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n° 13781Fiche technique8524 caractères8524
Temps de lecture estimé : 5 mn
26/03/10
corrigé 12/06/21
Résumé:  Tu me dis que mon corps est beau ; dois-je vraiment te croire ?
Critères:  fh amour poésie -poésie
Auteur : Patrik  (Carpe Diem Diemque)            Envoi mini-message

Poésie
Antienne pour être tienne - Mon corps te parle

Prosologie ou prose au logis



Tu me dis que mon corps est beau ; dois-je vraiment te croire ?

L’âge, hélas, y a laissé sa dure empreinte au fil des années.

Mais dès que tes mains me touchent, me frôlent, me caressent,

dès que tu l’embrasses,

il se met à parler, éternellement jeune…


L’âge, le temps, plus rien n’existe à part ces sensations…


J’aime le poids de ton corps massif sur le mien.

J’aime ton souffle chaud contre mon visage qui te regarde avec force.

J’aime tes doigts avides pétrissant ma chair si faible,

pendant que mes ongles rapaces sont accrochés à ton dos, à tes reins !


Dans la fureur d’avoir été privé si longtemps, avant,

mon corps alors se venge et devient exigeant, sauvage !

Il a tant soif, tant faim de toutes ces années sans grain,

de toutes ces années où il ignorait qu’il puisse être ainsi repu.

D’une femme douce et câline,

d’une femme réservée et timide,

je deviens à nouveau

assoiffée,

affamée,

inassouvie !


L’âge, le temps, plus rien n’existe à part ces sensations…


Ta bouche vorace goûte la pointe durcie de mes seins,

les suce, les mordille, m’excitant plus encore.

Ta langue suave explore ma peau si sensible,

soulignant mes moindres reliefs, mes moindres courbes.

Tes doigts agiles fouillent ma chatte trempée,

pendant que mon popotin se tortille dans tous les sens.


Mon désir monte, irrésistible, comme une vaste vague,

Mon envie s’envole, impérieuse, comme une tempête,

Mon éducation s’envole loin de moi, comme mille mouettes apeurées.


Je ne veux alors qu’une chose : ta bite au fond de moi,

au plus profond,

au plus loin,

très loin,

si loin,

que tu me laboures avec force,

que tu me baises !


L’âge, le temps, plus rien n’existe à part ces sensations…


Sans que j’y prête attention, me voici sur le ventre,

dévoilant mon dos, mes reins, mes fesses, mes jambes à ta convoitise.

Ta bouche part de ma nuque et en mille baisers légers, elle descend à mes pieds.

Je raffole d’être adorée ainsi, goûtée petit à petit, dégustée, dévorée !


Oh, c’est si bon d’être ainsi ton dessert !

C’est si goûteux d’être le centre de ton appétit !

D’être ton seul et unique festin !


Joueur comme tu es, tu continues lentement ton exploration,

de bas en haut, de haut en bas, sans rien négliger de mes creux et monts.

Ta main soyeuse parcourt mes reins cambrés,

s’arrête sur mes fesses que tu claques,

d’abord une fois puis deux,

puis encore…


Tu claques de plus en plus fort…

Tu soufflettes de plus en plus puissamment…


Mon corps s’agite de soubresauts,

ma chair oscille, vibre, rougit,

je veux partir, je veux surtout rester !

Étrange dilemme

entre ce que j’aime

entre ce que je refuse…

Mes fesses écarlates, mon corps en fièvre,

un tourbillon de perceptions équivoques,

un maelström d’impressions flottantes,

douceur et brutalité,

caresse et fessée,

petite douleur qui devient grand plaisir


L’âge, le temps, plus rien n’existe à part ces sensations…


Un doigt humide s’enfonce, s’aventure dans ce tunnel obscur.

Le souffle coupé, j’attends, immobile,

je savoure chaque instant de sa progression interdite.

Ma corolle s’amuse à se fermer, sur ce doigt inquisiteur.

Cuisses ouverte, la chatte juteuse,

impérative, je capture ton autre main et la pose dessus.


