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Temps de lecture estimé : 26 mn
10/08/09
Résumé:  Avant de partir pour de bon profiter de notre fric au soleil, nous repassons rapidement chez moi, Aurélie, Azura, Pandore, Bazouk et moi. On se détend un peu pendant que le bon génie nous prépare à manger.
Critères:  fffh uniforme grosseins entreseins pénétratio humour fantastiqu -humour -fantastiq
Auteur : Gufti Shank            Envoi mini-message

Série : Quel génie !

Chapitre 08 / 11
Poulets barbus et autres esthétismes

Résumé de l’épisode 1 : une étrange théière est tombée dans mon jardin ; il s’est avéré qu’elle renfermait un génie, nommé Bazouk. D’abord bluffé, je me suis vite aperçu que c’était plus une plaie qu’un cadeau du ciel. Il est tout de même parvenu, après d’innombrables efforts, à me "créer" deux magnifiques jeunes femmes, physiquement absolument sublimes, Azura et Pandore. Le problème, maintenant, c’est que Bazouk ne veut pas satisfaire à tous mes souhaits, et surtout, ne veut plus rentrer dans sa théière.


Résumé de l’épisode 2 : après de nombreux essais, Bazouk est parvenu à me réaliser la voiture de mes rêves, un superbe coupé sport quatre portes noir. Mais j’ai dû me résoudre à ne pas aller travailler, car mon stupide génie ne veut pas me lâcher d’une semelle. Au moment où nous allions sortir en ville, Azura, Pandore, Bazouk et moi, trois policiers se sont pointés, alertés par ma vieille voisine à qui nous avions fait quelques misères. Grâce à l’aide de Bazouk, nous sommes toutefois parvenus à nous débarrasser d’eux en les laissant assis à ma table de jardin, endormis par un sort de mon puissant mage. Nous avons enfin pu partir tous les quatre à bord de la voiture de sport, afin d’aller en ville trouver de quoi vêtir décemment Pandore et Azura (Bazouk s’étant montré ridicule lors de sa tentative de confectionner le moindre bout de tissu).


Résumé de l’épisode 3 : Pour égayer notre trajet, Bazouk s’est mis en tête de nous fabriquer une sorte d’horrible instrument de musique parfaitement répugnant, vaguement parent d’une mandoline et confectionné de peaux de bêtes séchées. Mais Pandore, qui supportait déjà mal ma conduite sportive, n’a pas résisté à la vision abjecte de la « bazoukoline » et s’est mise à vomir dans tous les sens. En voulant nettoyer et réparer ses bêtises, Bazouk a stupidement fait disparaître la magnifique voiture. Dans un accès de colère, je lui ai tapé dessus avec son instrument et ça l’a curieusement fait disparaître au fin fond de sa théière. Ne voulant plus avoir affaire à lui, j’ai préféré que nous fassions du stop pour rejoindre la ville.


Résumé de l’épisode 4 : Pour qu’on soit plus tranquilles, j’ai opté pour faire nos courses dans un supermarché parfaitement impersonnel. Mais un immense vigile s’est trouvé ne pas être du même avis que moi et ne pas vouloir nous laisser franchement tranquilles. Je suis quand même parvenu à acheter des chaussures et des vêtements (vraiment trop moulants) pour Azura et Pandore, mais en sortant du magasin, le vigile a malencontreusement fait réapparaître Bazouk, et a prévenu la police tandis que nous partions en courant. Nous nous sommes réfugiés dans une boutique de lingerie, pour acheter des sous-vêtements à mes deux compagnes (car ni elle ni moi ne savions leurs tailles et essayer des soutifs dans un supermarché n’est pas chose aisée…). Mais la vendeuse s’est avérée éprouver un faible pour les belles jeunes femmes et a tenté de se faire Pandore, devenant soudain folle lorsque j’ai commencé à vouloir faire l’amour avec Azura. Nous sommes partis en hâte, en fauchant deux ensembles de sous-vêtements tandis que la vendeuse appelait la police à son tour.


Résumé de l’épisode 5 : comme on était tout près de chez Aurélie, une de mes amies avec qui il m’arrivait de passer du bon temps, je me suis dit qu’on pourrait finir la journée chez elle, et que peut-être, elle pourrait même nous ramener chez moi (car je ne voulais toujours pas faire appel à Bazouk). Mais en chemin, nous nous sommes fait agresser par une bande de crétins qui avaient flashé sur Azura et Pandore. J’ai été obligé d’appeler mon génie à la rescousse, qui nous a sortis de ce mauvais pas grâce à un puissant sortilège d’apaisement, aux effets assez inattendus. Mais hélas, impossible de le faire retourner dans sa théière ! Arrivés devant chez Aurélie, celle-ci s’est montrée jalouse de mes deux compagnes et n’a pas voulu nous laisser entrer. Un nouveau sort d’apaisement a toutefois eu raison de sa résistance et l’a également rendue folle amoureuse d’Azura et Pandore. Mais Bazouk a aussi malencontreusement « apaisé » la mère d’Aurélie, qui s’est immédiatement mise à me courir après pour « s’offrir à moi ». Elle a finalement trouvé refuge chez des voisins alléchés par les mots crus qu’employait la sexagénaire pour tenter de me séduire. Aurélie nous a enfin accueillis chez elle, où nous nous sommes jetés tous quatre sur le canapé pour une orgie démoniaque.


Résumé de l’épisode 6 : Aurélie convainc Pandore et Azura de prendre une douche avec elle. Ça me laisse un peu de temps pour tenter de persuader Bazouk de nous fabriquer quelques billets. Après d’âpres débats, où je lui fais croire qu’on a besoin de cet argent pour acheter des pizzas, celui-ci est enfin d’accord et commence à créer des billets de cinquante euros. Ses premiers essais ne sont pas concluants, mais il parvient finalement à fabriquer en série des centaines et des centaines de billets orange, plus vrais que nature. Quand les filles sortent de la salle de bains, je file avec la voiture d’Aurélie « tester » cet argent facile qui réussit à tromper même les policiers. Je reviens après avoir fait quelques courses et trouve les filles au milieu d’un tas de billets verts de cent dollars, qu’elles ont réussi à faire fabriquer à Bazouk en lui faisant croire que c’était pour jouer au Monopoly.


