n° 13830 | Fiche technique | 56095 caractères | 56095 10109 Temps de lecture estimé : 41 mn |
25/04/10 corrigé 12/06/21 |
Résumé: Voici la première partie de la synthèse des réponses au questionnaire que nous avions adressé à de nombreux auteurs du site. Nous tenons à remercier tous ceux qui nous ont aidés à finaliser ce projet (auteurs, webmaster, etc.). | ||||
Critères: #revebebe | ||||
Auteur : f6xzb23 Envoi mini-message |
Collection : Paroles d'auteurs |
Au début de cette année, nous avons fait parvenir aux meilleurs auteurs du site (d’après les classements « meilleurs auteurs » et « meilleurs auteurs récents ») un petit questionnaire visant à nous faire partager leur expérience, leur goût pour l’écriture, leurs souhaits…
Le message que nous avons envoyé – lorsque c’était possible – débutait en ces termes :
Bonjour,
Vous avez publié plusieurs histoires sur Revebebe et figurez dans le classement des meilleurs auteurs. Nous aimerions donc vous donner la parole, essayer de vous connaître autrement qu’à travers vos récits ou éventuelles interventions en forum.
Le pseudonyme f6xzb23 regroupe plusieurs inscrits soucieux de savoir ce que vous pensez du site, ce que vous en attendez et comment vous souhaiteriez le voir évoluer.
Vous trouverez ci-après un petit questionnaire, que nous serions heureux de recevoir en retour agrémenté de vos réponses, de vos impressions, de vos souhaits…
Nous avons tenté de joindre 118 auteurs. Plus de la moitié n’ont pas lu le message, sans doute parce qu’ils ne fréquentent plus le site, s’y connectent rarement ou n’ouvrent pas leur messagerie.
Une bonne cinquantaine de messages ont donc été lus. Trois auteurs ont répondu en nous posant des questions sur notre identité ou sur les raisons de notre démarche. Ces raisons étant exprimées dans l’introduction au questionnaire, nous n’en avons pas exprimé d’autres.
Quant aux pseudonymes sous lesquels sont inscrits sur Revebebe les membres du collectif F6XZB23, nous estimions et estimons toujours qu’ils n’ont guère d’importance, l’essentiel étant de rassembler les avis des auteurs tout en respectant l’anonymat des réponses (nous avons posté un message sur le forum pour le préciser).
Nous avons finalement reçu un bon paquet de témoignages par message personnel, tandis qu’un auteur a répondu de manière humoristique en écrivant… un texte, publié sur le site.
Nous remercions chaleureusement ceux qui nous ont fait le plaisir de nous transmettre leur avis, avec courtoisie pour la plupart, avec passion pour beaucoup, même si l’une ou l’autre question jugée indiscrète a parfois été « zappée » ou, plus fréquemment, n’a reçu qu’une réponse évasive.
Nous vous souhaitons une agréable lecture de la synthèse ci-après que nous nous sommes efforcés de rédiger avec le plus grand soin.
ooOoo
Notre première question portait sur « l’affluence » des auteurs. Comment sont-ils arrivés sur Revebebe ?
Si l’on excepte les 40,9 % de réponses évasives (du type : « totalement par hasard », ou encore « aucune idée »), beaucoup de réponses (22,7 %) évoquent une recherche sur un moteur de recherche (Google, ou même le Rabbitfinder) de sites d’histoires ou de confessions érotiques.
Quelques auteurs (13,6 %) sont arrivés suite à des conseils ou des recommandations :
« Il y a un paquet d’années, un ami m’avait parlé de textes mettant en scène des personnalités publique, il en avait imprimé plusieurs. C’était Revebebe. »
« Il y a longtemps, de mémoire je dirais un copain qui connaissait le site avant. »
« Mon frère m’a fait connaître ce site sur lequel il se rendait de temps à autre »
Mais 18 % ne savent pas ou ne se souviennent plus comment ils sont arrivés sur Revebebe !
Dans une seconde question, nous demandions aux auteurs au bout de combien de temps ils avaient envoyé leur première histoire.
C’est très partagé : certains auteurs (27,3 %) ont envoyé très vite un récit, boostés d’une façon ou d’une autre par ce qu’ils avaient pu lire :
« Assez rapidement, lire les textes des autres m’a donné envie d’écrire. »
« Assez vite. J’avais des tonnes de conneries que j’avais écrites gamin. J’avais envie de tester.
