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Temps de lecture estimé : 32 mn
18/01/10
Résumé:  Frédéric n'a jamais donné ce genre de leçon, il fera de son mieux.
Critères:  fh ffh fplusag jeunes campagne noculotte intermast fellation cunnilingu 69 pénétratio fsodo init -initfh -nature
Auteur : Bertrand D  (Rêveur solitaire)            Envoi mini-message
Leçons

En cette journée de printemps, la circulation est fluide. Au feu rouge de l’avenue Victor Hugo, une 207 s’arrête doucement. La conductrice, la quarantaine, BCBG, en profite pour examiner un dossier déplié à côté d’elle. Un choc à l’arrière la fait sursauter, une voiture vient de la heurter. « Zut, ma voiture qui est presque neuve ». Contrariée, irritée, elle descend pour constater les dégâts, va à l’arrière, se penche vers le pare-chocs. Elle entend claquer sa portière et voit sa voiture démarrer sous son nez, la Clio qui l’a tamponnée la suit immédiatement. Elle hurle aussitôt :



Une 205 freine à ses côtés, la porte côté passager s’ouvre et un jeune au volant lui dit :



Sans réfléchir elle tombe sur le siège. La voiture repart immédiatement en trombe bien que le feu vienne de passer au rouge. La portière s’est refermée seule.



Le bolide fonce à une vitesse folle et colle bientôt à un mètre à peine de la Clio. Celle-ci et la 207 volée accélèrent mais ne peuvent décoller leur poursuivante. La passagère est morte de peur. Tout à coup sur une ligne droite, la 205 déboîte, semble bondir, serre la Clio et l’oblige à s’arrêter pour ne pas emboutir les autres voitures. Le conducteur de la 205 aussitôt accélère brutalement, laissant la Clio immobilisée sur le bord. Il recolle à la voiture volée, vient à sa hauteur et la serre jusqu’à ce qu’elle soit obligée de tourner dans une petite rue. Il la suit, puis la dépasse avec des risques insensés et se mettant en travers la bloque.


Le jeune conducteur sort de la voiture, ouvre la portière de la 207, arrache littéralement le voleur de son siège, le saisit au collet, lui lance un grand coup de poing dans la figure et le jette sur le côté. La passagère est descendue, stupéfaite par les événements.



Le voleur au sol, impressionné par la carrure de son agresseur, n’ose bouger. Les deux voitures repartent rapidement.

Après quelques minutes, la 205 s’arrête, le conducteur descend, vient à la hauteur de la conductrice.



Il court à sa voiture et redémarre en trombe. La conductrice n’a pas le temps de le remercier, juste celui de relever l’immatriculation. Immédiatement, elle appelle une copine travaillant dans les assurances. Celle-ci avec les relations au service des cartes grises a la possibilité de trouver l’identité de son sauveur. Un moment après elle a les coordonnées demandées. Arrivé chez elle, elle s’empresse d’appeler le jeune. Une voix traînante lui répond :



Et elle raccroche. « Merde, je me suis fait coincer. Oh, après tout, elle a l’air sympa, la vieille. Je n’ai même pas vu si elle était belle ».


Bien qu’il soit rentré tard cette nuit, Frédéric a fait un effort pour être prêt. De la fenêtre de son troisième, il surveille le parking au pied de son immeuble. Une 207 vient se garer, c’est elle. Il descend rapidement.



Elle éclate de rire, passe sur le siège passager, laissant entrevoir de jolies jambes.



Il s’installe confortablement, règle le siège, démarre en douceur. Elle lui indique l’itinéraire. Au fur et à mesure, il prend de la vitesse, on sent qu’il ausculte la voiture. Sur un bout de ligne droite, il appuie soudain et la voiture réagit vivement. Doucement il sourit. Elle le fait arrêter devant une petite villa, le portail s’ouvre grâce à la télécommande. Il rentre la voiture dans le garage. Au mur, un magnifique tableau d’outils.



La villa n’est pas très grande mais meublée avec beaucoup de goût. On sent que les propriétaires ont des moyens. Dans la salle à manger le couvert est mis pour deux. Sur une table basse, un assortiment de bouteilles d’apéritif.



Ainsi ils discutent puis passent à table. Il apprend qu’elle est visiteuse médicale, roule beaucoup et c’est pour cette raison qu’elle tient tant à sa voiture et tout son matériel. Si elle l’avait perdu, cela aurait été une catastrophe pour elle. De son côté, il indique qu’il vient d’obtenir son BTS de mécanique, et travaille chez un constructeur national, à quatre-vingts kilomètres de là. Il y est bien, la mécanique c’est sa passion.


Pendant qu’ils conversent sur leur situation, leurs regards ne restent pas indifférents. Elle admire ce jeune, ou plutôt cet homme, grand, musclé, avec une gueule, brute de décoffrage comme dirait sa fille. Mais avec ses cheveux assez courts, cela ne lui va pas mal.