Résumé de l’épisode 7 : On s’est enfin décidé tous les quatre à se coucher, dans le salon d’Aurélie, toujours surveillés de près par Bazouk. Mais je ne parviens pas à dormir, et à tout hasard, consulte Internet au sujet des génies. Je finis par dénicher la traduction d’un très vieil ouvrage oriental, dans lequel j’en apprends davantage ; notamment, je parviens à trouver deux ou trois astuces pour obliger Bazouk à rentrer dans sa théière. Le pauvre subit toutes sortes de tests et reconnaît finalement mon autorité. Aurélie, qui s’est éveillée au bruit des expériences de physique amusante réalisée sur mon génie, veut encore que nous fassions l’amour, mais j’en suis parfaitement incapable ; seulement, elle met Bazouk à contribution, et celui-ci m’octroie une érection fantastique, qui continue même après nos ébats. Je finis la nuit avec Pandore et Azura.



XXX



Il était presque onze heures lorsque j’émergeai enfin. J’avais enculé Azura et Pandore jusqu’à ce qu’elles aient eu toutes les deux mal au derrière, à plus de huit heures et demie, et puis nous étions allés tous rejoindre Aurélie dans son lit. On y avait été un peu à l’étroit, à quatre, mais on était parvenu à dormir quand même un peu, sous la bienveillante protection de Bazouk, que je n’avais pas eu le cœur de condamner à rentrer dans sa théière. J’avais toujours une gaule de furieux en me réveillant, ce qui amusa beaucoup Aurélie. C’était curieux, je bandais comme jamais, mais j’avais vraiment plus du tout envie de sexe, et je commençais même à avoir vraiment mal. Bazouk s’étonna ; d’après lui, l’effet aurait déjà dû se dissiper. Je l’insultai rapidement, puis me levai et sautai dans mes fringues.


J’allai jusqu’à la cuisine, boire un demi-litre de café froid qui traînait. La vieille ronflait toujours à bloc, horriblement. On se prépara pour lever le camp, direction chez moi. J’avais peur qu’Aurélie soit difficile à convaincre d’abandonner sa mère et son appart, mais elle me répéta qu’elle me suivrait, qu’elle nous suivrait jusqu’au bout du monde, les filles et moi.


Azura et Pandore revêtirent leurs lingeries, leurs jeans et leurs sous-pulls moulants qu’on avait achetés la veille, et prirent leurs sacs de fringues ; Aurélie empaqueta quelques affaires ; je mis en sac les billets verts qui traînaient dans le salon. On prit aussi une salière pleine et le vieil appareil d’Aurélie avec son gros flash, pour pouvoir se faire obéir de Bazouk. Et après avoir laissé un mot d’adieu à la mémère, nous descendîmes enfin jusqu’au garage, où je demandai à mon génie de nous recréer son fantastique coupé sombre, avant de l’obliger à rentrer dans sa théière.


Je roulai à fond à travers les routes de campagne (conduire avec la gaule fut toutefois assez curieux…), et nous fûmes chez moi en à peine vingt minutes. Mais en arrivant, je constatai avec un mélange de curiosité et d’appréhension qu’une camionnette de flics était garée devant la maison. Je parquai la voiture, nous entrâmes dans le terrain, et je réalisai qu’il s’agissait toujours des gendarmes de la veille, ceux qu’on avait laissés endormis sur la table de jardin. Ils ronflaient toujours. Les sorts de Bazouk qu’étaient censés être de courte durée déconnaient vraiment ! Je pensais à ma pauvre bite, toujours raide comme du béton… On entra tranquillement dans la maison, faisant comme si les fonctionnaires n’étaient pas là. Je commençai par réveiller Bazouk pour qu’il nous prépare à grailler. Il avait prétendu la veille être un excellent cuisinier, on allait pouvoir vérifier ça…


_ Que voulez-vous déjeuner ? s’enquit-il.

_ Ce que tu veux, du moment que ça se mange…

_ Je vais vous préparer un petit plat dont j’ai le secret, nous inquiéta-t-il en retour, vous m’en direz des nouvelles…


J’hésitai quand même à lui laisser le champ libre, mais voyant qu’il se préparait à lancer des sorts dans tous les sens, je sortis en hâte de la cuisine.


_ Bon, alors ? qu’est-ce qu’on fait ? demandai-je aux filles en revenant dans le salon.

_ J’ai bien une idée… susurra Aurélie avec un sourire vicieux en venant tâter ma queue explosive.

_ Ah non ! Ça va bien ! On touche plus pour l’instant…

_ Ben déshabille-toi, au moins…

_ ?

_ J’adore voir un homme nu gonflé de désir, miaula-t-elle.

_ Ça va pas, non ?

_ Bah, en plus, tu seras sans doute plus à l’aise…

_ Mouais…


Mais c’était vrai que ma queue était franchement à l’étroit.


_ Et puis j’adorerais que tu nous serves à manger comme ça… C’est un de mes fantasmes d’avoir un esclave qui exauce tous mes souhaits toujours nu…

_ N’importe quoi !

_ Oh Gufti ! S’il te plaît… implora-t-elle.


Elle se tourna vers Pandore et Azura et dut leur faire un clin d’œil car celles-ci se firent suppliantes à leur tour :


_ Oh mon Gufti adoré, s’il te plaît…

_ Je rêve !


Mais Bazouk se manifesta depuis la cuisine :


_ Ne cède pas, Gufti !

_ La ramène pas trop, Bazouk, protesta Aurélie, pense à mon sel…


C’était bien, j’avais même plus besoin de l’engueuler moi-même… D’ailleurs rien que pour le faire chier, j’allais me foutre à poil !


