n° 13492 | Fiche technique | 15720 caractères | 15720Temps de lecture estimé : 10 mn | 25/09/09 |
Résumé: Après une correspondance enfiévrée par e-mails, je décide de rencontrer mon internaute préféré. | ||||
Critères: fh hplusag frousses plage telnet exhib intermast confession | ||||
Auteur : Sexy-Edwige (Enseignante flamboyante à l'esprit débridé !) |
Je m’appelle Edwige et je suis une lectrice occasionnelle des textes publiés sur ce site et ce, depuis de nombreuses années. J’étais adolescente lorsque j’ai découvert l’existence de cet endroit merveilleux où les plumes libidineuses peuvent s’épandre sans retenue sur le papier. Certains récits ont accompagnés ma découverte de la sexualité. J’y ai puisé à outrance des idées coquines pour provoquer des situations que je ne regrette aucunement. D’une certaine manière, ce site a contribué à faire de moi une jeune fille ouverte d’esprit sur les choses du sexe. Aujourd’hui, je désire apporter ma pierre à l’édifice en partageant avec le plus grand nombre l’une de mes récentes expériences.
Il est toujours difficile de se décrire soi-même, mais je vais m’efforcer d’être la plus honnête possible. Edwige est mon véritable prénom. Ce n’est ni joli, ni original, mais c’est le prénom qu’ont choisi mes parents. Je suis âgée de vingt-cinq ans, mais il semblerait que mon visage soit encore celui d’une adolescente. Je ne compte plus le nombre de fois où je dois présenter ma carte d’identité pour prouver que je suis majeure. C’est d’autant plus agaçant que je suis enseignante ! Je suis une rousse à la peau très pâle, presque blanche. Certains matins, j’ai l’impression d’être face à une personne malade lorsque je me regarde dans le miroir. Mes cheveux ondulent naturellement et descendent jusqu’au milieu de mes omoplates, mais je les lisse. Ma silhouette est fine, malgré une poitrine ronde et des fesses rebondies.
Si je dois aborder mon orientation sexuelle, je suis contrainte de me définir comme une aventurière en quête constante de nouveaux trésors. Je partage mon lit aussi bien avec des hommes qu’avec des femmes, même si je dois admettre ne pas avoir beaucoup d’expérience avec ces dernières. D’une certaine manière, je peux être considérée comme une hétérosexuelle aux mœurs libérées. Cela ne signifie en aucune manière que je suis une fille facile qui écarte les cuisses à la moindre occasion ! J’aime les choses du sexe, mais cela ne constitue pas toute mon existence.
J’enseigne le français dans un collège et j’aimerais avoir la chance de pouvoir réaliser mon rêve : devenir écrivaine ! J’y travaille d’arrache-pied en rédigeant des histoires appartenant au domaine de la Fantasy ainsi que des récits érotiques. L’écriture est l’une de mes plus grandes passions et j’ai constamment un stylo sur moi. Dans un avenir proche, j’espère pouvoir vous annoncer la publication de l’un de mes ouvrages. Cette perspective est pour moi presque aussi jouissive qu’un orgasme !
Revenons-en à cette aventure. C’est en naviguant sur le Net que cela m’est arrivé. Autant être honnête, je me promène presque exclusivement sur des sites réservés à un public adulte. Il ne s’agit pas à proprement parler de sites pornographiques, mais de forums de discussions coquines. Je possède une imagination débordante et j’adore créer des situations excitantes. Aussi j’aime tout spécialement fréquenter les forums orientés vers les jeux de rôles. Le principe en est simple. Il suffit de créer un personnage et de l’interpréter en interaction avec les autres membres du forum. Je me souviens par exemple avoir joué le rôle d’une guerrière toute de cuir vêtue. Je devais sauver ma virginité face à un gladiateur tout en muscles interprété par un internaute particulièrement ingénieux. Autant dire que j’ai perdu le combat, mais que notre échange de messages a été long et terriblement excitant. Mon corps se rappelle avoir joui de mes doigts à la lecture de certains paragraphes !
Ce passe-temps mêle habilement littérature et sexualité. Le seul inconvénient est la nécessité d’un bon niveau rédactionnel et d’un amour commun des mots pour que les joueurs puissent s’y épanouir pleinement. À force d’écrire des messages empreints de pornographie, mon adversaire dans le jeu et moi-même avons noué des liens étroits. Aussi, je ne suis pas étonnée lorsqu’un matin, je découvre un message privé m’invitant à lui communiquer mon adresse e-mail personnelle. Je m’exécute sans me poser de questions en lui répondant simplement :
Salut. Écris-moi à s*********e@h***l.fr pour débuter un nouveau scénario en toute intimité.
Le lendemain, je reçois un e-mail de mon internaute préféré. Je suis toute excitée à l’idée de le lire. Ma langue passe sur mes lèvres pour les humidifier et j’ouvre le message. Il se propose de débuter notre nouvelle histoire en décrivant une rame de métro bondée. Trois grands paragraphes expliquent à quel point les passagers sont serrés les uns contre les autres et précisent les traits principaux de son personnage. Il interprète un voyeur se baladant avec une minuscule caméra pour filmer sous les jupes des filles. Bien évidemment, je poursuis le scénario en décidant de jouer une policière en jupe venue enquêter sur des affaires d’attentats à la pudeur dans les rames de métro !
