Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 13613Fiche technique33026 caractères33026
Temps de lecture estimé : 19 mn
21/12/09
corrigé 01/06/21
Résumé:  Cynthia est embauchée dans une entreprise de jeux vidéos innovatrice à tous points de vue. Elle fait connaissance avec ses nouveaux collègues, d'une manière... approfondie.
Critères:  fh grp asie collègues grossexe travail amour voir massage pénétratio -groupes -travail
Auteur : Philipum      Envoi mini-message

Série : Ancestor

Chapitre 01 / 06
Ancestor, épisode 1/6

Note de l’auteur : ceci est le premier épisode d’une série déjà écrite, en comprenant six au total. Je soumettrai les chapitres l’un après l’autre à quelques jours d’intervalle, au fur et à mesure que je procède à leur méticuleuse révision.








Tout a commencé le jour où mon mari Hérald a obtenu un poste important à l’étranger, dans un hôpital de la ville de Farente. Nous avons décidé de quitter la France à condition que je trouve également du travail dans la même ville. J’entamai aussitôt la recherche d’un emploi ; j’avais à mon actif une bonne formation d’ingénieure informaticienne, ainsi que de l’expérience dans le développement de logiciels éducatifs.


C’est ainsi que je tombai sur la page Internet de l’entreprise de développement de jeux vidéo Za-ham, justement basée à Farente. Ils annonçaient un poste vacant, précisant qu’ils voulaient une femme pour des raisons d’équilibre entre les sexes. La page de présentation de l’équipe exhibait les photos de trois femmes et quatre hommes. Ces visages dégageaient quelque chose de frais et léger, tout en donnant une forte impression de compétence. Un autre détail dont je n’ai à l’époque pas relevé l’importance : l’annonce exigeait que je joigne une photo à l’envoi de mon CV.


Je fus très vite convoquée pour un entretien. Hérald ne devait assumer sa nouvelle situation qu’un mois plus tard ; je partis donc seule pour Farente. J’avais rendez-vous avec Semona Fjelld, la directrice de Za-ham. À mon arrivée, je sympathisai immédiatement avec la secrétaire, d’origine française. Puis, Semona vint me serrer chaleureusement la main, m’accueillit dans son bureau et m’invita à m’asseoir. Vêtue d’un tailleur gris, serré, très professionnel, elle devait avoir entre quarante et cinquante ans ; son port était droit et autoritaire ; ses cheveux châtains, striés de gris, étaient coiffés en chignon. De sa voix émanait une vitalité étonnante.



Semona sourit, et c’est à cet instant que je perçus vraiment à quel point elle était séduisante. Je lui rendis spontanément son sourire.



Elle fit une pause et me considéra longuement de ses yeux pétillants, des pieds à la tête. Je remuai un peu sur ma chaise, mal à l’aise. Me voyant rougir, ses yeux brillèrent encore plus, ce que je n’aurais pas cru possible.



Elle s’interrompit à nouveau et, voyant mon air interrogateur, reprit :



Je m’étais préparée à beaucoup de questions bizarres pouvant être posées lors des entretiens d’embauche, mais là, je fus prise de court. Mon cerveau fonctionna à toute vitesse.



Je bafouillais, ne trouvant plus mes mots, terriblement gênée. Et dire que cela avait si bien commencé !



Je restai interloquée.



Elle avait présenté cela de façon si naturelle que je ne doutai pas de ses propos. Ils ne me choquèrent même pas ; au lieu de cela, ma curiosité fut piquée.



