n° 13675 | Fiche technique | 12406 caractères | 12406 2208 Temps de lecture estimé : 9 mn |
28/01/10 |
Résumé: Là où Gabrielle découvre que ses petits cinq à sept ne lui suffisent plus, et découvre le plaisir d'être surprise par d'autres. | ||||
Critères: fh collègues ascenseur travail fsoumise cérébral exhib noculotte fdanus | ||||
Auteur : Gabrielle Envoi mini-message |
Gab ! Gab ?
Peu à peu je reprends mes esprits. J’ai encore joui. Encore.
Je deviens complètement accro. Je ne veux plus que ça s’arrête. Doucement je me relève, me dirige vers la douche en m’étendant comme une féline. Un soupir d’aise sort de mes lèvres. Je sens son regard admiratif vers mes reins. J’en joue. J’accentue légèrement ma démarche, jette un coup d’œil mutin par-dessus mon épaule. « Rejoins-moi » crie mon corps tout entier.
À peine l’eau commence-t-elle à s’écouler dans ma nuque que mon corps réagit par des frissons de plaisir. Sentir l’eau envelopper l’arrondi de mon épaule, caresser la peau fine de ma poitrine, s’introduire entre la raie de mes fesses… Divin.
Ses pas sur le parquet m’annoncent qu’il se rapproche de la salle de bain. L’appréhension, l’attente du plaisir se font sentir. Il me connait bien, il rebrousse chemin, me laissant seule avec mes désirs. Mes mains se font alors plus audacieuses, parcourent mon corps en insistant sur mes zones érogènes, mon corps se tend comme un arc.
Enfin, le voilà !
Je ne me retourne pas. Le laisse pénétrer avec moi sous le jet bouillant. Je sens ses mains se poser sur mes hanches, m’attirer contre lui. Il bande déjà,
le coquin ! Je laisse partir ma tête en arrière, dans le creux de son épaule, acceptation implicite de tout ce qu’il pourrait me faire. Je n’en peux plus. « Baise-moi » crie tout mon être. La réaction ne se fait pas attendre. Il me plaque violemment contre la mosaïque de cette grande douche à l’italienne, règle le jet d’eau un peu plus chaud, s’empare de mes mains, qu’il place de chaque côté de mon visage collé au mur. De son pied droit, il m’écarte les jambes d’un coup sec. J’accentue ma cambrure, sachant très bien que dans cette position il ne peut pas résister longtemps. Puis il recule, doucement, en prenant tout son temps. Le savoir m’observer, dans cette position de femelle soumise, prête à assouvir tous ses désirs me rend folle. Je retiens mon souffle.
Une décharge traverse mon corps de pied en cap lorsqu’il se décide enfin à me toucher. Un doigt insidieux parcourt mes lèvres intimes, remonte vers mon pubis à la recherche de mon clitoris, titille ce dernier, redescend vers mon anus, taquine ma rosette, s’introduit – enfin — dans mon vagin. Mes gémissements se font plus rauques, ma respiration s’accélère, je tente de me retourner pour lui rendre le plaisir qu’il me donne, mais il me maintient solidement face au mur.
Une chienne, oui, c’est exactement ce que je suis. Une chienne en chaleur attendant la saillie.
Sa main quitte alors mon intimité et je sens sa bite passer et repasser entre mes fesses. D’un coup sec, il me pénètre, faisant exploser mon plaisir. Centimètre par centimètre, sa bite épaisse provoque une nouvelle vague de plaisir dans mon corps de femme. Il bute au fond de mon vagin et entame un lent va-et-vient, j’accentue encore ma cambrure pour sentir ses couilles rebondir sur mon clito à chaque coup de boutoir. Il en profite pour atteindre mon anus, dans lequel son index s’enfonce brutalement. Aaaah. Passé le premier moment de douleur, la sensation d’être prise comme ça, par les deux trous, embrochée, me provoque un premier orgasme fulgurant. Je tiens à peine sur mes jambes, seule sa bite, enfoncée au plus profond de moi, me maintient debout. Je sens ma rosette se dilater au gré de ses caresses. Palpitante, elle attend avec impatience la suite des événements. Un deuxième doigt rejoint le premier, puis un troisième. Je me sens comblée.
Mais cela ne lui suffit pas.
