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n° 13590Fiche technique8721 caractères8721
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06/12/09
corrigé 12/06/21
Résumé:  Au XVIe siècle, le poète Clément Marot et ses compagnons de plumes écrivirent des odes sur les différentes parties du corps féminin. Voici quelques « Blason du corps féminin » du XXIe siècle.
Critères:  poésie portrait -poésie
Auteur : Caval

Poésie
Blasons du corps féminin - 1

Au XVIe siècle, le poète Clément Marot et ses compagnons de plumes écrivirent des odes sur les différentes parties du corps féminin : les blasons. Cela pouvait aller d’une partie du corps : Blason du beau Tétin, Le Front, l’œil ou de tout le corps détaillant successivement les différentes parties du corps de la femme.


Voici quelques « Blason du corps féminin » du XXIe siècle.


NB : Une poétesse de ce charmant site pourrait nous glorifier de quelques blasons du corps masculin peut être…



***



SEINS, TÉTONS, NICHONS…


Oh ! Belles et rondes poitrines

Vos formes et couleurs sont divines ?

Dissimulés dans un corsage,

Dans la dentelle ? On les croit sages,

Pourtant chez eux tout est débauche,

Allant ainsi à droite à gauche,

Séparés par un adorable

Sillon les écartant, louable.

Tout le plaisir est quand ils sont nus,

Qui au moindre moment remuent

Suivant petits mouvements du corps.

Beaux, ils scintillent comme de l’or ;

Deux monts sur lesquels seraient posés

De durs mamelons roses et dorés.

Seins lourd plaisant à être portés

Soupesé par les mains attirées.

Sous la caresse, le sein durcit,

Bande sous le plaisir ressenti.

Belles aréoles qui se figent

Qui sous la caresse s’érigent,

Ainsi prêtes à être tétées,

Mordillées, agacées, embrassées.


Oui, femmes nous aimons vos globes,

Laissez-nous les admirer ces beaux,

Les montrer serait geste noble :

Pourquoi donc cacher ses beaux lolos.

Donnez nous le plaisir de les voir,

De les découvrir en leur splendeur,

Que cela soit dans l’ombre du soir

Ou la clarté du matin : douceur.

Ces beaux tétons appelant les baisers,

Au goût à la fois sucré et salé,

Mérite les plus belles attentions,

Et c’est avec nos mains que nous irons

Immoler, vénérer sur un temple,

Tant de trésors se trouvant ensemble.



***



CHATTES


La chatte de la brune


Tout en bas de son ventre,

Avant l’entrée de l’antre,

Se trouve une forêt vierge.

Les regards y convergent,

Les doigts, dans cette forêt,

Vont et viennent sans arrêt ;

S’enfoncent dans l’inconnu

Se perdent dans le ténu,

Dans les poils, ils parcourent

Par-dessus et par-dessous,

Ils explorent le monde

Et ils recherchent l’onde :

La source merveilleuse,

La liqueur délicieuse,

Nectar des Dieux : l’ambroisie,

Qui donnera longue vie

À ces plaisirs du sexe,

Dont l’antichambre, l’annexe,

Est ce beau buisson d’amour

Aux poils longs et non trop courts.



La chatte blonde


Là, sous nos regards, la chatte blonde,

Sur la peau le poil fin vagabonde,

Il est fin et doré comme les blés,

Encore qu’il soit céans clairsemé.

Il laisse ainsi bien voir quelques beautés,

Il ne peut les cacher, douce clarté,

Une belle conque à la base ;

Sans qu’il soit nul besoin que l’on rase.

Cette toison de poil, ce doux duvet,

Qui là pousse sur une peau de lait,

Elle brille à la plus pâle clarté

Des doux rayons du soleil de l’été.

Et lorsque la belle blondinette,

Robes, dentelles, strings, autres, jette,

Volontiers, les jambes, elle écarte

En nous laissant voir la carte

D’un monde nouveau, tant de fois rêvé,

Mais non encore conquis, colonisé.

Ainsi regard fiévreux des hommes

Elle montre son intimité : Rome.



La chatte rousse


Ce qui est enfermé

Dans ce slip trop séré,

C’est une vraie toison

Aux pois ni bruns, ni blonds.