Nous poursuivons notre histoire durant presque six mois ! Le deuxième inconvénient est que les parties durent longtemps. En définitive, ça ne me dérange pas, car j’aime beaucoup lorsque les histoires sont parsemées de rebondissements excitants. À la fin de notre scénario, mon héroïne se retrouve complètement nue et enfermée dans une cave pour satisfaire les désirs du voyeur devenu violeur au cours du récit et de ses copains !
Tout ceci n’est que pur fantasme, mais contribue à renforcer ces liens qui m’unissent à mon internaute. Après six mois, nous échangeons nos photographies et je dois bien admettre qu’il est plutôt beau garçon malgré son âge. Il a quatorze ans de plus que moi mais j’imagine fort bien les ravages qu’il a dû faire dans sa jeunesse. Nous laissons également filer quelques informations personnelles sur nous, sans jamais communiquer nos adresses complètes et nos numéros de téléphone. C’est beaucoup trop dangereux à bien des titres. C’est ainsi que mon internaute me fait remarquer que nous sommes seulement séparés par une trentaine de kilomètres l’un de l’autre. L’idée d’une rencontre réelle commence alors à germer dans nos têtes et nous l’abordons avec sérénité comme une évidence à venir.
Deux semaines ponctuées d’échanges d’e-mails enfiévrés se passent avant que nous convenions d’un rendez-vous sur le front de mer. Un petit café sur la digue bien connu de la région est notre point de rencontre. C’est encore l’été et nous décidons d’un commun accord de venir en maillot de bain. Vêtue d’un simple bikini relativement sobre, j’arrive avec quelques minutes de retard. Mon internaute est déjà là pour m’accueillir dans son short de bain noir à bandes blanches. Je l’identifie du premier coup d’œil, mais lui semble avoir plus de mal à me reconnaître. Il me salue d’une bise en disant que je suis plus jolie que sur mes photographies. Cette journée commence bien.
Après une promenade bien agréable sur la digue, nous nous installons à la terrasse d’un autre café pour commander des sodas avec glaçons. Notre table est coincée entre la façade de l’établissement et un panneau de bois le séparant du café voisin. L’endroit nous offre ainsi une discrétion appréciable. Le serveur nous apporte nos consommations et je surprends son regard sur mes seins. J’en avise l’homme assis en face de moi et avec lequel j’échange des e-mails depuis plusieurs mois. Il se contente de hausser les épaules avec un sourire mi-figue, mi-raisin. Là, il baisse légèrement dans mon estime.
Nous sirotons tranquillement nos sodas en partageant des sourires gênés et des regards hésitants. C’est une chose d’écrire des histoires pornographiques avec quelqu’un, mais c’en est une autre de lui faire la conversation. Aussi, nous basculons rapidement dans la critique de nos écrits, précisant ce qu’il faut corriger à l’avenir et ce qui nous excite tous les deux. La conversation est agréable. Je suis accrochée à ses lèvres et je ne le vois pas bouger lorsqu’il pose la main sur mon genou ! Il est discret et audacieux. Un large sourire fend mon visage, tandis que le rouge me monte aux joues. Son pouce caresse doucement ma peau.
Feignant l’ignorance, je poursuis mes explications quant à l’intérêt du prochain scénario que j’aimerais écrire avec lui. Il se contente de hocher la tête tout en promenant sa main plus haut sur ma jambe. Ses doigts prennent plaisir à masser délicatement l’intérieur de ma cuisse et cela m’excite. Un rapide coup d’œil autour de moi m’indique que personne ne remarque ce qui se passe sous la table. Je soupire d’aise avant de passer le bout de la langue sur mes lèvres pour les humidifier. J’ai chaud et ma gorge devient affreusement sèche. J’avale une grande gorgée de soda.
Les doigts de mon internaute passent sous le tissu de mon paréo en une caresse me gratifiant d’une soudaine chair de poule. Mon cœur se met à battre la chamade et une peur grandissante s’empare de moi. Je ne la comprends pas, car c’est moi qui ai provoqué cette situation ! Je déglutis bruyamment, en plongeant mon regard dans celui de l’homme assis en face de moi. Il semble aussi tendu que moi et quelque part, ça me rassure.
Avec un petit hochement de tête, je l’encourage à aller plus loin. J’écarte aussitôt les jambes et mon internaute s’exécute. Sa main glisse doucement entre mes cuisses pour venir à la rencontre de mon maillot de bain. Ses doigts deviennent nerveux et il appuie sur mon sexe à travers le tissu. Sans décrocher mon regard du sien, j’écarte plus largement les jambes en sentant mon excitation croître rapidement en moi. Je suis convaincue qu’il s’en rend compte et je me hasarde à vérifier l’effet que je produis sur lui.
