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Temps de lecture estimé : 29 mn
27/02/10
Résumé:  Cette histoire récente relate comment j'ai pu me révéler et redécouvrir le plaisir charnel avec et grâce à la secrétaire de direction d'une entreprise dans laquelle j'allais, pensais-je, seulement travailler.
Critères:  fh fplusag frousses travail fellation cunnilingu pénétratio fsodo confession -occasion -bureau
Auteur : BF75  (Homme de 37 ans se redécouvrant)      
Une aventure révélatrice et inattendue

Voici plusieurs mois que j’ai découvert votre site et je le parcours régulièrement avec plaisir. J’aurais également aimé y partager quelques-unes des expériences qui ont marqué ma vie sexuelle, mais elles datent davantage de mes jeunes années et j’en ai mélangé la bonne chronologie ainsi que des détails qui en auraient, je pense, fait des récits agréables à publier… jusqu’à la semaine dernière.


Aussi, avec toute votre indulgence envers le néophyte que je suis dans le style, je me propose de vous relater cette aventure récente et inattendue. J’espère que vous apprécierez sa lecture autant que j’en ai aimé l’écriture, car cet épisode a su réveiller en moi quelques sensations fortes.



* * *



PROLOGUE


Je suis un homme de trente-sept ans, brun aux yeux verts, grand et, je pense, avec une ligne correcte grâce à mes cinq joggings hebdomadaires. Toutefois, mon entretien physique a eu raison de mon mariage. J’aimais pourtant sincèrement mon ex-épouse et je lui ai toujours été fidèle. J’ai par ailleurs la faiblesse de croire que ce fut également son cas. En outre, nous n’avions jamais souffert de grosses disputes ou de désaccords profonds, ni de scènes de violence ou de paroles acrimonieuses. Encore moins de problèmes d’argent car notre condition était confortable.


En revanche, force était de constater que, sexuellement, elle me désirait de moins en moins. Et réciproquement. C’est ainsi qu’inexorablement nos ébats se raréfièrent avec le temps. Je ne sais pas qui a été le premier à se détacher de l’autre et, jusqu’à la semaine dernière, je ne m’expliquais pas avec certitude quels événements nous avaient menés à cette situation, d’autant plus qu’elle était (et qu’elle est encore) très belle, car assez sportive, avec un physique athlétique.


C’est effectivement ma récente aventure que je vais vous relater, qui m’a révélé, sans toutefois le comprendre, le déclencheur de mon nouveau comportement : une mutation de mes goûts et de mes désirs pour les femmes matures et voluptueuses. Bref, ce fut en tout cas à partir de cette dégressivité sexuelle que notre vie maritale a basculée vers l’ennui… pour aboutir à l’inévitable divorce. C’est dans ce contexte qu’en mars de l’année dernière nous nous sommes séparés en « bons termes » selon l’expression politiquement correcte, et tellement politiquement hypocrite.


Depuis ce temps, j’ai ainsi tenté de reconstruire un nouveau cadre de vie… de célibataire. J’ai essayé de forcer le destin, notamment avec des contacts sur internet, mais aucune de mes rencontres ne m’a fait tourner la tête.


Pour combler ces déceptions et mater ma morosité devenue quasi-quotidienne, je me suis finalement, petit à petit, investi davantage dans mon travail, pourtant déjà très exigeant puisque j’officie dans un grand cabinet d’expertise comptable. Dès lors, je me suis porté volontaire pour des déplacements ponctuels dans nos entreprises clientes.


Or, la semaine dernière, mon directeur m’a missionné trois jours dans l’une d’elles. Cette fois-ci, il s’agissait d’une PME en Seine-et-Marne, spécialisée en maintenance d’engins de TP. Le travail qu’il m’a confié était l’inspection et la remise en ordre de livres de compte, prestation apparemment classique et sans surprise dont je n’aurais jamais soupçonné le dénouement et la révélation…



* * *



MERCREDI 10 FÉVRIER – LA DÉCOUVERTE


Arrivé en milieu de matinée, je fus « accueilli » par un directeur aussi charismatique qu’antipathique. En me dévoilant avec dédain le cagibi qu’il me réservait pour effectuer mon travail, il me pointait ensuite du doigt des piles de papiers qui m’attendaient en souffrance, à même le sol crasseux. Et il m’y laissa croupir.


Sans même prendre la fatigue d’objecter, je m’installai nonchalamment dans cette cage sans fenêtre et tentai d’organiser mon mini espace de travail en exploitant le moins mal possible le comptoir d’un ersatz de bureau. Je peinais déjà à la simple vue de la seule petite chaise scolaire qui me flattait de son assise et son dossier faits de bois et cerclés de métal… et leur inconfort légendaire.


Alors que je commençais à prendre place, apparut dans le chambranle de la porte, l’adjointe du désagréable bonhomme. Bon sang ! En une fraction de seconde, la vue en pied de cette sculpturale femme m’a provoqué une montée de sensations picotantes d’un désir qui allait crescendo, un réveil émotionnel inattendu et soudain. Sous cet effet surprenant, je suis resté béat devant la beauté et la richesse des courbes prononcées, si brutalement douces, qui dessinaient son corps.


Cette dame paraît avoir environ quarante-cinq années et je subodore qu’elle en a peut-être une dizaine de plus ; effectivement, elle me semble être une de ces femmes matures prenant soin de son apparence physique et, en tout cas, de son allure vestimentaire.


