pour ce con d’amour qui nous foudroie avant de nous abandonner lâchement.
La douleur du cœur estompée, une autre torture, plus lancinante, prend la place : la douleur du sexe avide et affamé, du corps qui réclame et qui ne comprend pas la brusque cessation des attentions.
Depuis six mois, un ancien colocataire, ami et amant avait ressurgi dans ma vie au détour d’un concert auquel il m’avait invitée : Tryo, notre groupe fétiche, sur lequel nous avions passé de longues heures à chanter, danser, fumer ou déconner dans notre insouciante vie d’appartement, une majorité à peine éclose et une libido en liberté. Depuis, nous nous reparlions régulièrement, le plus souvent par le biais de l’Internet.
Il avait récemment quitté sa copine lui aussi ; celle-la même pour qui notre relation s’était terminée. Bien que mesquine, la vengeance était douce et victorieuse. D’autant que, très bientôt, mes vacances d’été allaient commencer… et mes parents, chez qui je vivais du haut de mes vingt et un ans, partaient pour une semaine au bord de la mer. Moi, je prendrais soin des plantes et des animaux.
Je savais qu’il passerait me voir. Nous entretenions une relation soigneusement amicale, essayant de rester en terrain neutre : la musique, les films, les séries télé, les délires, les animaux. Nous avions toujours été sur une excellente longueur d’onde, ayant le même sens de l’humour et pratiquement les mêmes goûts : nous ne voulions plus gâcher cette belle amitié par une histoire de cul qui, bien que torride, finirait par faire bien des dégâts.
Nous étions tous les deux dans la jeune vingtaine, à l’âge où la notion d’avenir nous frappe subitement et où nous pensons à faire notre vie avec quelqu’un. Nous ne nous voyons pas élever d’enfants ensemble ou construire une vie à deux sérieuse. Mais nous étions aussi à un âge vigoureux et où les pulsions comptent souvent plus que la raison et la chimie entre nous n’était pas morte.
Je n’avais que peu changé, bien que j’aie les cheveux à peine plus courts et peut-être quelques kilos de plus. Mes formes n’avaient pas changé, de mes longues jambes pleines et musclées, mes hanches et mon cul larges, soulignés par ma taille fine et musclée malgré mon petit estomac rebondi trahissant mon amour de la bonne bouffe. J’essaie de me garder en forme mais je suis fière de ma silhouette sinueuse, de mes fesses fermes et rebondies, équilibrée par ma poitrine pulpeuse et ronde et auréoles larges et d’un brun rosé pâle, d’un plantureux bonnet D. Je ne suis pas une adepte du bronzage et ma peau est d’un ivoire tendre, contrastant avec ma longue et épaisse crinière presque noire tombant sur mes épaules en boucles désordonnées. Je suis une adepte de l’épilation intégrale, détestant l’effet du poil mouillé sur mon sexe et trouvant l’effet plutôt inesthétique, ayant le poil noir et épais.
Certains disent que je suis belle, d’autres sont moins polis. Si je me maquillais et que je me coiffais, je pourrais rejoindre le rang des pétasses… mais je ne le souhaite pas. Je préfère laisser les hommes remarquer mes yeux verts en amande, ma bouche large et généreuse et mon nez droit. Je porte cinq piercings aux oreilles, un à la langue et un au mamelon droit, mes uniques objets de coquetterie.
Lui a toujours été sexy. Grand, brun et bronzé, avec un sourire et un rire contagieux et une longue chevelure châtain frisottée et une petite barbe douce presque blonde, il a de grandes jambes musclées, de superbes fesses fermes et rondes, de belles épaules et un torse naturellement et pratiquement imberbe. Il a une silhouette de sportif du dimanche, svelte et légèrement musclée. Son ventre, sur l’os gauche de ses hanches, est marqué d’un tatouage tribal soulignant sa taille mince et attirant le regard vers son entrejambe… que je sais fort intéressant, même si je ne l’ai pas vu depuis plus de trois ans.