De son côté, il n’arrive pas à lui donner d’âge. Assez grande, bien en chair mais sans excès, la poitrine assez fournie : autour de la quarantaine, mais de quel côté ? Physiquement on lui donnerait plutôt trente-cinq, malgré quelques petites ridules autour des yeux. Son allusion au fait qu’elle pourrait être sa mère la fait basculer sûrement de l’autre côté. Mais comme dirait son copain Jean, elle est baisable.


Après le café, Frédéric lui a demandé s’il pouvait examiner sa voiture. Elle sourit :



Elle en profite pour débarrasser la table, mettre un peu d’ordre. Quand il revient un moment après, les manches retroussées, les mains sales, la maison est en ordre.



Elle le conduit et le temps qu’elle lui sorte une serviette, il s’est débarrassé de sa chemise et elle peut admirer sa magnifique musculature : il semble maigre, mais seule sa taille est fine. Dans le miroir, Frédéric voit son regard admiratif, émerveillé. Il sourit, esquisse quelques mouvements qui font rouler ses muscles. Elle reste immobile sans parole.


Il entreprend de se nettoyer, la félicite sur sa salle de bain. Elle l’écoute, fascinée. Cette admiration fait plaisir au jeune homme, il se dit que s’il osait…


Quand il se retourne pour saisir sa chemise, elle tend la main et la passe doucement sur ses pectoraux sans un mot. Frédéric la regarde, immobilise la main. Et c’est elle qui, de l’autre main attire la tête vers elle, tend les lèvres. Pour lui, c’est merveilleux. Il amorce le baiser, mais se rend bientôt compte qu’il a affaire à une experte. D’ordinaire, il mène la danse, mais là, la technique de sa partenaire le surprend. Pas vexé, il lui laisse l’initiative. Elle se colle à lui, une jambe glissant entre les siennes afin de percevoir le sexe rigide.


Son autre main descend dans le dos, glisse le long de la colonne vertébrale, déclenchant des sensations inconnues pour Frédéric. Rapidement il est tendu au maximum et ses doigts partent en exploration. Bien que la ligne soit un peu plus ample qu’avec les filles habituelles, la chair est ferme, les fesses dures. C’est la première fois qu’il est avec une partenaire aussi âgée, mais constate que son désir est aussi grand.


Elle se détache de lui, le prend par la main et l’amène dans une chambre. Là, lentement elle le déshabille, admirant sa musculature. Quand tombe le caleçon, elle esquisse une moue satisfaite, tout est véritablement en proportion dans cet homme. Pas d’excès, mais bonne mesure tout de même et surtout d’une fermeté prometteuse.


Frédéric, en partenaire poli, lui rend la pareille, freinant sa fougue habituelle, déposant soigneusement les vêtements sur la chaise voisine. Et lui aussi doit reconnaître que s’il n’a pas devant lui un top-modèle, il découvre un corps qui, avec ses courbes somptueuses, invite à l’amour.


Elle le pousse sur le lit, il comprend qu’elle veut garder l’initiative, profiter de ce morceau de roi. Allongée sur lui, elle baise d’abord la bouche puis descend le long du corps. Chaque muscle est sollicité, sensation inconnue pour Frédéric. Son désir augmente de plus en plus. Et quand elle parvient à l’essentiel, il ressent un véritable soulagement. Tenant le sexe bien dressé, elle l’admire, le caresse à deux mains, le bécote, le lèche, puis finalement l’embouche. Sa tête monte et descend lentement puis elle absorbe totalement l’objet, le faisant pénétrer jusqu’au fond de sa gorge. La sensation est inédite et vraiment extraordinaire. Il saisit la tête à deux mains, ses doigts se glissant dans la chevelure.


Elle reste ainsi quelques secondes puis se redresse et le regarde en souriant. Voyant son air émerveillé, elle comprend qu’il apprécie cette caresse. Se redressant, il pivote et vient lui aussi rendre un hommage similaire. Tous deux déploient tous leurs talents. Leur désir monte, elle sent venir le plaisir de son partenaire mais ne se retire pas. Il ne fait rien pour se détacher, comprend que c’est ce qu’elle désire. Quand il explose dans cette gorge accueillante, il sent une crispation des cuisses féminines et une ondée qui indique qu’elle aussi prend son plaisir. Ils restent un instant à savourer ce bonheur, puis il revient à côté d’elle.



Elle tend la main, caresse le sexe au repos, le sent bientôt entre ses doigts experts reprendre de la fermeté. Maintenant son partenaire allongé sur le dos, elle le chevauche, plaçant le sexe entre ses lèvres intimes. À l’aide de cet outil agace son clitoris, se donne du plaisir. Frédéric regarde son visage qui exprime le bonheur qu’elle ressent. À servir ainsi d’outil, sa queue s’affermit de plus en plus et en quelques minutes, retrouve sa rigidité première. Jugeant celle-ci correcte, Catherine se soulève et vient se ficher sur ce pieu bien dressé. Elle reste immobile, paraissant attendre. Frédéric ressent autour de son membre un massage interne qui le surprend, beaucoup plus agréable que le mouvement habituel. Les yeux fermés, il apprécie cette douceur empreinte de fermeté. Le plaisir progresse, mais les contractions musculaires ralentissent chaque fois avant le point critique. Elle contrôle la situation, ne veut pas d’un bonheur trop rapide.


