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n° 13483Fiche technique20300 caractères20300
Temps de lecture estimé : 12 mn
24/09/09
Résumé:  Elle ferait tout pour son ami. Tout ! Prête à se plier à tous ses désirs, à se soumettre à tous ses ordres.
Critères:  fhhh fsoumise cérébral voir exhib attache -boitenuit
Auteur : Ellecoucou            Envoi mini-message
De la baise...

L’effet des mots crus sur elle est très stimulant, décuplant son envie de jouir, de plaisir, de force. Pour partir encore plus loin, au fond d’elle, à la recherche d’orgasmes chaque fois plus dévastateurs, plus puissants, plus cérébraux. Car sa tête commande ce lâcher prise, cet abandon pour puiser l’énergie vitale enfouie dans chaque cellule de son être. Arriver chaque fois à un point de non retour pour que son plaisir la submerge, l’emporte. Se connaître si bien, savoir que plus loin elle peut aller, sentir qu’il reste encore à prendre. Se laisser fouiller son sexe sans vergogne, effrontément cochonne pour donner encore et arriver en final à un apaisement, une délivrance complète.


Oui, ainsi vit-elle sa sexualité Marie. Érotique dans l’âme. Osant vivre ses fantasmes, agissant en laissant ses pensées guider ses gestes ; vibrer, jouir, crier, râler, réclamer, rire, pleurer dans le plaisir quel bonheur ! L’extrême ! Oui ! L’extrême pour ne rien regretter ! L’extrême pour elle-même ! Et, être heureuse…


Sa main lisse son front, quelques rides aux coins de ses yeux s’accentuent sous son sourire espiègle. Mais peu importe, indulgente pour son visage de femme volontaire, la peau claire, de jolies arcades sourcilières, les pommettes hautes entourées de cheveux bruns aux reflets d’automne, elle est sereine. Marie finit de se maquiller dans la salle de bain. Elle aime ce temps de préparation, de mise en beauté, se faire belle, se sentir jolie, être sensuelle.


Soirée spéciale, aujourd’hui c’est son anniversaire, elle attend son ami Michel-Pierre. Il lui a demandé d’être prête pour vingt heures. Il va très certainement l’emmener au restaurant avant d’aller en club libertin ce soir. Tous les deux, ils aiment les rencontres, les nouvelles aventures qui éveillent leurs sens, qui leur apportent de la fantaisie pure dans leurs vies. Un voyage personnel où seul le plaisir licencieux domine.


Ils se sont rencontrés sur un site pour adultes, comme eux, qui sont à la recherche de jeux sexuels hors normes. Une autre manière de vivre le sexe, sans faux semblant, sans retenue. En laissant libres toutes leurs envies libidineuses de s’exprimer, en s’éclatant le corps et la tête, surtout la tête.


Michel-Pierre est son compagnon de jeux lubriques depuis dix mois et leur entente est vraiment mirifique. Une alchimie des sens s’est créée dès leur premier contact. Un libertin des Lumières tel est son ami.


Elle se souvient de leur première soirée, filant vers lui, alors qu’elle avait un emploi du temps très chargé. À dix-neuf heures, Marie prenait sa voiture et fonçait le rejoindre pour la nuit. Roulant deux heures trente, attirée par lui comme s’il avait été un aimant ! Ses photos agissaient déjà ainsi sur elle, surtout celle où il posait souriant et fier devant un grand parc, en ayant la main sur le cœur, en tenue blanche, hakama et kimono. Il pratique et donne des cours de tai-chi, l’élégance des gestes et la maîtrise de son corps font partie de son univers.


Garée sur le bas côté de la chaussée, à la sortie de l’autoroute, il l’attendait. Elle suivit son véhicule jusqu’à sa propriété. Son cœur palpitait à l’extrême. Rejoindre un homme que l’on ne connaît pas du tout, reste quand même un acte un peu risqué. Mais elle a osé ! Et c’est bien !


Après le bisou d’usage pour se dire bonjour et la vue d’ensemble pour ressentir la personne, il l’a dirigée tranquillement dans sa maison et accompagnée à son salon, l’invitant à se mettre à l’aise et s’asseoir. Moment étrange, empreint de douceur érotique et d’expectative.


