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n° 13727Fiche technique7815 caractères7815
Temps de lecture estimé : 5 mn
25/02/10
Résumé:  Une soirée sympa et surprenante.
Critères:  fh fagée boitenuit revede nopéné confession
Auteur : Thierry300      Envoi mini-message
Joëlle, une amie de la famille

Cette histoire se déroule au mois de juin. Pour mon travail, je devais me rendre à Poitier afin de voir un client.

Machinalement, j’ai pris mon téléphone et j’ai appelé Joëlle.


Joëlle est une amie de la famille. On peut même dire qu’elle et son mari faisaient partie de la famille. Je dis faisaient car hélas, Robert, son mari, est décédé il y a huit mois d’une crise cardiaque.

Joëlle et Robert venaient souvent dans la maison de bord de mer de mes parents et c’était toujours de grandes parties de rigolades.


C’est en octobre que la nouvelle est tombée : jamais je ne reverrai Robert.

Je me rappelle la cérémonie, Joëlle effondrée… toute une vie qui part en quelque secondes…


Donc j’appelle Jo qui habite la région de Poitier et lui fais part de ma venue.



Moi, je suis célibataire, j’ai vingt-huit ans et Jo en a cinquante-six. Autant dire qu’elle me connaît depuis toujours. J’ai toujours apprécié sa compagnie et je sais que c’est réciproque.


Le jour dit, je vais voir mon client et, à ma grande joie, le rendez-vous se déroule tellement bien qu’à midi je suis libre. Je rentre à mon hôtel où je me repose un peu et, vers 17 h, je rends visite à Joëlle.


Café, petits gâteaux, l’après-midi est délicieux, comme toujours avec elle. En effet, cette femme très cultivée aime parler de divers sujets.

Normalement le soir, je devais dîner avec mon client mais, comme l’affaire a été rondement menée, me voilà libre. Je propose donc tout naturellement à Jo de venir dîner avec moi.



Elle monte dans sa chambre et redescend quelques minutes plus tard en jupe mi-cuisse et chemisier (c’est son style).


Joëlle est une femme charmante de 1 m 65 avec quelques rondeurs. Ce que j’aime chez elle, c’est sa joie de vivre. Il faudrait plutôt dire : c’était sa joie de vivre car le moral de la pauvre en a évidemment pris un coup !


La soirée au restaurant est vraiment délicieuse, champagne rosé en apéritif et un peu de bon vin.

L’ambiance est détendue. Je la fais rire, je vois qu’elle en a besoin.

Elle me raconte sa vie sans Robert, ce qui est terrible pour elle. C’était son amour. Elle ne sait pas comment elle fait pour survivre.


Maladroitement j’essaie de lui remonter le moral, mais dans ces moments-là, ce ne sont pas toujours les mots justes qui viennent.

Je lui dis que, bien sûr, j’espère qu’elle viendra quand même au mois d’août dans notre maison. Que ça me fera plaisir et que, si elle vient, je me débrouillerai pour avoir mes vacances au même moment.

Elle sourit, me dit que je suis gentil mais qu’elle ne sait pas encore si elle viendra. Je lui fais les gros yeux et en riant je lui dis :



Sitôt le dessert englouti, je lui demande si ça lui dit d’aller prendre un verre quelque part.

Je dois préciser que jamais je n’ai eu d’idées derrière la tête, et que c’est en toute amitié que je propose cela. D’ailleurs, comment pourrait-il en être autrement ? Elle n’est veuve que depuis quelques mois.


Après dix minutes de voiture, je me gare devant un piano-bar – juste ce que j’aime, en fait – un endroit calme, avec peu de monde et de la musique douce.


Je commande une bouteille de champagne.



Après une coupe, sans réfléchir, je lui demande si elle veut danser et, sans attendre sa réponse, je me lève et lui prends la main pour aller sur la petite piste de danse.

Pendant les deux premières danses, je n’arrête pas de lui raconter des blagues, elle rit aux éclats. Cette complicité a le don d’intriguer les personnes présentes dans l’établissement et en riant, je glisse à l’oreille de Joëlle :



Je souris… et je commence à parler doucement mais suffisamment fort pour que ceux assis au bar entendent.



Elle me fait un sourire et part dans le délire :



Rires. Et en disant ça, je lui frôle le dos, et je lui fais un bisou dans le cou.



Non, ce n’est pas méchant mais, mine de rien, cette situation commence à m’exciter et ce qui devait arriver arrive sous la forme d’une grosse érection.

Un nouveau slow venant de débuter, il est impossible de retourner à table sous peine de casser le délire. Enlacés comme des amants, je sens le trouble de Joëlle.


L’alcool aidant, je continue à délirer.



Je lui passe la main sur la fesse, j’ondule contre elle, la frôlant avec mon désir.

À ma grande surprise, elle ne se dégage pas. Je pense que, pour elle aussi qui n’a pas l’habitude de boire, l’alcool ne doit pas y être étranger.


Après cette série de danses, nous retournons à notre table et je lui demande de venir s’asseoir sur mes genoux. Je dois dire que les mecs du bar n’en perdent pas une miette.

Je lui frôle le ventre… montant doucement jusque sous ses seins et redescendant lentement, tout en lui parlant. Ma queue est en feu et elle roule ses fesses dessus.


Je l’embrasse doucement dans le cou et dans le creux de l’oreille.



Pour toute réponse, je lui fais un baiser très tendre dans le cou en remontant légèrement ma main sous sa jupe et effleurant ses cuisses. Tout en lui parlant, je dessine des ronds avec mes doigts. Je n’ose pas me risquer plus haut mais ce n’est pas l’envie qui m’en manque.


Heureusement, le serveur est venu arrêter ce petit jeu. (Je dis heureusement car je pense que je m’en serais voulu si cela avait dégénéré). C’est l’heure de la fermeture.


Devant chez elle, je lui souhaite bonne nuit. Elle me remercie de cette soirée.


Je lui fais une bise sage, comme d’habitude. Je ne sais pas si elle aurait voulu que je monte chez elle. Je ne pense pas, mais je crois qu’elle a été aussi troublée que moi par cette soirée.


Le soir à mon hôtel, j’avoue que je me suis longuement caressé en pensant à elle.


Voilà, c’est mon premier récit. Si vous voulez une suite, je continuerai.