Longtemps elle le mène ainsi au bord de l’extase puis s’arrête au moment crucial. Plaisir et frustration, ces sensations sont opposées et pourtant délicieuses. Frédéric a décidé de la laisser maître du jeu. À un moment, alors que le plaisir approche, le massage continue et Catherine gémit longuement, s’arrache et finit son travail à la main. Elle admire alors le magnifique geyser qui explose et retombe dans ses mains placées en conque.


Frédéric est momentanément épuisé. Immobile, il admire sa partenaire. Elle répand cette liqueur sur ses seins et les masse avec délectation. Cette réaction l’étonne, il se croyait expert, mais il n’est en réalité qu’un apprenti en science amoureuse.


Un moment après elle s’est levée, allant dans la salle de bain. Frédéric l’a suivie. Elle remplit la baignoire d’eau tiède, déverse le contenu d’un flacon et l’invite à entrer dans le bain, puis vient s’allonger sur lui. La sensation est merveilleuse, relaxation mais aussi plaisir de palper caresser ce corps merveilleux.


Le temps a passé, dix minutes, une heure, il n’en sait rien, il est si bien, songe aux rencontres habituelles, rapides, au plaisir violent mais si vite éteint. Qu’elles sont futiles ces sensations à côté de ce qu’il vient de connaître aujourd’hui !


Ils sont restés silencieux. Elle se lève lentement, décroche deux peignoirs, lui en tend un. Enveloppés dans ce vêtement, ils se sèchent mutuellement, se massant doucement. Puis ils regagnent la salle de séjour.



Ils ont longuement parlé, mangé le soir. Puis il s’est laissé raccompagner, ne prenant pas le volant. Elle a vu là une grande marque de confiance. Ils se sont quittés en s’embrassant mais sans se fixer de nouveau rendez-vous.


Une quinzaine de jours a passé sans que Frédéric tente de renouer avec Catherine. C’est elle qui est maîtresse de la situation et elle le rappellera si elle le désire. Un soir, le téléphone sonne. C’est elle.



Chaque rendez-vous amoureux est une fête pour Frédéric. Mais cette fois-ci, c’est différent, il est à la fois heureux, impatient, amoureux même et dépité à l’idée qu’il se terminera. Et pourtant, comme elle lui a fait remarquer, elle pourrait être sa mère.


La voiture a à peine le temps de se garer qu’il est là, son sac à la main. Elle lui offre le volant, mais il refuse, voulant lui marquer sa confiance. Elle sourit, flattée. Catherine a pris une petite route de l’arrière pays, vers la montagne. Il pose la main sur la cuisse, la glisse sous la robe. Pas un geste sensuel, non, simplement le plaisir de la toucher, de se l’approprier. Cette caresse la remplit de bonheur.

Mais ses yeux surveillent la route tout au long du parcours, examinant chaque particularité.


C’est devant une vieille maison entourée d’un enclos, au bout d’un chemin de terre qu’elle s’arrête. Le bâtiment est petit, mais bien entretenu. Une grande pièce sombre qui s’illumine dès qu’elle ouvre les volets. Table rustique massive, deux bancs de part et d’autre, une vaste cheminée. Le mobilier d’origine a été conservé et remis en état. Une porte au fond qui donne sur un couloir. Sur le côté, une chambre dans le même style. En cette saison, c’est très agréable. Peut-être n’en était-il pas de même autrefois l’hiver.


Ils se sont comportés en touristes, se sont installés. Elle lui a fait visiter la maison, a préparé le repas. Puis ils sont allés se promener. Elle lui a fait languir les plaisirs amoureux, cela le frustre, mais comprend que c’est une manière de l’exciter, mais aussi de voir son self-control. Il a abandonné son rôle de mâle dominateur, préfère celui de gamin attendant sa récompense.


Après manger le soir, ils se sont couchés comme un vieux couple, mais quand même tout nus. Leur baiser n’a rien de conjugal, il marque le début des réjouissances. Il a voulu prendre l’initiative cette fois-ci, a parcouru le corps de mille baisers, cherchant des coins méconnus. Prenant la tête entre ses mains, elle l’a guidé vers ses points préférés. Enfin il est parvenu au centre du plaisir. La bouche a mouillé puis essuyé les lèvres, déniché, mordillé le bouton. Sa langue après avoir parcouru la face avant s’est aventurée à l’arrière vers un lieu que l’on dit interdit. Mais la propriétaire n’a émis aucune opposition. Un, puis deux doigts ont exploré ce nouveau domaine, sans qu’il n’y ait eu aucune protestation, bien au contraire. Et ce long mais agréable travail a déclenché une crispation soudaine de Catherine qui a longuement gémi.