_ Bon, d’accord, capitulai-je, mais seulement si vous vous déshabillez aussi…

_ C’est un compromis honnête, expliqua encore Bazouk.

_ Mais va te faire foutre ! lui hurla Aurélie. Laisse Gufti satisfaire mes fantasmes !


Je me marrai.


_ Allez mon amour… fais-le pour moi… adjura-t-elle à nouveau.


En riant toujours, j’ôtai mes fringues une par une, sous les yeux brillants d’Aurélie qui se plissèrent encore de satisfaction lorsque je retirai mon caleçon, laissant apparaître mon sexe éternellement tendu.


_ Hmmm ! Pas mal… fit-elle, comme je me tenais bravement nu devant elle. Qu’est-ce que vous en pensez, les filles ?


Azura et Pandore, assises sur le canapé, me dévoraient des yeux en souriant benoîtement. Aurélie alla s’installer confortablement entre elles.


_ Gufti, s’il te plaît, sers-nous du champagne, m’enjoignit-elle d’un ton digne.


Je me marrai encore, puis allai à poil en chercher une bouteille. Il était pas hyper frais, mais mon génie pourrait sans doute arranger ça. Je me rendis avec ma bouteille et ma bite tendue jusqu’à la cuisine. Mais j’eus soudain l’impression d’entrer dans la salle des machines d’un sous-marin nucléaire en état d’alerte maximale. Bazouk avait fait apparaître de nombreuses marmites de diverses tailles, qui produisaient toutes une quantité importante de fumées de couleurs et d’odeurs variées, et qu’il relayait sur le gaz en sifflotant. En temps ordinaire, j’aurais plus que débandé, mais là rien ne se passait… Avec inquiétude, je lui demandai quand même :


_ Mais je ne comprends pas, pourquoi ne fais-tu pas directement apparaître le résultat final ?


Il s’arrêta de mélanger ses cocottes et ses faitouts et me regarda un moment avec son abondant sourire.


_ C’est pour l’ambiance… répondit-il enfin.


J’étais sur le point de l’engueuler lorsqu’il prit un air dramatique pour ajouter :


_ Mais il faut également reconnaître que c’est meilleur lorsque c’est fait avec amour.

_ Ah, tu vois, Gufti, beugla Aurélie depuis le salon. C’est ce que j’arrête pas de te dire…


Je soupirai en regardant Bazouk se remettre à cuisiner de toutes ses forces.


_ Bon alors, ce champagne, ça vient ? se plaignit encore Aurélie.


J’interrompis encore mon génie pour lui tendre la bouteille et lui expliquer :


_ Tu peux me refroidir ça ?

_ C’est comme si c’était fait !


Il lança tout à la fois son sourire débonnaire et un petit éclair jusqu’à ma bouteille. Inquiet, je m’apprêtais à la lâcher au cas où elle devienne soudain brûlante. Mais j’avais été médisant, le sort fut efficace : la bouteille fut rapidement froide, puis très froide, et enfin gelée, avant de m’exploser dans les mains, libérant une multitude de petits glaçons qui sautèrent en tous sens.


_ Putain mais tu sais combien ça vaut une bouteille de champagne comme ça ?!? éclatai-je.


Il se drapa d’un air bouleversé.


_ Je suis désolé…


Une de ses marmites émit soudain un bouillonnement menaçant. Je battis en retraite sans exiger réparation. Tant pis, ce serait du champagne à température ambiante, et elles le boiraient à la bouteille. La cuisine était devenue inaccessible. Je retournai chercher une autre bouteille et l’apportai aux filles.


_ Désolé, y aura pas de flûtes, m’excusai-je en faisant sauter le bouchon. Bazouk a ensorcelé la cuisine…


Aurélie prit la bouteille et en but une rasade en regardant mon sexe avec un sourire.


_ Maintenant, masturbe-toi… dit-elle en tendant le champagne à Azura.


Je ne pus m’empêcher de pouffer de rire, mais m’exécutai. Elle se cala bien en arrière dans le canapé pour se délecter de la vue de la main que je fis doucement aller et venir sur mon organe endiablé. Elle paraissait contente. Ça m’amusait. Pandore à son tour but quelques gorgées de champagne, puis Aurélie en reprit encore et continua de me dévorer du regard en glissant subrepticement une main dans son jean. Mais on entendit soudain cogner contre la porte d’entrée.


_ Oh non ! se plaignit Aurélie. Qui c’est ? Tu attends du monde ?

_ Euh… non… répondis-je en relâchant ma queue.

_ Pfff…

_ Tu veux bien y aller, ma puce ?

_ J’espère que c’est pas une de tes poufs ! rugit-elle en se levant.


Mais pourquoi elle disait ça ?


_ Qui que ce soit, fous-les dehors ! l’encourageai-je.


Je la regardai s’éloigner vers le hall d’entrée ; je l’entendis ouvrir la porte. Je fis signe à Pandore et Azura de ne plus faire le moindre bruit et allai moi-même me poster tout près du hall, immobile et silencieux.


_ Bonjour madame, fit une voix, police nationale.

_ Bonjour… je peux vous aider ?

_ Êtes-vous madame Shank ?

_ Euh… non… enfin, euh… c’est pourquoi ?

_ C’est un peu compliqué. Déjà peut-être pourrez-vous nous expliquer la présence de ces gendarmes endormis sur votre table de jardin ?

_ Des gendarmes ? fit Aurélie d’une grande voix innocente. Où donc ?


Je l’entendis sortir et faire deux pas dehors en s’exclamant :


_ Ça par exemple ! Mais qui sont ces gens ?

_ Arrêtez de vous payer notre tête, vous voulez bien ?

_ Mais je vous assure, monsieur, que je ne savais pas que ces policiers étaient là !

_ Ces gendarmes !

_ Ah oui, excusez-moi. Et qu’est-ce qu’ils font ?

_ Eh bien on dirait qu’ils dorment… avec une bouteille de whisky presque vide entre les mains. Votre mari est-il là ?

