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Temps de lecture estimé : 6 mn
23/04/10
Résumé:  Poésies sur les beautés du corps féminin.
Critères:  cérébral revede nudisme massage poésie -poésie
Auteur : Caval

Poésie
Blasons du corps féminin - 2

Au XVIe siècle, le poète Clément Marot et ses compagnons de plumes écrivirent des odes sur les différentes parties du corps féminin : les blasons. Cela pouvait aller d’une partie du corps : Blason du beau Tétin, Le Front, l’œil ou de tout le corps détaillant successivement les différentes parties du corps de la femme.


Voici la suite de quelques « Blason du corps féminin » du XXIe siècle.


NB : Une poétesse de ce charmant site pourrait nous glorifier de quelques blasons du corps masculin peut être…



La bouche


Belle bouche aux lèvres vermeilles,

Là, juste entrouvertes à l’éveil.

Délice que cette belle chair,

Toujours dans un état précaire ;

Tendre, mutine ou agacée.

Aussi délicieux sont ses baisers

Tel des fruits rouges d’été sucrés :

Des plus chauds des plus savoureux,

À la fois très doux et voluptueux.

Derrière la rangé de blanches dents,

Tel un collier de perles en rang,

Se trouve une délicieuse langue,

Tantôt virevolte, tantôt tangue.

Elle peut se montrer pudique,

Ne voulant se faire voir en public,

Se donnant à des bouches amies

Dans le silence de la nuit.

Mais parfois elle se trouve enhardie :

À la langue de l’autre s’unit.

Devenant à présent mutine,

Elle ira voir ailleurs, taquine.

Les douces lèvres bécoteront,

Le corps de l’associé tout au long,

Pour une exploration en forme.

Elle oublie alors la réforme

Et va vagabonder librement,

Sans cette pudeur des sentiments,

Vers d’autres cieux et d’autres contrées,

Visitant le corps de l’être aimé.

Ce sera la face, puis le cou,

Et puis le torse un peu dessous :

Les deux petits tétons érigés

Et la toison de poils emmêlés.

Elle ne s’arrêtera pas là,

En si bon chemin, oui, elle ira

Sur le ventre, plaquette ou dodu,

Elle déposera de doux baisers

Sur le trou du nombril irisé.

Ce n’est alors qu’un commencement

Lorsqu’elle atteint le buisson ardent.

Soudain cette bouche qui explore,

Prend contacte avec un certain corps,

Elle l’honorera comme un trésor,

Et le parcourant de la langue

Comme une délicieuse mangue,

Dessinant des veines biens gonflées,

La peau par la tension déformée ;

La mutine passe sur le frein,

Sans même tenir le sexe en main,

Elle l’engloutit au plus profond

Dans sa chaleur pour quelques succions.

Elle va-et-vient sur cette tige,

Réalisant un vrai prodige,

L’enserre avec ses lèvres douces.

À la fin, c’est vrai, tout s’émousse :

Devant un si bon travail divin,

L’homme ne peut… ne retient plus rien !

Il explose et la bouche reçoit,

Si grande et généreuse elle boit

Cette semence émise par l’homme

Une éjac trop rapide en somme.

Mais la bouche pourrait poursuivre

Et son chemin sur le corps suivre.

Après avoir ainsi recueilli

La dernière goutte qui a jailli ;

Elle descendra le long des jambes

Léchant de la langue ou baisant

La peau salée de sueur de l’amant,

En allant au plus bas, jusqu’aux pieds.

Puis, elle relancera les dés ;

La belle bouche intrépide,

Dont on ne peut tenir la bride.

Elle remontera vers l’arrière

Posera baisers sur le derrière :

De douces embrassades sur le cul,

Tout frémissant car il est tout nu.

Mais cette langue finira-elle ?

Oh elle se fait vraiment cruelle !

Prodiguant sur l’anus inviolé

Une caresse qui pourrait damner.


Le con


Au loin, dans les tréfonds féminins,

Au début ce n’est qu’un trait tout fin,

À peine visible sous les poils,

Agissant comme discret voile.

C’est un coquillage bien fermé,

Ou une boite cadenassée.

Un charmant mouvement des jambes,

Et parfois, la coquille flambe

Et s’écarte un tout petit peu

Pour découvrir d’inconnus cieux.

Alors notre cœur bas à l’amble :

Elle écarte doucement les jambes,

Ainsi montre cette volupté

D’un monde pas même imaginé :

Se montrent deux petites lèvres

Créées par le meilleur orfèvre,

Elles s’écartent légèrement,

Et c’est alors un scintillement.

Aussi, si l’on y met un seul doigt,

Apparait, et là c’est une loi

Des beautés qui sont encor cachées :

Deux lèvres roses s’ouvrent gorgées

De chairs pulpeuses et reluisantes.

Le con gai comme une bacchante.

Il est là qui s’ouvre largement,

Pour laisser bien voir seulement

D’autres lèvres charnues humides.

Donnons grâce aux Eumenides

De nous laisser ainsi aimer, voir,

Ces beautés sans devoir les boire.


Céans se trouve un puits

Qui est de jour comme de nuit

Le grand temple du plaisir

Qui veut me contredire ?