Nos dernières rencontres, bien que chastes, étaient puissamment chargées de sous-entendus. Toutes les occasions étaient bonnes pour se jouer dans les cheveux, se faire des petits massages, se chatouiller, se chamailler… bref, se peloter mine de rien, jouer des orteils en écoutant un film… nous étions en train de flirter, pour ainsi dire, jaugeant où était la limite.
Bien que devant lui je restais calme et souriante, maîtresse de mes moyens, dès qu’il partait ou que je rentrais, je me jetais dans mon lit ou sous ma douche pour m’offrir un plaisir solitaire afin de me calmer, pensant à son attitude éloquente, la mêlant de souvenirs, de tous nos jeux érotiques, de nos nuits moites qui laissaient planer dans la chambre une odeur de sperme et de mon jus, du souvenir de la sensation de sa grosse bite courbée plantée dans ma chatte ou dans mon cul, du rythme infernal qu’il soutenait et des hurlements d’extase qu’il m’avait fait pousser. Je pensais à son orgasme à lui, à son râle et les jets puissants, presque transparents, au goût discret, qui tapissaient ma langue, mes seins ou qui zébraient mon cul rougi et mon anus dilaté par ses assauts… ça, nous avions été de sacrés amants, curieux et endurants, deux amoureux du cul qui s’en étaient donné à cœur joie.
J’avais gardé les jouets que nous avions achetés dans les sex-shop : un grand vibrateur de plastique lisse et rouge, deux petits œufs vibrants, un bidule de caoutchouc bleu alignant plusieurs boules de plus en plus grosses sur une tige souple, des menottes bordées de fourrure, un fouet de cuir à plusieurs lanières et une bouteille d’huile de massage mangeable et chauffante à saveur de mangue, épaisse et un peu huileuse, qui nous avait plus souvent servi de lubrifiant qu’à pratiquer de vrais massages.
Il le savait et les avait vus, et les sous-entendus n’en étaient devenus que plus flagrants.
J’avais alors décidé que, la prochaine fois, j’assouvirais ma faim.
Ce jour-là, seule chez moi, je fis en vitesse le ménage de la maison avant de sauter dans la douche avec un rasoir. Normalement, je m’épile à la cire mais je n’avais pas le temps et je voulais être impeccable. La journée était belle : nous irions nous baigner. Je vis à la campagne, sans voisins, et la piscine est un excellent endroit pour démarrer des jeux coquins…
Par-dessus mon bikini violet à culotte string et bonnets minimalistes, j’enfilai une robe de soie blanche ornée de fleurs et d’oies, très ample sous les seins mais me faisant un décolleté d’enfer et laissant paraître mes longues jambes. Ma sœur me l’avait ramenée d’un voyage en Chine, et la soie était une pure merveille de douceur et de légèreté, ne cachant rien de mon piercing mammaire et de mes tétons dressés par l’expectative. Je savais qu’il me voulait, qu’il n’attendait que le premier geste… et oui, j’allais le faire. Il n’allait avoir aucune chance.
Je préparai une vodka/jus d’orange bien tassée avec des framboises congelées comme glaçon et l’attendis distraitement en surfant sur l’Internet.
L’après-midi se déroula sous l’atmosphère d’avant : détendus, mais purement amicale et chaste, écoutant et discutant ; nous allâmes effectivement nous baigner et tout s’y déclencha. Mon bikini flattait tout sans rien cacher ; son maillot de bain, bien que ce soit un short ample, ne suffisait pas à dissimuler son érection. Il ne cherchait pas non plus à la cacher, l’exhibant fièrement, la frottant à l’occasion contre ma cuisse en nageant à mes côtés.
Je souriais en songeant que, s’il s’enhardissait en cet instant et infiltrait ses doigts sous la barrière dérisoire de mon string, il me découvrirait déjà chaude et mouillée, rasée de près, chauffée par le jeu du chat et de la souris discret auquel nous nous livrions, nous tentant mutuellement, cherchant à pousser l’autre à porter le premier geste.