Le principe du site, avec ses "critiques" et les avis du lecteur, j’aimais bien. »
« Pas longtemps. Je me suis dit que même moi, le cancre, je pouvais faire mieux que ce que j’avais lu sur ce site. »
« Assez vite… je ne sais plus bien, 1 ou 2 mois ? »
« 15 jours »
« Deux mois environ »
« Quelques mois »
« J’ai connu revebebe début aout 2007. J’ai écrit mon premier texte érotique à la suite et publié en septembre, il me semble. Donc, au bout d’un mois. »
« Dès le début en fait. J’ai écrit quelques dizaines de mini-textes, d’ailleurs plus de courts fantasmes que de vrais récits. »
D’autres (27,3 % également) sont restés simples lecteurs bien plus longtemps, et ont attendu plusieurs mois, voire plusieurs années :
« Je connaissais le site depuis environ trois mois et devais avoir lu une cinquantaine d’histoires. »
« Plus d’un an, je pense (je suis un lent !) »
« Un an ou deux. »
« Plusieurs années. »
« Seulement l’an dernier : trois bonnes années après avoir découvert le site. »
« Deux ou trois ans. »
« Plusieurs années car je n’éprouvais pas l’envie, le besoin d’écrire de l’érotisme. J’écrivais des nouvelles trash et humoristiques sur des extraterrestres avant ! »
« Je dirais environ 4 ans. »
« Cinq ans après avoir été occasionnellement lecteur du site… »
D’autres ont même dû s’y prendre à plusieurs fois :
« Un an (elle a été refusée) donc après, environ deux ans »
Un autre, enfin, a scrupuleusement respecté les conditions décrites en page d’accueil :
« J’ai attendu d’avoir dix-huit ans, puis je suis allé sur le site, j’ai vu, j’ai lu et j’ai écru. »
Notre troisième question était la suivante : « Comment avez-vous réagi aux premières critiques reçues concernant cette histoire ? Étaient-elles bonnes ? Vous ont-elles surpris ? » Une triple question qui suivait assez logiquement la précédente.
La réponse est globalement assez univoque :
« Elles étaient globalement assez bonnes. Le croirez-vous, mais j’ai rougi en lisant de tels compliments ! »
« Elles étaient plutôt bonnes. Ça m’a fait plaisir, évidement. »
« Cette première histoire a reçu un accueil inespéré pour moi, ce qui m’a incité à continuer… »
« Bien. Elles étaient bonnes et constructives pour la plupart. »
« Oui, je les ai trouvé bonnes, même assez constructives. Je ne dirais pas surpris, mais en majorité flatté. »
« Les premières critiques étaient bonnes à très bonnes, je ne pouvais que bien réagir… »
« Elles étaient bonnes, j’ai donc été encouragé à poursuivre. »
« J’ai pris ce pseudo pour écrire des histoires différentes de celles que j’écris sous mon pseudonyme habituel, trop "stigmatisé".
J’ai envoyé d’abord un récit plutôt curieux, qui a recueilli de bonnes appréciations quand même.
Pour mes récits suivants, plus travaillés, les appréciations ont été globalement bonnes et plutôt surprenantes, au sens positif du terme. »
Ces réponses doivent cependant être relativisées : notre questionnaire a été adressé majoritairement aux auteurs figurant dans les classements « top auteurs » et « top auteurs récents ». Certains pourtant avouent avoir été surpris de recevoir d’aussi bons commentaires.
« Elles étaient assez bonnes, je me croyais beaucoup plus nul. »
« Elles m’ont surprise parce qu’elles étaient bonnes. Mon premier texte a connu un franc succès et cela m’a étonnée car jusque là, j’écrivais uniquement pour moi et je n’avais donc jamais d’avis extérieur. J’ai également été très surprise par les mails de fan, et je le suis toujours autant. Je ne m’y attendais pas du tout. »
Parfois, c’est plus partagé :
« Avec enthousiasme et plaisir pour certaines et désappointement pour d’autres »
Toutefois, certains auteurs se montrent d’eux-mêmes plus « nets » :
« Les critiques étaient bonnes. Elles m’ont fait plaisir et ne m’ont pas vraiment surpris. Une bonne critique n’est une surprise que pour celui qui est persuadé d’avoir envoyé une merde. Celui qui fait de son mieux, qui consacre temps et énergie à peaufiner sa prose attend fort logiquement de bonnes critiques. Ce sont les mauvaises qui le surprennent. »
« Non, elles n’étaient ni bonnes ni surprenantes. Elles étaient parfaitement adaptées. J’ai envoyé des récits hards mais avec quelque chose que j’espérais être de l’humour, ce qui semblait assez rare dans les récits que j’avais lus. Et il s’est trouvé que certains critiques y étaient assez sensibles. Ça m’a encouragé à continuer dans cette voie. »
« Elles étaient bonnes. Comme je me suis fait passer pour une femme (une grosse salope), j’ai reçu plus de 200 e-mails d’admirateurs. »
Des fois, on voit bien qu’on n’est pas là pour rigoler :
« Je n’ai pas été surprise, elles étaient à la hauteur de mes histoires. »
Certains auteurs montrent qu’ils ont tenu compte de ces premières évaluations pour changer leur façon d’écrire par la suite :
« Au début, j’écrivais sous un autre pseudo, et les critiques étaient très mauvaises pour mes premiers textes qui ont d’ailleurs tous été assez vite supprimés du site. J’en ai tiré des conclusions et j’ai essayé d’écrire des choses plus intéressantes. Une critique, même négative, est toujours intéressante à partir du moment où l’auteur de la critique fournit une explication. »
« Elles n’étaient pas fameuses. C’était aussi bien : douche froide, retour à une plate réalité et bain d’humilité. »
« J’étais très curieux d’avoir un retour. C’est même ce qui m’a poussé à proposer des textes qui me plaisaient, même s’ils n’étaient pas "sexe". Les critiques étaient souvent fondées (notamment les appréciations des correcteurs qui m’ont surpris par la qualité de leur lecture un grand merci pour le boulot qu’ils font !). »