À son tour elle a exploré son partenaire, comme la fois précédente et a goûté au merveilleux sexe. Après l’avoir caressé, suçoté, elle l’a pleinement absorbé et presque avalé. Son nez était perdu dans les poils du pubis de son amant. Cette apnée a été longue, mais surtout délicieuse pour lui. Et après quelques plongées de son amante, il lui a prodigué sa récompense. Après avoir dégluti, elle est remontée l’embrasser, le faisant apprécier son suc.


Comme la fois précédente, elle a ranimé sa vigueur, s’est placée à califourchon, puis s’est littéralement empalée. Comme dans le supplice ancestral, c’est son cul qui a absorbé le sexe, le passage se révélant délicat mais pas trop difficile. Frédéric apprécie particulièrement cette façon d’opérer. Et elle lui a démontré que ses muscles fessiers étaient aussi entraînés que ceux de devant. La sensation était nouvelle, le massage plus ferme et puissant, la conclusion a été plus rapide. Mais elle ne s’est pas retirée, conservant tout en elle en poussant un hululement de satisfaction.


La salle de bain n’est pas aussi moderne, mais le plaisir a été aussi grand. Puis ils se sont endormis dans les bras l’un de l’autre. Le gazouillis des oiseaux, puis le meuglement d’une vache les ont tirés de leur sommeil. À nouveau ils se sont prouvé leur désir réciproque mais d’une manière plus classique. Après le repas de midi, installés dans des transats, ils ont apprécié le soleil.



Le soir, pour la descente, elle lui a laissé le volant, se relaxant après cette journée de détente. Le matin, selon son habitude, Frédéric avait examiné le parcours, notant les particularités de chaque passage, chaque virage. Au retour il parfait son estimation de l’itinéraire, s’amusant à calculer la manière d’aborder chaque difficulté. Elle l’a déposé après un baiser très calme. Il a repris son travail, son train-train, mais malgré tout, pense souvent à Catherine, et surtout au service qu’elle lui a demandé. Pendant une semaine, il n’a pas eu de nouvelles, puis, le téléphone a sonné.



À la fin de sa journée, c’est avec hâte qu’il s’est préparé pour la soirée. Le bruit du moteur de sa voiture a semblé déclencher l’ouverture de la porte d’entrée. Et dès que le battant s’est refermé, un baiser torride les a unis. Un repas soigné les attendait. Frédéric a apprécié l’attention, mais attendait impatiemment ce que Catherine allait lui proposer.



Ils ont parlé, ri, mais Frédéric lui a réclamé une avance en nature sur le service qu’il lui allait rendre. Elle a protesté, mais d’une telle manière qu’il a compris que c’était un accord. Il l’a attirée vers lui, la prise à califourchon sur ses genoux. La robe remontée, il a eu l’agréable surprise de ne pas trouver de culotte. Les épaulettes de la robe ont glissé, pas de soutien-gorge non plus. Sa bouche a pu téter ces trésors. De son côté, elle a dégagé l’outil masculin, s’est légèrement soulevée et emmanchée dessus. Suivant sa technique habituelle, elle l’a massé avec ses muscles pelviens. Un long moment ils sont restés apparemment immobiles, chacun appréciant les initiatives de l’autre. Quand il a senti que son désir devenait trop prenant, son pouce est allé se planter brutalement dans la rondelle féminine. Ce choc a provoqué la crispation des muscles de sa maîtresse, l’explosion de Frédéric et simultanément celui de Catherine.


La tête sur l’épaule de son amant, elle est restée longtemps immobile, savourant ce moment merveilleux. L’écoulement de leur intimité les a rappelés à la réalité. Pressés de se reposer, ils ont pris une simple douche et les caresses de l’éponge sur les corps ont été un délice, moins violent que le premier, mais combien satisfaisant. Frédéric a voulu rentrer chez lui, Catherine en a été heureuse. Bonheur et indépendance restent leur règle de vie.



Le rendez-vous avait été fixé le matin chez elle. Frédéric a mis au point, nettoyé et réglé sa voiture, car il compte bien l’utiliser au mieux sur le parcours. L’allée de la villa est déjà occupée par une Clio sport bleue, très récente d’après son immatriculation. Bel engin que Frédéric caresse du regard, admire. Une main sur son bras le tire de son examen. Catherine est là, la mine un peu contrariée.



Un couple approche, le garçon tout fier de son bolide. Pourtant c’est plutôt sa compagne qui est remarquable, la fille de Catherine, un peu plus grande qu’elle, plus mince avec pourtant des courbes dignes de celles de sa mère. Frédéric est fasciné par cette apparition.



Serrement de mains, mais aussi pincement au cœur pour Frédéric. Il n’aurait pu rêver élève plus remarquable pour ses leçons particulières, mais c’est raté.



Il se rapproche de Catherine et surtout de sa fille qui l’intéresse beaucoup plus que tout le reste. Ils décident de prendre les deux voitures.