De retour dans ma chambre, j’ouvris les hostilités en plaçant mon pied sur son entrejambe et en massant longuement ses couilles et son sexe sous son caleçon mouillé, utilisant mes orteils et toute ma plante, lui faisant pousser un soupir surpris. Pendant ces années où nous ne nous voyions plus, au cours d’un voyage, j’avais rencontré un fétichiste qui m’avait appris à me servir de mes pieds… et à aimer le faire.
Le fixant dans les yeux, je mis un deuxième pied et branlai doucement son sexe bandé dans la courbe de mes pieds, sentant les pulsations du sang qui se précipitait dans l’appendice pour le faire atteindre son épanouissement.
Je me pliai en deux et, du bout de la langue, taquinai son nombril et la boucle qui retenait son maillot, lui suggérant de le retirer. Il ne se fit pas prier et se dénuda promptement, son sexe palpitant fièrement contre son ventre.
Je le pris dans ma bouche et, de quelques coups de langue, rejetai son prépuce loin de son gland, le bouffant comme j’aimais les faire, le pressant entre mes lèvres, le léchant comme une glace, le suçant et le pressant entre mes joues. J’ai toujours adoré tailler une pipe et je peux le faire pendant des heures, ouvrant ma gorge et ma bouche aux assauts de la bite. Ma langue percée est agile et coquine, aussi active que ma nuque marquant la cadence.
Il gémissait et se tortillait, donnant des coups de bassin pour s’enfoncer plus profondément dans ma gorge, imposant son rythme. Émoustillée par son excitation et ses râles, je me laissai prendre au jeu et m’enfonçai son gros gland au plus profond de ma gorge, salivant abondamment et laissant d’épais filets blanchâtres quand il se retirait en soufflant. Avec ma main, je le branlais vigoureusement, au rythme qu’il me donnait à coups de fesse, pressant sa verge dure entre mes doigts avant de relâcher l’étreinte, ma deuxième main massant ses couilles et la base de sa verge enflée, lui faisant pousser de profonds râles graves et frémir sa verge contre ma langue et mon palais.
Il me caressait la tête à travers mes cheveux et les dégageait de mon visage ; du coin de l’œil, je vis qu’il prenait plaisir à me voir ainsi me repaître de sa queue, voir ma langue piercée courir tout au long de sa verge, mes lèvres rougies par le frottement se refermer et téter son gland. Il était terriblement excité, sa verge dure comme la pierre tressautant fébrilement, les couilles dures et sensibles.
J’aime tenir les hommes dans le creux de ma main ainsi, leur faire perdre tous leurs moyens, les rendre fous de désir. Goûter les perles salées sortant de leur mât, emplissant la bouche d’un léger goût de sperme, prémices de la récompense finale.
Je mouillais abondamment, excitée comme une diablesse par cette queue que je connaissais si bien, si agressive et endurante, qui m’avait fait jouir quelques milliers de fois, réalisant à quel point ce genre de sexe, du cul pour l’amour du cul et de nos corps, m’avait énormément manqué. Après avoir fait l’amour, je redécouvrais la fornication.
D’un geste, je me redressai et retirai la robe que j’avais réenfilée après la baignade, exposant mon corps nu et lisse, mes gros seins ronds et fermes, ma taille longue et fine, ma chatte blanche et rose, perlée d’humidité. Quand il y fourra ses doigts, il me sourit d’un air complice, prit mon clitoris entre son pouce et son index et le pinça doucement à intervalle régulier, le branlant d’un léger mouvement. Il se souvenait de la sensibilité de mon clitoris, qui devait gonfler et se dresser par l’excitation, triplant presque de volume et déclenchant de frénétiques orgasmes. Son autre main malaxait mon sein droit, écartant les doigts pour empoigner le plus de chair possible ; même s’il avait de grandes mains, c’était impossible d’en enfermer la masse d’une seule main. 100% naturel, merci maman. Je remuais le bassin, frottant ses doigts contre ma chatte trempée, gémissant en cadence, le masturbant de mes deux mains.
