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n° 13532Fiche technique16088 caractères16088
Temps de lecture estimé : 10 mn
21/10/09
Résumé:  L'apparition inexpliquée dans son salon d'un appareil futuriste va lui permettre de voir sa sexualité d'un autre œil...
Critères:  h hh hmast fellation humour -sf
Auteur : Sextylo            Envoi mini-message
Passé composé 1ère personne

Je me réveille pas très frais. J’ai passé la soirée d’hier à malmener mon foie. Après ma douche, je m’habille malgré le fait qu’on soit dimanche et que je n’aie pas très envie de sortir. En sortant de la salle de bain, mon estomac se serre. Non pas à cause de l’alcool qui doit y rester mais à cause de la surprise. Il y a un homme dans mon appart. Je suis pourtant rentré seul hier soir, pas de doute là-dessus. L’intrus est dans mon salon, comme ça l’air de rien. Il se retourne tranquillement et là mon estomac se resserre encore plus : il s’agit de moi.



J’essaie de me ressaisir et m’approche de mon double. Il me montre quelque chose sur le cadre de la porte de mon salon. C’est une sorte de boîtier avec un bouton rotatif, un peu comme une minuterie. Je lui demande si c’est lui qui a monté ce truc. Il rigole un peu et me dit que non, ce n’est pas nous.



Nous comparons nos montres. La sienne avance bien de cinq minutes.



Il tourne le bouton. Quelque chose d’indescriptible se passe. C’est comme si tout d’un coup l’atmosphère se chargeait, comme avant un gros orage. Le cadre de la porte n’a pas vraiment changé et pourtant on jurerait que le salon est différent. Je m’approche des meubles pour essayer de déceler un changement subtil, mais je ne vois rien d’anormal. Tout d’un coup la porte de la salle de bain s’ouvre derrière moi. Quel con ! J’ai franchi le seuil sans même faire exprès, je suis dans le passé ! Je garde mon calme et me retourne. Je me vois en train de tirer une tronche d’ahuri.



Je lui montre le boîtier. Le bouton est revenu sur sa position de départ. Il y a douze crans, on peut donc retourner une heure dans le passé.



C’est drôle d’avoir une impression de déjà-vu qui n’est pas qu’une impression.



Cette fois c’est ma montre qui est en avance.



Je tourne le bouton tout en pensant qu’en fait, ce n’était pas moi qui l’avais tourné mais mon double du futur. De nouveau, une étrange atmosphère envahit l’appartement. Je fais un pas en arrière et regarde attentivement mon moi-passé en train de marcher vers le seuil. Il disparaît d’un coup. Le bouton revient à sa position de départ et la sensation d’un orage imminent a disparu. Je traverse précautionneusement le cadre de la porte sans quitter le présent.



Je m’assois un moment pour faire le point. Une machine à voyager dans le temps, le passé du moins, est apparue comme ça, dans mon salon. Je ne sais pas comment ni pourquoi. Peut-être que mon immeuble abritera dans plusieurs années (ou siècles) un laboratoire secret et que l’inventeur de cette machine l’a envoyé dans le passé par erreur ou pour qu’elle échappe à des personnes malintentionnées. Peut-être que cette machine est d’origine extra-terrestre et qu’elle est apparue ici par euh… c’est ça oui, elle a glissé sur un trou noir et a traversé instantanément une dimension perpendiculaire !

Arrête de te triturer le cerveau pour rien, il n’y a pas plus d’explication plausible. Ce truc est là et il permet de revenir dans le passé c’est tout ce qui compte pour le moment. Le problème c’est qu’on ne peut revenir que d’une heure, je ne pourrai donc pas revenir suffisamment loin pour empêcher ma copine de partir… À quoi elle pourrait me servir alors, à gagner aux jeux ?



Super ! Cette machine me sert à me créer un frère jumeau pendant quelques minutes. Je devrais peut-être faire une photo avec lui pour faire croire à tout le monde que, quand je fais une connerie, c’est en fait la faute de mon jumeau.