« je crois que quelques critiques m’ont aidé à progresser, tant en qualité d’écriture qu’en capacité personnelle à se mettre en question. »
« Pas de gros problèmes, à part quelques vacheries, elles étaient assez méritées »
Les vacheries, justement, c’est un sujet qui semble tenir à cœur :
« Certains commentaires laissent perplexes, peuvent même faire mal sans pour autant aider à progresser mais cela fait partie du jeu. »
« Franchement, j’ai trouvé ça un peu "cassant" au départ… Les critiques de mon premier texte n’étaient pas très bonnes. »
« Des critiques bonnes mais d’autres que je qualifierais d’imbéciles, comme si le sujet ou la façon de le raconter éveillaient de mauvais souvenirs chez ces lecteurs. »
« J’ai trouvé sympa la plupart des critiques. Certaines m’ont parfois déconcerté. Je me disais : Mais est-ce que ces personnes se sont donné la peine de lire attentivement ? Avec tout le mal que je me suis donné ? Je n’ai pas réussi à me faire comprendre. »
Cela pourra sans doute faire réfléchir quelque peu nos évaluateurs…
Une ou deux réponses évoquent la partie « surprenante » de certaines critiques :
« J’ai été surpris du bon accueil reçu par un texte que je jugeais personnellement assez plat et déçu par l’accueil d’un autre que j’avais énormément travaillé. »
Dans la question suivante, nous abordions l’évolution des envois des auteurs : « Comment ont évolué vos envois ? Écrivez-vous aujourd’hui le même genre de textes qu’au début ? »
Les réponses sont là encore assez partagées, variant de : « Oui. » ou « Oui, à peu près. » à « Non. » et même « Non, pas du tout. ».
La plupart des auteurs expliquent cependant assez largement leur réponse. L’évolution s’est parfois faite suite aux évaluations ou critiques reçues :
« Oui, je suis plus ou moins resté sur la même ligne qu’au départ, mais j’ai poursuivi mes envois en essayant de m’améliorer et tenant compte de certaines recommandations sur les défauts les plus flagrants. »
« J’ai fait évoluer mes récits selon les critiques constructives que je recevais. »
Parfois, c’est même plus net pour l’auteur :
« Bien sur que j’ai changé. C’est même pour cela que je continue à publier des textes et surtout à lire les critiques que je trouve souvent fondées. »
Parfois, c’est simplement un choix très clair de l’auteur :
« Je déteste me répéter. Je m’efforce d’écrire des choses très différentes les unes des autres, même si, dans le fond, il reste des traits communs. »
« Au début, j’envoyais des trucs lambdas, avec juste un peu d’humour en plus. Ensuite, peu à peu, j’ai voulu faire de "l’original", des choses peu vues sur le site ; et aussi des gros délires, des trucs pas du tout crédibles, parfaitement surréalistes, poussant à fond les clichés extrêmes. Je crois que je voulais me démarquer d’une façon ou d’une autre des récits que je pouvais lire ; comme mon "style" ou mon "écriture" ne me le permettaient pas, j’ai axé sur les situations, ou les scénarios. »
« Je me suis promis de ne pas écrire deux fois la même chose ; et d’utiliser ce nom d’auteur pour des récits sans cul ou presque. »
« Le premier récit était écrit avec du sperme. Les 3 ou 4 suivants, j’ai recherché l’érotisme intense (et gras). Aujourd’hui, cela m’ennuie. J’aime parler de sexe mais décrire les accouplements me lasse. »
« J’aime bien toucher à tout. Après une phase plutôt érotique, je me suis orienté sur des textes jaunes/verts. Je ne voyais pas/plus l’intérêt de faire le n-ième texte du site sur tel ou tel thème érotique (déjà bien mieux traité par d’autres, en plus). »
Parfois, encore, c’est seulement une question de motivation :
« Avec des hauts et des bas, comme ma motivation. J’ai eu des périodes très prolifiques où j’écrivais minimum un ou deux textes par semaine, parfois même beaucoup plus, et des périodes où je n’ai plus rien écrit du tout… »
…ou de temps :
« J’écris beaucoup moins par manque de temps, mais aussi parce que justement, je sens que je devrais prendre le temps de mettre en pratique l’évolution que je constate dans le contenu et la forme de ce que j’envisage. »
D’autres auteurs constatent seulement davantage d’implication, de travail dans leurs textes les plus récents, sans nécessairement avoir fait le choix d’écrire différemment :
« Mon écriture diffère (elle est plus travaillée, si j’ose dire). Je suis plus exigeant avec moi-même. Dans le futur, je pense que l’histoire prendra le pas sur le « cul » proprement dit. »
« J’écris toujours des textes roses mais le plus gros de mon travail a été ma série. J’ai grandi entre-temps (j’avais 19 ans quand j’ai posté mon premier texte !), j’en ai presque 10 de plus, alors oui, ça évolue et heureusement ! »
« Je travaille plus qu’avant, j’essaie de faire des récits plus élaborés. »
« Mes textes ont changé petits à petits, je dirais qu’ils sont moins sexuels que sensuels et romantiques. Je regrette un peu l’aspect simplement physique. »
D’autres, encore, assument clairement, ou constatent simplement, le fait de n’avoir que peu changé :
« Oui, je n’ai pas changé de textes. En fait, le peu que j’ai essayé de différents (à savoir les récits de mes expériences réelles) ont déplu alors j’ai continué sur l’imaginaire, que tout le monde croit mille fois plus réel que la réalité. »
« J’essaie d’être un peu plus originale, sinon le genre est pas mal le même qu’avant. »
« J’aime expérimenter. Mais je constate que je reste souvent dans le même créneau… »
La volonté de changement ou d’amélioration peut-elle mener à des excès ?