Bientôt, il se leva et vint se placer entre mes genoux écartés, plaça ses mains de chaque côté de ma chatte, s’étendit, exhibant son pénis tressautant devant mon visage, et entreprit de lécher mon clitoris gonflé et ses grandes lèvres lisses et gonflées, rosies de l’afflux sanguin qui m’avait donné l’impression que mon cœur était tombé sous mon nombril. Je le pris en bouche en gémissant et le torturai à mon tour, le faisant râler dans ma chatte, son souffle chaud caressant mes chairs. Je l’enfonçai dans ma bouche en tirant la langue, le guidant d’une main au plus profond possible, jusqu’à ce que ma gorge se crispe dans un réflexe et m’étouffe. Il m’enfonça un doigt dans la chatte en lançant un grand cri guttural, que je rejoignis dans une tonalité nettement plus aiguë, tant mon sexe avait envie de se faire pénétrer.
Il m’empoigna les fesses avant de me dévorer furieusement, sa langue et ses doigts stimulant toutes les parties extérieures de mon sexe, me donnant l’impression que celui-ci allait exploser. Mes gémissements et mes halètements m’empêchaient de le sucer à mon aise ; je le branlais vigoureusement en léchant son gland lisse et rose vif, mon souffle saccadé et ma salive coulant le long de sa verge.
D’une légère poussée sur mes fesses, il me signifia de me pousser et j’obtempérai, le cœur emballé et le sexe en fusion. Il étira le bras vers le tiroir de ma table de chevet, où il savait que je rangeais mes jouets sexuels et mes capotes, et s’empara du bidule bleu.
Il s’allongea à mes côtés, redressé sur un coude, et enfonça doucement les deux premières perles du jouet, les plus petites, dans mon vagin qui se contracta instantanément autour du corps étranger. L’invasion me fit gémir et je cambrai les reins, creusant mon dos et relevant mes fesses pour mieux accueillir les assauts de l’objet.
Il se masturbait en m’enfonçant les perles dans le sexe, la tête penchée pour mieux voir ma croupe et mon entrejambe. D’un doigt, il tenta d’écarter mes grandes lèvres ; je déplaçai mes bras et ouvris largement les lèvres de ma fente, lui exposant les chairs roses et luisantes de mon clitoris et le trou palpitant et humide de mon vagin dans lequel allaient et venaient maintenant rapidement les perles du jouet ; la texture malmenait mon point G et écartait agréablement mes chairs. Du pouce, je me frottais le clitoris, déclenchant les spasmes de mes muscles génitaux, se resserrant contre le jouet qui me pénétrait.
Il n’avait jamais aimé les capotes, arguant qu’il ne sentait rien avec celles-ci. Lors de notre relation, nous n’en avions jamais utilisées, faisant confiance à la science. Mais ces derniers mois, d’inexplicables dérèglements avaient troublé ma tranquille prise de pilule, déréglant mon cycle. Mon médecin m’avait prescrit de nouveaux anovulants mais il m’avait bien avertie : il fallait attendre au moins un cycle complet avant d’être sûre… et ce cycle n’était pas encore arrivé à sa fin. L’idée, la seule supposition de tomber enceinte de lui, me refroidissait. C’était un bon et bel homme, sexy et charmant à souhait, mais ce n’était pas l’homme de ma vie. Il était au courant de mes dérèglements et des risques engendrés ; il se savait condamné à la capote en cas de dérapage.
Il n’avait pas l’air pressé, et totalement passionné par son travail, il ne relâchait pas le rythme une seconde. Je me tortillais, l’incitant à pousser l’objet plus loin en moi, à me baiser avec le jouet de caoutchouc et à me faire jouir comme mon corps le réclamait. Mes seins étaient durs, les tétons dressés frottant contre mon couvre-lit au rythme des spasmes de mon corps.
