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n° 13716Fiche technique9124 caractères9124
Temps de lecture estimé : 6 mn
21/02/10
Résumé:  Le dernier jour de vacances à Ibiza
Critères:  fh inconnu vacances fellation pénétratio journal -journal
Auteur : Single H            Envoi mini-message
Ma-Pi à Ibiza

6 ans… 6 ans déjà que je suis mariée…

6 jours… 6 jours que l’avion s’est posé à Ibiza.


Nous sommes quatre, ma belle-mère qui organise et paie le voyage, mes deux enfants et moi-même.


Quelques mots en espagnol me tirent de mes réflexions. Je me retourne et m’assieds sur la chaise longue qui borde la piscine de l’hôtel. Le garçon nous apporte nos consommations et je prends, enfin, le temps d’un peu le détailler.


Pas mal, mais rien d’extraordinaire. Si, peut-être ses yeux, que je sens posés sur moi, comme quand je nage. Il faut dire qu’il n’y a pas grand monde en ce début mai et, mis à part quelques Allemandes sur le retour d’âge, pas grand-chose à regarder. Moi, malgré mes deux maternités, j’entame à peine la trentaine et mon corps reste encore bien ferme.


Je lui souris en le remerciant. Il jette un regard furtif aux alentours et dans un français très approximatif :



Après tout, pourquoi pas ? Je m’ennuie ici. Toujours chaperonnée par belle-maman, toujours m’occuper des enfants… Petite vie sans relief. Discuter avec un nouvel interlocuteur : pourquoi pas ?


J’oublie ma réserve habituelle et m’entends lui répondre avec mon plus beau sourire :



15 h 55. Je n’arrête pas de regarder ma montre. Une heure entière que je n’arrête pas d’enchaîner les longueurs dans la piscine. Mon corps me trouble et c’est la première fois que je ressens ces émotions.


Je sors précipitamment de la piscine, attrape ma serviette de bain et lance à ma belle-mère :



Je n’attends pas sa réponse et pars à grandes enjambées vers le bloc sanitaire.


Cela doit sûrement l’étonner ; habituellement, je prends ma douche dans la chambre. Et puis tant pis, ce n’est pas la première fois qu’elle me prendra pour une folle.


Je suis arrivée et il est là. Il jette sa cigarette par terre et l’écrase de la pointe du pied. Je réponds à son sourire. Il parle vite, trop vite mêlant espagnol, anglais, français. L’espagnol, je ne connais pas, mon anglais est purement scolaire et déjà rouillé. Je saisis à peine :



Moi ? Un rendez-vous galant avec un inconnu… J’ai le corps qui brûle et perds le contrôle. C’est bizarre cette sensation au niveau de mon sexe… jamais connu cela avec mon mari. Juste un vague souvenir quand j’étais gamine, au cours de gymnastique. J’adorais grimper à la corde et frotter mon sexe contre le chanvre. Je prenais du temps, et du plaisir, à monter et à descendre. J’aimais ce plaisir diffus et étrange. C’est le seul exercice durant lequel, plusieurs fois, je remplaçais quelques condisciples.


Ibiza, devant les douches : le garçon, dont j’ignore toujours le nom, prend mes mains et plonge ses yeux noirs dans les miens. Vite, une réponse… Comme tout à l’heure, je lui lance en souriant :



Il me prend dans ses bras et m’embrasse ; j’ouvre la bouche pour qu’il puisse y glisser la langue.



Mes enfants me cherchent et je me détache de cet homme juste comme ils arrivent. Ils se jettent dans mes jambes et regardent bizarrement le garçon. Non, je me fais des idées… Mon aînée a cinq ans et ne peut pas percevoir mon trouble.


20 heures. Je suis devant la chambre 1311. J’ai abandonné, sans aucune explication, ma belle-mère dans ma chambre. Elle est avec les enfants et doit, sûrement, préparer les valises : nous repartons demain matin. Elle se dit certainement que je suis une mauvaise mère et que mon caractère lunatique et renfermé me joue bien des tours. Elle doit plaindre son fils.


La porte est entrouverte, je la pousse comme un parachutiste doit sauter de l’avion…


Il est là, debout devant le lit. Il s’approche, me contourne, renferme la porte et revient sur moi. Il m’enlace et m’embrasse. Je le laisse faire. Je sens ses mains se poser sur mes fesses… Il se détache de moi et, les yeux plantés dans les miens, détache un à un les boutons qui tiennent ma robe fermée. D’un geste rapide et sec, il la fait tomber de mes épaules. Elle descend doucement au sol. Je suis en culotte devant un étranger et je ne me sens pas gênée ; je sens seulement mon sexe s’humidifier.