« Je crois maintenant être tombé dans un défaut opposé à celui de mes début, témoin ce message que m’a envoyé un évaluateur : je crois que la principale crainte d’un auteur est de ne pas être compris par ses lecteurs, ce qui, dans certains cas, pousse à ajouter des précisions, des explications foisonnantes, à détailler chaque pensée du héros, chaque action, etc… On en fait alors trop, "noyant" le texte. »
Un auteur se montre plus expéditif :
« J’écris toutes sortes de textes et n’ai pas attendu de connaître Revebebe pour écrire. »
Notre cinquième question portait sur les intentions des auteurs, sur ce qui les pousse à écrire, à continuer d’envoyer des récits : « Qu’est-ce qui vous motive à écrire et à publier sur Revebebe ? Si vous n’envoyez plus de textes, voulez-vous nous en donner la ou les raisons ? »
Les auteurs sont globalement très volubiles, à ce sujet. Quelques réponses, assez rapides, ciblent un point particulier :
« Le plaisir de donner une suite fantasmée à des histoires vraies. »
« Je ne trouve que rarement le type de récit que j’aimerais le plus trouver. «
« Presque pur plaisir d’écrire. Plaisir d’être lu, aussi, bien sûr ; celui d’avoir des retours. J’envoie des textes sous ce pseudonyme lorsque je juge qu’ils ne "collent pas" avec mon nom habituel.
Le premier texte était une sorte de challenge avec moi-même ( tu n’oseras pas !), ça a été un acte libératoire. Et puis c’est l’envie de raconter des histoires surtout, pas vraiment exprimer mes fantasmes (contrairement à l’idée répandue) ; »
Précisément, de nombreux auteurs abordent assez directement la notion de plaisir d’écrire (et d’être lu) :
« La curiosité…me confronter à la critique…aujourd’hui je manque de temps, mais je n’ai pas renoncé. »
« Parce que ça m’amuse. »
« L’envie et le plaisir d’écrire. Et aussi d’être lu, bien sûr. »
« J’avais envie d’écrire ce genre d’histoires et Revebebe est le meilleur site que j’ai trouvé. »
« J’aime écrire. J’avoue que ça me manque parfois mais l’inspiration ne vient pas toujours comme on le souhaiterait. Peut-être aussi la peur de passer hors de la charte et de ne pas voir mes textes publiés. »
« Mon plaisir d’écrire, de bien écrire, d’échafauder des histoires agréables ou excitantes… »
« J’aime aussi écrire et j’ai de nombreux autres blogs de récits divers : voyages, patrimoine historique, journalisme… »
« C’est agréable d’être lu (à défaut de pouvoir être publié "pour de vrai"). »
Justement, la notion de « retour » des lecteurs, d’avis, d’évaluations, de critiques, est assez présente, que ce soit par le site ou par e-mails :
« Les e-mails de personne qui ont aimé mes textes m’ont aussi encouragé à poursuivre. »
« J’aime avoir une idée de la réaction des gens. »
« Mon propre plaisir est évidemment décuplé si les lecteurs en ont aussi mais je crains d’y attacher trop d’importance et préfère de loin me blinder contre une éventuelle déception plutôt que de satisfaire mes mauvais penchants narcissiques. »
« Apprendre à écrire simplement pour être bien compris. »
« Revebebe m’a permis, sous le couvert d’un pseudonyme, de soumettre au jugement des autres les histoires que j’écris plutôt que de les abandonner quelque part ou de les mettre à la poubelle. »
« Ce qui m’a motivé le plus à écrire a été de faire rire. Aussi des ambiances. Les retours (des lecteurs, des critiques) m’ont beaucoup porté. J’aime aussi écrire, en général. Mais écrire pour écrire, je ne sais pas si ça m’aurait suffi. »
…et l’envie d’être reconnu aussi, « soyons honnête » !