Un quatrième doigt s’immisce dans mon fondement. J’ai l’impression qu’il va me déchirer. Tous ces doigts caressent son membre à travers la fine membrane qui les sépare. Je n’en peux plus. Je ne sais pas combien d’orgasmes m’ont traversé le corps. Je ne suis plus qu’une poupée entre ses mains. Je sens alors son foutre se répandre dans mon intimité, au moment même où mon dernier orgasme m’achève, me laissant pantelante contre le mur.
Il se retire peu à peu, m’attirant contre lui dans une étreinte langoureuse.
La sonnerie désagréable du téléphone retentit. Merde, déjà quatorze heures trente. Après quelques brèves caresses, je m’extirpe de la douche, saisis une serviette que je sais juste assez courte pour ne pas être tout à fait indécente et rappelle l’importun.
À regret, je mets un peu d’ordre sur mon visage, une touche de blush vient souligner mes pommettes, un subtil dégradé d’ombre à paupières et une pointe de mascara viennent accentuer le vert de mes yeux. Je noue mes longs cheveux blonds en un chignon lâche sur le haut de mon crâne, en dévoilant la courbe de ma nuque. Je me sens belle. Je sais que la courte robe noire que je porte aujourd’hui, décolletée en V dans le dos, est parfaite pour ce genre de coiffure. Je la passe rapidement, et pars à la recherche de mes sous-vêtements. Enfin, MON sous-vêtement. Celui-là même que mon amant du jour tient entre ses doigts d’un air de défi.
Ah non, aujourd’hui j’ai une réunion très importante, où je serai le centre d’attention, et je suis déjà en retard ! Rien à faire. Il ne veut pas me rendre cette jolie culotte en soie. Un souvenir, dit-il.
Agacée, je le quitte sans un mot, sans un baiser. Ça lui apprendra ! Cependant je ne suis pas à l’aise. Le fait d’être une femme d’à peine vingt-cinq ans, très petite et plutôt jolie, ne joue pas en ma faveur dans l’entreprise, où je dois quotidiennement prouver que je vaux plus que mon apparence le laisse à penser. De là à y rajouter un comportement indécent ! Je presse le pas en parcourant les deux cents mètres qui me séparent de l’agence, en faisant virevolter ma robe autour de mes jolies gambettes, encore bronzées par les derniers rayons de l’été.
En pénétrant dans le hall d’entrée, je surprends le regard admiratif d’un jeune livreur, qui me fait reprendre conscience que je ne porte plus de culotte. Zut, il a réussi à m’exciter, le bonhomme ! Je monte dans l’ascenseur un peu moins sûre de moi, angoissée à l’idée que quelqu’un puisse surprendre mon trouble. Une voix grave me crie d’attendre, je retiens les portes qui se referment, et voient apparaître le client à qui la réunion du jour est destinée. Après échange de quelques banalités, le silence se fait, et je prends peu à peu conscience que je ne réussirai pas longtemps à donner le change. Excitée par la situation, ma cyprine, qui jusque-là était restée bien au chaud dans mon intimité commence à s’écouler sur mes cuisses, et je crois même y déceler l’odeur du sperme de mon amant. Un petit regard en coin de mon client me fait penser que je ne suis pas la seule à le sentir… Zut !
Arrivés à notre étage, il me laisse galamment passer devant lui, et je devine son regard qui parcourt mon dos, depuis ma nuque jusqu’au milieu de mon dos, où la profondeur du décolleté laisse deviner que je ne porte pas de soutien-gorge. J’imagine que son regard descend encore, à la limite de ma robe, qui si je n’y fais pas gaffe dévoilera mon intimité dénudée. Tout ça m’excite terriblement. N’y tenant plus, je me précipite dans le bureau du patron, où je fais les présentations, puis m’éclipse discrètement en prétextant un dossier à récupérer avant de les rejoindre.
Une fois dans mon antre, je m’affale sur le fauteuil, en relevant ma robe pour ne pas la tacher. Je fouille désespérément dans mes tiroirs, à la recherche d’un mouchoir, qui à défaut de cacher ma chatte lisse et humide, pourra au moins réparer les dégâts de mon excitation. Un foulard qui trainait par là fera l’affaire. En m’essuyant, je ne résiste pas à la tentation de mettre un doigt dans mon vagin, puis un deuxième. Mes sens sont en feu, cela ne suffit pas à apaiser la tension sexuelle qui règne en moi, et je n’ai plus le temps de me soulager. Au moment où je décide de prendre mon mal en patience, et de rejoindre les autres, une main se pose sur mon épaule.
Merde, le responsable informatique !