Catherine est montée dans la 205. Son compagnon s’est déchaussé, a enfilé des mocassins, s’est soigneusement installé, réglé sa ceinture.



Les premiers kilomètres sur route droite et large, la Clio, oubliant les limitations de vitesse, lâche la 205. Voyant l’écart grandir, charitablement elle ralentit un peu, pour l’attendre. Frédéric respecte scrupuleusement le 90. Après l’embranchement de la petite route de montagne, la voiture de tête commence à foncer dans la limite des possibilités de son conducteur. En lui-même, Frédéric juge qu’il ne sait pas utiliser les possibilités de son véhicule. Les sinuosités ne permettent pas à la Clio de dépasser la vitesse autorisée. Derrière la 205 suit fidèlement. Puis arrive la partie la plus difficile, avec de nombreux lacets. Les voitures roulent toujours de concert, ce qui étonne un peu Romain. Au débouché d’un virage, une ligne droite d’environ cinq cents mètres apparaît. Un rugissement assourdissant et la 205 passe la Clio. Vexé, le conducteur de cette dernière parvient à coller sur la fin de la ligne droite. Puis les lacets, la voiture de tête s’éloigne imperceptiblement mais régulièrement. À chaque virage, elle prend quelques mètres et bientôt disparaît aux yeux de sa poursuivante. Frédéric se déchaîne, Catherine, cramponnée à la poignée est blanche de terreur.



À peine immobilisé, il déclenche son chronomètre et regarde le dernier virage. Catherine n’est pas allée ouvrir la maison, elle attend anxieuse l’arrivée de sa fille. Cinq minutes après, Frédéric à son tour, s’inquiète.



Il redescend lentement et à la sortie d’un virage ils voient la Clio qui a glissé dans le fossé et surtout entendent les imprécations de Fanny. Catherine bondit de la voiture et court vers sa fille.



Faisant demi-tour avec sa voiture, il sort un câble de son coffre, attelle les deux engins. Puis il explique à Romain comment opérer. Enfin il demande aux deux femmes d’un peu pousser pour aider à sortir. En deux minutes la voiture est à nouveau sur la route. Mais la sortie de route a laissé des traces sur la carrosserie et lors du démarrage un vilain bruit de tôle se fait entendre.



Sortant une combinaison du coffre, il l’enfile puis se glisse sous la voiture. Prenant quelques outils, il tape, tire, tord. Réapparaissant du dessous il dit :



Les deux femmes sont montées dans la 205. La Clio à petite allure est arrivée à destination.


À midi, Frédéric est venu à l’appel de Catherine. Depuis l’arrivée il travaille à la réparation de la Clio. Il s’est lavé les mains, a quitté son vêtement de travail. Pendant le repas l’atmosphère est assez tendue. Catherine essaie de lancer la conversation, Frédéric lui répond gentiment, riant en son fort intérieur. Romain n’ose qu’une question :



En effet, vers trois heures, il revient en souriant.



Ils sont partis tous les trois. Frédéric a tout vérifié, tout est en ordre, il est tranquille, elle peut rouler à fond.



Et, heureux d’avoir un tel engin entre les mains, il fait une démonstration de virtuosité jusqu’à la maison. Le soir, ils ne sont plus que trois autour de la table. Romain a préféré rentrer, pour faire vérifier son engin. L’atmosphère est beaucoup plus détendue qu’à midi. Catherine est particulièrement heureuse. Quant à Fanny, elle est littéralement subjuguée par Frédéric.



Les questions fusent en rafale. Il répond en souriant, restant modeste, jubilant en son for intérieur. Catherine estime que maintenant il a encore une démonstration à faire, mais sur un autre registre. Elle invoque une journée chargée pour se retirer et aller se coucher. Un moment encore la jeune fille a questionné son compagnon. Puis ce dernier a invoqué une dure journée, il lui faut aller au lit. Ils se sont levés. Dans le couloir Fanny l’a embrassé, trouvant ses lèvres. C’est le signal attendu par Frédéric. Prenant l’initiative, il pénètre la bouche, lui roule un patin brûlant. Subjuguée, elle perd pied, se demandant si elle rêve. Les mains ne restent pas inactives, ce sont des frôlements, les doigts glissent sous le pull, remontent le long du dos. Inconsciemment, la main féminine a ouvert la porte de sa chambre et entraîné son partenaire. Frédéric se détache, la regarde avec une émotion non feinte. Elle est belle, magnifique. Prenant délicatement le polo, il le remonte, saisit les seins par-dessus le soutien-gorge. C’est une caresse délicate, la main d’un expert appréciant une fine porcelaine. La barrière tombe, Fanny a libéré ses mamelons, voulant un contact plus direct. La bouche vient prendre le relais.