« J’ai attrapé le virus de l’écriture sur le tard, avec Revebebe, en trouvant l’occasion d’avoir un public. Je n’arrive pas à trouver une motivation dans le fait de n’écrire que pour moi-même. Une production artistique, quelle qu’elle soit, n’a de sens que si elle est partagée, ne serait-ce que parce que le regard critique sur cette production est un stimulant pour toujours essayer de faire mieux (mon but principal étant d’essayer de m’améliorer à chacun de mes textes). Savoir que d’autres prendront du plaisir à lire mes délires, cela donne d’autant plus de portée et de signification à l’acte de création… »
« C’est le seul espace où je trouve des gens capables de relire mes textes et un public qui les aime ! »
« Tant que j’aurai des histoires à raconter et que ce site me semblera un bon support pour les partager avec d’autres, je continuerai à le fréquenter en tant qu’auteur. »
« Quand je termine un texte, j’ai envie de le partager en me disant que ça peut intéresser des gens. »
« Les gens sur ce site sont les seuls à qui je fais lire mes textes érotiques. Mes autres textes (romans ou nouvelles) non érotiques, aujourd’hui, je les auto-publie et je les fais lire à mes amis et collègues mais il est évident que les érotiques, je peux difficile les faire lire à des proches. Donc, dès que mon inspiration me fait écrire un texte érotique, c’est tout naturellement que je le mets sur internet. »
Un autre critère retenu est l’évolution du site (au sens large), le grand nombre de lecteurs et de récits proposés :
« L’évolution du site tout au long des années m’a aussi motivé. Peu à peu, ce qui était jugé "pas à sa place" est devenu "commun" ; c’est chouette ! »
« Savoir qu’on aura beaucoup de lecteurs. Et aussi proposer sans honte des histoires érotiques. »
Et concernant les raisons qui nous font cesser d’envoyer des récits, elles sont très variables. C’est souvent le manque de temps :
« Je suis resté un bon moment sans envoyer de récits, à deux reprises. Cela correspondait essentiellement à des périodes de ma vie où j’avais beaucoup d’autres choses à faire, d’autres centres d’intérêt, d’autres loisirs. »
« Je n’ai pas publié depuis un moment pour cause de grossesse et de nouveau-né débarqué. Ça prend un temps fou ces bestioles ! »
Parfois le manque d’inspiration :
« C’est une émotion qui me motive. S’il n’y a pas d’émotion sous-jacente, mon texte sera mauvais. Et quand j’écris moins, c’est qu’il n’y a pas d’émotion à exprimer (ou que je suis trop occupée avec mon travail). »
Et parfois l’entassement d’un trop grand nombre de textes, le fait que certains récits « passent aux oubliettes » :
« J’écris pour être lu. Pas pour être commenté. Or, dès qu’un texte sort de la liste des dernières parutions, il n’est plus lu. Alors je n’ai plus envie de bosser deux mois sur un texte qui sera présenté pendant une semaine. »
Et pour finir, un témoignage plus large et général qui donne peut-être à réfléchir :
« J’écris encore de temps en temps, mais je n’envoie quasiment plus de texte sur Revebebe.
La raison principale c’est surtout le fait que certaines évaluations m’ont profondément gavé et, comme je ne suis pas masochiste, j’ai préféré aller voir ailleurs.
Je pense qu’il y a quelques interdits sur ce site, interdits qui sont d’ailleurs très souvent implicites, je ne parle pas uniquement de la charte. Il y a des choses à ne pas écrire ou plutôt des façons de ne pas les écrire et, comme j’ai horreur que l’on me fixe des limites, j’ai préféré basculer vers d’autres modes d’expression.
Mon analyse c’est que c’est notre activité même qui nous bride en entraînant un excès de moralisme. L’érotisme et la pornographie, de par leur nature même, engendrent plus de tabous que le fantastique et les thrillers, par exemple. De façon plus générale, on se sent beaucoup plus libre dans les autres genres, c’est du moins mon impression.
Rien n’est plus codifié que ce qui tourne autour du sexe. J’avais pourtant l’idée inverse mais il me semble que je pensais en fait beaucoup plus à la perversité qu’à l’érotisme. Je crois que je m’en fiche de l’érotisme, il me semble que l’on a déjà tout vu dans ce domaine, qu’il n’y a plus rien à dire, en tout cas tant que l’on accepte que l’érotisme soit cantonné à son univers et que l’on ne lui reconnaît pas le droit à être partout.
Je suis en phase avec ceux qui reprochent parfois un manque de diversité et d’imagination dans les récits proposés : tout n’est pas permis et tout n’est pas possible ; à la limite nous avons presque le droit de tout décrire mais pas de n’importe quelle façon. Il y a un coding à respecter et c’est bien ça le problème.