Aussi Madame G. est une femme rousse d’environ un mètre soixante-quinze dont les cheveux courts ont une coupe dynamique et laquée ; elle porte des lunettes blanches et des petites boucles d’oreille de la même couleur. Son visage, à l’instar de celui de son patron, a des traits stricts et droits. Son nez est légèrement aquilin tandis que sa bouche est charnue. Quant à ses yeux marrons, ils sont soulignés d’un maquillage fait d’un trait noir épais fuyant vers un filet blanc, équilibrant ainsi subtilement sa monture.


Durant ces trois jours, j’ai toujours vu son cou orné d’un collier de perles beiges assez grossières, davantage semblables à des billes de perlimpinpin. Néanmoins, ce qui me séduisit instantanément, c’est sa superbe silhouette, tellement féminine, combinée à sa tenue vestimentaire qui exacerbe presque à la perfection tout ceux qui ont un jour fantasmé sur une voluptueuse secrétaire.


Les tiraillements, vaguelettes et plis tendus du tissu de son chemisier blanc trahissaient une poitrine généreuse, et particulièrement alléchante. Sa jupe noire entourait un ventre un peu rebondi ; elle s’accrochait à des hanches fortes et se ceinturait ensuite, jusqu’en dessous des genoux, à des cuisses érotiquement galbées rappelant celles de certaines peintures romantiques de Jean-Jacques Henner. Gantées d’un lycra noir, ses jambes perchaient au-dessus d’une paire de chaussures à talon tout aussi sombre.



Bien que d’ordinaire je laisse, ou tente de laisser, à mes interlocuteurs un sentiment d’assurance, l’éblouissant tableau de l’impressionnante secrétaire me fit lâcher un ridicule petit « oui » qui fusionnait parfaitement avec la scène d’un bonhomme piteusement assis derrière une attablée scolaire croulant sous quantité de papiers. J’accompagnai mon incroyable éloquence d’un fébrile hochement de tête.


Elle jeta quelques rapides regards sur ma geôle :



J’essayais de reprendre un ton plus assuré, ce ne fût pas difficile :



Elle balaya ensuite du regard les piles de dossiers et haussa son menton :



En signe d’acquiescement, je bondis de la chaise, passai mon manteau croisé, empoignai ma sacoche, puis empilai les documents avec véhémence. Madame G. me tourna le dos et me montra le chemin. Durant ce petit périple, mon regard ne se détacha pas de ses fesses qui dansaient dans sa jupe. Comment, en effet, ne pas admirer la combinaison de leur largesse et de l’étroitesse de la jupe, que chacun de ses pas décidés animait d’éphémères ondulations qui se promenaient d’un profil à l’autre ?


Ah ! Ce que j’aurai aimé à ce moment-là poser mes mains sur ses hanches, pour les laisser ensuite glisser sur le côté de ses fesses, puis venir me coller et me frotter contre elles… car je me rendais ainsi compte que la belle avait ranimée mon excitation sexuelle et je sentais qu’elle était forte !


Enfin, quand nous empruntâmes l’escalier qui faisait face à son espace de travail, j’appréciai mon nouvel angle de vision qui révéla davantage les beaux volumes mouvants. Les courbures moulées de ses fesses plongeaient à travers ses cuisses vers des mollets apparemment musclés de séances de stepper, de cyclisme ou de marches régulières.


Malheureusement pour moi, ce n’était pas l’escalier infini d’Escher… Afin de gagner quelques misérables et hypothétiques fractions de secondes, je ralentissais le pas pour la laisser me devancer un peu plus jusqu’à ce qu’elle disparaisse dans la pièce qui faisait face au palier.


Arrivé sur le pas de la porte, j’observai qu’elle me libérait le deuxième bureau qui faisait face au sien. Bien heureux d’être chargé des lourdes piles de dossiers et de ma sacoche, je feignis d’attendre la possibilité de les déposer sur le plan qu’elle m’allouait, alors que j’aurais tout simplement pu le faire provisoirement sur le sien et lui venir en aide… Je préférais plutôt la laisser manipuler les trois encombrants cartons de sorte à profiter encore un peu de la belle.


Si son chemisier trop sérieusement boutonné ne laissa qu’entr’apercevoir la naissance de ses seins et de quelques taches de rousseur, en revanche ses mouvements de penché et de manutention les faisaient savoureusement ballotter. Mais, là encore, tout se passa trop vite à mon goût :



Le téléphone de Madame G. sonna le glas. Après quelques courtes interjections, elle raccrocha, sortit du bureau et en ferma la porte, comme pour mettre fin au premier acte.


Zut, je devais à présent travailler sérieusement…



* * *



Le reste de ma première journée dans cette entreprise aura été misérablement professionnelle. Bien que mes pensées fussent largement troublées par la plastique de la belle, j’ai passé tout le reste de la journée dans son bureau… tout seul ! Effectivement, mes espérances de pouvoir à nouveau poser mes yeux sur sa ligne ont été vaines. Le responsable de mes malheurs a été le maudit taulier qui me l’accapara. Enfin, "demain est un autre jour » m’encourageais-je.



* * *



JEUDI 11 FÉVRIER – LE JEU DU CHAT ET DE LA SOURIS


Le lendemain, je me présentais dans l’entreprise vers 9 heures dans un faux calme : mon état oscillait entre excitation et nervosité. La raison? Madame G. ! Bon sang, si vous n’avez pas trouvé vous-même la raison de mon état, c’est que vous avez sauté des passages dans mon récit [autocritique : trop long, trop ennuyeux…?].


De toute la soirée de la veille, pendant plusieurs phases de sommeil, au lever, sous ma douche, devant mon café, et sur la route qui me menait à son entreprise, je n’ai pas cessé de penser à cette femme.