Semona, une fois de plus, observa ma réaction. Elle devinait mon intérêt et elle s’en réjouissait. Je me sentais étrangement proche de cette femme, comme si nous nous comprenions par un biais mystérieux. Je réfléchis au caractère immoral de ce qu’elle me proposait : tromper mon mari régulièrement, avec pas moins de quatre hommes, et faire comme si de rien n’était. Après tout, me dis-je, je l’avais déjà trompé à deux reprises : une fois, très brièvement, lors du mariage d’une amie, en Espagne ; une autre fois, pendant une semaine entière, j’avais fréquenté un jeune amant, tandis qu’Hérald était en conférence en Norvège. Je ne lui en avais jamais soufflé mot. Et puis, me souvenant des beaux mecs dont j’avais aperçu les frimousses sur Internet, je sentis une pointe d’excitation. Il fallait que j’admette que l’idée de faire l’amour avec eux ne me déplaisait pas. Mes paroles sortirent toutes seules de ma bouche.




oooOOOooo



Je fus très vite impliquée dans les activités du groupe, sur un projet de jeu de rôle en ligne massivement multijoueurs. Je me retrouvai dans un environnement dynamique, où les idées foisonnaient, se discutaient et se réalisaient sans cesse, allant toujours de l’avant. Je me demandai si cela avait quelque chose à voir avec la tension sexuelle dont avait parlé Semona. Pourtant, rien ne transparaissait : les relations, certes plutôt familières, avaient l’air normal.


Je fis connaissance avec mes nouveaux collègues. La secrétaire qui m’avait accueillie pour l’interview s’appelait Anne-Marie et avec elle, on riait beaucoup et on ne manquait jamais de sujets de conversation. Elle était assez jeune, vingt-cinq ans tout au plus, mais déjà mariée et mère de deux enfants. L’autre jeune femme, avec qui j’allais travailler étroitement, s’appelait Jarmi. D’origine indienne, toute menue, elle couvrait souvent son corps et ses cheveux d’éclatantes étoffes asiatiques, et son visage orné d’une marque rouge sur le front donnait l’impression d’une petite œuvre d’art, aux traits si fins qu’ils semblaient dessinés au pinceau. Très secrète et plutôt discrète de nature, parlant peu, Jarmi formulait toujours des choses pertinentes lorsqu’elle ouvrait sa mignonne petite bouche. Personne ne semblait rien savoir sur sa vie privée ni son origine exacte.


Les hommes, tous d’âge moyen, se nommaient Argus, Omanetter, Madan et Fassin. Les trois premiers étaient mariés ou engagés mais sans enfants, tandis que Fassin apparemment vivait seul. Dans un premier temps, je n’eus pas tellement de contacts avec Fassin et Madan. Ils étaient constamment plongés dans leur travail de développement de concepts, de scénarios et de graphismes. Ces deux hommes semblaient cacher une grande sensibilité. Je les trouvais séduisants physiquement, de différentes manières. Madan avait adopté un style très sobre qui seyait à merveille à sa constitution de mannequin. Fassin, plutôt maigre aux grandes mains effilées, donnait une impression plus impétueuse avec sa longue chevelure noire et sa barbe en bataille au sein de laquelle se découpaient des lèvres rouges ainsi que des yeux clairs et perçants. Fassin avait une imagination débordante et proposait souvent des idées tout à la fois surprenantes et fascinantes. Madan possédait une vive intelligence et des connaissances encyclopédiques, non seulement en informatique mais aussi dans des domaines aussi variés que l’histoire, le cinéma, la biologie ou l’astronomie. Argus, quant à lui, me parut tout aussi charmant, car en plus d’être grand et athlétique, il avait aussi de l’esprit, et sortait souvent des remarques qui faisaient rire tout le monde. Omanetter, finalement, s’était mis aux petits soins pour moi : il s’assurait sans cesse que je ne manque de rien et m’aidait pour tous les petits détails pratiques. Il était assez petit et d’aspect plutôt banal ; je découvrirais plus tard qu’en plus de son extrême gentillesse, il avait un pénis d’une taille et d’une qualité exceptionnelles.