Pour en revenir aux évaluations qui m’ont gavé, un simple petit exemple (mais ce n’est qu’un exemple) : les évaluateurs qui partent en croisade contre une prétendue vulgarité me donnent systématiquement envie de dire encore des gros mots et d’écrire des textes de plus en plus crades, putain de merde de bordel à chiottes. Je me demande si ce n’est pas extrêmement vulgaire de voir partout de la vulgarité. D’ailleurs qu’est-ce la vulgarité ? Une façon subtile de décrire les contours d’une nouvelle nomenklatura ?
Mais les évaluateurs qui ont une sacro-sainte idée de ce que doit être l’érotisme ou ceux dont les propos dégoulinent de considérations littéraires me gavent tout autant.
En fait je préfère mille fois un type qui me dit « Je n’aime pas ce que t’écris parce que cela ne m’intéresse pas, que je trouve ça minable et sans intérêt » qu’un quidam qui essaie de légitimer ses choix par je ne sais trop quelle considération métaphysique. »
Notre question suivante abordait de nouveau les évaluations : « Qu’attendez-vous des évaluations ? (Soyez honnête !) »
Outre les excès d’ « honnêteté » de certaines réponses :
« Des louanges, bien sur ! Je blague… On est toujours perfectible ( !) »
« D’abord des compliments ! »
« Me dire que je suis le + bô ! »
…le mot qui revient le plus dans les réponses est « constructif » :
« Une critique constructive ! Les gens qui donnent une mauvaise note sans justifier pourquoi et sans expliquer ce qu’ils n’ont pas aimé ne servent à rien. »
« Qu’elles soient constructives »
« Que ce soit constructif. Même si je me fais "casser" parfois, les critiques ont raisons et je retravaille. »
« J’attends surtout des critiques constructives afin de m’améliorer. »
…et le second point fréquemment relevé tient compte de l’honnêteté et de la courtoisie des évaluations :
« Quelles soient pertinentes ou pour le moins honnêtes. »
« L’honnêteté justement. Une critique n’est constructive que si elle est honnête. À l’époque je les aurais aimées plus longues, mais j’ai compris après que le medium de l’internet ne pouvait pas contenter tout le monde. »
« Qu’elles soient courtoises et respectueuses de mon travail. Que les mauvaises critiques soient argumentées me semble le minimum exigible. Il faut reconnaître que, bien souvent, les évaluations en moins de 255 caractères ne servent pas à grand-chose. Elles deviennent utiles à partir du moment où elles entraînent un échange de messages constructifs entre l’auteur et ses lecteurs. »
« Des encouragements, mais pas de se faire massacrer et traîner plus bas que terre. »
« Franchise mais compréhension. »
Certains auteurs reconnaissent ne pas attendre grand-chose des évaluations :
« Pas grand-chose, mon plaisir est ailleurs. »
« Au départ, je n’attendais rien de spécial des évaluations. Je publiais juste "pour voir". J’avais déjà entendu des critiques très déplaisantes sur certains de mes textes non érotiques et ça ne m’a jamais arrêté alors je crois que vraiment, je n’en attendais rien. Aujourd’hui, j’attends surtout de l’honnêteté (on y revient). »
« Rien du tout. »
« Je n’en attends pas grand-chose dans le sens constructif. »
« Très honnêtement je n’attends rien de spécial des évaluations. Je m’en fiche qu’elles soient mauvaises, mitigées, moyennes ou positives. Cela ne me touche pas plus que ça, même lorsqu’une mauvaise note me semble injustifiée. Je n’ai nullement besoin d’un excès de reconnaissance, je n’ai pas l’égo surdimensionné comme peuvent l’avoir certains auteurs.
La seule chose qui m’importe en fait c’est qu’il y ait au moins une ou deux personnes qui apprécient mes textes, cela suffit amplement à mon bonheur, je préfère être aimé par quelques-uns qu’apprécié d’un grand groupe. »
Plusieurs auteurs soulignent avoir tenu compte de ces évaluations dans leurs récits suivants, et considérer cet aspect des commentaires comme primordial :
« Lorsque j’ai écrit *****, j’ai reçu de nombreuses critiques, que ce soit par évaluations, mail ou messages privés. À la suite de ces critiques, j’ai écrit *****, la même histoire mais revue en fonction des critiques et ce texte a reçu de bien meilleures critiques. Je n’écris pas pour me faire plaisir (je veux dire par là que mes propres textes ne m’apporte pas de plaisir physique mais uniquement le plaisir d’écrire qui est, je crois, en chaque écrivain), j’écris pour faire plaisir à mes lecteurs et si l’évaluation ou les commentaires me permettent d’écrire des textes plus près des aspirations des lecteurs, alors j’ai mon bonheur. »
« Certaines critiques, justifiées, m’ont montré certains travers et j’ai essayé d’en tenir compte ensuite. »
« En ce qui me concerne, la qualité de l’argumentation prime largement. Le contenu et la pertinence du commentaire sont des critères majeurs du "retour" que j’espère vis à vis des textes que je publie sur le site (recevoir un "18 - La suite, vite !!!" est presque aussi frustrant que "0 - mais que fait ce texte sur le site ?"). »