À la lecture de plusieurs textes publiés sur REVEBEBE, je constate que d’autres ont déjà connu ce sentiment, mais ce fut une nouvelle expérience pour moi. D’autant plus étrange que Marina, mon ex-épouse, dont j’ai été sincèrement amoureux et épris, accusait un physique antonymique à celui de Madame G. ; elle ne m’a jamais, en effet, procuré une telle torture de l’esprit. En outre, cette obsession s’était forgée sur une personne que j’avais côtoyée à peine trois ou quatre minutes de ma vie !


Bref, j’avais hâte de retrouver mon cadre éphémère de travail où je n’espérais qu’une chose : revoir celle qui me tourmentait. Après un rapide passage forcé chez le directeur pour lui présenter un vague compte-rendu de ma tâche, je saluai dans la même fougue les quelques salariés qui jalonnaient mon parcours. Depuis le bas de l’escalier, la vue de la lumière émise depuis le bureau de « ma » secrétaire me procura une sorte de soulagement et une excitation puérile qui me fit monter trois par trois les marches qui me séparaient d’elle. J’entrai enfin dans le lieu en modérant ma vivacité :



Flûte et re-flûte ! J’étais encore seul ! Le sort s’acharnait-il ou quoi ? Très déçu, je m’installai finalement avec lourdeur et maladresse à mon poste de travail, semblable à l’attitude d’un gamin qui boude de ne pas avoir obtenu son caprice. Pour mon bonheur, ce fut une courte punition : la belle réapparut à peine une minute plus tard ! Immédiatement, je constatai qu’elle portait les mêmes vêtements que la veille, ce qui me ravit. Après des salutations cordiales et convenues, elle prit la parole :



Elle fit le tour des bureaux et vint se placer derrière moi, à ma gauche. J’ouvris le dossier contenant mes notes et lui détaillai les points interrogatifs. Elle s’inclina pour les observer. Durant ma logorrhée, je restai hypocritement droit dans ma chaise, les yeux dans mes papiers, le doigt pointant tour à tour de tristes et interminables lignes, alors que je n’avais qu’une envie : me retourner pour la regarder et la contempler.


Je m’imaginais la posture de la belle, présentant une croupe voluptueuse vers l’arrière, poussée par des hanches et des fesses arrondissant la ligne de sa jupe… et cela commençait déjà à m’exciter beaucoup. Mes pensées érotiques jouissaient néanmoins d’un concret et enivrant parfum.


L’épisode passé, elle prit place à son bureau, face à moi. Durant toute la matinée, lorsque je sortais de quelques moments de concentration dans mon travail, je promenais furtivement mon regard sur sa poitrine, tel un voyeur juvénile. J’appréciais leur beau volume exacerbé par un chemisier trop sérieusement boutonné, avec la prudence de ne pas croiser son regard.


À l’affût de ses moindres attitudes, je relevais immédiatement la tête afin de mater ses formes qui me harcelaient. Ainsi, toutes les fois où elle dut se lever pour sortir du bureau ou bien pour s’affairer dans une armoire, et que donc elle me tournait le dos, je me régalais les yeux le plus longtemps possible. Contrairement à ses seins, je me rendis compte que ses fesses n’étaient pas exagérément grosses ; en revanche, elles souffraient d’une jupe apparemment trop étroite. Et cela la rendait tellement féminine ! J’aimais observer le tiraillement du tissu, dont chaque fibre tentait de contenir la chair.


L’autre événement marquant dans mon esprit a été lorsqu’elle s’est accroupie devant l’armoire basse : les fils de sa jupe étaient tellement tendus qu’ils semblaient l’étrangler ; quant à la forme de ses cuisses, écrasées par la contraction des jambes, elle se galbait en s’élargissant. Là encore, je fantasmais : j’aurais voulu me positionner accroupi derrière elle, caler mon sexe tendu contre ses fesses et englober de chaque main sa généreuse poitrine. D’abord inconsciemment, j’appuyai mon sexe en érection contre le bord du bureau, puis je me masturbai grossièrement et machinalement en me frottant du plat de la main… jusqu’à ce qu’elle revienne à son bureau ! Impossible de reprendre mon travail, ni de feindre d’aller aux toilettes pour une envie pressante : la forme de mon pantalon était sans concession. Au bout d’un moment d’accalmie, j’allai donc aux toilettes pour opérer une masturbation virile et libératoire, en imaginant la scène fantasmée. Ce fut un violent et très agréable orgasme.



* * *



Si ma séance solitaire du matin m’avait calmé, l’après-midi fut malgré tout frustrant. J’avançais péniblement dans mon travail : mes quelques concentrations, nécessaires, furent régulièrement arrachées par des pensées érotiques et mon voyeurisme était encore plus incontrôlable et moins discret. Lorsque ma belle rouquine s’absentait de notre aire de travail, je la regardais sortir et admirais la forme de ses fesses et de ses cuisses. J’eus par moments l’impression qu’elle avait découvert mon manège. J’essayais alors de me raisonner « fais gaffe, tu vas te créer des problèmes ! » « t’as du travail ! » « pense à ton job ! ». Mais ces sages résolutions étaient balayées par son charisme réapparaissant dans mon petit univers.


C’est à la fin de ce long après-midi où je poursuivais donc à contempler chaque posture érotique de la belle, qu’un événement a été un déclencheur pour la suite de mon histoire.


L’objet de mes fantasmes était apparemment à la recherche d’un fax. Alors qu’elle se pencha sur son bureau vers une pyramide de casiers porte-documents qui me faisaient face, son collier de fausses perles m’interpellait en clinquant sur les objets environnants qui l’entourait. Les mouvements vifs et agacés combinés à sa posture avancée, exprimaient à nouveau le beau volume de sa poitrine ; échancrées, les perles dansaient sur la table tandis que ses seins ballottaient avec lourdeur de droite à gauche de par la retenue sérieuse d’un soutien-gorge ajusté.