Pendant les premiers jours, mes rapports avec ces quatre hommes furent courtois, sans l’indice d’une arrière-pensée. Pourtant, peu à peu, je ressentis une sorte d’appréhension, et je crus remarquer de leur part quelques petits signes d’intérêt à mon égard qui étaient d’un autre ordre que la simple collaboration entre collègues. Fassin, le mystérieux barbu, levait parfois les yeux de son écran d’ordinateur pour me jeter des coups d’œil furtifs. Je m’en trouvais tout émue. Un soir, dans ma petite chambre d’hôtel, je me mis à songer à lui et à m’imaginer faire des choses avec lui… ces phantasmes idiots étaient d’autant plus tenaces que je savais que bientôt, rien ne m’empêcherait de vraiment faire ces choses. Les regards de Fassin me laissaient croire qu’il ne me refuserait pas. Je ne me souviens pas d’une autre situation dans ma vie où j’aie été plus exaltée qu’à la veille de cette première séance érotique. Mon corps frémissait d’impatience et s’enflammait à la moindre pensée charnelle.


Le lundi de ma troisième semaine, en ouvrant ma boîte de courrier électronique, je découvris le message suivant, ayant pour objet

« Réunion du 14 juillet :



  • — Chers collègues,

Pour la réunion de mercredi, nous commencerons par une séance de massages. Voici le schéma :


13 h 00 : les femmes massent les hommes (allongés sur le ventre).

13 h 10 : les hommes massent les femmes (allongées sur le ventre).

13 h 20 : les femmes massent les hommes (allongés sur le dos).

13 h 30 : les hommes massent les femmes (allongées sur le dos).

13 h 40 : on répète les séances de 10 min. Avec de nouveaux partenaires.

14 h 20 : idem (nouveau changement de partenaire).

15 h 00 : idem (nouveau changement de partenaire).


Règles : les masseurs sont actifs et les massés sont passifs et se laissent faire. Nous appliquons également les règles de base habituelles : pas de pénétration avant 14 h, pas d’éjaculation avant 15 h.


Je prie les hommes de se montrer particulièrement délicats à l’égard de Cynthia, pour qui c’est la première fois. Faites en sorte qu’elle se sente à son aise et acceptée parmi nous.


Si vous avez d’autres suggestions par rapport au schéma, n’hésitez pas.


Amicalement,


Semona »



Le mercredi matin, je n’eus pas le temps d’appréhender ce qui allait se passer car il nous fallut travailler dur afin de terminer une étape de développement que nous nous étions fixée.


Pour le midi, nous nous rendîmes comme d’habitude ensemble à la cafétéria du coin. L’humeur était à la plaisanterie. Je me souviens avoir beaucoup rigolé des remarques d’Argus et des répliques d’Anne-Marie à propos des déboires de la vie de couple. Même Fassin, qui d’ordinaire restait plongé dans son univers intérieur, participa à l’ambiance générale, et je pus enfin découvrir, lorsqu’il riait, la blancheur éclatante de ses dents.


Nous nous rendîmes ensuite à la salle de réunion, où il s’agissait de mettre la table et les chaises de côté pour laisser place à un grand matelas circulaire constellé de coussins. Les rideaux furent tirés et de petites lampes furent installées, diffusant une lumière discrète et colorée. Enfin, Semona prit la parole :



Je proposai timidement à Madan d’être mon partenaire et il accepta. Semona s’était approprié Argus, affirmant qu’il était le meilleur masseur. Jarmi était avec Fassin, et Anne-Marie avec Omanetter.


Le silence s’installa et je commençai à masser doucement le dos de Madan, utilisant de l’huile de fleurs d’oranger mise à notre disposition. Je sentis ses épaules se détendre sous mes mains et cela m’apaisa moi aussi. Argus se plaignit que Semona y allait un peu fort, et en effet, elle massait avec ses poings, de façon plutôt autoritaire.


