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n° 13568Fiche technique6951 caractères6951
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Temps de lecture estimé : 5 mn
16/11/09
Résumé:  Sous votre regard, le mien s'incline.
Critères:  fhh fsoumise fdomine hdomine cérébral voir sandwich -poésie
Auteur : M.D.  (Reprise des négociations)            Envoi mini-message

Poésie
Je Suis Vôtre.

Auparavant, je croyais la règle immuable



Sous mon regard,


Les hommes s’inclinaient


Les hommes se soumettaient


Les hommes m’obéissaient


Les hommes respectaient ma tyrannie


Pour qu’un éclair bleu électrique


De mes yeux leur soit offert


J’étais la reine, j’étais l’impératrice


Ils faisaient ce qu’il me plaisait


Ils étaient au bon vouloir de Mademoiselle


Ils offraient leur âme sur un plateau d’argent


Mes braves petits chéris tout mignons


Mes chères petites sucreries sucrées par Sa Majesté




Mais les choses changent


Lorsque sur moi se pose votre regard


Mon univers entier se renverse


Lorsque sur moi se pose votre regard




Sous votre regard, le mien s’incline


Ce que je dis devient muet


Ce que je sais se perd


Ce que je suis n’existe plus




Sous votre regard, je ne suis plus moi-même


Ma poitrine s’affole


Mon cœur s’emballe


Ma tête s’envole




Sous votre regard, mon masque tombe


La femme fatale est morte


La cruelle devient fumée


Une docile l’a remplacée




Sous votre regard, demandez-moi n’importe quoi


Ordonnez-moi ce que vous désirez


Faites de moi ce qu’il vous plaira


Je ne souffrirais aucune résistance




Sous votre regard, je ne réponds que de vous


Je suis votre créature, votre femelle


Mon corps est votre propriété


Faites de moi l’instrument de vos sombres desseins




Sous votre regard, vous me dites simplement



D’une voix douce, d’une voix calme


D’une voix implacable




Sous votre regard, je frémis à ces mots


Des lumières dansent devant mes yeux


Que n’ai-je rêvé ses divines paroles


Combien de fois ont-elles hanté mon esprit




Sous votre regard, ma peau tremble


Regardez ma gorge


Regardez mes reins


Regardez mes jambes




Sous votre regard, mes jambes sont flageolantes


Vos yeux divins ne me lâchent pas


Leur intense lueur me tient en haleine


Vous me tenez sur un fil fragile




Sous votre regard, deux hommes ouvrent la porte


Deux géants, deux hommes des cavernes


Ils me sourient, je leur plais


Mon corps tremble, cela leur plaît




Sous votre regard, les monstres s’approchent


Les monstres m’encerclent


Entre deux épaules, entre deux bras


J’aperçois votre regard brillant




Sous votre regard, je me perds encore et encore


Le désir gagne doucement les deux mâles


Les mâles m’insultent, les mâles m’avilissent


Vous leur dites :