_ Mon quoi ? Ah, vous voulez parler de Gufti ?

_ Oui, nous souhaiterions lui poser quelques questions…

_ Non, il est au travail. Mais peut-être pourrais-je répondre à vos questions ?

_ Ah, c’est curieux, son employeur nous a confirmé qu’il ne s’était pas rendu à son travail pour le deuxième jour consécutif…

_ De quoi ? Il n’est pas à son travail ? Mais il est pourtant parti ce matin comme d’habitude…


Aurélie jouait parfaitement la comédie.


_ Vous voulez dire que… continua-t-elle d’une voix inquiète.


Le silence des flics était presque faussement embarrassant pour elle.


_ Depuis au moins deux jours, il me ment ? Oh mon dieu !

_ Avez-vous des raisons de penser qu’il puisse vous mentir de la sorte ?

_ Oh, c’est impossible ! fit-elle d’un ton larmoyant. Je… non… je ne vois pas… je ne sais pas… c’est affreux ! Qu’est-ce qui lui est passé par la tête ?


Les flics gardaient respectueusement le silence.


_ Peut-être devrions-nous réveiller ces policiers, reprit-elle enfin, vous ne croyez pas ?

_ Ces gendarmes !

_ Oh, excusez-moi, décidément, je suis incorrigible !

_ Quand êtes-vous sortie de chez vous pour la dernière fois, madame ?

_ Euh… je sais pas… voyons… ça devait être hier soir, vers vingt-trois heures…

_ Et ces hommes n’étaient pas là ?

_ Je… euh… non, je ne crois pas, mais… je ne sais pas… je ne saurais l’assurer… je suis juste allée fumer une cigarette…

_ Mais vous les auriez remarqués, quand même ?

_ Je pense que oui, mais je ne sais pas…

_ Et le véhicule de gendarmerie ?

_ Quel véhicule ?

_ Là-bas, devant votre portail.

_ Je ne… Oh ! ça par exemple ! Je ne l’avais pas vu !

_ Et la voiture qui est garée à côté ?

_ Tiens… non, je ne sais pas…

_ C’est étrange, le moteur est encore chaud…

_ Euh… ah bon ?


Ouh là, ça commençait à se compliquer, là… Aurélie n’allait sans doute pas tenir longtemps. Mais la question se régla d’elle-même car Bazouk se mit soudain à gueuler :


_ À taaaaable ! C’est prêt !


J’entendis Aurélie tenter encore :


_ Oui, oui, voilà, j’arrive… Messieurs, excusez-moi, mais je vais devoir vous laisser…


Je commençai à m’inquiéter assez sérieusement de la suite des événements. Et j’avais toujours cette putain de gaule ! L’un des flics prit un ton menaçant :


_ Madame, je vous conseille de nous dire la vérité si vous ne voulez pas être arrêtée pour complicité.

_ Hein ? Mais je… Et complicité de quoi ?

_ Pour commencer, je vous prie de bien vouloir nous laisser entrer.

_ Que la paix soit avec vous ! fit soudain la voix de Bazouk.


Oh non !


_ Les mains en l’air ! Plus un geste ! hurla l’un des policiers.


Aurélie poussa un grand hurlement qui n’avait plus rien de chiqué. Le flic avait dû sortir son arme et la pointait sans doute vers mon génie. Il y eut un court silence puis trois coups de feu retentirent et un nouveau hurlement strident.


_ Guftiiii ! cria Aurélie la voix à demi mêlée de larmes. Je t’en supplie, viens vite !


Tandis que je courais la rejoindre, j’entendis encore :


_ Ah ! Vous reconnaissez donc nous avoir mentis ?


J’arrivai sur le palier en tenant serrée devant ma bite une fringue que j’avais chopée au vol. Il y avait deux flics qui me jetèrent un drôle de regard ; Aurélie presque en pleurs tremblait sans oser bouger ; juste sur le pas de la porte, la théière de Bazouk gisait tournoyant encore, tandis qu’au-dessus, sur le linteau, se voyaient très nettement les marques des coups de feu.


_ Mais nous vous pardonnons, vous êtes tellement belle… continua un des policiers en lançant à Aurélie un regard passionné.

_ Les mains en l’air ! m’ordonna l’autre, avant de tirer Aurélie par le bras en ajoutant : venez, mademoiselle, nous allons vous protéger de ce démon…


N’importe quoi !


_ Gufti ! cria encore Aurélie. Fais quelque chose ! Ne me laisse pas !

_ Les mains en l’air ! hurla encore l’autre en me menaçant avec son flingue.


Je levai la droite, mais gardai la gauche pour tenir le tee-shirt qui cachait ma bite toujours tendue.


_ L’autre ! Levez l’autre aussi !

_ Mais je peux pas !

_ Venez dans mes bras, mademoiselle, vous ne craignez plus rien, vous êtes en sécurité avec moi…


Oh merde ! L’autre crétin avait eu le temps de balancer son désormais fameux sort d’apaisement avant de disparaître dans sa théière au moment où il aurait été le plus utile. Et naturellement, Aurélie se débattait.


_ L’autre ou je tire !


Ne voulant tout de même pas me prendre une balle, je levai finalement l’autre main, prenant juste le temps de coincer le tee-shirt sur ma bite pour qu’il tienne tout seul, ce qui décontenança tout de même quelque peu les deux policiers. Aurélie profita de leur moment de surprise pour venir se jeter dans mes bras.


_ Oh non ! Mademoiselle ! Je vous en supplie, revenez ! gémit l’un des flics en mettant un genou à terre. Pour vous, je ferai n’importe quoi ! Je quitterai même la police si vous me le demandez !


L’autre, celui qui me braquait, baissa son arme et tenta également sa chance :


_ Mademoiselle, mon cœur et mon corps vous appartiennent ! Je vous serai dévoué à jamais !


Aurélie les regarda avec une drôle de tête et moi, je ne pus m’empêcher de pouffer. Mais l’autre andouille releva son arme et me gueula :


_ Et vous silence ! Vous êtes notre prisonnier ! Lâchez-la immédiatement !