Une bouteille de vin d’exception, un Cornas 2003, pour trinquer à leur rencontre, trônait sur la table du salon. Yeux dans les yeux, regards curieux et circonspects, ils portèrent un toast à l’instant présent. Au travers des verres, la robe grenat pourpre aux reliefs sombres dansait, les effluves nets et épicés vinrent caresser leurs narines. Rapidement la discussion fut amicale, naturelle, sans aucune gêne. Chacun s’était assis dans un fauteuil en cuir noir. Lentement, il préparait en lui parlant, des tartines de guacamole…

Et soudain surgit en Marie l’envie charnelle de s’approcher de lui, de le toucher. Elle s’est levée et câlinement s’est collée à lui, l’obligeant à pivoter. Le regard de Michel-Pierre un brin interrogateur la questionnait, le sien a dû lui fournir la réponse qu’il souhaitait car enfin sa bouche se posa sur la sienne. Baiser très doux, leste, de découverte, d’attirance, de magnétisme. Ses lèvres étaient douces, longuement leurs langues s’enroulaient, s’aspiraient, s’embrassaient. Fébrilement les doigts de Marie entrouvrirent la chemise blanche de Michel-Pierre, détachant seulement quelques boutons du haut. Lentement ses mains chaudes partirent à la découverte de sa peau, de son torse, de sa douce toison aux poils poivre et sel. De longues minutes en suspens, à sentir son odeur, son parfum léger et boisé. Temps qui lui a paru pétulant et pérenne.

Pourtant, pas une seule fois il n’a tenté de venir caresser au-dessous de sa ceinture, seul son buste fut exploré par sa bouche, ses yeux, ses mains et Marie l’en remercie. Peu d’hommes auraient agi ainsi.


Il était déjà tard, se détachant d’elle il lui proposa d’aller manger avant la fermeture des restaurants. Bien sûr chacun s’appliquant à parler de sa vie, de ses espoirs, du libertinage comme eux le vivaient, avec des valeurs de respect, d’hygiène, de joie, de rire, de fête. Conversation de deux personnes qui se croisent et se séduisent. Elle se souvient seulement lui avoir demandé de pouvoir se coller à lui cette nuit… et tendrement, la main de Michel-Pierre est venue caresser sa joue.



Pensée du lendemain…


À leur retour, directement, ils ont rejoint la chambre à l’étage. Marie s’allongeant, timide, sur le lit… Puis s’ensuivit la magie des corps qui savent se trouver, la magie des sens qui savent se parler, la magie des cris arrachés. Pour la première fois de sa vie, elle fut fontaine, l’eau jaillit sous ses doigts fabuleux de prouesses, sous sa langue experte, sous son sexe dur qui la pilonnait. Oui ! Quelle merveilleuse nuit !


Depuis, chaque week-end de retrouvailles sont aussi festifs. D’une fois à l’autre, imaginations et surprises font de ces moments intenses de folie douce, du bonheur à l’état pur. Et nombreux ils sont, ces moments ! Hummmmmm.


Bon, que fait-il ? Il a du retard. Pas sympa de sa part, ce soir n’est quand même pas ordinaire. Ce n’est pas souvent qu’il la laisse dans l’incertitude et l’attente. Mais elle ne va pas commencer à se faire un film pour rien.


Enfin, son téléphone sonne.



Il a déjà raccroché.


Marie court à l’étage, en effet un joli paquet assez gros lui tendait les bras. Vite l’ouvrir. À l’intérieur une magnifique robe longue moulante, coloris gris argenté avec escarpins assortis emballés dans du papier coloré vert. Sans perdre de temps elle s’habille. L’image d’une femme lascive, enroulée dans un écrin satiné, dessinant toutes ses courbes, telle était sa vision dans le miroir. Elle ne pouvait que sourire. Vraiment, il connaît et sait ce qui lui convient. Très sexy dans ce fourreau tout simplement. Sur ses épaules, elle s’enroule une étole de soie, cadeau pour sa fête. Parfaite ! Son maquillage et sa coiffure aussi.


Dans la cour une voiture immense, longue et noire, une limousine feux allumés l’attendait. Un homme casquetté lui ouvrit la porte arrière du véhicule en la saluant. Marie était ahurie, tellement surprise que pas une seule question n’effleura son l’esprit pour interroger le chauffeur. Elle entrait dans un rêve. L’intérieur du véhicule l’a scotchée. Des lumières au sol, des spots au plafond, un design futuriste, des sièges aux courbes arrondies, un bar à faire pâlir bon nombre de boîtes de nuit. Champagne et petits fours devant elle. Après quelques minutes, elle aperçut enfin une enveloppe posée sur une tablette avec son prénom écrit à l’encre violette. Sa main trembla en la prenant, l’émotion la saisit.