Les jambes féminines fléchissent. Assise puis allongée sur le lit, elle attend. Frédéric ouvre le jean, le descend, baisse le dernier voile, découvrant le buisson bien taillé. Quelques instants en admiration, il dépose un baiser dessus. La langue l’humidifie, va-et-vient le long de la faille, arrive au bouton. Et là, lentement, longuement il l’affûte, tournant autour, le faisant vibrer, l’écrasant. Un ronronnement s’échappe de la bouche de la suppliciée. Ses deux mains viennent appuyer sur la tête de son tourmenteur. Elles la saisissent, et un long moment, la promènent, l’agitent, la compriment jusqu’à ce qu’éclate un gémissement de bonheur.


Discret, conscient de sa victoire, il la laisse savourer son bonheur. Mais cela ne suffit pas à Fanny. Se redressant elle se dégage de son pantalon, arrache son polo, puis s’attaque au mâle, le dépouillant entièrement.



Allongé auprès d’elle, il entame le cycle complet des caresses, ne négligeant aucun point. Mais pour la femme, c’est trop long, elle veut sentir en elle la puissance de ce mâle. Sa main saisit le sexe, impressionnée par sa dimension et sa fermeté, elle le place elle-même au centre de son plaisir. Contraint mais heureux, Frédéric la laboure lentement. Elle lui saisit les hanches et impose une cadence plus rapide. Il obéit, et déclenche le feu d’artifice féminin. Pour lui, rien encore. Il reprend la manœuvre, étonnant sa maîtresse. Mais bientôt elle sent remonter en elle une soif de jouissance. Cette fois-ci, c’est l’homme qui impose son tempo. Alternativement il amplifie ou ralentit la cadence, se dégage ou reste un instant fiché en elle, se réglant sur les envies de sa partenaire. Mais il doit céder quand les jambes viennent se nouer dans son dos, les muscles pelviens se contractant pour lui tirer son suc. C’est un bonheur simultané.


Allongés côte à côte, ils restent un moment silencieux. Elle tourne la tête vers lui et lui murmure à l’oreille.



Ils se sont endormis enlacés. Réveillé par son bras engourdi, Frédéric n’ose pas se dégager de peur de déranger sa compagne. Cette nuit il a pris beaucoup de plaisir, mais moins qu’avec Catherine. Mais par ailleurs, il a ressenti un drôle de sentiment, une satisfaction d’avoir éveillé Fanny au plaisir. C’était le but recherché mais il ne s’attendait pas à éprouver une telle impression.


Un soupir, un mouvement, Fanny s’éveille, Frédéric ferme les yeux, feignant le sommeil. Elle se dresse sur un coude, le regarde : son visage n’est pas vraiment beau, mais par contre, son corps, magnifique. Délicatement elle soulève le drap, l’écarte, son homme n’a pas bougé. Elle regarde la partie la plus intéressante pour elle. Le pénis au repos est tout recroquevillé, attendrissant, on croirait celui d’une statue antique. C’est tellement attirant, tentant, qu’elle tend le doigt et touche l’extrémité. Pas de réaction. Elle le saisit entre deux doigts, le place dans son autre main. Ce geste semble le tirer de sa torpeur ; lentement l’organe se détend, augmente un peu de volume. Un petit bout de cône semble vouloir sortir de son enveloppe. Elle approche son visage et observe la progression, n’ayant jamais voulu s’attarder sur cette tête rose et sa petite fente. Curieuse, elle y promène l’extrémité d’un doigt, geste qui fait augmenter de volume du sexe. Pour la première fois, elle hasarde la pointe de sa langue sur ce morceau de chair. Cela le fait croître encore plus rapidement.


Levant la tête, elle constate que les yeux sont toujours fermés. Alors elle prend en bouche cette jolie sucette. Ses copines lui ont dit que les gars adoraient ça. Elle va essayer. Mais ne pas aller trop loin, juste y goûter et faire rêver son homme. Sa langue taquine l’extrémité. Sans desserrer les lèvres, elle regarde à nouveau le visage. Les yeux à présent sont grands ouverts et les lèvres dessinent un petit sourire ironique. Elle tente de lever la tête, une main douce mais ferme la maintient dans la position actuelle.



Il n’est pas poli de parler la bouche pleine, elle en serait d’ailleurs incapable car maintenant la tige est à son maximum. Fataliste elle reste là, ignorant ce qu’elle doit faire pour le contenter. Deux mains saisissent sa tête et lui donnent la cadence. Quand elle approche du pubis, il la maintient quelques instants en place immobile. Elle a l’impression d’étouffer. Puis le mouvement reprend. Elle commence à y prendre goût et c’est juste à cet instant que sa tête est arrachée de la proie et remontée vers le haut. Et soudain elle sent entre leurs ventres un jaillissement de sperme. Elle comprend qu’il a voulu la protéger, ne pas se soulager dans sa bouche.



Il lui prend la tête et l’embrasse gentiment. Mais elle en veut plus et c’est elle qui déclenche le vrai baiser. Il n’est pas en état de la satisfaire et d’autre part leurs ventres sont poissés de semence. Elle part toute nue vers la salle de bains en courant, Frédéric la suit. Par sa porte entr’ouverte, Catherine les voit passer riant de bon cœur. Elle est heureuse, il est arrivé à ses fins. Plus besoin de se faire de souci, il saura l’éduquer.