_ Mais je ne la tiens même pas, protestai-je, j’ai les mains bien levées !

_ C’est juste… Alors écartez-vous d’elle ! Vous voyez bien que vous lui faites peur !

_ Mais c’est vous qui me faites peur, avec votre flingue ! cria Aurélie.


Le flic s’empourpra soudain.


_ Oh… je suis désolé… bredouilla-t-il en rengainant son arme.


Je soupirai, à la fois soulagé et affligé. Aurélie avait aussi compris le pouvoir qu’elle avait sur ces deux imbéciles victimes de Bazouk et leur proposa :


_ Je veux bien vous faire un bisou si vous cessez d’importuner Gufti…

_ Mais… nous faisons notre devoir…

_ Vous voulez un bisou, oui ou non ?

_ La promesse d’une pipe aurait sans doute plus de poids… murmurai-je à ma compagne.

_ Oui mais faut pas déconner ! me chuchota-t-elle en retour.

_ Pour sentir la caresse de vos lèvres divines, je ferai tout ce que vous voudrez ! dit l’un des deux.

_ J’ai votre promesse ?

_ Oui !

_ Et la mienne aussi ! Monsieur Shank, vous êtes libre !

_ Cool ! approuvai-je en baissant les mains.

_ Bon… ben j’ai promis… faut que j’y aille, hein… me bredouilla Aurélie.

_ Oui, occupe-les sérieusement une ou deux minutes, s’il te plaît…


Je me marrai et la regardai s’avancer vers eux qui, s’ils avaient été des paons, se seraient mis à faire la roue. Je me baissai pour ramasser la théière et attendis qu’Aurélie les ait embrassés chacun deux ou trois fois puis glissé une main dans leur uniforme, pour faire ressortir Bazouk. Sa soudaine apparition fit quand même sursauter les flics qui furent pris d’une immense hésitation : d’un côté la fille dont ils étaient tombés éperdument amoureux trois minutes auparavant qui les masturbait, de l’autre un malfaisant enturbanné qui était brutalement sorti d’une théière. Mais ce fut visiblement le sexe qui l’emporta ; à moins que ce ne fut Aurélie qui les tenait fermement par la queue…


_ Mon bon maître ! s’énerva soudain Bazouk. Ces détonations m’ont inquiété. Mais j’ai eu le temps d’apaiser ces deux hommes, dont j’ai senti l’animosité à l’égard de ta maîtresse. J’espère avoir bien agi.

_ Oui, oui, parfait, approuvai-je à voix basse. Mais…

_ Et le repas est prêt, m’expliqua-t-il encore.

_ Formidable ! Mais j’ai besoin que tu endormes ces deux crétins, et que tu les mettes avec les autres, là-bas…


Je lui désignai la table de jardin où somnolaient toujours les trois gendarmes.


_ C’est comme si c’était fait.


Il y eut deux petits éclairs et les policiers eurent soudain chacun une grosse barbe qui se mit à leur pousser régulièrement.


_ Tiens… curieux… fit Bazouk.


Avant que j’aie eu le temps de l’engueuler, il avait balancé deux nouveaux éclairs qui frappèrent encore les policiers, lesquels s’endormirent instantanément, tombant rapidement à la renverse, et entraînant dans leur chute Aurélie qui avait toujours les mains coincées dans leurs pantalons. Elle se dégagea en grommelant qu’on aurait pu prévenir, puis, tandis que Bazouk lançait un autre sort pour emmener les corps inertes jusqu’à la table de jardin, elle revint en courant se blottir dans mes bras et contre ma bite.


_ Pfffouuuh ! ça devient dangereux par ici, fit-elle.

_ Oui, il va vraiment être temps qu’on mette les voiles, je pense…


Elle m’embrassa, avant de me dire en souriant :


_ À croire que je vis avec un dangereux criminel…

_ Oui, tu as vu, ça rigole pas, hein ?

_ Pas mal, le coup du tee-shirt, au fait…

_ Oui, mais, euh… attends, touche à rien, tu vas d’abord aller te laver les mains, ma chérie, d’accord ?


Elle se marra puis rentra. Je restai dehors le temps que Bazouk achève son convoyage et celui d’aller disposer les corps comme j’avais fait la veille avec les autres, les aspergeant à leur tour d’un peu de whisky.


_ Gufti ! me chuchota Aurélie tandis que je rentrai enfin. Viens voir !


Elle était dans le salon ; Bazouk et moi la rejoignîmes. Elle nous accueillit avec un doigt posé sur sa bouche pour nous inciter à ne pas faire de bruit.


_ Regardez, elles se sont endormies.


Pandore et Azura dormaient effectivement à poings fermés, enlacées quasiment allongées dans l’angle du canapé. À côté, sur la table basse, la bouteille de champagne était vidée aux trois quarts.


_ Qu’est-ce qu’elles sont belles ! murmura Aurélie en les regardant.


J’acquiesçai du regard.


_ Ça ne te fait pas bander ? poursuivit-elle avec cynisme en me tâtant la queue à travers le tee-shirt toujours en place.

_ Gna gna gna ! Et toi, j’en reviens toujours pas que ça t’excite comme ça…

_ Oui, je ne sais pas, c’est plus fort que moi, admit-elle. J’ai conscience que c’est complètement irrationnel, que je ne devrais pas, que ce n’est pas moi, que je suis pas comme ça… mais en même temps, pour rien au monde je voudrais que ça s’arrête… Je les aime… pas autant que toi et différemment, mais je les aime, toutes les deux…

_ Oui, moi aussi, je les aime bien…


Aurélie les contempla un moment avec une sorte de tendresse.


_ J’aimerais bien être aussi belle… finit-elle par dire.


Il fallait que je réponde quelque chose :


_ Mais toi aussi, mon amour, tu es magnifique !