Devant mon air terrifié, il prend le foulard en main, le hume, et le range soigneusement dans la poche de sa chemise, laissant apparaître très clairement une tache d’humidité on ne peut plus douteuse.
C’est flageolante que je pénètre dans la pièce à sa suite, ne comprenant pas vraiment comment la situation en est arrivée là. C’est vrai que mes mœurs sont plutôt libérées, mais toujours en dehors du boulot où je tente de conserver un tant soit peu de dignité. Mal à l’aise, je commence la présentation en évitant son regard, mais je ne peux éviter de voir du coin de l’œil qu’il joue avec mon foulard, le portant à ses narines avec un soupir d’aise. J’ai l’impression que les quatre mâles présents en face de moi peuvent voir à travers ma robe que je ne porte rien dessous. Je n’ai jamais ressenti un tel trouble. Quand mon collègue prend le relais, la seule chaise disponible se trouve à côté du geek de la boîte, un peu en retrait par rapport au patron et notre client.
Rien ne se passe. Je ne comprends pas.
Il pourrait en profiter ! Mais non, même pas. Je n’ose pas imaginer ce qui lui passe par la tête. Mon imagination s’enflamme : j’imagine ce grand échalas se masturber tous les soirs en humant mon parfum intime, se branler dans mon foulard, m’attacher avec et profiter de moi à l’insu de tous, au milieu de la boîte. Aïe aïe aïe. Si je continue je vais devoir me porter pâle. Mon intimité est en feu, je me tortille sur ma chaise comme une petite chatte en chaleur, n’attendant qu’un mâle pour la combler. Mais qu’attend-il pour tendre la main et me toucher ? Trop occupés à leurs affaires, les autres ne remarqueraient rien ! N’y tenant plus, je tends la mienne, effleure la toile de son pantalon, remonte vers son entrejambe. Je ressens un tressaillement, son souffle se fait plus court, il pose son regard sur moi. Puis prend ma main, et la pose gentiment sur mon genou.
Pardon ?
Une jolie nana comme moi, qui pue le sexe à plein nez et dont il a pu entrevoir la chatte lisse et encore rougie de ses précédents ébats se met à l’allumer en pleine réunion et il refuse ? D’un geste il me montre mon patron, puis sa montre, puis le foulard.
« Tu ne perds rien pour attendre », semble-t-il dire.
Je n’y comprends toujours rien. Mon excitation et la frustration de ne pouvoir y répondre tranquillement me font oublier l’endroit où je suis. Le matin même, personne n’aurait pu me faire croire que je serais en train de mouiller comme une folle à l’idée d’être nue sous ma robe au travail, en sachant qu’au moins un des hommes présents autour de moi le sait pertinemment. Et pas un étalon comme ceux que j’ai l’habitude de ramener chez moi et que je trouve dans les bars les plus branchés de la capitale, non !
Subrepticement, j’attrape un stylo dans mon sac et pose délicatement ma main sur le bord de ma robe, entre mes cuisses. Je commence à jouer avec, je suis du coin de l’œil le regard de mon voisin, qui semble se régaler bien plus en m’observant que lors de mes tentatives pour le toucher. J’enfonce délicatement le stylo dans ma chatte dégoulinante, en écartant légèrement les cuisses pour pouvoir rapprocher ma main. Après quelques va-et-vient, je ressors le stylo, et le tends négligemment à mon nouveau compagnon de jeu. Celui-ci, impassible, le porte à ses lèvres et fait mine de se lécher les babines. Un tressaillement dans la voix de mon collègue me fait tourner la tête, et je vois à ses yeux écarquillés qu’il se doute de quelque chose. Merde, encore un peu et je vais finir par m’exhiber à la boîte entière. Il vaut mieux que je m’arrête là. Je reprends une attitude de jeune fille sage et écoute patiemment la fin de la réunion en essayant de ne rien montrer du feu qui me dévore de l’intérieur.
Mon patron propose alors une tournée de café, que je m’empresse d’aller chercher tant je veux quitter l’atmosphère étouffante de cette pièce. Je n’aurais peut-être pas dû. En me relevant je sens que l’humidité de mon entrejambe s’est étalée à l’intérieur de mes cuisses, et j’ai bien peur que ma robe ne soit trop courte pour le cacher à des regards indiscrets. À mon retour l’ambiance dans la pièce a sensiblement changé. Le foulard se trouve maintenant dans les mains de mon patron, qui me regarde avec un sourire carnassier…