Mon double lit dans mes pensées plus facilement que dans un livre, puisqu’il n’a même pas besoin de lire. Il a eu les mêmes pensées plus tôt.



Qu’est-ce que c’est que ce sourire de pervers ? À quoi vais-je penser ? À un truc salace me connaissant. Inviter une fille et me dédoubler pour pouvoir la prendre par tous les trous ? Ou lui demander de se dédoubler elle ? Ça peut être pas mal mais vas-y pour lui expliquer ça sans la faire paniquer…

Mon moi-futur s’approche de moi, le sourire toujours scotché aux lèvres. Je commence à comprendre. Il veut tester l’homosexualité avec lui-même… C’est vrai que ce n’est pas une mauvaise idée, j’ai déjà fantasmé plusieurs fois sur des plans cul gays sans avoir le courage de passer à l’acte. Là au moins, il n’y aura pas de risque de fuite ni de transmission de maladies.


Mon double s’installe à genoux devant moi. Je défais ma ceinture et il s’occupe du reste. Mon pantalon par terre, une bosse commence à prendre forme dans mon caleçon. Il caresse doucement mon sexe à travers le tissu, puis retire le sous-vêtement. Ça y est, je me vois en train de m’auto-fellationner. Le rêve de beaucoup de mecs et sans la contorsion. Je découvre, avant de l’avoir fait, que je me débrouille très bien. J’alterne masturbation et caresse des boules. Je me lèche délicatement le gland puis viens titiller le frein. Je me mordille gentiment puis j’enfonce ma bite le plus possible au fond de ma gorge…


J’ai chaud, je relève mon t-shirt. J’en profite pour me caresser le torse et me tordre un peu les tétons, chose que je fais rarement mais que j’ai soudain très envie de faire. Mon double s’applique et accélère le rythme. Ma respiration s’accélère, je ne vais pas tarder à jouir. À l’instant où je pense ça, les mouvements de sa fellation ralentissent. Ils sont plus amples et plus appuyés. Le point de non-retour s’éloigne. Il me maintient à quelques pas du sommet de mon excitation. Je profite de cet état exquis, où plus rien d’autre n’a d’importance, puis je recommence à en vouloir plus. Mon bassin réclame une accélération qui ne se fait pas attendre. Une main me serre les boules, des doigts me pincent les tétons à me faire mal, une main me branle à toute vitesse et une bouche me suce le gland en donnant des coups de langue.

J’explose.

Je sens ma jouissance se répandre de mon ventre jusqu’au bout de ma queue qui se met à cracher un flot de sperme. Une deuxième saccade suit dans un second élan de jouissance. Au quatrième pic, je commence à reprendre conscience. Je réalise que la bouche de mon double est remplie et qu’il est en train d’avaler. J’ai l’impression d’être en coton.


Je comate un moment sur mon canapé pendant que mon double fait un tour à la salle de bain. Lorsqu’il revient, il me presse de me rhabiller car le moment sera bientôt venu pour moi de retourner dans le passé. Il me pousse presque en dehors du salon alors que je suis encore en train de me reboutonner. Pendant une seconde il me fait penser à ma mère… quelle impression bizarre. Il tourne lui-même le bouton et cette fois le changement dans le salon est évident. Je me vois, quoiqu’un peu flou, dans la même position pensive qu’au moment où mon double est arrivé.



Une appréhension enivrante s’empare de mon ventre. Aurais-je le pouvoir de modifier l’univers ou l’espace temps ? Je sens mon double qui s’impatiente. Qu’arriverait-il si je n’y allais pas ? Est-ce que l’on serait condamné à vivre ensemble ? Allait-il disparaître ? Le monde allait-il imploser ? Un léger sifflement se fait entendre. Il provient du boîtier. Nous nous regardons alors que le sifflement s’accentue. Tout à coup, le bouton revient à sa position initiale, le canapé redevient dans le désordre d’il y a trente secondes et mon double se recroqueville en hurlant. Une sueur froide parcourt mon échine, j’accours vers lui. Au moment où je le touche, il se met à rire et à se foutre de ma gueule. Il n’a même pas besoin de me regarder pour savoir que je suis blême.



