n° 13822 | Fiche technique | 10836 caractères | 10836Temps de lecture estimé : 6 mn | 23/04/10 |
Résumé: Poésies sur les beautés du corps féminin. | ||||
Critères: cérébral revede nudisme massage poésie -poésie | ||||
Auteur : Caval |
Poésie |
Au XVIe siècle, le poète Clément Marot et ses compagnons de plumes écrivirent des odes sur les différentes parties du corps féminin : les blasons. Cela pouvait aller d’une partie du corps : Blason du beau Tétin, Le Front, l’œil ou de tout le corps détaillant successivement les différentes parties du corps de la femme.
Voici la suite de quelques « Blason du corps féminin » du XXIe siècle.
NB : Une poétesse de ce charmant site pourrait nous glorifier de quelques blasons du corps masculin peut être…
La bouche
Belle bouche aux lèvres vermeilles,
Là, juste entrouvertes à l’éveil.
Délice que cette belle chair,
Toujours dans un état précaire ;
Tendre, mutine ou agacée.
Aussi délicieux sont ses baisers
Tel des fruits rouges d’été sucrés :
Des plus chauds des plus savoureux,
À la fois très doux et voluptueux.
Derrière la rangé de blanches dents,
Tel un collier de perles en rang,
Se trouve une délicieuse langue,
Tantôt virevolte, tantôt tangue.
Elle peut se montrer pudique,
Ne voulant se faire voir en public,
Se donnant à des bouches amies
Dans le silence de la nuit.
Mais parfois elle se trouve enhardie :
À la langue de l’autre s’unit.
Devenant à présent mutine,
Elle ira voir ailleurs, taquine.
Les douces lèvres bécoteront,
Le corps de l’associé tout au long,
Pour une exploration en forme.
Elle oublie alors la réforme
Et va vagabonder librement,
Sans cette pudeur des sentiments,
Vers d’autres cieux et d’autres contrées,
Visitant le corps de l’être aimé.
Ce sera la face, puis le cou,
Et puis le torse un peu dessous :
Les deux petits tétons érigés
Et la toison de poils emmêlés.
Elle ne s’arrêtera pas là,
En si bon chemin, oui, elle ira
Sur le ventre, plaquette ou dodu,
Elle déposera de doux baisers
Sur le trou du nombril irisé.
Ce n’est alors qu’un commencement
Lorsqu’elle atteint le buisson ardent.
Soudain cette bouche qui explore,
Prend contacte avec un certain corps,
Elle l’honorera comme un trésor,
Et le parcourant de la langue
Comme une délicieuse mangue,
Dessinant des veines biens gonflées,
La peau par la tension déformée ;
La mutine passe sur le frein,
Sans même tenir le sexe en main,
Elle l’engloutit au plus profond
Dans sa chaleur pour quelques succions.
Elle va-et-vient sur cette tige,
Réalisant un vrai prodige,
L’enserre avec ses lèvres douces.
À la fin, c’est vrai, tout s’émousse :
Devant un si bon travail divin,
L’homme ne peut… ne retient plus rien !
Il explose et la bouche reçoit,
Si grande et généreuse elle boit
Cette semence émise par l’homme
Une éjac trop rapide en somme.
Mais la bouche pourrait poursuivre
Et son chemin sur le corps suivre.
Après avoir ainsi recueilli
La dernière goutte qui a jailli ;
Elle descendra le long des jambes
Léchant de la langue ou baisant
La peau salée de sueur de l’amant,
En allant au plus bas, jusqu’aux pieds.
Puis, elle relancera les dés ;
La belle bouche intrépide,
Dont on ne peut tenir la bride.
Elle remontera vers l’arrière
Posera baisers sur le derrière :
De douces embrassades sur le cul,
Tout frémissant car il est tout nu.
Mais cette langue finira-elle ?
Oh elle se fait vraiment cruelle !
Prodiguant sur l’anus inviolé
Une caresse qui pourrait damner.
Le con
Au loin, dans les tréfonds féminins,
Au début ce n’est qu’un trait tout fin,
À peine visible sous les poils,
Agissant comme discret voile.
C’est un coquillage bien fermé,
Ou une boite cadenassée.
Un charmant mouvement des jambes,
Et parfois, la coquille flambe
Et s’écarte un tout petit peu
Pour découvrir d’inconnus cieux.
Alors notre cœur bas à l’amble :
Elle écarte doucement les jambes,
Ainsi montre cette volupté
D’un monde pas même imaginé :
Se montrent deux petites lèvres
Créées par le meilleur orfèvre,
Elles s’écartent légèrement,
Et c’est alors un scintillement.
Aussi, si l’on y met un seul doigt,
Apparait, et là c’est une loi
Des beautés qui sont encor cachées :
Deux lèvres roses s’ouvrent gorgées
De chairs pulpeuses et reluisantes.
Le con gai comme une bacchante.
Il est là qui s’ouvre largement,
Pour laisser bien voir seulement
D’autres lèvres charnues humides.
Donnons grâce aux Eumenides
De nous laisser ainsi aimer, voir,
Ces beautés sans devoir les boire.
Céans se trouve un puits
Qui est de jour comme de nuit
Le grand temple du plaisir
Qui veut me contredire ?
