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n° 13409Fiche technique9565 caractères9565
Temps de lecture estimé : 7 mn
08/08/09
Résumé:  Et c'est ainsi que je te remarquai assise sur ton drap de bain rouge.
Critères:  fh vacances plage pénétratio -occasion -plage
Auteur : Bank      

Concours : Concours "Sexe brut"
Sexy Plage

Qu’en était-il de cet après-midi où les raisons diverses et variées avaient conduit les uns et les autres à être réunis pour une journée plage. Les uns découvraient donc les autres par le jeu des connaissances interposées, et c’est ainsi que je te remarquai assise sur ton drap de bain rouge. Tu semblais plus affairée à accorder de l’importance au soleil, les paumes de tes mains fermement serrées à tes genoux. Ta face comme inclinée le plus précisément en direction de l’astre de feu te donnait un air plutôt sérieux, narquois presque, avec tes yeux fermés et un immobilisme qui montrait la priorité que tu donnais à l’entretien savant de ton bronzage.


Je remarquais avec presque soulagement tes capacités à t’intéresser tout de même aux êtres humains. Tu avais rapidement abandonné ton apparat égocentrique pour t’allonger sur le ventre, à la faveur de conversations amicales où les coudes plantés sur ta serviette, tu apportais souvent quelques sourires à chaque fin de tes propos. La baronne façon Biba dévouée au soleil paraissait finalement fille sympathique. Et cette manière de relever tes mollets pour faire tourner machinalement tes pieds dans une courbe aléatoire te donnait un air léger, propice à la décontraction.

Parfois, nos propres lectures d’éléments futiles débouchent sur des portraits psychologiques assez arrêtés… Mais c’est comme ça.


Puis vint à un moment la décision de braver l’eau : les plus téméraires lâchaient ceux qui l’étaient le moins, et voilà qu’une armada de 5 ou 6 personnes parmi moi tentaient de générer une euphorie générale pour contrer la fraîcheur initiale de l’eau sur les jambes.

Le cap courageux de l’eau froide à mi-ventre fut silencieusement franchi pour ma part, les autres garçons avaient fait victoire dans une discrétion identique à la mienne, et voilà que les premières pitreries commencèrent à la joie de se mouvoir dans l’eau finalement de température idéale.

Un ballon aux vols curieux faisaient de nous des acrobates, qui à défaut d’être olympiques, nous rendaient au moins rigolos à voir.

Je me décontractais par le biais de ce volley improvisé, et la compétition dévia rapidement sur des épreuves d’ "éclaboussages" enfantins.

Te voilà à défier un de tes amis en lui imposant une lutte dans laquelle tu n’avais rationnellement aucune chance. Mais la demoiselle était vaillante !!! Voire intrépide…


C’est en riant que tu entonnais des théories sur la faiblesse du mâle, et que tu voulais confirmer en coulant nous autres, dignes représentants de la catégorie.

Comme l’ambiance était conviviale, chacun lutta à tour de rôle contre chacune, et j’avais soudain la surprise de parer à ton bras qui me fit basculer. Il fallait que je rétablisse l’équilibre, c’était trop d’honneur en jeu.

Je me reprenais heureusement, et dans un éclat de rire, je te prédisais ta fin d’héroïque sous les mers. Je serrais mes mains contre le bas de tes épaules, et jouais de ma force pour te faire vaciller d’un côté et de l’autre. Le jeu était spontané, et finalement innocent, malgré un narcissisme musculaire que je savourais à chaque poussée que je provoquais.


Je dosais dans une fausse ardeur mon énergie et réussis à te planter dans l’eau. Satisfaction masculine, contre fierté féminine, tu jouais de vengeance en refaisant front vers moi. Cette fois, tu t’agrippes à moi avec force et éclat de rire, et il me devient réellement difficile de maîtriser ma proie intrépide !!!

Je jouais donc ma défense de manière plus spontanée, je tentais d’immobiliser tes jambes, et insistais en me courbant sur elles. J’arrivais ainsi à te porter, mais tes bras en l’air s’enroulaient contre mon torse. C’était la meilleure de ta sécurité pour éviter ma sentence.

Ces touches brusques et imprécises avec l’eau se giflaient contre les surfaces de nos corps en lutte. Ce jeu sensuel était assez plaisant.

Parfois, nos propres sensations débouchent sur des jeux physiologiques assez arrêtés… Mais c’est comme ça.


Nos mouvements passaient sous des commandements plus opaques…

Je goûtais avec un plaisir reptilien le contact glissant de tes deux jambes que j’emprisonnais entre mes bras et mon ventre, alors que tes mains se serraient sur mon dos et faisaient offensive en me griffant plutôt généreusement.

Il fallait couler à deux pour mettre fin au combat, mais je voulais faire perdurer ces sensations fugitives où la pression de ton corps contre le mien générait une savante alchimie…

Le jeu se faisait rageur, j’usais de mon énergie que je dévouais vers tes jambes, en essayant de te surélever encore.

Je forçais tes cuisses, et contractais mes bras pour les monter plus haut. Tes deux cuisses glissaient sur ma poitrine sous ma pression. Je bougeais de manière saccadée, aux pas de géant titubant dans l’eau. Cette perte de maîtrise devenait encore plus permissive.