Au bout de dix minutes, ce fut au tour des femmes de se faire masser. Voyant les autres enlever leur soutien-gorge et s’allonger sur le ventre, je décidai d’en faire autant. Semona enleva même son pantalon, prétendant que c’étaient ses jambes qui avaient le plus besoin de massage ; je remarquai la cambrure de son bassin et me dis que cela devait plaire aux hommes. Je fermai les yeux et m’abandonnai aux soins de Madan. Il était assis sur moi et s’occupait méthodiquement de mon dos, ma nuque, mes épaules, mes bras et mes mains. Le massage des mains était délicieux et étrangement intime. On entendait les soupirs de Semona et d’Anne-Marie : elles n’avaient jamais honte d’exprimer leur plaisir haut et fort. Ouvrant les yeux, sur ma gauche, je vis que Fassin tentait de tirer la jupe de Jarmi vers le bas afin de lui masser le haut des fesses, mais la jupe était trop serrée et Jarmi ne faisait rien pour l’aider à l’ôter. Sur ma droite, Argus était en train de masser les fesses de Semona avec de grands mouvements circulaires. Semona laissa glisser sa culotte sur ses cuisses et releva ses fesses un peu plus haut pour que son compagnon puisse s’en emparer encore mieux.


Il fut temps de changer de rôles à nouveau, et cette fois-ci les hommes devaient s’allonger sur le dos. Semona nous indiqua qu’il s’agissait, pour le moment, de masser le visage et la poitrine. Oubliant la nudité de ma propre poitrine, je m’installai derrière Madan et pris sa tête entre mes genoux. J’enlevai ses lunettes, les mis de côté, et commençai à lui masser le visage ; les rides et contractions qui traversaient son front s’effacèrent peu à peu pour laisser place à une peau douce, presque angélique. J’eus soudain envie de l’embrasser. Tout en continuant à lui masser le cou et la poitrine, j’approchai imperceptiblement mon visage du sien pour finalement effleurer ses joues avec mes lèvres. Je le sentis frissonner. Puis, ce fut son tour de me masser le visage. Il parcourut mon crâne avec ses doigts de sorte à me faire oublier toute pensée désagréable. Madan eut la galanterie de ne pas toucher à mes seins ; ce n’était pas le cas d’Argus, qui non seulement parcourait de sa bouche toutes les parties du corps nu de Semona, mais aussi, de temps à autre, n’y tenant plus et avec d’intenses soupirs, l’embrassait avec fougue et venait coller son bassin contre elle. Il faut dire que Semona ne faisait rien pour le décourager, au contraire, elle écartait les bras et les jambes de façon plus que provocante et poussait un cri d’abandon à chaque fois qu’il avait un de ses élans. Fassin se battait toujours avec la jupe indienne de Jarmi, n’arrivant pas à en défaire les nœuds ; en en reparlant plus tard avec Anne-Marie qui connaissait un peu mieux Jarmi, nous conclûmes qu’elle l’avait fait exprès. Anne-Marie, quant à elle, se tortillait et jubilait sous les chatouilles d’Omanetter, qui avait entrepris de déposer de petits bisous sous ses bras et autour de ses seins, et de redescendre le long du ventre.


Il fut temps de changer de partenaire. Un peu effrayée tout autant par l’ardeur d’Argus que par l’insistance de Fassin, je me glissai jusqu’à Omanetter et commençai à lui masser le dos. Argus enleva carrément son pantalon et s’installa à plat ventre auprès d’Anne-Marie. Semona alla vers Fassin et décida de lui ôter elle-même son pantalon.


Je me sentais libre et en confiance avec Omanetter : ayant passé beaucoup de temps ensemble, nous avions appris à nous connaître, et j’appréciais vraiment sa simplicité et sa galanterie. Je le massai avec tendresse en y mettant tout mon cœur. À côté de moi, Semona avait chevauché Fassin et passait ses mains tantôt le long de son dos, tantôt sous son ventre, tout en se frottant contre ses fesses. C’était elle qui avait choisi l’ordre dans lequel se déroulaient les massages, pourtant elle semblait être la plus impatiente de changer de position.