Je pique aussitôt un fard en constatant qu’il n’est pas dans un meilleur état de contrôle que moi. Le tissu de son short de bain est tendu à l’extrême et je distingue clairement la proéminence de son plaisir. Amusée, je me contente de lui dire :
Nous échangeons un sourire plus gêné qu’amusé et je me réfugie immédiatement derrière mon verre de soda. Je le termine d’un trait. Une chaleur venue de mon ventre irradie soudain mes reins et mes tétons s’érigent comme de la pierre. Je n’ose plus regarder cet homme directement dans les yeux. Mon trouble est manifeste et je pose une main tremblante sur cette bosse qui me fascine. Celle-ci réagit aussitôt à mon contact par un tressautement surprenant. Inspirant profondément par le nez, je m’impose un calme relatif tout en veillant aux alentours. Personne ne semble prêter attention au couple timide que nous formons.
Mon internaute remonte délicatement mon paréo pour découvrir mes cuisses blanches et ainsi, augmenter encore d’un cran mon excitation. À la manière d’un boulanger qui pétrit son pain, il malaxe quelques instants l’intérieur de ces mêmes cuisses devenues brûlantes de désir. Ma main s’agite nerveusement sur son short de bain et j’ose à peine jeter un regard vers son visage pour m’assurer qu’il apprécie la caresse. À son expression indescriptible, je suis convaincue qu’il aime ça. De la même manière, mon maillot de bain détrempé lui indique indubitablement mon plaisir. Nous sommes comme deux adolescents confrontés à leurs premiers attouchements.
Les doigts reviennent sur mon sexe, écartent doucement le tissu de mon maillot de bain sur le côté. Me retrouver le sexe exposé à la vue des autres clients me mortifie de honte et mes joues deviennent cramoisies. Du bout des doigts, mon internaute éprouve la forme et la souplesse de mes lèvres intimes. Il les décolle sans difficulté l’une de l’autre, puis les pince sans méchanceté. J’entre dans un état second et ma main cajole de plus en plus nerveusement ce pénis gonflé de plaisir et ce, à travers le tissu tendu du short de bain.
Un doigt pénètre en moi avec douceur, puis décrit rapidement des mouvements de pilon dans un bruit de suintement. J’ai l’impression que tout le monde autour de nous peut entendre ce bruit et je me mords la lèvre inférieure pour m’empêcher de crier. Un pouce vient agacer mon petit bouton d’amour pour m’amener au bord de l’extase. J’en approche précipitamment, lorsque je sens le sexe de mon internaute se contracter comme sous l’effet d’une convulsion. Des bruits de gorge me parviennent aux oreilles et quelque chose de chaud se répand sous ma paume de main. Je réalise après coup que l’homme assis en face de moi vient d’éjaculer !
Je retire promptement ma main, mais lui poursuit son pilonnage en respirant bruyamment. Je ne tarde guère à basculer mon bassin en avant et à contracter tous les muscles de mon vagin pour sentir ce doigt au plus profond de moi. Je me tords de plaisir sur ma chaise, avant d’écarter la main de mon internaute. Il me maltraite brusquement en tapotant mon clitoris devenu extrêmement sensible. Je m’efforce de conserver le silence, puis je réajuste mon maillot de bain et mon paréo.
Sur un coup de folie, je tire sur l’élastique du short de bain de mon internaute pour y glisser ma main. Il me regarde, à la fois satisfait et incrédule. Je sens son pénis à moitié mou reprendre de la vigueur, tandis que je tente tant bien que mal de refermer les doigts sur le liquide poisseux et chaud répandu un peu partout dans son short de bain. Un large sourire fend son visage lorsque j’extirpe ma main de son vêtement pour la porter à la bouche. Je donne un coup de langue dans ma paume, puis je suce lentement chacun de mes doigts en fixant cet homme droit dans les yeux. Un goût amer inonde mon palais et je déglutis bruyamment pour lui faire comprendre que je viens d’avaler sa semence. Il en semble ravi.
En garçon bien éduqué, il se propose de payer nos consommations et c’est seulement lorsque nous quittons la terrasse du café que je remarque le sourire narquois du serveur. J’ignore s’il nous a vus et l’idée d’avoir pu être observée m’excite terriblement. Mon internaute me raccompagne jusqu’à ma voiture et nous nous promettons de nous revoir.
Je vais clore ce récit sur une note pathétique, mais réelle. Le lendemain de cette aventure, prise par une peur panique, je me rends en hâte chez mon médecin traitant pour lui réclamer un test de dépistage du virus du SIDA. Il me revient bien évidemment négatif, mais ça me rassure de l’avoir fait.
A l’heure actuelle, je n’ai pas revu mon internaute, mais nous continuons d’écrire des histoires enflammées par échanges d’e-mails. Je vais d’ailleurs lui répondre, car mon personnage est en proie à une armée de squelettes dirigée par un sorcier pervers qu’il interprète à merveille. Si d’aventure, vous désirez partager ma passion pour les mots et écrire des histoires avec moi, vous connaissez mon adresse personnelle.