« Souligner les bons points et les points à améliorer. »
Néanmoins, quelques autres reconnaissent ne pas modifier leur façon d’écrire suite aux évaluations :
« J’attends d’avoir les avis des gens sur ce que j’ai fait. J’aime bien avoir des avis, quels qu’ils soient. Mais je ne retouche pas aux textes en fonction de ces avis, et je ne crois pas que je tienne beaucoup compte de ces évaluations dans ce que j’écris par la suite. »
« Après, j’ai aussi toujours écrit ce que j’avais envie. Peu m’importe qu’il y ait des tas de gens qui détestent ce que je fais, du moment qu’il y en a que ça amuse (moi le premier…). »
Certains auteurs considèrent les évaluations surtout comme un compte-rendu de lecture :
« Heureux quand elles sont bonnes mais en réalité, j’aime le plaisir d’être lu. »
« Dans un premier temps, c’est une preuve concrète que son travail a attiré l’attention d’un nombre plus ou moins grand de personnes (c’est moins impersonnel qu’un simple "compteur de lectures", même si la notation du public me semble importante - mais là c’est plutôt une sorte "d’audimat", qui vaut ce qu’il vaut). C’est bien sûr purement narcissique, mais on se dit que si son texte est bien noté, c’est qu’il n’est pas si mauvais. On finit bien sûr par connaître les évaluateurs réguliers et l’évaluation peut ainsi être relativisée (avoir un poids plus ou moins fort selon qui la formule). »
« J’y accorde beaucoup d’importance sans pour autant dramatiser. Y’a tjrs un peu d’angoisse. Si on met en ligne, c’est pour que les lecteurs apprécient…. Et être reconnu par ses pairs, ce n’est pas négligeable… »
« L’’intérêt d’être lu, ce sont les retours. S’il n’y a pas de retour, on peut aussi bien écrire et ranger les feuillets dans un tiroir. »
« Ça me fait plaisir de lire des évaluations positives, évidemment. En fait, je suis déjà content d’avoir des évaluations, quelles qu’elles soient. Si en plus elles sont argumentées, je suis ravi.
Ce que j’aime pas, c’est les "Excellent récit." ou les "Bof, c’est naze !" sans la moindre explication. »
Il arrive qu’on se montre assez critique vis-à-vis des critiques :
« J’attends d’en avoir beaucoup, mais un compteur de lectures me suffirait. Les louanges m’indifférent et je trouve les critiques déplacées. Je suis le seul à avoir le doit de critiquer mes textes, et je suis beaucoup plus sévère avec moi-même que tous les évaluateurs de Revebebe. Je n’ai reçu que deux ou trois critiques pertinentes en 5 ou 6 ans. »
…voire très critiques :
« Y a pas un QI minimum pour poster des commentaires ? »
Certains auteurs, enfin, semblent éprouver le besoin d’être rassurés sur leur travail, ou sur un texte en particulier :
« Beaucoup. Surtout au début. Moins maintenant.
Lorsque j’envoyais un récit, je me connectais tous les jours pour voir s’il était publié, pour voir si j’avais des retours, pour voir s’il avait plu. Les retours extérieurs, par mail, étaient motivants aussi.
Bien sûr, j’aimais beaucoup quand les retours étaient positifs. Mais surtout, l’essentiel : je voulais voir si j’avais atteint mon but.
Quand j’envoyais un récit censé faire rire, j’avais besoin de savoir si les lecteurs avaient ri. Quand c’était un récit d’ambiance, j’avais besoin de savoir si les gens avaient ressenti et apprécié cette ambiance. Et cætera. »
Notre question suivante demandait aux auteurs de décrire Revebebe à leur manière : « Qu’est-ce que Revebebe, pour vous ? »
Les réponses varient des plus pragmatiques…
« Un site où je peux lire des récits coquins. »
« Un site qui publie des histoires érotiques. C’est censé être autre chose ? (enfin, je suppose que vous parlez du site et non de son créateur…) »
« Un bon site d’histoires à vocation plus ou moins érotique. »
« Un endroit où je suis anonyme. »
…aux plus lyriques :
« Un petit moment de plaisir dans la journée. »
« De l’évasion dans le fantasme… »
« Un espace de libre échange permettant d’extérioriser sa créativité à travers ses fantasmes. »
« Un espace de liberté. »
« Un espace où je me défoule, sans fard, où je suis moi, que ça plaise ou non. »
« Un espace pour délirer. »
« Un site d’expression artistique (en sachant raison garder). »
En passant par des descriptions plus subjectives :
« Un site qui, malgré quelques textes plus que moyens (pas les miens !) est l’un des plus…je cherche…agréable, rigoureux, honnête…mmm, du cul, mais avec une tête ! »
« Un chouette site. J’y prends beaucoup de plaisir. Lecture, écriture, échanges sur le forum ou en mp, correction de textes… Mon « boulot » de correcteur m’a appris beaucoup de choses sur le plan de l’écriture, de la grammaire, de la mise en page. »
« Une communauté organisée autour d’un thème que j’aime, assez libre, sans prise de tête ; et du web cool, où l’on peut écrire beaucoup sans prétention, sans jugement excessif. Où de nombreux auteurs viennent proposer des textes sans prétention (encore une fois).