Pour la première fois, je pus en apercevoir la naissance qui était précédée par quelques tâches de rousseur. Voyeur hypnotisé, la séquence était trop belle… et presque sous mon nez ! Je n’arrivais pas (et ne voulais pas) en perdre une miette. Trop excité, et finalement trop faible pour arriver à faire face à mes émotions, j’ajoutais l’audace folle de frotter mon sexe vigoureux à travers mon pantalon, caché me rassurais-je, sous mon plan de travail. Absorbé, mon regard était fixe et uniquement canalisé sur cette chorégraphie mammaire. Je les matais à présent sans même faire l’effort de ne pas me faire prendre à mon jeu. Je ne sais pas si elle avait mis la main sur le fruit de ses recherches, mais elle finit par se figer instantanément pour me questionner avec un ton coupant :



Tout en remontant avec vivacité et maladresse ma main droite vers le rebord de mon bureau, je fis mine de me replonger dans ma paperasse. Lamentable. En même temps, qu’aurais-je pu dire d’autre ? J’essayais de rependre le dessus avec un air sérieux, de façade, sur mes livres, mais je compris que je devais immédiatement arrêter mon petit jeu qui pouvait me causer de gros problèmes vis-à-vis de ma carrière si tout cela remontait aux oreilles de mon employeur.


Je ressentis instantanément une forte montée de chaleur, et elle n’était pas due à celle dissipée par les radiateurs qui luttaient contre le froid hivernal : j’étais très mal à l’aise et préférais fuir lâchement mon champ de bataille. Après un furtif et hypocrite coup d’œil sur ma montre, je n’ai plus osé la regarder dans les yeux : je me relevai, passai mon manteau, enlevai ma sacoche et sortis de la pièce en soupirant un mal assuré :




* * *



VENDREDI 12 FÉVRIER – LE DÉNOUEMENT INESPÉRÉ


Ma nuit a encore été très agitée. Non plus par les fantasmes que me provoquait cette belle et plantureuse secrétaire, mais par mes attitudes inconscientes et mon comportement en général. Si finalement je m’accordais des circonstances atténuantes à propos de mon voyeurisme passif, comment en revanche avais-je pu avoir l’effronterie de le pousser à la limite de l’exhibitionnisme ? Cela peut paraître décalé de le mentionner dans ce texte, mais pour me comprendre, je précise que je tiens à mon travail. D’abord, il me paie bien ; ensuite, j’ai la chance que mes compétences aient la reconnaissance de mes pairs autant que mon sérieux, finalement ébranlable. Dans tous les cas, je ne voulais pas perdre ce statut même au prix de mes faiblesses émotionnelles.


J’abordai donc ma dernière journée avec la peur au ventre des réactions à venir de ma tortionnaire ; et surtout, je craignais qu’elle eût pu être prolixe à ce sujet avec son directeur, voire avec ceux de mon officine. Pour couronner le tout, j’avais la lucidité d’un retard évident dans mon travail : je décidai donc de me présenter plus tôt que d’habitude.


La porte du bureau du directeur était semi-ouverte ; il y était présent et pianotait sur son ordinateur. Je ne fus pas surpris d’entr’apercevoir qu’il arborait la même face antipathique que les autres jours. Après une traditionnelle frappe policée sur le vantail de sa porte, je pénétrai avec une fausse assurance dans le grand bureau pour effectuer, comme la veille, un débriefing de l’état d’avancement de ma tâche. Bien sûr, je n’abordai rien au sujet de mon comportement de la veille et ne laissai pas transparaître mes craintes et ma culpabilité.


Lors de nos échanges uniquement professionnels, j’étais très attentif à la moindre de ses paroles et réactions susceptibles d’éveiller le moindre doute de malentendu ou de connivence. Ce ne fut, heureusement pour moi, pas le cas. Libéré de cette première épée de Damoclès, je gardai ainsi la même attitude ; je lui indiquai ensuite qu’il était prévisible que je n’aurai pas terminé mon travail avant l’heure de fermeture de la boîte, avancée à 16 h le vendredi. C’était le cadet de ses soucis : absent lui-même pour le reste de la journée, il passa un coup de téléphone à son bras droit et m’informa que ce dernier avait été élu pour rester dans les locaux « le temps qu’il faudrait », selon son expression.


J’étais à présent un petit peu soulagé. Néanmoins, il me restait à affronter deux dernières épreuves : mes responsables avaient-ils eu vent de cette affaire? Et surtout, comment réagir face à Mme G. ?


Je parcourus ensuite avec nonchalance le chemin qui menait son bureau. Bien qu’inévitable, je redoutais le moment de notre rencontre et me préparais à m’adapter selon son attitude. J’étais évidemment enclin à lui présenter mes excuses de la moins mauvaise des manières : en mêlant, si ce fut possible, assurance et réel embarras (exercice, par ailleurs, peu spontané car aux propos bien réfléchis depuis la veille).


Je vins alors à pousser la porte de son bureau. Ouf ! Elle n’était pas encore arrivée ! Je savais que c’était un raisonnement pusillanime, mais cela me permettait de m’installer et de prendre un peu de mes marques. Je m’installai donc et me remis dans mes dossiers que je n’aurais jamais dû perdre de vue.


Un peu après 8 h 30, j’entendis le claquement de talons qui frappaient les marches de l’escalier. L’instant inéluctable était arrivé. J’attendais le couinement significatif de l’ouverture de la porte pour relever la tête de mon travail, avec l’extrême attention des quelques premières fractions de secondes qui pourraient présager de son comportement.