Le changement eut lieu bien assez tôt : je m’allongeai sur le ventre et laissai Omanetter me caresser (ses massages ressemblaient plus à des caresses). Je ne sais plus très bien ce qu’il fit avec moi, car mon attention fut captée par le spectacle d’Argus dévoilant son pénis en érection et tirant le bassin d’Anne-Marie à lui pour se frotter contre elle. Cela faisait rire Anne-Marie, qui s’amusait à remuer des fesses tout en les serrant suffisamment pour interdire l’accès à son entrejambe. Au comble de l’exacerbation, son souffle s’intensifiant, Argus lui souleva le torse afin de lui saisir les seins, et se serra contre elle, comblant son cou de baisers mouillés. De l’autre côté, j’assistai à la scène inverse : Semona avait replié ses genoux sous elle, les jambes écartées, et offrait généreusement ses parties intimes à Fassin, qui, par fierté probablement, refusa de se laisser tenter : il continua à la masser, certes avec beaucoup de vigueur.


À quatorze heures, les hommes s’allongèrent sur le dos. Ils étaient censés se laisser faire sans bouger. La pénétration était désormais autorisée, mais pas l’éjaculation : pour cela, il faudrait encore attendre une heure. Semona arracha le caleçon de Fassin et commença à lui sucer le sexe en proclamant :



Entraînée par l’ambiance générale, je fus prise de l’envie de l’imiter. Je déboutonnai alors délicatement le pantalon d’Omanetter, sous lequel je sentais une masse dure. Je ne pus contenir un cri d’admiration : tout autant par sa forme, sa taille, sa dureté et sa texture, le pénis d’Omanetter avait des allures de festin. Je le savourai avec mes lèvres et ma langue, puis le laissai se promener entre mes seins. Les quatre hommes subissaient à présent un voluptueux massage du pénis et ils suffoquaient, tantôt gémissant de plaisir, en voulant plus, tantôt suppliant de cesser de peur d’éjaculer avant l’heure et de souiller leurs masseuses.


Ce fut bientôt à eux de prendre la commande des opérations. Je m’allongeai et laissai Omanetter me lécher avidement les seins et me pénétrer de son formidable pénis. Je le laissai faire, car il le faisait doucement, et cela me procurait un plaisir certain. De son côté, Fassin pénétrait Semona avec beaucoup plus de violence, et elle répondait en se cambrant vers l’arrière, poussant de hauts cris. Argus se faisait freiner par Anne-Marie qui se plaignait qu’il la pénétrait trop profondément et que cela lui faisait mal ; elle lui demanda de rester à la surface, et exigea qu’il lui fasse diverses choses en même temps, comme lui mordiller l’oreille ou lui masser la plante des pieds. Je n’ai pas vraiment observé Madan et Jarmi à ce moment-là, mais je crois qu’il avait trouvé moyen de retrousser la jupe de sa partenaire afin de se frayer un passage entre ses cuisses toutes rondes jusqu’à son délicieux intérieur.


Le moment vint de changer à nouveau de partenaire. Cette fois-ci, le corps athlétique d’Argus me donna envie, et lorsque je vins à lui, je fus ravie par le désir flamboyant que je perçus dans ses yeux posés sur mes formes. Jarmi ôta enfin le reste de ses vêtements, dévoilant un petit corps aussi bien fait et finement dessiné que son visage. Elle alla vers Omanetter et l’incita à s’allonger. Semona, un peu calmée, s’agenouilla auprès de Madan, et Anne-Marie auprès de Fassin.


J’entrepris de masser le dos et les fesses d’Argus et me délectai de la fermeté de ses muscles. Mais il gigotait, essayant de replier une jambe sur le côté et frottant ses fesses contre moi. Je le sommai de rester tranquille et de se concentrer sur mon massage. Les hommes avaient dix minutes pour reprendre un peu leur souffle, il fallait qu’ils en profitent, que diable !