C’était une délicieuse torture, un plaisir si intense qu’il en était presque insupportable. Entre mes propres gémissements aigus, j’entendais ses propres râles de plaisir ponctués de commentaires :
De temps en temps, sa langue venait taquiner mon clitoris dressé, son petit gland tout rouge pointant hors du capuchon gonflé. Je sentais l’orgasme s’emparer de mes sens, gonfler et grandir dans mon ventre, parti du corps dur et flexible, des perles bleues qui frottaient la muqueuse délicate et si sensible qui tapissait mon sexe.
Je sentis mes muscles se resserrer et, en un cri, j’exprimai la tempête dans mon corps et mon cerveau, l’excitation à son paroxysme, le long orgasme féminin qui laisse pantelante et couverte de sueur, les fesses et les cuisses agitées de spasmes. Celui qui réveille les voisins. Joie : je n’en ai pas.
Je m’affalai sur le ventre, le corps soulevé par ma respiration haletante, anesthésiée par la décharge d’endorphine. Le regard brillant et la lippe brillante, il se releva, son sexe étranglé de désir battant la mesure contre son ventre.
Je me léchai les lèvres avec envie en le voyant en cet état. Il avait toujours aimé mes pipes, et sa réaction de tout à l’heure laissait penser que je n’avais rien perdu de mon talent. Je me tournai sur le dos et, allongeant le bras, pris son sexe en main, le massant avec la paume et les doigts, et lui adressai un regard coquin en tirant ma langue percée, la barbel argentée luisant sur la surface rose, lisse et humide. Il ne résista pas à l’invitation et approcha son sexe de ma bouche, l’offrant aux caresses de mes lèvres et de ma langue câlines.
Je le léchai sur toute sa surface en le faisant gémir profondément avant de brutalement l’enfourner dans ma bouche et l’enfoncer dans ma gorge, lui tirant un cri et me récoltant un hoquet de haut-le-cœur. Malgré tout, je persévérai, ma main droite battant la mesure à la base de son sexe, et le pompai de toutes mes forces, serrant son gland contre mon palais avec ma langue, jusqu’à ce qu’il explose d’un long spasme et en m’enfonçant davantage son sexe dans la gorge sous l’effet de l’excitation, ruant des reins comme s’il était en train de copuler, cambrant son beau ventre et son cul ferme. Les longs et puissants jets qu’il déversa dans ma bouche témoignaient du temps passé depuis sa dernière relation sexuelle, lui non plus n’étant pas un dieu de la masturbation, n’y ayant recours que pour entretenir la tuyauterie. Le goût, sans être franchement agréable, était plutôt terne et salé, ne laissant qu’un très léger arrière-goût. J’avalai en le regardant dans les yeux et léchai son gland encore gonflé en lui montrant ma langue propre et exempte de toute trace de sperme, lui arrachant de dernières gouttes avant que le sang n’abandonne peu à peu le corps caverneux.
Épuisés mais d’excellente humeur, nous avons échangé un regard et un sourire complice avant de reporter notre attention sur le film, que nous avions totalement négligé depuis le début.
D’une main discrète, il caressait la courbe de l’un de mes seins, soulignant les contours et leur rotondité, soupesant le poids des bonnets D, pinçant doucement et roulant les mamelons entre ses doigts. Il jouait très doucement avec mon mamelon percé, visiblement toujours fasciné par mon petit bijou soulignant la beauté de ma poitrine.
La caresse se prolongea sans dégénérer et j’en profitais, gonflant le torse pour mettre mes seins en avantage, l’inciter à les caresser. Au bout d’une demi-heure, il y mit la deuxième main ; mes tétons étaient déjà fripés et dressés, frémissants, et la peau de mes miches était tendue et frémissante sous ses mains.
Il fit le même manège, mais à deux mains, malaxant et pressant mes seins, les agitant doucement, les pressant l’un contre l’autre pour créer un profond sillon. Excitée, je posai une main sur mon clitoris encore sensible, et commençai à me masturber devant lui, pointant ma langue vers lui, écartant les jambes et frottant mon sexe de lents et larges mouvements circulaires, calqués sur ceux de ses mains sur mes seins. Du coin de l’œil, je voyais son pénis reprendre rapidement du poil de la bête et se gonfler de sang ; il pointait encore vers le sol mais avait presque atteint sa taille définitive, une petite veine bleue près de sa couille battant la mesure.