« Ma tendre et belle chérie-chérie que ta soirée soit à l’image de ce que tu veux d’elle… Michel-Pierre »


Les larmes lui sont venues aux yeux. Un frisson de tendresse et de désir parcourut son corps. Oui ce soir elle se laisse guider. Ses fantasmes il les connaît…


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Sur les cotés de la chaussée, défilaient les paysages éclairés par les phares de la limousine, ils quittaient la ville. Trop abasourdie par ce qui l’entourait, elle ne pouvait penser. Deux coupes de champagne l’aidèrent à se détendre, elle ferma les yeux, tranquille.


Ils roulèrent une bonne demi-heure lorsque la voiture s’engagea dans l’allée d’un grand parc, découvrant un château du dix-huitième siècle éclairé sur ses ailes, aux tourelles effilées pointant vers le ciel chargé de nuages en cette nuit sombre.


La limousine s’arrêta devant le perron, Michel-Pierre était là à l’accueillir. Toutes ses craintes s’envolèrent. Que le jeu commence ! Elle était et serait sa soumise…



Ramenant sa main gauche qu’il tenait derrière son dos, il lui plaça sur son visage, le loup rouge, cadeau de retour de son voyage à Venise, orné d’arabesques scintillantes et de deux belles plumes d’oiseaux. En un rien de temps elle fut transformée en colombine.


Dans l’entrée, un grand escalier d’honneur embrassait l’espace. Le lieu respirait le mystère, de nombreux tableaux habillaient les murs. Lui prenant la main, d’un pas assuré, son libertin chéri la dirigea au travers de nombreux couloirs passant petites et grandes pièces jusqu’à s’arrêter devant un petite porte cintrée, toute simple, en bois. Lentement, il ouvrit. La lumière en bas les aspira et semblait les appeler. Un escalier en colimaçon d’une vingtaine de marches les emmena vers une cave voûtée. Des bougies, des chandelles, une ambiance feutrée tamisée et voluptueuse les saisit aux tripes. Marie frissonna, posa son regard intrigué d’abord sur la pièce elle même. Les murs aux parois de pierres brutes baignaient dans un coloris rouge. Rouge du tissu des banquettes, des statuettes et d’un grand rideau de velours épais.


Puis ses pupilles se posèrent sur ceux qui étaient présent. Deux couples étaient assis autour d’une table. Tous avaient un masque sur les yeux. Les hommes habillés d’une capeline, les femmes aussi belles l’une que l’autre. Un raffinement dans leur tenue qui plut énormément à Marie.



Marie se tenait près de la table. Son ami s’approcha d’elle et l’embrassa. Elle ferma les yeux.



Restant debout face à lui, elle le laissa faire plantée sur ses talons aiguilles, juste à se dandiner au son de la musique qui s’échappait des hauts parleurs. Elle entendait murmurer autour d’elle, sans pouvoir comprendre les paroles. Sans voir, dans le noir, elle sentait tous les regards sur elle et savourait ces quelques minutes d’exhibition frivole laissant son corps danser librement. Puis des mains sont venues la caresser, lui frôlant les épaules, le dos et les fesses. Elle sentait sur son corps comme mille doigts qui voulaient la connaître. Déjà elle réagissait, se pliait, se cambrait sous les paumes ouvertes. Michel-Pierre l’embrassait encore, sa bouche fouillant son palais, la serrant fort contre lui.



Elle sentit sa robe s’enrouler sur ses hanches, découvrant ses jambes et sa croupe. Les caresses sont devenues plus intimes, une main s’attardant entre ses cuisses, caressant sa vulve, partant à la découverte de son clitoris. Marie répondait à tous ces appels par des gestes d’offrande, relevant ses bras au-dessus de sa tête rejetée en arrière. Le buste pointant à l’avant pour être étreint, tripoté, câliné. Son corps ne lui appartenait plus. Elle se retrouva très rapidement nue.

Campée sur ses jambes, elle jouissait déjà, debout contre un corps qui la soutenait. Un autre qui lui léchait sa chatte, la fouillant de sa langue. Un homme, une femme ? Peu importait, elle n’était que jouissance. Ses seins étaient pétris à pleines mains, comme elle l’adore. Une bouche lui suçait son mamelon gauche, l’aspirant complètement. Ses cris, ses soupirs résonnaient sans fin entre les murs du château. Lentement elle reprit son souffle, enfin ils la laissaient s’apaiser.


