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Le magicien Olov nous transforme

Ce samedi soir, moi et ma femme sommes allés voir le spectacle du magicien Olov. Numéro après numéro, il épate la foule, et moi pourtant je m’ennuie car je me dis que tout est truqué. La foule l’applaudit pour chaque numéro et moi je regarde ma montre toutes les cinq minutes. Lors du dernier numéro, il demande une femme de 35 ans ainsi qu’un homme de 35 ans. Il demande le siège B34, et je vois une femme qui semble avoir 35 ans, avec cheveux châtains, de 5’ 2’’ 145 lb avec belles fesses bombées et poitrine généreuse. Elle semble très énervée de monter sur scène, et je me dis alors que c’est sûrement une comédienne. Ensuite, Olov dit :

• — Je veux le monsieur qui a le siège G65 !

Ma femme me donne un coup de coude et je dis :

• — Non, pas question !

Soudain une grosse lumière est dirigée vers moi et la foule m’applaudit. Je n’ai pas le choix d’y aller.

Le magicien Olov nous dit :

• — Je vais tenter un numéro jamais tenté. Je vais changer ces homme et femme de corps.

« Elle est bien bonne, celle-là ! » que je me dis. Il nous met alors un drap noir sur la tête avec un cerceau en or pour maintenir le drap. Il commence alors à prononcer des paroles qui semblent être du chinois pour moi, ces paroles semblent m’endormir, m’hypnotiser et soudain j’entends les mots kapa et macka. Le cerceau est enlevé ainsi que le drap. J’ouvre les yeux doucement, et je me dis : « c’est quoi ça ? »

Ils m’ont mis des lunettes, j’enlève la monture et vois que je vois très mal. Je remets les lunettes, regarde par terre et vois mes pieds dans des bas de nylon et talons hauts. Je tourne la tête et vois mon corps d’homme à droite. Moi et la femme on comprend immédiatement que le tour a fonctionné. Le magicien comprend lui aussi et il est le plus surpris du monde. Il dit à la foule que le tour n’a pas fonctionné et nous fait venir en arrière-scène. Moi et la femme qui est dans mon corps, nous commençons à l’engueuler et lui disons de nous redonner nos corps.

Il nous fait venir dans sa loge et recommence le même manège, drap noir et cerceau d’or, recommence sa formule magique et dit kapa et macka. Il enlève le cerceau, et j’ai toujours des lunettes et ce corps de femme. Il recommence et recommence à nouveau. Rien à faire, ça ne fonctionne plus.

Il fait venir nos conjoints respectifs qui constatent les dégâts. Le magicien nous dit qu’il va chercher la solution mais que ça va prendre au moins deux ou trois mois. Avec les conjoints, nous discutons et on en vient à la conclusion que je dois aller vivre avec l’homme et que l’homme doit vivre avec la femme pour sauver les apparences. Après cette décision, je vois que je n’ai pas le choix et je mets le manteau long de femme et je marche avec Pierre qui est très ébranlé. Dans la voiture, on ne parle pas beaucoup et on arrive à la maison.

En arrivant, je constate que j’ai une grosse envie de faire pipi, et je cours jusqu’à la toilette. Je dis :

• — Maudit, on fait ça comment ?

Et je pense à ma femme, alors je relève ma robe, descends ma culotte et m’assois. Après le pipi, je constate que ma vulve est pleine de pipi et me dis « Ouin, j’aurai pas le choix », alors je prends un papier de toilette et m’essuie comme j’ai souvent vu ma femme le faire.

La soirée avance et il est l’heure de dormir. Je demande à Pierre des vêtements pour dormir et il me dit que ma commode est là. Comme j’ai le réflexe de me mettre nu, je vois les yeux de Pierre qui me regardent, excités, et je mets le premier vêtement que je vois : une nuisette en satin blanc. Je me regarde dans le miroir, avec ces rondeurs au fesses et cette poitrine généreuse, et je me dis : « quel cauchemar ! »

On parle, Pierre et moi, et il promet de me laisser tranquille et de rendre mon séjour agréable et on s’endort ainsi. Durant la nuit, mon corps effleure souvent le corps viril de Pierre mais qui tient sa promesse et se tient tranquille.

Il se passe trois semaines complètes, et on vit comme ça normalement. Je tente de mon mieux de faire mon rôle de femme et mère sans que ça paraisse. Mais je refuse tout contact à Pierre qui comprend la situation mais je vois dans ses yeux des regards que seul un homme peut comprendre.

Quelques jours passent, et je sens mes seins sensibles, et j’ai de très légères pertes de sang ainsi que de petits maux de ventre, aussi je me dis que j’aimerais vraiment être pris dans les bras de ma femme. Je me sens sensible et émotive. Je me demande vraiment ce que j’ai et cela m’inquiète.

Alors, j’appelle chez moi et c’est mon corps d’homme qui répond. Je lui explique ce que j’ai et il me dit que je dois être en pleine ovulation. Ces mots me font capoter. Je lui demande si c’est normal que ma libido augmente et il rit et me dit : « tout à fait ».

Je ressens une folle envie de me faire toucher, je vais à la salle de bain et fais couler l’eau, et je prends mon rasoir et rase tout ce que je n’ai pas rasé depuis trois semaines ; les jambes et les aisselles. Je trouve ça plus beau comme ça. Dans le bain, je me dis « allez, laisse-toi aller », alors je commence à caresser ces gros mamelons et cela me procure de grandes sensations, les mamelons durcissent et j’adore les faire rouler entre mes doigts.

Je prends un sein et il est assez gros pour le sucer. Cette nouvelle sensation me fait chavirer, je déguste mon sein tellement il est bon, ensuite je fais le second. Quel plaisir ! Et pendant que je suce un sein une de mes mains caresse mon bas-ventre. Je m’approche du pubis et soudain je touche ce bouton de plaisir et je lâche mon premier vrai gémissement de femme. Je le retouche et retouche encore. Quel plaisir incroyable ! Je sors du bain et m’essuie comme il faut et j’enfile la nuisette blanche en satin et je vais au lit pour savourer mes nouvelles expériences.

Dans le lit je recommence le même manège. Lorsque je touche le clitoris à nouveau, je constate que ma vulve est très humide et je me dis : « Wow ! Je lubrifie ! » Alors je me caresse comme une folle, je gémis de plaisir. J’adore voir mon corps de femme, mes belles hanches, mes grosses fesses, mes gros seins et mon vagin, je m’aventure et plonge un doigt à l’intérieur et je dis « Wow ! » et je me donne tout un plaisir.

Ce jeu se continue pendant dix à quinze minutes, je prends mon temps car j’aime trop cela, mais je commence à ressentir un possible orgasme et je plonge un deuxième doigt dans mon vagin qui mouille encore plus. Je sens que mon corps frissonne, j’ai des spasmes, je gémis, gémis encore. Je me sens si femme dans mon corps. Je m’entends dire : « C’est bon, tellement bon ! ». Et après ces mots j’explose totalement et j’ai mon premier orgasme de femme.

Quel plaisir incroyable, je continue de me caresser lentement et je savoure mon corps !

Cette ovulation m’avait rendue tellement chaude que j’avais peur de ce que je pouvais faire dorénavant. Mais quelques jours plus tard, j’ai eu mes premières menstruations et cela m’avait calmée. Mais j’avais vraiment peur de la prochaine ovulation.

(La suite bientôt.)