Sa rentrée en scène fut vive ; son visage s’est tout de suite tourné en direction de ma place. Avec un regard coquin, elle m’affubla d’un très large sourire, que je sentis surjoué, suivi d’un aimable « Bonjour ». Dérouté, je ne pus que lui rendre simplement la politesse, coupant court à tous mes scenarii.


Décidément, j’étais toujours à contretemps. Tandis que je l’entendais poser ses affaires, moi je me décidais, en silence, à retourner aux miennes… et en me tourmentant d’autres interrogations : que cherchait-elle? Se pourrait-il qu’elle me désire ? Ou bien est-ce une manœuvre ? Mes exactions, dont j’étais le seul responsable, m’ont maintenant rendu paranoïaque. Et ce fut plus fort que moi : alors que je l’entendais sortir de notre huis clos, je composai le numéro de téléphone de mon (vrai celui-là !) secrétariat. Je leur demandai si j’avais eu des messages ou si mes responsables avaient essayés de me joindre. Les réponses furent négatives et je me ravisai donc. Mais étais-je sûr de ce qu’elle voulait ? Lucide à propos de mes imprudentes prises de risque, je restais sur ma décision de la veille : me tenir sérieusement à mon travail. Et j’avais à faire.


Quelques temps plus tard, elle revint dans le bureau. Tel un écolier réprimandé, je ne me laissai plus distraire et continuai mes rapprochements comptables. Je sentis qu’elle s’approcha de moi et vit qu’elle me posait délicatement un gobelet sur ma table :



En deux jours, elle ne m’avait jamais proposé d’un rapporter un !



Elle se mit à ricaner :



Elle fit ensuite le tour de nos comptoirs. Je remarquai qu’elle avait troquée sa jupe mi-longue contre une jupe bien plus courte, à la limite du modèle mini. Certes, elle était en laine, mais ce jour là, il faisait en dessous de zéro degré dehors ! Et ce temps glacial perdurait depuis plusieurs jours : impossible donc de soupçonner qu’elle ait oublié de regarder la météo ; elle ne pouvait effectivement qu’avoir quelque chose de bien précis derrière la tête…


Ainsi, tout en tenant d’une main son gobelet, elle s’accouda, debout, avec une décontraction douteuse, contre le dossier de sa chaise. Elle maintenait son sourire et me projetait un regard qui aurait arraché ma chemise. Bien que je ne veuille plus jouer au voyeur, sa position savamment calculée rendait impossible de ne pas constater que son chemisier avait deux boutons ouverts et que ses seins lourds étaient ostensiblement pendants.


Elle qui me paraissait si classe il y a quarante-huit heures, devint vulgaire. Elle ajouta au tableau obscène et grossier un sourire forcé et un regard vicieux transperçant. Dans mon esprit, je ne voyais plus une belle paire de seins, mais de grosses mamelles tels des pis de vache… Et pourtant, voila que cela m’excitait encore, voire plus… Pour couper l’ambiance tendue, je pris la parole :



En écrivant ces lignes, je me rends compte de l’absurde situation. Mais dans le contexte, compatissez que j’étais perdu. En si peu de temps, j’étais passé par des sentiments forts et contradictoires. J’avais même cru à la possibilité d’un blâme voire de perdre mon travail. Et puis j’avais peur d’être encore une fois à côté de la plaque ; je me convainquis que, si elle avait envie d’une relation avec moi, elle n’hésiterait pas à me provoquer davantage, tant elle semblait pouvoir être entreprenante.



* * *



Aussi incroyable que cela puisse paraître, j’ai beaucoup travaillé et commencé à refaire mon retard ! Dans la logique de ma poursuite d’efforts, je décidai de travailler en continu, sans m’arrêter durant la pause de midi. Mon esprit réellement canalisé sur les écritures comptables, je ne faisais presque plus attention à elle. Toutefois, elle ne m’oublia pas. Elle me demanda où j’allais déjeuner. Elle n’insista pas et de me proposa de me rapporter un sandwich, ce que j’acceptai.


En revenant avec mon frugal repas, elle me fit remarquer qu’elle avait eu des échanges avec son patron, et qu’ils avaient convenu que ce serait finalement elle qui resterait avec moi en fin de journée :



Elle se gaussa :



Sa dernière phrase fut appuyée d’un air aguicheur. En sortant, de la pièce, je replongeai avec faiblesse dans un léger voyeurisme en regardant ses fesses charnues moulées dans la nouvelle petite jupe. Elles étaient très arrondies et ses pas les faisaient tourner à en perdre la tête. La porte se referma. Retour au boulot oblige.



* * *



Malgré quelques passages succincts accompagnés d’encourageantes paroles, je ne me laissai plus distraire par la secrétaire. Je voyais enfin le bout du tunnel et l’horloge finit par approcher les 18 h 30.


Il commençait déjà à faire nuit quand Madame G. me rejoignit pour prendre place dans son siège :



À l’écoute de ces mots, quelle bouffée de chaleur ! Je ne savais même plus l’écriture que j’étais en train de repasser… La fatigue, conjuguée à l’excitation montante, me firent comprendre que j’avais atteint un point de non-retour. Et je n’attendais finalement que ça depuis que j’avais découvert les formes de la rouquine. Paradoxalement, je voulais, ou plutôt je tentais malgré tout de préserver une parcelle de ma ligne de conduite décidée la veille, en déplaçant vers la gauche de mon bureau une pile de classeurs et de chemises :



Elle poursuivit ses paroles avec des gestes théâtralisés dignes d’une introduction d’un mauvais film porno des années 70 : elle humecta, grossièrement, le bord de ses lèvres d’une commissure à l’autre ; son regard, qui ne se détachait pas de moi, était brillant et vicieux ; sa démarche était lourdement langoureuse. Elle prit son temps pour se pencher afin de récupérer les papiers, en avançant sa généreuse poitrine tout en mettant en exergue l’absence du troisième bouton de son chemisier (chose ce que j’avais déjà constatée plus tôt dans la soirée). Elle me tourna alors lentement le dos et appuya chacun de ses pas dans un déhanché large et un peu risible.