_ Et j’aimerais bien avoir un corps aussi parfait, aussi excitant…

_ Tu m’excites déjà beaucoup telle que tu es…


Je me collai contre elle, pressant mon sexe durci contre sa hanche.


_ Tiens, tu ne sens pas ?

_ Gna gna gna ! me fit-elle à son tour.


Mais Bazouk proposa soudain ses services :


_ Si tu veux, je peux te faire une poitrine comme la leur.


Aurélie ne répondit rien et regarda fixement le prétendu génie.


_ Non, intervins-je, je ne crois pas que ce soit une bonne idée.


Elle tourna vers moi ses yeux amusés.


_ Oh, Gufti, juste une fois, pour voir, ça pourrait être rigolo, je me suis toujours demandé ce que ressentaient les filles qui avaient des gros seins.

_ Mais elles ressentent que dalle ! Enfin si, comme toi et puis voilà ! Tu es très belle comme tu es, ne change rien !

_ Bazouk, est-ce que c’est réversible ?

_ Oui, très facilement, répondit l’interpellé d’un ton assuré.

_ Mais arrête ! Tu es folle ! C’est dangereux ! Tu n’as pas vu de quoi il est capable ? Au lieu de te gonfler les seins, il va te gonfler les oreilles, ou le nez ! Et quand tu lui demanderas de l’enlever, il te retirera une jambe !

_ Mais enfin, Gufti, tu me prends pour qui ? s’offensa Bazouk.

_ Dis donc, toi, tu veux que je te rappelle tous tes ratés depuis hier matin ?


Aurélie parut réfléchir un court instant encore, puis admit, à mon grand soulagement :


_ Oui, tu dois avoir raison…


Mais elle poursuivit, m’inquiétant de nouveau :


_ Peut-être qu’il vaudrait mieux faire un essai avant.

_ Un essai ? Comment ça, un essai ?

_ Bazouk, viens avec moi ! fit-elle en m’ignorant et en sortant du salon.


Et ce salaud la suivit. Ça l’arrangeait bien, à certains moments de me répondre qu’il prenait ses ordres que de moi ! Du coup, je leur emboîtai le pas. Aurélie conduisit Bazouk jusqu’au tas de flics qui comataient dans le jardin. Elle en désigna un qui avait déjà une longue barbe :


_ Tu peux lui faire des gros seins, à celui-là ?


Je soupirai ; Bazouk s’étonna un instant mais répondit prestement que c’était comme si c’était fait. Il lança un bel éclair bleuté qui frappa le policier barbu qui fut soudain effectivement affublé de deux gros seins, mais dans le dos. Aurélie convint néanmoins qu’au toucher, c’était parfait…


Après une nouvelle tentative qui offrit à son tour au second policier barbu une belle paire de nibards cette fois-ci correctement placés, Aurélie fut convaincue que ça valait le coup d’être tenté, pour s’amuser. Je la sermonnai une dernière fois tandis qu’on rentrait dans la maison, mais elle ne voulut pas m’écouter. J’engueulai Bazouk à l’avance, le prévenant que s’il faisait une connerie, je le jetterais avec sa théière dans une mine de sel.


Aurélie alla se camper debout devant le miroir de la salle de bains, puis expliqua à Bazouk qu’elle était prête. Celui-ci se prépara à lancer son maléfice.


_ Attends ! Stop ! criai-je. Aurélie, tu devrais retirer ton soutif à mon avis…

_ Non, non, c’est bon, t’inquiète pas, j’en ai pas. Vas-y, Bazouk, fais-moi les mêmes que Pandore !


Je soupirai une fois de plus. Elle attendit en se regardant dans la glace. Il y eut un petit éclair qui partit des mains du bon docteur Bazouk et s’épancha sur la jeune femme. Son chemisier se mit soudain à se gonfler et à se tendre au niveau de la poitrine, régulièrement, jusqu’à atteindre une taille plus que respectable, qui me parut même démesurée par rapport au corps élancé d’Aurélie.

Celle-ci finit par sourire et palpa un instant par-dessus son vêtement les seins dont elle avait été nantie.


_ C’est… c’est lourd, dit-elle simplement.


Puis elle ôta rapidement son chemisier et nous révéla sa désormais imposante poitrine qu’elle contempla et caressa devant la glace. Ses nouveaux seins étaient vraiment gros. Magnifiques, mais pour moi beaucoup trop volumineux par rapport à sa morphologie.


_ Regarde, Gufti ! s’écria-t-elle enchantée en se tournant vers moi. Qu’est-ce que tu en dis ?


Elle joua avec devant moi, se les malaxant doucement.


_ Ils sont superbes, hein !

_ Si tu es satisfaite, c’est l’essentiel… bredouillai-je.

_ Viens, on va les essayer un peu…


Et elle vint m’embrasser, pressant ses nouveaux jouets contre moi. D’un autre côté, c’était quand même excitant. Je refermai les mains dessus et les pelotai un moment. Ils étaient souples et fermes à la fois, légèrement durcis d’excitation.


_ Embrasse-les, mon amour ! Lèche-les ! m’ordonna Aurélie en pressant ma tête vers le bas.


Je m’agenouillai à ses pieds ; elle appuya ma tête contre son buste, puis tandis que je dévorai un de ses seins, pressait l’autre sur ma joue. Si c’était possible, je bandais encore davantage.


_ Emmène-moi jusqu’au salon, réclama-t-elle encore, on va aller réveiller les filles et leur montrer ça.


Mais Bazouk nous fournit son opinion :


_ Je pense qu’il vaudrait mieux aller manger, le repas va être froid…

_ Eh ben tu le réchaufferas, voilà tout ! lui rétorqua Aurélie du tac au tac.


Je refermai mes bras autour de ses cuisses et me relevai en la portant, sans cesser de lui dévorer les seins. Suivi du vaillant Bazouk, je l’emmenai ainsi jusqu’au salon, où je me laissai tomber lourdement sur le canapé, juste à côté des filles toujours plus ou moins enlacées, qui s’éveillèrent aussitôt.