Mais une fois ces dix minutes écoulées, ce fut leur tour de masser les dames. Et alors, c’était plus fort qu’eux : il fallait qu’ils aillent frotter leurs sexes contre nos fesses et tentent avec insistance d’accéder à nos parties intimes. Ce n’était pas désagréable, je me laissai donc faire lorsqu’Argus s’arrangea pour replier une de mes jambes sur le côté et s’installa derrière moi, le visage dans ma nuque, une main sur mon sein et le pénis entre mes jambes. D’une certaine manière, il parvint à me pénétrer, mais pas très profondément, ce qui me convenait bien. Il me caressait fébrilement la poitrine, le ventre et les hanches, et me suçait le cou entre deux soupirs. Pendant ce temps, j’observais les autres : Fassin tentait le même genre d’opération avec Anne-Marie, mais à chaque fois qu’il était sur le point de la pénétrer, elle s’esquivait. À la voir, on aurait dit qu’elle trouvait ce jeu très amusant : elle se savait irrésistible de par ses formes généreuses et l’état d’effervescence de Fassin, mais elle ne se donnait qu’au compte-gouttes. Semona, une fois de plus, leva bien haut ses fesses. Tout en les remuant à l’adresse de Madan, elle se mit à quatre pattes et c’est dans cette position qu’il la prit soudain, par-derrière, ses mains passées sous elle pour lui saisir les seins. Il la pénétra avec de longs mouvements de va-et-vient, puis ressortit pour l’entourer et la parcourir sensuellement avec ses bras, tout entière. Un magnifique spectacle, pour tout dire, surtout lorsqu’il la reprit à nouveau, plus lentement, son corps agité de tremblements. Omanetter, toujours aussi galant bien que n’y tenant visiblement plus à voir la taille exorbitante qu’avait prise son pénis, se contentait de caresser inlassablement Jarmi en suivant le tracé délicat de ses courbes.


Il était quatorze heures quarante, cela signifiait que les hommes allaient s’allonger sur le dos. Je parcourus le beau corps d’athlète d’Argus avec mes lèvres, lui donnant de petits bisous très doux sur le gland, remontant le long de son abdomen et sa poitrine, m’attardant sur ses biceps, pour finir avec un long baiser fougueux sur la bouche ; c’est alors qu’il me saisit et descendit ses mains le long de mon corps pour m’attirer à lui. Je voulus résister, mais il était fort : il eut raison de moi. Il me pénétra profondément avec des coups rapides, poussant des râles d’extase. Peu de temps après, il s’affala comme une masse et son sexe, devenu tout mou, glissa hors de mon vagin, devenu tout mouillé.



Il était temps de changer de position, je m’allongeai donc et pris mon amant dans mes bras ; il se cala contre moi. J’observai les autres hommes, me demandant s’ils tenaient encore. Apparemment, Madan avait succombé aux charmes de sa patronne : il était complètement inerte et elle était allée se faire un café. Fassin et Omanetter tenaient bon, ils s’attelaient à leur tâche sans signes de fatigue. Leurs compagnes prenaient manifestement leur pied. Un concert de cris de jouissance monta peu à peu en crescendo. Mais Fassin, n’ayant curieusement pas oublié l’heure, s’interrompit soudain à quinze heures précises, malgré les insistances d’Anne-Marie qui n’en avait pas eu assez ; Omanetter se mit au défi de satisfaire seul les deux jeunes femmes surexcitées.


Fassin vint vers moi et plongea son regard dans le mien. Je fus comme magnétisée. Je répondis avec passion à son étreinte. Nous roulâmes ensemble sur le matelas pour nous fondre l’un dans l’autre. Une chaleur indescriptible monta dans mon ventre lorsqu’il me pénétra, et se propagea dans mon corps et hors de mon corps pour être propulsée dans toutes les directions en une gigantesque explosion. Je crois que nous criâmes ensemble au sommet de notre orgasme. Nous restâmes ensuite enlacés longtemps, les yeux dans les yeux, béats ; il me dit qu’il m’aimait, et spontanément, je lui répondis que moi aussi. En effet, que pouvait-il y avoir de plus à un amour véritable ? Cela devait être de l’amour, cela ne pouvait pas être plus parfait. À cette question, je réfléchis encore longtemps, toute ma vie, en vérité, j’y ai réfléchi, et je n’ai toujours pas trouvé de réponse satisfaisante.