Des mains la saisirent à la taille pour lui faire changer de place.



Marie entendit le bruit d’un rideau qu’on tire. Comme une automate elle se laissa manipuler, écartant jambes et bras pour qu’ils soient sanglés. À son cou, elle sentit le froid du métal, certainement une chaîne ou un collier pour chienne. Ne l’était elle pas, ainsi ligotée, offerte au désir de chacun ? Sur ses fesses le léger frôlement d’un fouet la fit frissonner. Non, elle ne voulait pas souffrir, Marie n’aime que le plaisir, pas la douleur. Et pourtant les lanières réveillèrent en elle l’envie d’autre chose.



Ses tétons serrés aiguillonnaient son désir qu’elle ressentait sur toute sa peau.



Le fouet frôlait son dos, suivait sa chute de reins, écartait sa raie, s’attendant chaque fois à de la douleur alors qu’il n’était que caresse. Marie frissonnait, des mains prenaient encore possession d’elle. Les mots crus fusaient des bouches des hommes présents.



Dans son dos un homme s’approcha, la prenant aux hanches, la pénétra et un grand moment la lima, son sexe entrant et sortant dans sa vulve. Marie aime un sexe dans son sexe, Marie veut être possédée, être prise, être secouée, lui arrachant des râles. Elle ne sait pas faire l’amour sans bruit, Marie !


Enfin, ils la détachèrent, la faisant mettre à genoux, en lordose, son cul offert aux regards, aux bouches et aux mains. Marie apprécia le moelleux du tapis qui la recevait.



Ouvrant grand ses lèvres elle happa un sexe dur comme du bois, la langue de Marie pompa, comme elle aime sucer Michel-Pierre, mais ce n’était pas lui. Elle le connaît suffisamment pour le savoir. Sa langue goûtant aux perles qui suintaient au bout du gland. Montant et descendant autour de cette hampe qui réclamait la chaleur de sa bouche, la douceur de ses papilles, l’humidité de sa salive. Un autre sexe frôlait son visage demandant aussi sa part de gâterie. Avec assiduité, elle l’engloutit, gourmande de leurs désirs.


Que c’est beau et bon un homme bandant pour vous, la verge pointant d’excitation. Sous son corps, quelqu’un se glissa et vint lui titiller son clitoris, la léchant doucement de sa langue, écartant ses petites et grandes lèvres avec précaution, l’aspirant, la dégustant avec délice. Aux soupirs qu’elle donnait, Marie sut que c’était une femme.


Des doigts s’introduisirent dans son anus, son orifice s’ouvrait tout seul sous le désir. Encore des doigts de femme se dit elle, à la douceur et au velouté des caresses qui la préparaient.


Une queue allait la prendre, allait la sodomiser, l’enculer profond. Partager son intimité la plus secrète avec tous ses hommes devant son maître, son ami, son amant. Son homme qui savait être complice à la magie de la fête des corps, qui savait l’emmener sans crainte vers toutes les excentricités amoureuses. L’envie continuelle de jouer ensemble pour le plaisir de chacun, attentif aux désirs de l’autre pour leur joie commune. Être en harmonie et comblés. Marie a une confiance totale en son ami, il dirige et mène la danse enflammée, ce soir il est ses yeux.



Marie soumise offrit son cul, ne pensant qu’à son ami à côté d’elle. Seule sa voix lui importait ! Elle aimait être vue en cette position de soumission. Elle se sentait reine, déesse même, sous leur ardeur à la baiser. Belle dans la jouissance, belle d’offrir son corps à des inconnus, belle d’aller d’orgasmes en orgasmes.

Des va-et-vient incessants pour la faire jouir toujours plus, jusqu’à épuisement. N’en pouvant plus, repue, elle se relâcha complètement.



L’autre homme éjacula en l’enculant, bourrant le préservatif de toute sa semence.



Se plaçant les deux jambes écartées au-dessus d’elle, Michel-Pierre prit sa queue entre les mains et lentement très lentement arrosa Marie de son urine. Chaude, douce, caressante, elle reçut son cadeau. Une douche dorée qu’elle voyait. Il lui avait retiré son bandeau pour ce dernier jeu ultime. Elle lui souriait, savourant, buvant son eau qui n’en finissait pas de couler de sa verge. Être aspergée devant ces femmes, ces hommes qui lui ont donné autant de plaisir combla Marie bien au-delà de ce qu’elle avait connu jusqu’ici. La plénitude suprême en son corps après autant de luxure. Divin !


Merci mon Amour…