Parce que la scène l’était, mon humeur, cachée, fut d’abord moqueuse. Mais elle vira ensuite assez rapidement à une montée de désir qu’en réalité j’avais pour elle depuis me premier jour et qui était refoulé. Alors qu’elle semblait, sérieusement cette fois-ci, ranger les derniers classeurs dans son armoire haute, je me relevai en silence de mon siège et m’approchai d’elle en regardant ses fesses.


Aussi, je collai brusquement mon sexe excité contre son derrière et saisis violemment ses seins ; surprise, elle en laissa tomber au sol les derniers dossiers qu’elle espérait soigneusement ranger. Elle soupira, se cambrant d’abord, puis recolla son séant contre moi pour ensuite relever la tête en passant ses bras le long vers l’arrière afin de me caresser.


J’embrassai avec fougue son cou alors que mes mains pétrissaient les formes mammaires par dessus son chemisier. En même temps, je me frottais fortement contre sa petite jupe au point de mettre la belle dans l’inconfort de se plaquer contre les étagères métalliques froides et dures de l’armoire. Elle tourna malgré tout, comme elle le pouvait, sa petite tête en sortant une langue démoniaquement agitée à la recherche de la mienne. Je quittai alors sa jugulaire afin d’entrer dans son jeu : d’abord en la piquant, puis en la battant (cela faisait penser à une bataille de fleurets). Je finis ensuite par m’approcher davantage afin de coller nos bouches comme si elles étaient aimantées.


L’inconfort de sa posture et l’envie de poursuivre ce baiser nous amena naturellement à nous faire face. Elle opéra ainsi une rapide volte-face qui permit à notre hardiesse de s’exprimer totalement.


En même temps, elle arracha mon bas de chemise et celui de mon tee-shirt, puis elle remonta ses mains afin de caresser mon corps. De mon côté, mes mains maintenaient un contact fort de mon sexe contre elle : j’empoignai ses grosses fesses, les serrai, puis je fis glisser mes mains derrière ses cuisses afin de remonter sa petite jupe ; ce faisant, je pus ressentir le contact de sa chair chaude et douce. Je sentis alors que son collant n’en était pas un, mais qu’elle portait des vrais bas soutenus par un porte-jarretelles. Si c’était possible, mon désir pour elle s’accentua car, certes, j’avais l’habitude de l’érotisme de bas auto maintenus de style « Dim-up » que portait parfois mon ex-épouse, mais, en trente-sept ans, je n’avais jamais eu le plaisir de faire l’amour à une femme ainsi vêtue.


Avec fougue, je la guidai ensuite contre le bout de mur situé entre l’armoire et la porte. Ainsi adossée, nos bouches se quittèrent momentanément : je l’aidai à ôter complètement ma chemise et mon tee-shirt, que nous jetâmes avec désinvolture à même le sol. Néanmoins, cela ne lui suffisait pas : elle défit rapidement, avec dextérité, ma boucle de ceinture et la languette qui maintenait encore mon pantalon à pinces. Je l’aidais en le refoulant à mes pieds sans toutefois prendre la peine de le retirer complètement, en jugeant incompatible avec notre excitation le temps nécessaire de me déchausser.


La découverte furtive de la pulpeuse secrétaire à l’expression obscène et, me complaisais-je à penser, assoiffée de sexe, me rendait fou d’appétence. Ses beaux vêtements étaient débraillés ; sa jupe cintrée était remontée au niveau des fines bretelles de son porte-jarretelles ; ses cuisses gainées de noir étaient galbées et semi-ouvertes vers un sexe poilu à demi camouflé derrière le treillis d’une dentelle de culotte ; ses seins, enfin, tiraillaient le chemisier encore trop peu ouvert.


C’est donc avec éréthisme que j’arrachais plus que déboutonnais le reste de son chemisier. Maintenant ouvert, je découvris complètement son soutien-gorge noir qui était une large mais belle parure. Je ne profitai toutefois pas durablement du spectacle et combinai la descente d’un des bonnets et la remontée du sein attenant par le dessus. Il était gros et laiteux. Très blanc, avec une aréole toute rose et légèrement pigmentée propre aux femmes rousses. Son bout, gonflé d’excitation, fut ridiculement petit au regard des chairs sur lesquelles il trônait.


Je me jetai dessus comme un héroïnomane en état de manque. Je ne pris pas le soin de le titiller : je l’englobai avec enthousiasme. Je le suçai, l’aspirai, le léchai en le gardant en bouche. Mon autre main malaxait son frère à travers le tissu de la parure et le serrait. Haletante, elle m’appuya la tête contre elle telle une louve contentant son petit famélique. Je finis subitement par le lâcher afin de quêter sa langue dans un nouveau baiser frénétique. En même temps, je fis chevaucher le haut du chemisier par dessus ses épaules afin de l’ôter complètement. Tout en descendant ensuite mes mains vers ses seins que je remalaxai un temps, je les passai ensuite sur ses hanches prononcées, pour enfin plonger ma main droite en dessous du haut de sa culotte afin de caresser son sexe. Il était très humide et ouvert. De son côté, elle avait déjà su descendre mon boxer et masturbait mon pénis remarquablement tendu et fier.