Il me regarde, met ses mains sur mes seins, me frôle les lèvres… Je suis totalement lascive. Je veux lui enlever son T-shirt, mais il me pousse vers le lit. Il veut que je m’y asseye. J’obéis… Je ne comprends pas ce qui veut… Ses mains montrent son sexe. J’ai saisi… Je défais sa ceinture, dégrafe son pantalon, descends sa tirette. Je tire un peu, le pantalon est sur ses chevilles. Je vois la bosse qui déforme déjà son boxer. J’y vais franchement et son boxer blanc rejoint son pantalon. Je prends son sexe en main et commence à le masturber lentement. Il a retiré son T-shirt et est nu devant moi. Il parle de nouveau. Je crois comprendre



Une fellation, il veut une fellation… Je n’en ai encore jamais pratiqué… Étrange après six ans de mariage, mais c’est ainsi… Je ne sais comment faire… Tant pis, je le lèche comme un esquimau.


Ça doit lui plaire, il pousse de petits gémissements… Son sexe a un goût indéfinissable… Est-ce que tous les sexes ont le même goût ?


Je n’ai pas trop le temps d’y réfléchir. Il prend ma tête dans ses mains et son sexe force le passage de mes lèvres. J’ai un sexe d’homme dans ma bouche… Il commence ses mouvements de va-et-vient. Il me baise la bouche, c’est étrange, c’est nouveau… Je lui caresse les testicules de la main gauche. Ses gémissements sont de plus en plus prononcés, ses mouvements aussi. Son sexe est totalement dans ma bouche, je n’aurais jamais cru cela possible…


Tout à coup, il se retire, libère ma tête et se recule. Il me montre ma culotte, je me lève et l’enlève… Il m’attire, m’embrasse, je sens son majeur à l’entrée de mon vagin, j’écarte les jambes. Il enfonce brutalement son doigt et me masturbe sauvagement. J’aime ça. Sa langue dans ma bouche, son sexe dur contre mon ventre, son doigt qui vient et va. J’aimerais lui parler, qu’il me dise des mots doux, qu’il m’embrasse les seins… mais je ne suis qu’un corps.


Il me pose sur le lit, je tombe sur le dos, j’écarte les jambes et il vient me pénétrer d’un coup, profondément… Il m’embrasse enfin les seins et va-et-vient… J’essaye de l’accompagner.


Il s’arrête et, de la main, m’indique qu’il veut que je me retourne. Une levrette ? Après tout, je ne peux plus reculer. Je m’exécute et me cambre au maximum. Il revient me prendre… Je n’éprouve plus rien ! C’est étrange. Je sens cet homme, je sens son sexe, ses mains… mais je ne suis pas là, ce n’est pas moi…


Il ressort de moi, se couche sur le dos et m’invite à le chevaucher. Je fais ce qu’il demande… Je bouge mon corps du mieux que je peux, mais toutes mes sensations sont mortes… Ça y est, il éjacule.


Je me recouche sur le côté, j’aimerais qu’il me prenne dans ses bras, qu’il me caresse, qu’il m’embrasse. Mais rien !


Il se relève, me regarde en souriant et dit :



Je lui réponds :



Je comprends qu’il est temps que je m’en aille. Je me rhabille en vitesse, même pas le temps de me relaver, de m’essuyer. Il m’embrasse devant la porte et glisse :



Je m’enfuis presque.


20 h 45 : je rentre dans ma chambre, ma belle-mère me regarde avec des yeux furibonds, mais n’ose pas me questionner. Je lui fais un grand sourire, à peine forcé. Si elle savait que je porte encore en moi, sur moi, les traces d’un inconnu.


22 h 30 : je ne dors toujours pas. Pourquoi mes sensations se sont elles envolées ainsi, pourquoi n’ai-je pas joui ? Je ne sais pas, je ne sais plus… Est-ce comme cela que les hommes aiment, sans tendresse ? Suis-je différente des autres femmes ? Oh ! Stop ! Trop de questions sans réponses. Je dois peut-être apprendre à vivre.


Demain, je retrouve mon mari. Je lui ferai une fellation. Voir si les goûts sont différents, si les réactions sont les mêmes. Lui, il doit m’aimer, il saura me donner les réponses…