Je me relève et m’approche du bouton. J’ai un peu perdu la notion du temps avec tout ça, je ne sais pas de combien je dois revenir, mais je n’ai plus du tout envie de ne pas le faire. Mon double se lève à son tour et regarde ma montre puis la sienne. C’est vrai que ça reste le meilleur moyen de revenir au bon moment. Il met la main sur l’appareil, et avant de me renvoyer dans le passé dit :



Et il m’embrasse. Ce baiser est inattendu mais agréable. Il me débarrasse un peu de la nervosité de cette sale blague. Je m’imagine dire adieu à ma fiancée d’une autre planète avant de partir dans l’espace-temps à des centaines d’années lumières. Nos langues s’effleurent, puis s’enroulent. En ouvrant à nouveau les yeux, j’ai vraiment l’impression d’avoir embrassé le miroir de la salle de bain. En moins froid et lisse.


Je retrouve mon double assis sur le canapé. Je l’appelle toujours mon double, même si fondamentalement, c’est moi le double à cet instant. Il ne m’a pas entendu arriver, il est toujours en train de penser. À quoi déjà ? Ah oui, à l’attrait financier de cet appareil.



Tout en parlant, je repense à cette discussion, lorsque nos rôles étaient inversés. Mon double savait que je pensais à cette histoire de photo tandis que lui, moi maintenant, je pense à ce qui va se passer dans quelques minutes…



Mon moi-passé prend un air un peu blasé.



Ah oui, la fameuse question de savoir si l’on peut modifier nos réponses, et donc le passé. Voyons voir, j’avais répondu un truc comme :



Et là il me demande si j’ai déjà essayé de modifier mes réponses. Voyons voir, il faut que je me rappelle exactement ma réponse avant de la dire et dire autre chose. Comme je suis en train d’essayer, la réponse est et était… oui…



J’avais répondu « oui » ou « en quelque sorte » ? C’est zarb…



J’avais dis « marrant » donc il faut que je dise un autre adjectif.



Ça a marché ? J’ai dis autre chose ? Pas sûr… finalement mon double avait peut-être déjà dit « drôle » tout à l’heure… Bon allez, arrêtons de se prendre la tête pour ça, pensons plutôt à autre chose.



Il ne va pas tarder à y penser lui aussi, et cette fois ce sera moi dans le rôle de la suceuse. Je me demande si je serai aussi doué que mon double l’a été. En tout cas, je me réjouis de goûter à ma propre bite. Je m’approche. Ça y est il pense à la même chose. Il défait sa ceinture et moi les boutons de son jean. Je le tire. Il commence à bander. Ça fait drôle de pouvoir se caresser la bite depuis un autre angle. Je connaissais déjà son odeur mais je ne l’ai jamais vu de si près…

Mmmmh ce goût de chair et de sexe. C’est à peu près comme ça que j’imaginais le goût d’une bite, la mienne en tout cas. Je ne sais pas si je prendrais autant de plaisir à sucer un autre mec mais là en tout cas, je me régale. En plus, je sais exactement ce que j’aime quand on me suce, je peux donc me donner beaucoup de plaisir facilement. Effectivement, mon double apprécie… Il commence à se peloter les tétons, c’est pourtant moi qui suis dans le rôle de la femme en ce moment. C’est excitant de l’entendre prendre son pied… Pas trop vite, faisons durer le plaisir… Ouais comme ça, retiens-toi encore un p’tit moment… Maintenant ? Ok mon gars prépare toi à décoller !


Woaw, cette éjaculation était chargée. J’avais déjà goûté mon sperme mais là c’est différent. Je sens sa pression et sa chaleur… D’habitude quand je me branle, je stope le mouvement dès que je commence à jouir, là j’arrête de le masturber seulement après son troisième spasme. Je crois qu’il apprécie… enfin… je le sais.