Je m’arrachai de ses lèvres et dégageai sa culotte sur le côté afin de venir me planter en elle : j’en avais trop envie… et cela fut partagé. Ma belle secrétaire soupira un « Ah » long, en abaissant la tête. Mon sexe, pourtant assez épais, coulissa parfaitement en elle dès les premières pénétrations, grâce à l’apparente abondance de sa mouille. Sa cavité intime était moite et très chaude. Notre union sexuelle était en symbiose : elle poussa et retira son bassin contre moi pour m’indiquer son désir d’un rythme soutenu. Je ne me fis pas prier tant ce fut agréable et tant elle était superbe.


Sa jupe était à présent enroulée autour de sa taille, comme une écharpe autour d’un cou. Alors que ma main droite tenait sa cuisse gauche hautement relevée contre mes hanches, l’autre empoignait son gros sein droit et j’en écrasais parfois, peut-être maladroitement, l’extrémité. De son côté, elle me tenait également fermement ; d’abord par la taille, ensuite par les épaules. En outre, elle passait parfois ses mains sur mon torse et me pinçait mes tétons de temps en temps, ce qui me produisait une sensation qui m’était inconnue.


J’aimais regarder son soutien-gorge qui avait un peu glissé, laissant son sein gauche gigoter dans tous les sens à l’intérieur d’un demi bonnet : cela me faisait penser à un piranha affamé tourbillonnant dans un bocal trop petit. Quant aux perles de son gros collier, elles sursautaient avec de plus en plus d’amplitude.


Ses petits mugissements graves intermittents devenaient continus ; ils avaient une intonation changeante et saccadée. Nous nous livrâmes ensuite à une joute de langues, car nous ne pouvions coller nos lèvres trop brutalement bousculées par nos propres mouvements. Au paroxysme du plaisir, je finis par jouir en elle en râlant à mon tour. Mon plaisir fut immense : je dus refouler une quasi-année d’insatisfaction charnelle.


Je relâchai sa cuisse, me recollai contre elle. Toujours debout, nous nous embrassâmes langoureusement et longuement, avec une brutalité déclinant naturellement vers un baiser apaisé.


Lorsque nous séparâmes nos lèvres, je découvris une nouvelle expression de son visage : ses traits, que j’avais toujours observés stricts et un peu durs, étaient souples et doux. Son regard hypocoristique ne trahissait pas sa satisfaction insuffisante :



C’est vrai que je la désirais beaucoup, mais mon physique allait-il suivre la tête ? De toutes les façons, je ne pouvais pas en rester là. La scène que j’ai tenté de vous décrire était très intense et libératoire pour moi et (je l’espère) pour elle… Mais elle a dû durer avec peine quatre à cinq minutes…


Je la pris alors doucement par la taille et vins la faire s’asseoir sur son bureau. Elle y bouscula la quincaillerie administrative de deux coups de main. Quant à moi, je me déchaussai et retirai mon pantalon, puis je m’accroupis et lui retirai sa culotte fortement odorante. Ensuite, j’ouvris ses cuisses pour y glisser ma tête. Elle était très moite. Les poils de son pubis étaient maculés d’un peu de ma semence encore tiède. J’écartai délicatement ses lèvres et embrassai délicatement son sexe. Elle me tenait la tête et m’encourageait



Elle m’appuya fortement contre elle, mais je pris mon temps d’y promener ma langue, d’abord par picotements, ensuite en alternant léchage et petites succions. Je m’aidais parfois du bout du pouce, préalablement bien humecté, pour lui caresser les bords du clitoris, puis son tendre bout.


J’aimais me sentir cerné entre ses cuisses, et je pris parfois l’égoïste initiative de promener mes mains autour d’elles, afin de ressentir la douceur de ses bas s’interrompant subrepticement sur une chair rebondie et douce. À d’autres moments, je remontais mes mains vers sa poitrine ; j’en caressais les aréoles qui étaient si fines. Dès lors, mon excitation réapparut petit à petit.


Ce coït buccal finit par lui sembler long : elle me le faisait comprendre en se frottant contre mon visage. Je décidai donc de passer à la vitesse supérieure. Tout en continuant à la lécher, j’introduisis deux, puis trois doigts dans son vagin. Je les fis aller et venir de plus en plus rapidement, les écartant et en appuyant contre les cloisons internes. Sa respiration monta crescendo. Elle ponctua mon tempo en poussant des « Oui » plus rapprochés. Lorsqu’elle eut joui, j’avais introduit un quatrième doigt.


Le visage trempé, je me suis ensuite relevé. Je redécouvris la belle. Elle était allongée sur son bureau, les seins étalés le long de ses bras qui descendaient entre ses cuisses où elle se promulguait un léger et dernier massage vaginal. Ses bas brillants de transpiration et de nos sécrétions témoignaient de l’intensité de nos ébats.


Elle se releva, dégrafa son soutien-gorge et descendit de sa taille la pauvre petite jupe qui y était encore enroulée. Elle déposa ensuite, sereinement, sa monture de lunettes et vint à son tour, sans dire un mot, s’agenouiller devant moi. Elle me saisit le pénis dans une main et me masturba doucement, tout en me fixant des yeux : elle me défiait d’un regard dominateur et décidé d’être, cette fois-ci, la meneuse de la danse. Elle me suçota d’abord le gland, puis me prit en bouche petit à petit. Elle baissa son regard afin de mieux m’avaler. Je fus par ailleurs surpris de voir comment elle arrivait à engloutir les trois-quarts de la longueur de mon pénis. Ses lèvres, pourtant épaisses, s’aplatirent. Pour parfaire son art, elle salivait beaucoup et m’aspirait fortement. Ce qui fut divin.