Sous la douche, ils se nettoient mutuellement de cet empois. Les mains en essuyant décollent certes le sperme, mais font naître de drôles d’envies. Frédéric du bout des doigts taquine la fente et le bouton. Dans la main de Fanny, le petit oiseau se réveille à nouveau et grossit. Se haussant sur la pointe des pieds, elle amène la tige face à son sexe et s’en frotte. Son excitation monte et elle l’engage dans la fente. Elle doit se pendre au cou de son vis-à-vis et se soulever pour le mettre en place et l’engloutir totalement. Bien serrée, les chevilles verrouillées derrière les fesses de Frédéric, elle reste immobile. Ce dernier vient chatouiller du bout des doigts l’entrejambe, remontant à l’arrière jusqu’à la rondelle. Ce titillement provoque la contraction des muscles vaginaux, apportant un grand plaisir au garçon.


Mais Fanny découvre que cette manœuvre est agréable. Bien collée contre le corps de son amant, elle joue seulement de cette méthode. La tension monte et bientôt tout deux sentent venir le dénouement. Humidifiant son doigt au suc qui coule au bas de la fente, Frédéric chatouille la rondelle. Surprise par cette manœuvre, son amie se contracte brutalement et déclenche le feu d’artifice.


Ils sont restés quelques instants liés puis ont déclenché la douche. L’eau tiède les a séparés, comme décollés. Catherine les a vus arriver tous deux en peignoir de bains, enlacés. Son air ironique a amusé Frédéric mais vexé sa fille.



Après avoir pris le petit déjeuner, Catherine s’est mise aux fourneaux. Les deux jeunes sont allés chercher le pain au village le plus proche. Fanny a voulu prendre quelques leçons de conduite. Frédéric lui a indiqué les bases, les automatismes nécessaires à une conduite rapide. Et au retour, c’est elle qui a pris le volant. À midi, pendant le repas, Frédéric indique qu’il va profiter de ce repos et ira faire la sieste, autant que possible dans la verdure.



Après une rapide vaisselle, tous deux se sont dirigés vers ce paradis. Fanny, dans sa chambre sur son ordinateur portable se met à jour.


La végétation protège un coin de prairie ensoleillée juste au bord d’un petit cours d’eau. L’approche en est un peu difficile, mais on découvre un véritable éden. Pourvus de plaids, les deux touristes se sont installés côte à côte. La mère languit de connaître les détails sur l’éducation de sa fille. Faisant la sourde oreille, Frédéric simule une grande fatigue et prend la position du dormeur. Déçue, elle se précipite sur lui et l’empêche de s’assoupir par des procédés licencieux. C’est ce qu’il espérait et attendait.


La main féminine a attaqué le point le plus sensible. Lui, a saisi les seins et ils se retrouvent unis pas un baiser. Tout cela dans le plus grand silence, comme s’ils ne voulaient pas que leurs ébats attirent l’attention. La jupe a été simplement remontée. Comme la fois précédente la chair est à nu au-dessous. Il se précipite sur ce bassin épanoui et l’honore avec la langue. Elle bascule, fait glisser la fermeture du jean et graisse l’outil qui va la perforer. Quand elle juge que l’affûtage est convenable, elle vient sur lui prendre le rôle de dominante. Il la laisse opérer, sachant qu’elle saura prendre les mesures nécessaires.

Si ce n’était la superposition de corps, rien ne laisserait supposer qu’il s’agit de deux amants en pleine folie sexuelle. La jupe rabattue sur les fesses, pas de bruit, peu de mouvements, ils se délectent en douceur. Et quand le plaisir éclate, un instant ils ne bougent pas, puis basculent, se séparant mais restant face à face. Un touriste les découvrant ne verrait qu’un couple chaste endormi.


Pourtant après un long moment de repos, Frédéric se déshabille et pénètre dans l’eau froide du ruisseau. La fraîcheur le surprend, mais il se nettoie tout de même consciencieusement. Catherine vient auprès de lui, soulève sa jupe que maintient son ami et se rince elle aussi. Ils retournent s’allonger et s’endorment.



Elle se redresse, époussetant et défroissant sa robe.



Et s’allongeant à côté de lui, de la main elle sollicite l’entrejambe de son amant. L’organe, ayant récupéré, réagit rapidement.



Et, passant derrière Catherine, elle saisit le bord de la robe et le remonte au-dessus de la tête. La victime se laisse dépouiller et bientôt se retrouve dans la tenue d’Ève.



En un instant Fanny se déshabille et se place à côté de sa mère.



Un instant silencieux, ému, émerveillé, il ne sait comment exprimer sa double admiration.