Le savoir excité par le spectacle et le contact de mes attributs mammaires m’excitait et me rendait chaude ; je sentais le jus couler dans la fente de mon cul et mouiller les lèvres de ma chatte ; je m’enfonçai les doigts dans le puits ruisselant qui exhalait tout ce lubrifiant et revins me triturer le clitoris, les doigts rendus chauds et glissants par ma liqueur.
Il tendit le bras vers ma table de chevet et, une expression résignée au visage, déchira l’enveloppe d’un préservatif. De quelques vigoureux coups de poignets, il acheva d’affermir sa verge puis y enfila la capote avant de revenir vers moi, qui me masturbais toujours en le regardant, me mordant les lèvres et gémissant, ouvrant largement les jambes. Des doigts, j’écartai mes lèvres et lui donnai libre accès au trou béant et exigeant de mon sexe, mes muscles trépignant et se convulsant d’impatience, mes seins pointant le plafond à l’instar de mes pieds.
Je n’ai jamais aimé la capote non plus, celle-ci ne me donnant que l’impression d’un gode planté dans ma chatte, un plaisir égoïste n’arrivant pas à la fusion des deux corps, la chaleur et la moiteur de la peau, la spontanéité et les joies du sexe avec un seul partenaire en santé. Je grimaçai donc légèrement quand il me pénétra, l’épaisseur du lubrifiant sur le latex contrastant avec la clarté de ma propre liqueur. C’était néanmoins bon, la longue et épaisse tige s’enfonçant en moi, sa queue courbée étirant mes chairs et frottant sans cesse sur le point sensible et bourré de nerfs à l’intérieur de ma chatte.
C’était bon, mais je remarquai ses mouvements et ses traits fixes, mécaniques, détachés. L’excitation le faisait bander mais il ne sentait presque rien, étranglé dans le latex. Il bougeait pour mon plaisir, mais ce n’était pas ma définition de la baise. Quitte à choisir, je préférais de loin la joyeuse perversion de nos jeux précédents plutôt que ce pastiche, ce plaisir égoïste. Je le repoussai d’une main et lui retirai sa capote avant de la lancer dans la poubelle.
Il me sourit et rit, visiblement soulagé. Lui aussi semblait préférer se passer de pénétration et s’en donner à cœur joie dans la masturbation et le sexe oral. Nous avions du talent pour ces jeux ; ils étaient extrêmement satisfaisants…
Je débouchai la bouteille d’huile de massage à saveur de mangue et en versai une généreuse rasade sur son sexe, chassant le goût désagréable du latex, et le branlai en de larges gestes, rapides et peu serrés, sa queue glissant facilement dans ma main avec le lubrifiant ; l’huile était chauffante et je soufflai dessus pour accélérer l’action. Il gémit quand l’huile devint presque brûlante, activée par ma main et mon souffle. Avant que je n’avance mes lèvres vers sa bite luisante, il saisit dans le tiroir mon godemichet rouge, de la taille d’un sexe réel et doté d’une simple mais plaisante vibration, se coucha sur le dos, et me saisit le bassin pour que je l’enfourche, les genoux au niveau de son torse. En m’arc-boutant, je pris son sexe entre mes lèvres et entrepris une nouvelle fellation, les joues quelque peu endolories mais la motivation intacte. Il gémit et mit le vibateur en route, le frotta contre mon clitoris jusqu’à ce que mon sexe soit de nouveau moite, puis m’enfonça le cylindre entre les lèvres. Il avait pleine vue sur mon cul, ma chatte ouverte et mon anus ; la raideur et les spasmes de sa verge témoignaient de l’excitation qu’il prenait à cette vue, d’autant plus, maintenant, qu’il y avait mis son jouet, étirant mes lèvres et me tirant des gémissements étouffés.