Je fais alors des à-coups pour te renverser vers l’arrière. Je mêle les paumes de mes deux mains sous tes fesses, alors que j’ai ma bouche qui frôle ta jambe. Je goûte même à son sel dans un mouvement imprévu.

Pourtant le jeu se fait plus lent.


Mes mains ont remonté, et le bout de mes doigts se glisse sous la paroi de ton maillot de bain. Je ressens sous la pression que j’exerce le début de tes deux rondeurs. J’applique cette sorte de massage quelques secondes. Et je te sens appuyer tes bras au long de mon dos. Tu étales tes mains sur la peau de mon dos.

L’absence de calcul rend la situation enivrante. L’étrange liberté de ces contacts autorisés, sortis de nulle part. Paradoxalement innocents ces contacts. Et pourtant osés…


Jeu de faire et de ne pas faire, je rétablis mes mains plus bas. Tu reviens finalement de manière à replier tes jambes et les serrer contre mon bassin. Tes bras joignent mes omoplates, les miens apposés sous tes fesses te maintiennent en équilibre en face de moi.

Je ressens ton bassin s’appuyer et ressentir mon promontoire sous mon caleçon quelques secondes. C’est moi qui fais cette fois pression à mon tour. Je te fais étreinte en frottant l’endroit de mon sexe contre l’endroit du tien. Tout cela ne dure pas si longtemps. Mais la chose est certainement visible tout de même pour qui regarderait de l’extérieur.


Je tempère mes mouvements lancinants en faisant pression sur ton intimité protégée. Mon visage caché par ton corps, je pose ma bouche contre ton cou, le mordille même, en descendant ainsi jusqu’au haut de ta poitrine. Voilà que toi tu poursuis désormais ta pression de manière continue et sentant que mon sexe prend un peu trop de volume pour un tel endroit, je vérifie tout pressé le goût salé de ta poitrine en forçant de ma bouche le tissu qui empêche de trouver tes seins. À ce rythme-là, je commençais à marquer ta peau. Il fallait rester raisonnable. Personne de nous deux voulait l’être.

Je choisis de lancer une formule de guerre où je dois dire que nous nous jetons à l’eau au nom de la braverie des guerriers.


Combien dure le temps sous l’eau de deux corps toujours pas détachés. Magie sous-marine, un mètre sous l’eau nous envoie dans la dimension des abysses. Nous ne nous sommes pas desserrés.

Combien sommes-nous restés sous l’eau avant que l’apesanteur nous renvoie vers le niveau initial de notre aventure.


Je profitais avant que les sons de l’extérieur nous captent à nouveau vers la réalité et que la raison ne revienne, je profitais donc de rester noué à toi, en restant debout derrière toi, mes bras sur ton ventre, ma poitrine maintenue contre la peau offerte de ton dos, grâce à une conception audacieuse des stylistes experts en maillots de bain deux pièces.

Je descendais mes mains tout au long de ton ventre, caressait au passage ton sexe, et arrêtait mon itinéraire contre la peau de tes cuisses. Ton postérieur affluait vers mon sexe, que je maintenais, grâce auquel mon ventre ressentait le grain de ta peau de ton bas du dos. Avec l’espoir de reproduire ces danses charnelles dans un autre lieu, dans un autre temps.


Nous savions que comme cette effusion était limitée. Nous nous accordions les derniers instants d’ébullition. Les sons des enfants et des adultes nous étaient devenus distincts. Notre visage étiré par le sel séché devenait plus sensible à la lumière d’un soleil plus jaillissant que jamais.

Nous décidions alors de revenir sagement vers la plage.


Somme toute, il ne s’était pas passé grand-chose au regard de ce qu’il est possible de faire entre un homme et une femme.

Mais combien ces instants étaient délicieux. Parce qu’imprévus et "inarrêtables". Parce que les frontières de l’interdit avaient bien plus été bravées qu’on ne pouvait le croire. Nous nous savions certains de cette liberté vécue l’un de l’autre. Et nous revenions vers nos serviettes respectives sans s’être rien dit de ce qu’on s’était compris…


Je ne savais même pas, d’ailleurs, si un compagnon intime t’attendait parmi le rassemblement qui se laisser bercer les yeux fermés sur le sable chaud du soleil. Nous nous allongions côte à côte, faisant bonne figure à écouter les autres. Je me disais que cet épisode curieux allait agrémenter le souvenir de cet après-midi.

C’est alors que tu allongeais ton pied contre le bas de mon mollet. J’y devinais ta cheville et le contact de tes ongles faire pression d’une lenteur exquise. Le soleil tapait sur mon dos. Alors, rien n’était fini ! me pensais-je.


L’eau perlait encore sur le haut de mon front. Tout va pouvoir recommencer, et en mieux. C’est ainsi que me laissais aller à quelques rêveries en plissant les yeux. Je ne savais pas si tu m’observais. Si tel était le cas, tu as dû alors remarquer que mes lèvres formaient l’esquisse d’un sourire bien satisfait. Tout va pouvoir recommencer…