Il y coule un doux nectar,
Telle l’ambroisie, fort rare.
Il y a d’autres secrets,
Dans la mystérieuse forêt
À l’entrée de ce divin puits :
Un être qui soudain séduit,
Se montrant en érection,
Dans les jambes, un téton
Il se nomme clitoris,
Dès lors s’ouvre comme iris.
Poils
Cascade noire comme l’ébène,
Descendant sur tout ce corps de reine,
Voilant à demi une paire de seins,
Beauté à damner Satan les saints.
Mèches allant se mêler bien plus bas
À une chatte couleur d’un grand soir.
Est-ce sous les bras cette chevelure
Ou des poils placés là par la nature,
Que la belle a préservé du rasoir ?
Il y aurait donc encor de l’espoir
De découvrir des brunes sensuelles
Qui gardent tous leur poil et que tant j’aime !
Bouclettes de la couleur des blés,
Descendant en volutes mêlées
Jusqu’à la raie d’un beau cul bien fait,
Blanc comme de l’ivoire ou du lait.
Chevelure luxuriante,
Allant par l’arrière dans la fente
Du cul jusqu’au sexe humide
Où déjà perlera le fluide ;
Et par l’avant bien se mêlera
Aux poils clairs, de la chatte, si ras.
Étalé sur le lit comme un champ,
Plus éclatant que soleil levant,
Il est venu le temps des moissons,
Et de ce corps prendre possession.
C’est un incendie que cette chevelure,
Les poils céans ont partout la même allure,
Éclatant comme un grand foyer incandescent
Comme le soleil va, dans le ciel descendant.
Oui tout est des mêmes teintes de l’automne,
Doux et violent comme le chat qui ronronne :
Les aisselles duveteuses au goût salé,
Les divins et beaux poils tout aussi mordorés
Entre les deux jambes qui doivent s’écarter
Pour laisser admirer une belle forêt.
De couper tout cela, serait pire méfait,
Car la beauté est dans la couleur de ces poils,
Qui c’est vrai, pour l’heure, rien ne dévoilent,
Mais qui laissent présager de divins trésors
Encore bien plus précieux qu’un calice en or.
Rien, aucun poil, aucun cheveu,
Et pourtant très belle en ces lieux.
Ainsi tout est découvert chez elle ;
Une femme presque irréelle.
Elle est pourtant si sensuelle
À la fois amante et femelle.
Elle se dévoile volontiers
Car elle veut à tous montrer,
Qu’elle existe et qu’elle vit,
Cela malgré la maladie.
Là ce corps nu et découvert
Il faut sans faute qu’on le serre,
Ainsi l’aimer et le chérir,
Et faire la vie rejaillir.
Pauvre être devenant débile.
Un corps devenu pré-nubile.
Seins à la plage
Petits seins nus sur la plage
Offerts aux rayons du soleil ;
Ne restant jamais bien sages,
Ils se meuvent avec merveilles,
Accompagnant les mouvements
De leurs belles propriétaires :
Toutes charmantes jeunes filles,
Ou ayant donnée vie, mères,
Même plus âgés, ils brillent.
Là alanguies sur le sable
Ou sortant des eaux à pas lent
Comme Vénus, convoitables
Et venant des flots écumant.
Ils sont tout dorés comme des fruits,
Ces petits seins au goût salé.
Leur rondeur est toujours garnie
D’une aréole mordorée.
Couple de collines, les tétons,
Tout en rondeur, grâce infini,
Sont, par une large dépression,
Séparés, mais cela ne suffit.
Lorsque la nudité des seins
Est suivie du reste du corps,
La vue est ravie de ces liens :
La chatte et le cul sont de l’or.
Vive les belles naturistes
Qui se laissent admirer,
Oui, elles ont pour les d’artistes
De belles courbes tant aimées.
Seins
Oh ! Belles et rondes poitrines
Vos formes et couleurs sont divines ?
Dissimulées dans un corsage,
Dans la dentelle on la croit sage,
Pourtant chez eux tout est débauche,
Allant ainsi à droite à gauche,
Séparés par un adorable
Sillon les démarquant, louable.
Tout le plaisir est quand ils sont nus,
Qui au moindre mouvement remuent,
Suivant les moindres sursauts du corps.
Beaux, ils scintillent comme de l’or,
Deux monts sur lesquels seraient posés
De durs mamelons roses et dorés.
Seins lourds plaisant à être portés,
Soupesés par les mains attirées
Sous la caresse, le sein durcit,
Bande sous le plaisir ressenti.
Belles aréoles qui se figent,
Qui sous la caresse s’érigent,
Ainsi prêt à être tétées,
Mordillées, agacées, embrassées.
Oui, femmes nous aimons vos globes,
Laissez nous les admirer ces beaux,
Les montrer serait geste noble :
Pourquoi donc cacher ses beaux lolos.
Donnez-nous le plaisir de les voir
De les découvrir en leur splendeur
Que cela soit dans l’ombre du soir
Ou la clarté du matin : douceur.
Ces beaux tétons appelant les baisers,
Au goût à la fois sucré et salé,
Méritent les plus belles attentions ;
Et c’est avec nos mains que nous irions
Immoler, vénérer sur un temple,
Tant de trésors se trouvant ensemble.