Sous votre regard, le mien s’illumine


Oui, je serai leur chose, leur objet


Ils feront de moi ce qu’ils voudront


Je ne souffrirais aucune résistance




Sous votre regard, le mien s’incline


Les mâles s’amusent, les mâles s’esclaffent


Ils parlent de mon corps


Ils me disent que je suis la plus brûlante




Sous votre regard, j’implore en silence


Qu’ils me prennent devant vous


Qu’ils me salissent devant vous


Qu’ils m’infectent devant vous




Sous votre regard, ils se rapprochent


L’un m’embrasse la nuque


L’autre glisse sa main sur ma joue


Et me dit que je suis merveilleuse




Sous votre regard, je sens leur souffle


Glisser sur ma gorge


Glisser sur mes reins


Glisser sur mes jambes




Sous votre regard, les mâles me caressent


Partout sur ma gorge


Partout sur mes reins


Partout sur mes jambes




Sous votre regard, les mâles se dévêtent


Apparaissent deux queues monstrueuses


Ma respiration s’accélère, mon pouls s’accélère


Mes lèvres sont incapables de se clore




Sous votre regard, les mâles sourient


Ils passent la langue sur leurs lèvres


Leurs yeux brillent de sauvagerie


Leurs mains tremblent de désir




Sous votre regard, je deviens l’impatience


Les mâles le sentent


Les mâles bondissent


Les mâles s’emparent de moi




Sous votre regard, ils me violentent


Sous votre regard, ils me pénètrent


Sous votre regard, je bondis


Sous votre regard, je jaillis


Sous votre regard, je suis votre créature


Sous votre regard, je suis votre femelle


Sous votre regard, voici mon âme sur un plateau d’argent


Sous votre regard, copieusement ils me prennent


Sous votre regard, par-devant, par derrière


Sous votre regard, ils me dévorent


Sous votre regard, ils me consomment


Sous votre regard, ma gorge bondit


Sous votre regard, mes reins se cambrent


Sous votre regard, mes jambes s’envolent


Sous votre regard, je me love sous leurs violences


Sous votre regard, je suis leur viande


Sous votre regard, je suis leur pute


Sous votre regard, je suis leur jouet sexuel


Sous votre regard, le plaisir se décuple à l’infini


Sous votre regard, je suis leur jouet sexuel


Sous votre regard, je perds le contrôle de ma voix


Sous votre regard, je hurle et je hurle encore


Sous votre regard, voici mon âme sur un plateau d’argent


Sous votre regard, sous votre regard, sous votre regard




Je hurle sous votre regard


J’exulte sous votre regard


Je pleure d’extase sous votre regard


Parce que je suis vôtre


Parce que je vous appartiens


Un torrent me foudroie


Un autre me transperce


Ils me salissent sous votre regard


Ils m’infectent sous votre regard


Et je suis à présent le néant


Toujours, toujours sous votre regard




Sous votre regard, les mâles soufflent


Ils se regardent, ahuris, abrutis


Ils parlent de la moindre parcelle de mon corps


Ils disent qu’un feu infernal règne en moi




Sous votre regard, le mien s’incline


Je vous ai offert mon âme sur un plateau d’argent


Je me suis donnée à ces brutes, j’ai aimé, j’ai hurlé


Pour vous, uniquement que pour vous




Sous votre regard, le mien s’interroge


Avez-vous aimé, mon Maître ?


Avez-vous aimé, mon Maître ?


Avez-vous aimé, mon Maître ?




Sous votre regard, le mien s’écarquille


Vous dites encore, encore, encore


Les mâles sont interpellés


Les mâles ne comprennent pas




Et soudain, je prends peur


La colère vous gagne


Les mâles reculent


Vos yeux se noircissent




Mon cœur s’emballe, s’emballe


Vous dites encore, encore, encore


Les mâles reculent


Les mâles ne comprennent pas




Mon cœur bat la chamade


Les mâles s’empressent de nouveau


Tout contre moi, pour que le désir revienne


Mais le désir ne revient pas




Mon cœur bat la chamade


Vous dites encore, encore, encore


La colère vous possède


Vous devenez tel un monstre




Mon cœur bat la chamade


Les mâles sont impuissants


Les mâles prennent peur


Les mâles s’enfuient en détalant




Mon cœur bat la chamade


Vous implosez, vous explosez


La rage rugit et vous ravage


Vous n’êtes plus que violence




Mon cœur bat la chamade


Après l’intensité l’épuisement


Vos jambes se dérobent, vous chutez


Vous vous affalez sur le sol




Mon cœur bat la chamade


Vous êtes à terre, vous êtes défait


Vos yeux se posent sur moi


Vos yeux m’implorent




Mon cœur bat la chamade


Je suis encore souillée


Je suis encore tremblante de leurs assauts


Je suis encore couverte de sueur




Mon cœur bat la chamade


Vous me dites encore, encore, encore


Vous voulez que plus rien ne s’arrête


Vous voulez vaincre le temps




Mon cœur bat la chamade


Vous me dites encore, encore, encore


Alors mes mains s’approchent


Tout doucement, tout doucement




Mon cœur bat la chamade


Et vos yeux s’éclairent de nouveau


Tandis que le feu reprend


Tandis que mes doigts pénètrent mon sanctuaire




Mon cœur bat la chamade


Vous me dites que je suis vôtre


Vous me dites que vous êtes fier


Fier de moi, votre petite femelle




Mon cœur bat la chamade


Mon cœur s’emplit d’allégresse


Mes lèvres dessinent un sourire


Un grand effroi vous assaille




Mon cœur bat la chamade


Mon cœur bat la chamade


Mon cœur bat la chamade


Mon cœur bat la chamade




Un rire de gorge, incontrôlable…