Au fond d’elle-même, Catherine est heureuse de cette tournure des événements. Les tourtereaux sont repartis enlacés vers la maison. La soirée a été calme, le repas pris dans la bonne humeur. Les deux jeunes sont partis se coucher, Fanny impatiente de parfaire ses connaissances amoureuses. Frédéric lui a laissé l’initiative se contentant de la conseiller :



Nu, immobile, il attend sur le lit les initiatives de sa partenaire. D’entrée, elle dirige ses attentions sur le sexe du garçon.



Elle écoute et suit les conseils prodigués.

Et pour la première fois, elle participe, prend l’initiative dans l’acte d’amour. Quand tous deux ont pris leur plaisir, elle demande timidement :



Et paisiblement ils se sont endormis enlacés.


Le soleil est levé depuis longtemps, à la porte des amants, un léger grattement. Catherine, un plateau garni à la main quémande l’autorisation d’entrer. Pas de bruit, elle entrebâille la porte. Sur le lit un spectacle charmant. Les amants tête bêche sont fort occupés. Sa fille lâche un instant sa sucette et silencieusement, lui fait signe d’entrer. Catherine surprise, hésite, mais Fanny insiste. Frédéric ignore, ou feint d’ignorer, la présence d’une tierce personne. Il poursuit son hommage aux orifices qu’on lui présente.


La mère a posé le plateau, prenant un air décontenancé. Sa fille, prenant son poignet, lui fait saisir le sexe de son amant. S’agenouillant, elle vient admirer ce qu’elle connaît déjà fort bien. Fanny est enchantée du bon tour qu’elle joue à Frédéric sans se douter que ce dernier a compris la manœuvre. Puis Catherine sent la main de sa fille qui lui appuie sur la nuque afin qu’elle rende hommage à cette tige dressée. Et le garçon reconnaît immédiatement la technique beaucoup plus efficace et subtile. Pourtant il ne dit rien. Cette situation et la caresse qu’on lui prodigue excitent particulièrement la jeune qui bientôt crie son bonheur. Frédéric se détache un peu de son ouvrage et lui dit :



Fanny se dégage, laissant apparaître sa mère en pleine action. Frédéric prend un air étonné, ne dit mot.



Mais cette dernière n’abandonne pas sa tâche et accepte l’offrande qu’elle reçoit. Sa fille est étonnée de voir qu’aucune goutte ne se perd, que tout est avalé, que l’outil est rendu parfaitement propre.



Reprenant son rôle de maîtresse de maison, Catherine apporte le plateau. Tous trois sur le lit défait dégustent le petit déjeuner. Fanny voulait surprendre son amant, mais s’aperçoit que c’est elle qui est étonnée. Les deux autres parlent librement de l’amour, elle comprend qu’elle n’est qu’une petite oiselle auprès d’eux. Désirant prendre sa revanche, elle saisit le sexe masculin et le manipule, l’amenant rapidement à un état correct.



Et plaquant l’homme sur le lit, elle l’enjambe et vient se ficher sur ce pieu. Elle se lance dans une cavalcade effrénée pour amener Frédéric au septième ciel. Mais c’est elle qui se prend au piège, jouit longuement. Celui-ci déjà comblé reste le membre tendu.



À son tour Catherine enjambe le garçon, guide le pal vers son cul. Surprise, Fanny voit sa mère s’asseoir sur le bassin. Sans s’agiter, par de simples mouvements de fesses, elle fait monter le plaisir masculin. De temps en temps elle se soulève et redescend lentement. La spectatrice est fascinée par le visage des amants. Ils semblent hypnotisés, ferment les yeux. Soudain, Frédéric se raidit, le corps arqué, puis se détend lentement. Sa maîtresse n’a pas bougé, savourant le jus qui s’écoule en elle. Encore emboîtés, ils basculent sur le côté et s’embrassent passionnément.



Les jeunes traînent encore un peu au lit, Frédéric ne peut plus assurer le service. Fanny, pensive, songe aux prouesses que vient de réaliser sa mère et se demande si elle parviendra un jour à l’égaler. Ce qui la rassure, c’est que son ami lui a promis de lui enseigner toutes les subtilités de l’amour.


Mais les plus belles choses ont une fin et il a fallu songer à rentrer. Ils n’ont qu’une seule voiture, Fanny va à Montpellier, ils la ramènent la première, puis les deux rentrent chez eux. Après avoir déposé la jeune fille, les deux amants font le bilan de leur week-end. Catherine est heureuse et même émerveillée par la performance de son compagnon. Frédéric est doublement satisfait. Il a rendu service à Catherine, mais surtout a connu Fanny et le plaisir de l’éduquer, et aussi est parvenu à ridiculiser le jeune fanfaron qui, du fait de sa fortune, se croyait supérieur aux autres. Probablement qu’il n’osera plus se vanter de ses exploits après la leçon qu’il a reçue.


Mais lundi il doit rejoindre le boulot. Ils n’auront peut-être pas l’occasion de se revoir de sitôt, peut-être jamais. Mais ils garderont tous trois un merveilleux souvenir de leur rencontre.