Il agita d’abord doucement le gode mais je m’échauffai rapidement et, bien vite, je lâchai sa queue qui alla se loger entre mes seins tandis que je m’étais allongée sur son ventre et ses jambes, les cuisses largement écartées, le cul pointant en l’air et s’agitant pour mieux gober l’engin vibrant. Il cessa de bouger, me laissant faire pendant quelques moments, avant d’ajouter son rythme et de me baiser avec le gode comme il aurait aimé me baiser lui-même, me l’enfonçant jusqu’à me faire crier, l’agitant pour me faire mouiller. L’engin s’enfonçait en produisant de petits sons humides et obscènes, rythmiques, presque étouffés par mes gémissements et mes cris.
Je ne sais combien de temps cela a duré, le temps n’étant plus une réalité pour moi dans ces moments. Quand il eut estimé que j’avais joui de tout mon soûl, effondrée et hors d’haleine, il retira le jouet et frotta doucement mon clitoris de deux doigts. Quand je me redressai, légèrement étourdie par la puissance de l’orgasme, je constatai que son sexe avait laissé entre mes seins serrés une traînée humide à l’odeur d’homme et je souris. J’avais trouvé le moyen de lui rendre la monnaie de sa pièce.
Je chevauchai ses jambes et l’embouchai, le pompant et l’enfonçant jusqu’à la glotte en laissant de longs filets de salive blanchâtres entre son gland et ma langue. Aux anges, il se laissa faire tandis que je mouillais sa queue de salive, ma langue le chatouillant et l’allumant. Je sentis qu’il allait bientôt tomber au septième ciel au fond de ma gorge… alors j’arrêtai. Brusquement, le mouvement de ma main et de ma bouche cessa. Il ouvrit des yeux outrés qui s’adoucirent quand je pris ses mains et les posai sur les côtés de ma poitrine, l’invitant à presser mes seins de chaque côté de sa queue. Ma poitrine était bien assez volumineuse pour l’emprisonner entre des chairs douces et fermes, ma salive avait mouillé la verge à tel point qu’elle coulissait entre les lobes comme dans un sexe. J’imposai un mouvement de va-et-vient du torse pour mieux le frotter tandis qu’il pressait et secouait mes seins, se tordant et râlant de plaisir, le visage déformé par une grimace d’extase. Je sentais les résistances de ma peau, son gland compressé dans mes courbes, forçant son passage et l’obtenant ; en baissant la tête et en sortant la langue, je pouvais le lécher à chaque passage, le coup de langue additionnel semblant l’exciter encore davantage.
Il jouit sur mes seins, mon menton et ma langue, de longs jets moins vigoureux que les premiers mais encore généreux, éclaboussant ma peau en fines gouttelettes à peine blanchâtres. Sa bite tressautait entre mes lobes, crachant ses dernières gouttes qui fuirent dans le sillon de mes nichons pressés. Quand les tressaillements cessèrent de me faire sourire, il me regarda et sourit d’un air coquin, m’avançant son sexe encore raide vers les lèvres.
De la langue, je nettoyai toutes les traces de jouissance puis, lui renvoyant son sourire, je dirigeai sa bite vers mon sein gauche, badigeonné de sperme, et frottai son gland dans la flaque avant de le reprendre en bouche et de nettoyer son gland.
Il débanda doucement, caressé par ma langue qui se faisait maintenant légère et tendre, son sexe récoltant la semence qu’il avait lui-même répandue sur mon corps.
Après quelques minutes pour récupérer, nous nous rhabillâmes et remîmes le film au début. Depuis longtemps, nous n’écoutions que l’accueil du dvd, le film et le générique s’étant achevé.
Quand il partit pour retourner chez lui, nous nous donnâmes la bise sur les deux joues et nous souhaitâmes au revoir, comme deux grands amis, bien que nos sexes soient encore moites et collants de nos petits jeux.