Après quelques va-et-vient, elle me regarda et me sortit de sa bouche fièrement en créant un grand bruit témoignant de son expertise. Elle me titillant à nouveau le bout de mon gland, pour, ensuite, me surprendre à nouveau : elle plaça sa tête sur le côté et balaya sa langue de droite à gauche à toute vitesse contre le dessous de mon sexe. Ah ! Ce qu’elle savait y faire ! Je ne connaissais pas cette caresse qui me procura des frissons indescriptibles.


Elle reprit alors sa fellation avec fougue. Elle était si belle à voir : le repli de ses cuisses élargissait ses chairs ; ses bas et son porte-jarretelles lui conféraient un style féminin très élégamment sexy. Je lui repoussai doucement la tête car j’avais envie de la faire jouir : elle me regarda comme en m’implorant de m’occuper d’elle et continua à me masturber.


Je la relevai et vins me poster derrière elle. Elle s’accouda sur le comptoir de l’armoire basse. Dans cette posture, ses fesses étaient un petit peu stéatopyges et me parurent énormes. Mon sexe, gluant de sa salive abondante, n’eut pas de mal à pénétrer la moiteur du sien. Elle était bouillante et ce fut si bon. Je guidai mes pénétrations en la tenant d’abord par ses hanches. Si mon sexe était bandé, il n’avait pas pour autant repris sa forme de notre premier ébat et je m’en rendais compte. Pour m’exciter davantage, je regardais son corps s’agiter et le spectacle de sa lingerie qui décidément me plaisait bien davantage que de simples bas auto maintenus. Je contemplais également les ondulations que faisait la chair de ses fesses quand j’entrais en elle, et leurs vaguelettes qui remontaient vers ses reins. Elle finit par commander mon rythme qui devait l’insatisfaire : elle poussa plus rapidement son derrière et elle tentait de me saisir par les côtés pour me forcer à le faire. Elle soupira des mêmes mugissements que tout à l’heure et les accompagna d’encourageantes invectives grossières, mais risiblement policée :



Je me pris au jeu :



J’avais envie de jurer pour me donner l’excitation mentale qui, pensais-je, pourrait m’aider à me dépasser physiquement, mais je n’avais pas l’habitude de la chose : je transférais mes anciennes pratiques d’avec mon ex-épouse où ce jeu verbal n’aurait pas du tout plu à ma partenaire… Timidement, je lâchai malgré tout, entre les dents, en l’expirant, le moins original des mots à connotation pornographique :



Ce petit échange ordurier, dont j’ai conscience de la pauvreté, vaut la peine que j’en parle car il a été sûrement le catalyseur d’une meilleure vigueur. Et elle le ressentit puisqu’elle ajouta avec la même violence :



Aussitôt, je me cramponnai à ses épaules. Je voulais la satisfaire… et la surprendre. Mes coups de reins étaient sans retenue et devenaient du pilonnage. Encouragé par ses gémissements qui devinrent des cris, qui par ailleurs auraient réveillé tout l’atelier s’il y avait eu encore du monde ! Ses fesses n’avaient plus le temps de diffuser à l’unisson les ondulations de chair tant elles étaient anarchiques. Son collier de perles tressaillait et ses seins sursautaient et se balançaient violemment.


Je devins ainsi, sans être imaginatif, plus prolixe :



Elle poussa un cri différent des autres, évoquant l’atteinte d’un orgasme, puis me repoussa afin de reprendre ses émotions. De mon côté, je n’avais pas encore joui… et fut penaud. Elle resta ainsi accoudée quelques secondes, les yeux fermés. Je caressais des mains sa peau douce. Elle tourna sa tête vers moi :



Mon sexe est effectivement de belle taille et son anus semblait très étroit. Calmement, elle resta cambrée et elle humecta de mouille son orifice et ses doigts. Elle en introduisit un, puis deux. Elle se les pénétra en tirant ses fesses quelques instants, puis me guida à son entrée. Coopératif, j’attendais sagement son feu vert. Mon gland était déjà très à l’étroit et j’aidais la chose en salivant sur le reste de mon sexe.

Elle poussa délicatement son derrière vers moi et gémissait plaintivement. J’eus mal pour elle :



Je glissai en elle sur un bon tiers de la longueur de mon pénis, doucement. Elle augmenta d’elle-même le rythme, lentement, et je pris goût aux nouvelles sensations. Je commençai ensuite à reprendre la domination de la situation, attentif toutefois à ses gémissements dont je guettais ceux traduisant du plaisir ou une éventuelle douleur involontaire. Au bout d’une ou deux minutes, la cadence devint plus propice à nos excitations mutuelles. Elle commença alors à se masturber et poussa des petits soupirs à chacun de mes coups. Je sentais le plaisir monter en moi et, je l’avoue, commençai à la pistonner égoïstement sans la même attention à l’intonation de ses gémissements devenus des cris. Je crachais régulièrement sur mon sexe qui la pénétrait au moins aux trois-quarts de sa longueur. Je finis par jouir très fortement en elle.


Nous profitâmes des douches du rez-de-chaussée des techniciens pour nous laver. Nous nous embrassâmes plusieurs fois sous les flots d’eau, tendrement. Quand nous quittâmes les lieux, nous échangeâmes nos numéros de téléphone.



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ÉPILOGUE


Christiane, car c’est son nom, sait que je vais publier notre histoire, et j’ai hâte que nous la lisions ensemble. Car depuis ce jour, nous échangeons pas mal de SMS assez coquins, voire plus… Nous avons pris rendez-vous pour ce vendredi… dans un autre endroit ! Mais ça, c’est une autre histoire que j’attends de vivre dès demain…