Je m’ouvre encore plus,

offerte,

béante même,

me laissant explorer au plus profond des mes intimes entrailles…


Ma mouille coule de plus en plus,

elle glisse lentement, doucement le long de mes cuisses tremblantes,

elle s’écoule délicatement, telle une liane oscillante,

Je ne peux plus retenir les soupirs au fond de ma gorge…

Je m’agite, je tremble,

main devant ma bouche pour ne pas crier.

Non, ne par hurler,

ne pas se laisser aller !


Oh non,

surtout ne pas jouir maintenant !

Oh non,

faire durer le plaisir, le bien-être, avant l’extase !


L’âge, le temps, plus rien n’existe à part ces sensations…


La frénésie s’empare de mon corps…

Je n’en peux plus !

Il faut absolument que je m’encastre sur toi !

Il faut absolument que je m’enfile sur toi !

Que je m’asseye sur toi !

Pour t’avoir en moi !

En moi !


Rien qu’à moi !


Ta verge dressée juste à l’entrée de ma chatte béante,

je veux la chevaucher, la noyant sous ma cyprine !

Je veux être une rivière qui inonde tout sur son passage,

une marée qui submerge les digues de nos journées tranquilles,

recouvrir les terres sous un déluge de plaisir !

Comme une chienne insatiable, je veux gémir sous nos coups de butoir,

remuant ma croupe enflammée, pour mieux m’enfoncer !


Mes bras insatiables agrippent tes épaules, ton cou,

te serrant, te broyant de toutes mes forces.

Ma langue avide de baisers cherche la tienne.

Ma bouche vorace mord la tienne.

Ton ventre contre le mien, mes seins durs contre ton torse…

Comme une chatte,

je veux ton contact, ta douceur, ta force !

Comme une chienne,

je veux que tu me bourres de plus en plus !

Je veux…

Je veux tout !

Oui, je veux tout et plus encore !


Je n’en peux plus !


Oh, tringle-moi avec ton bâton,

devant,

derrière,

les deux à la fois,

partout !


J’aime ce plongeon torride et humide dans la luxure avec toi,

je raffole de cette descente ardente et détrempée dans la débauche en toi,

je mouille,

je baigne,

je dégouline,

je me liquéfie !


Ta verge dressée juste à l’entrée de ma chatte béante,

elle glisse sans effort à l’intérieur,

chaude,

brûlante,

si ardente,

dure, tellement dure !


L’âge, le temps, plus rien n’existe à part ces sensations…


Un délice que je savoure à petites gorgées…

Un bien-être que je déguste à petites lampées…


Je commence à remuer du bassin…

Oui, je vais la retenir longtemps prisonnière.

Je veux la capturer définitivement.

Je vais lui faire cracher son jus brûlant,

là, au fond de mes entrailles, dans mon ventre en feu.

J’en ai envie,

si envie,

beaucoup trop envie !


Trop !


Tu joues avec mon corps,

tu jouis du spectacle de voir ta queue rentrée dans ma chatte brûlante.

Je m’enfonce de plus en plus, légèrement, férocement, doucement…

Oui, le plus doucement possible…

Doucement malgré ma folle envie !


L’âge, le temps, plus rien n’existe à part ces sensations…


Soudain, je tremble,

mon corps vibre,

je crie,

je griffe,

le rythme s’accélère !

Toi, sadiquement, tu attends le moment pour déverser ton jus…


Puis…

Ensuite…

Enfin,

tes mots,

mes mots,

nos râles

s’unissent pour cette jouissance partagée !


Je m’abandonne me laissant aller complètement contre toi,

repue,

cassée,

heureuse !


L’âge, le temps, plus rien n’existe à part les sensations…


Mon corps brisé a du mal à se séparer du tien,

le plus longtemps possible, je veux rester collée contre toi,

dans la tiédeur de nos draps, cette complicité de nos deux corps alanguis…


Épuisée, je me love au creux de ton épaule,

protégée pour toute l’éternité…


Je vais m’endormir tout contre toi.

Mon corps a parlé…




Une idée initiale de ma Véronique.

Un grand merci à elle pour ce texte et aussi et surtout plein d’autres choses…