_ Regardez, les filles ! leur fit Aurélie en se pelotant les seins.


Pandore qui émergeait doucement écarquilla les yeux en apercevant la poitrine abondante. Azura commenta :


_ Ouaouh, ils sont vraiment gros…

_ Ils vous plaisent ? leur demanda Aurélie en s’agenouillant à mes pieds.


Je crus qu’elle voulait me tailler une bonne pipe, mais elle tenait en fait absolument à me branler avec sa poitrine. J’avançai mon bassin au bord du canapé ; elle colla son torse contre moi et redressa mon sexe pour venir le coincer entre ses seins qu’elle maintint serrés autour, puis commença à effectuer des mouvements de va-et-vient avec son buste.


_ Regardez, ce que j’arrive à faire ! s’exclama-t-elle, visiblement heureuse.


Azura et Pandore observaient paisiblement la scène. Mais Aurélie se lassa quand même assez vite, se releva et retira son jean et sa culotte en hâte pour venir s’asseoir à califourchon sur mes cuisses et, maintenant ma queue juste sous son entrecuisse, s’y empala profondément d’un mouvement en gémissant longuement. J’avais sa nouvelle poitrine impressionnante juste sous les yeux, qui se balança au rythme des mouvements de va-et-vient qu’elle se mit à imprimer.


Pandore vint se coller à moi et approcha son visage du mien pour pouvoir dévorer et léchouiller le mamelon droit de ma partenaire. Azura l’imita en nous contournant pour venir s’installer de l’autre côté et prodiguer les mêmes attentions à l’autre sein. Aurélie se tint bien droite en continuant d’osciller du bassin et referma ses mains autour des têtes de nos compagnes qu’elle maintint pressées contre ses seins. Pandore glissa une main le long du bas-ventre d’Aurélie, tout près de mon sexe, pour aller caresser son clitoris ; Azura en passa une de l’autre côté de son corps, venant un instant caresser mes burnes gonflées, puis titilla d’un doigt l’anus d’Aurélie.


En une ou deux minutes de ce traitement, celle-ci explosa d’un hurlement libérateur et s’effondra sur moi sans plus bouger. J’avais toujours mon sexe planté dans le sien, et je continuais à me déhancher vaguement encore un peu. Mais apparemment, elle avait sa dose ; elle nous embrassa tous les trois, puis se redressa légèrement pour que nos deux sexes se séparent, et roula plus ou moins sur le côté pour se laisser choir sur le canapé de l’autre côté d’Azura, où elle se mit à caresser pensivement sa grosse poitrine.

Moi je bandais toujours comme un âne ; Pandore se saisit de ma queue et me masturba doucement.


_ Alors ? demandai-je à Aurélie. Ils sont bien tes nouveaux jouets ?

_ Oui, c’est sympa, ça change…


Elle demeura un instant silencieuse, puis reprit :


_ Mais je me demande quand même s’ils sont pas un peu trop gros…


Je me marrai doucement. Elle se leva et vint se placer debout face à nous trois, dans une position simplement neutre.


_ Qu’est-ce que vous en pensez, les filles ?


Mais ce fut Bazouk qui répondit :


_ Désormais tu devras porter un soutien-gorge.

_ Mais je t’emmerde ! lui objecta Aurélie. J’en portais déjà avant, seulement aujourd’hui je n’en ai pas mis car je savais que j’allais passer la journée à l’enlever. Maintenant, tu te tais, c’est pas ton avis qui m’intéresse !

_ C’est clair ? ajoutai-je en me marrant.

_ Alors ? insista Aurélie. Pandore ? Azura ? Qu’est-ce que vous en pensez ?

_ Ils sont magnifiques… commença Pandore d’un ton mal assuré.

_ Oui, tu as une merveilleuse poitrine… ajouta Azura d’une voix également perplexe.


Il y eut un silence.


_ Mais ? questionna sévèrement Aurélie.

_ Mais ça ne te va pas ! balourdai-je. Que veux-tu qu’on te dise ? C’est clair qu’ils sont magnifiques, mais ils sont beaucoup trop gros.

_ Mais ils sont pas plus gros que les leurs ! s’offusqua-t-elle en désignant d’un geste les filles devant elle.

_ Ben oui mais franchement, on dirait, pourtant ! Ce qu’il y a, c’est qu’elles font quinze centimètres de plus que toi, et qu’elles sont plus larges des épaules et du bassin, voilà tout !


Après un nouveau silence, Aurélie reprit :


_ Bon… d’accord… Bazouk, écoute-moi bien, tu vas me les réduire un tout petit peu.

_ De moitié ! conseillai-je. Ce sera encore largement bien !

_ Non, non ! brailla Aurélie. Pas tant que ça ! Tu as bien compris, Bazouk ?


Mais celui-ci s’échauffait déjà ; il adopta sa position d’ensorceleur et lança un nouvel éclair. Mais naturellement, il se goura profondément et les seins d’Aurélie se gonflèrent encore, atteignant une taille parfaitement démesurée. On lui jeta tous un regard noir.


_ Hem, hem ! fit-il. Un instant, je me concentre…

_ Dépêche-toi, ça commence à peser sérieusement, là… s’inquiéta Aurélie.


La seconde tentative de Bazouk fut un nouveau cuisant échec ; les énormes seins se mirent à ramollir et à pendouiller, flasques. Aurélie hurla.


_ Remarque, je t’avais prévenue… lui rappelai-je.

_ Bazouk ! lâcha-t-elle d’un ton hargneux. Je te donne dix secondes, et après je te noie dans le sel !

_ Du calme, du calme, tempéra-t-il, ne me brusquez pas…


Aurélie commença un compte à rebours menaçant. Bazouk fit un nouvel essai qui offrit à la jeune femme un troisième sein, de taille tout à fait raisonnable, au milieu des deux autres qui pendaient toujours abjectement.


_ Rrrrâââaaaaahhhh ! hurla-t-elle avec des yeux agressifs en courant vers lui.