C’est un buisson ardent,

Qui est sournoisement,

Divin par sa couleur,

Cuivrée à la lueur.

Que le poil soit touffu,

Tel un pré bien herbu,

Ou qu’il soit clairsemé,

Il est toujours aimé.

Cette chatte rousse,

Une brise douce

L’irise comme l’eau ;

Invitation bientôt

À de réels plaisirs.

Ce ne saurait souffrir !

Avoir encor du cœur,

Attendre la douceur

De mains ou de bouche,

Lascif sur la couche,

Viendra bien mignarder.

Un amant aimé

Saura prendre le temps,

Faire monter le sang,

Ainsi bien vénérer

Cette félicité.



La chatte rasée


Sans un poil, le sexe glabre,

Net comme un désert sans arbre,

Par l’action du feu du rasoir

Et l’aide d’un charmant miroir

Ou l’aide d’une douce amie,

Fut mis à bat l’épais tapis.

Ce jour, doux comme le satin,

Peau de bébé au grain si fin ;

De chatte il n’y a plus trace.

Et tout n’est alors que grâce :

Pour aller du charment nombril

À la fontaine au goût subtil

Il n’y a nulle barrière

Ou obstacle capillaire.

La vue est ainsi splendide,

Même jambes serrées, guide :

Étroite fente recherchée

Et totalement dévoilée.

La belle lors montre bien plus,

Nul n’est besoin d’être Argus

Et ses cent yeux pour contempler

Par moult caresses et baisers.



***



LE CUL


Tout en rondeurs exquises,

Tel est le cul féminin ?

Invitant mignardises

Ou caresses de la main.

Deux globes bien sphériques

À la peau blanche et lisse ;

Oh ! Douces et élastiques

Fesses en haut des cuisses.

Et lorsque ces merveilles,

Qui sont appétissantes,

On écarte et réveille

Par une pression lente,

Alors un trésor divin

Défendu et inviolé

Se donne à notre regard.

Lors nous sommes attirés

Par cette belle œuvre d’art :

Une petite corolle,

Telle une fleur, là plissée,

Dont les couleurs affolent.

On devra donc l’éduquer

Ce puits qui paraît étroit,

On ne pourra l’épargner.

Pour le plaisir et le droit.

Il devra être immolé !

Lors on le taquinera,

D’abord avec la langue,

Dans l’antre, s’insinuera,

Pour que les fesses tanguent.

Tout en douceur on ira,

Introduire la place

En y mettant un seul doigt ;

Puis deux jusqu’à ce qu’ils passent.

Avec toute la douceur,

L’entrée sera sans pudeur

Et la première douleur

Donnera un cri du cœur :

C’est plaisir et orgasme !

Soubresaut de ce beau cul !

Oh oui, ses divins spasmes !

Petite grotte vaincue !

Ces beautés si rapprochées,

Ainsi je les pratique :

J’aime lécher et baiser,

Pénétrer de ma trique !



***



SEINS DE LA FEMME QUI ALLAITE


Oh ! Beaux seins nourriciers, mamelles nourricières,

À vous vont mes louanges et toutes mes prières.

De vos belles rondeurs qui ornent la femme,

Jaillit ce très bon lait pour cette jeune âme.

Ce minuscule sein, par la maternité,

En majestueuses mamelles s’est transformé.

Ils pendent sous le poids, tout gorgés d’élixir,

Voulant nourrir l’enfant et ses yeux adoucir.

Pour l’instant il tête, goûtant à la douceur

Toute sensuelle de sa mère au grand cœur.

Puis il ira entre les deux se réfugier,

Ainsi sur le ventre de sa mère allongé.

Il trouve dans ce sein le bon et premier lait,

L’amour de sa mère, si rassurante et gaie.

Aréole brune, tété par la bouche

Se donne volontiers, et la plus farouche,

Ou la plus pudique, pour donner la tétée,

Montrera ses appas, ses beaux et lourds nénés.

Nous laissant peut-être, nous père ou bien amant,

Goûter à ce bon lait, si le veux la maman,

À ces mêmes rondeurs, avec bouts turgescents,

De ces nichons tendus, qui vont ainsi servant,

Au bel enfant pour le nourrir et le chérir

Et par les caresses source de tout plaisir.