Il y coule un doux nectar,

Telle l’ambroisie, fort rare.

Il y a d’autres secrets,

Dans la mystérieuse forêt

À l’entrée de ce divin puits :

Un être qui soudain séduit,

Se montrant en érection,

Dans les jambes, un téton

Il se nomme clitoris,

Dès lors s’ouvre comme iris.


Poils


Cascade noire comme l’ébène,

Descendant sur tout ce corps de reine,

Voilant à demi une paire de seins,

Beauté à damner Satan les saints.

Mèches allant se mêler bien plus bas

À une chatte couleur d’un grand soir.

Est-ce sous les bras cette chevelure

Ou des poils placés là par la nature,

Que la belle a préservé du rasoir ?

Il y aurait donc encor de l’espoir

De découvrir des brunes sensuelles

Qui gardent tous leur poil et que tant j’aime !


Bouclettes de la couleur des blés,

Descendant en volutes mêlées

Jusqu’à la raie d’un beau cul bien fait,

Blanc comme de l’ivoire ou du lait.

Chevelure luxuriante,

Allant par l’arrière dans la fente

Du cul jusqu’au sexe humide

Où déjà perlera le fluide ;

Et par l’avant bien se mêlera

Aux poils clairs, de la chatte, si ras.

Étalé sur le lit comme un champ,

Plus éclatant que soleil levant,

Il est venu le temps des moissons,

Et de ce corps prendre possession.


C’est un incendie que cette chevelure,

Les poils céans ont partout la même allure,

Éclatant comme un grand foyer incandescent

Comme le soleil va, dans le ciel descendant.

Oui tout est des mêmes teintes de l’automne,

Doux et violent comme le chat qui ronronne :

Les aisselles duveteuses au goût salé,

Les divins et beaux poils tout aussi mordorés

Entre les deux jambes qui doivent s’écarter

Pour laisser admirer une belle forêt.

De couper tout cela, serait pire méfait,

Car la beauté est dans la couleur de ces poils,

Qui c’est vrai, pour l’heure, rien ne dévoilent,

Mais qui laissent présager de divins trésors

Encore bien plus précieux qu’un calice en or.


Rien, aucun poil, aucun cheveu,

Et pourtant très belle en ces lieux.

Ainsi tout est découvert chez elle ;

Une femme presque irréelle.

Elle est pourtant si sensuelle

À la fois amante et femelle.

Elle se dévoile volontiers

Car elle veut à tous montrer,

Qu’elle existe et qu’elle vit,

Cela malgré la maladie.

Là ce corps nu et découvert

Il faut sans faute qu’on le serre,

Ainsi l’aimer et le chérir,

Et faire la vie rejaillir.

Pauvre être devenant débile.

Un corps devenu pré-nubile.


Seins à la plage


Petits seins nus sur la plage

Offerts aux rayons du soleil ;

Ne restant jamais bien sages,

Ils se meuvent avec merveilles,

Accompagnant les mouvements

De leurs belles propriétaires :

Toutes charmantes jeunes filles,

Ou ayant donnée vie, mères,

Même plus âgés, ils brillent.

Là alanguies sur le sable

Ou sortant des eaux à pas lent

Comme Vénus, convoitables

Et venant des flots écumant.

Ils sont tout dorés comme des fruits,

Ces petits seins au goût salé.

Leur rondeur est toujours garnie

D’une aréole mordorée.

Couple de collines, les tétons,

Tout en rondeur, grâce infini,

Sont, par une large dépression,

Séparés, mais cela ne suffit.

Lorsque la nudité des seins

Est suivie du reste du corps,

La vue est ravie de ces liens :

La chatte et le cul sont de l’or.

Vive les belles naturistes

Qui se laissent admirer,

Oui, elles ont pour les d’artistes

De belles courbes tant aimées.


Seins


Oh ! Belles et rondes poitrines

Vos formes et couleurs sont divines ?

Dissimulées dans un corsage,

Dans la dentelle on la croit sage,

Pourtant chez eux tout est débauche,

Allant ainsi à droite à gauche,

Séparés par un adorable

Sillon les démarquant, louable.

Tout le plaisir est quand ils sont nus,

Qui au moindre mouvement remuent,

Suivant les moindres sursauts du corps.

Beaux, ils scintillent comme de l’or,

Deux monts sur lesquels seraient posés

De durs mamelons roses et dorés.

Seins lourds plaisant à être portés,

Soupesés par les mains attirées

Sous la caresse, le sein durcit,

Bande sous le plaisir ressenti.

Belles aréoles qui se figent,

Qui sous la caresse s’érigent,

Ainsi prêt à être tétées,

Mordillées, agacées, embrassées.


Oui, femmes nous aimons vos globes,

Laissez nous les admirer ces beaux,

Les montrer serait geste noble :

Pourquoi donc cacher ses beaux lolos.

Donnez-nous le plaisir de les voir

De les découvrir en leur splendeur

Que cela soit dans l’ombre du soir

Ou la clarté du matin : douceur.


Ces beaux tétons appelant les baisers,

Au goût à la fois sucré et salé,

Méritent les plus belles attentions ;

Et c’est avec nos mains que nous irions

Immoler, vénérer sur un temple,

Tant de trésors se trouvant ensemble.