_ Écoute, suggérai-je à Bazouk, si tu n’y arrives pas, le mieux, c’est que tu l’endormes, non ?

_ Noooon ! Laissez-moi le tuer !

_ Comme ça tu pourras faire tous tes essais sans la rendre dingue…


Il acquiesça en fuyant les assauts de la jeune femme enragée. Se retournant un court instant pour lui faire face, il lui projeta un nouvel éclair, et une grande barbe commença à pousser sur le beau visage d’Aurélie. Elle entra dans une furie noire qui ne cessa que lorsque Bazouk lui lança un cinquième éclair qui l’endormit enfin.


_ Pfffioouuhh ! souffla-t-il. J’ai vraiment cru qu’elle allait m’attraper…

_ Bazouk, je te donne trois minutes pour corriger tout ça… grommelai-je d’un ton exaspéré. Après, c’est moi qui te noie dans le sel !


Aidé d’Azura, et toujours avec ma stupide gaule, je transportai jusqu’au canapé le monstre qu’était devenu Aurélie avec sa grande barbe noire, ses deux énormes seins qui pendouillaient et son troisième sein au milieu de la poitrine. Bazouk s’affubla d’un air romanesque et déclara avec emphase qu’il en faisait une question d’honneur.

Après moult concentrations et trois ou quatre nouveaux éclairs, Aurélie était redevenue présentable : sa barbe et son troisième sein avaient disparu et sa poitrine avait repris une taille et une apparence presque normales. Bazouk consulta quand même Azura et Pandore à propos du volume qu’il se devait de laisser aux attributs de sa créature.

Et quand enfin il l’éveilla, elle ouvrit les yeux et s’étira comme après un long sommeil et nous dit d’une voix pâteuse :


_ J’ai fait un drôle de rêve…


Elle regarda vers sa poitrine qui était désormais réellement magnifique ; nettement plus grosse qu’originellement quand même, mais cette fois parfaitement en harmonie avec son corps et sa morphologie.


_ Que s’est-il passé ? bredouilla-t-elle.

_ Rien de spécial, mentis-je. Nous avons fait l’amour et puis tu t’es endormie.

_ Mais… et mes seins ? que…


Elle s’interrompit pour les contempler à nouveau et en les palper avec intérêt.


_ Ils sont parfaits ! s’exclama-t-elle enfin. Félicitations, Bazouk ! Tu es véritablement un puissant génie !


L’intéressé clignota en nous lançant son sourire écrasant. Il lui avait fait un lavage de cerveau, ou quoi ?


_ Ça mérite bien un petit verre ! ajouta-t-elle en attrapant la bouteille de champagne aux trois quarts vide.


Elle la vida cul sec sous nos yeux ébahis.


_ Tu as toujours la gaule ? s’enquit-elle finalement en regardant ma queue. Si tu veux, je peux…

_ Non non non ! l’interrompis-je en me levant. À table ! On va manger ! Bazouk ? C’est prêt ?

_ Oui, je vais vous réchauffer ça, clama-t-il en s’éloignant vers la cuisine. J’en ai pour un instant.

_ Tu veux bien nous installer aussi les couverts ? lui demanda Aurélie en désignant la grande table de mon salon.

_ Non, laisse, je vais m’en charger, répliquai-je. Bazouk en a déjà assez fait pour aujourd’hui…


Et quelques minutes après, nous étions tous quatre attablés devant une sorte de ragoût fumant et fortement odorant. Les filles et moi nous regardions tous avec de drôles d’airs en nous demandant qui allait goûter le premier. Bazouk nous apporta ensuite une grosse marmite de purée verdâtre qu’il posa lourdement sur la table en lançant :


_ Vous m’en direz des nouvelles !


Mais contre toute attente, l’ensemble n’était franchement pas mauvais. Un peu inattendu, mais pas mauvais. Nous nous gardâmes toutefois avec précaution de lui demander ce qu’il y avait dedans, et parlâmes plutôt de la suite des événements.


_ Alors ? Qu’est-ce qu’on fait ? demandai-je à Aurélie. Toujours prête à partir et à tout lâcher ?

_ Plus que jamais !

_ Et on va où ?

_ Sur une plage, au soleil, où tu voudras.

_ Caraïbes ?

_ Si tu veux, pour commencer…


Je souris.


_ Dans tous les cas, je pense qu’il faut pas qu’on traîne, d’autres flics vont sûrement pas tarder à revenir.

_ On peut partir cet après-midi, dès qu’on aura fini de manger.

_ Oui, ça roule. On file prendre l’avion à Roissy ?


Je dévisageai la pendule ; il était déjà presque quinze heures.


_ Ça va sans doute être juste pour choper un vol ce soir, mais au pire, on se prendra une nuit d’hôtel.

_ Oui, il faudra juste penser à planquer Bazouk…


Celui-ci, quelque peu à l’écart, s’était mis en tête de me "fabriquer" du champagne, pour me dédommager de la bouteille qu’il avait fait exploser en la congelant, peu avant. Mais lui-même n’avait pas l’air convaincu de ses résultats, et il se mit soudainement à faire apparaître des billets de cinquante euros, en nous expliquant qu’ainsi on pourrait racheter de cette boisson qui plaisait tant à Aurélie. Bien entendu, on le laissa faire, en lui pipeautant seulement qu’une seule de ces bouteilles dépassait largement les cent mille euros. Je regardai un moment grandir le tas de billets orange, puis parcourus lentement mon salon du regard.


_ Je ne sais pas ce que je dois emporter…

_ Eh ben ça, pour acheter un peu de champagne, et puis ta bite, c’est tout ! nargua Aurélie.


Je me marrai.


_ Et au fait ? Tu bandes toujours ? demanda-t-elle en tendant sa jambe sous la table pour venir poser son pied sur mon sexe toujours dur comme de l’acier.

_ Bah oui… soupirai-je.

_ Hmmm ! On va quand même en profiter un peu avant de partir, hein les filles ?