Et aussi le plaisir de lire sainement des choses qu’on ne trouve pas sur des sites d’histoires "ordinaires" ; une liberté plus grande que sur beaucoup d’autres site.
Le plaisir de s’impliquer, aussi. »
« Un endroit où proposer des histoires dans un spectre assez large, des histoires qui ne choqueront pas les lecteurs, ou bien encore tout simplement des histoires.
J’aime Revebebe parce qu’on peut tout à la fois y proposer un thriller porno, une tendre romance, de la sf délirante, du total-sexe, etc.
J’aime aussi Revebebe parce que je trouve que c’est un endroit où globalement, les gens ne se prennent pas la tête. »
« Une possibilité d’être lu, une source de contacts éventuels avec d’autres personnes intéressées par l’écriture. Du sexe aussi : "un site à cliquer d’une main" »
« Un lieu d’échanges et un formidable support de publication
Un site de qualité (où l’on n’est pas assailli de pub !) animé par quelques passionnés - forcément un peu barges pour y consacrer autant de leur temps. Un moyen d’expression privilégié pour écrire de l’érotique (ou autre) et être lu. Un lieu de lecture convivial avec beaucoup de bons textes et parfois des monuments devant lesquels je me prosterne deux fois par jour (et où l’on peut avoir en plus le privilège d’échanger, parfois, avec ses auteurs préférés !) Bref, tout ça… »
« Une librairie très variée. Érotique certes, mais aussi émouvante, amusante et constamment en mouvement. »
« Un site bien organisé, honnête, raisonnable (pas de pub, une charte, etc..). Une riche bibliothèque, des auteurs de talents, des compagnons qui ont les mêmes préoccupations, une tribune pour se défouler via les écrits ou le forum. »
« Le site où je puis exprimer en toute liberté des histoires parfois intimes que je ne peux pas publier ailleurs. Ces récits me donnent l’impression d’aller plus au fond de certaines motivations capitales mais taboues parfois. »
…voire très subjectives :
« Une perte de temps, souvent. »
Notre huitième question tentait de déterminer la « dépendance » des auteurs à Revebebe : « Que feriez-vous sans Revebebe ? »
Une nouvelle fois, les réponses sont très variables. Beaucoup d’auteurs (41 %) avouent simplement qu’ils iraient certainement publier ailleurs :
« Peut-être que je chercherais ailleurs. »
« Je chercherais un autre site de ce genre. »
« Autre chose. Mais ça me manquerait. Je chercherais sans doute un autre site. »
« Je chercherais un autre lieu pour lire et être publié. »
« J’aurais peut-être publié ailleurs… »
« Eh bien, j’imagine que je n’écrirais plus d’érotique (ou alors je me lancerais dans l’écriture érotique professionnelle ? Il y a peut-être de la place pour moi, qui sait…) mais je continuerais à écrire des nouvelles et à les publier, sur d’autres sites de publication en ligne plus classiques (malheureusement plus élitistes et parfois un peu "prise de tête"). »
Mais d’autres (23 %) certifient que sans Revebebe, ils n’auraient probablement jamais tenté d’écrire, ou en tout cas d’écrire ce genre de texte ou encore d’écrire autant :
« Diable ! Je chercherais un site équivalent et à défaut je n’écrirais plus et répartirais le temps récupéré au profit d’autres activités concurrentes (lecture, scrabble, sport, randonnées, etc…). »
« Sais pas ! Je n’aurais sans doute pas eu l’idée d’écrire ce genre de texte… »
« Rien probablement, ou j’aurais peut-être cherché ailleurs. »
« J’ai écrit des nouvelles érotiques uniquement après en avoir lues sur Revebebe. Alors je suppose que sans Revebebe, je n’aurais pas écrit d’histoires érotiques et je me serais contenté de mes textes non érotiques, ce qui n’aurait pas été un problème. Si Revebebe devait disparaître, eh bien, mes textes ne seraient plus publiés, à moins que je trouve un autre site que j’apprécie qui publie également ce genre de textes. »
« Je me ferais bien chier. J’aurais gardé tout ça pour moi, je n’aurais certainement pas écrit autant et dans la mesure où c’est très libérateur pour moi je serais certainement devenue folle à lier. »
« Je posterais mes textes ailleurs, ou pas du tout, qui sait ? »
« Sans Revebebe, je n’aurais jamais eu l’idée de vraiment écrire… surtout de publier ce que je commettais…. Je jouerais au scrabble ! »
« Je suis tenté de dire que je n’écrirais pas. J’ai essayé quelques autres sites d’histoires qui ne m’ont pas plu. Ici, on a une certaine liberté thématique doublée d’un amateurisme assumé. C’est dur de trouver ça ailleurs. »
« J’ai déjà essayé de trouver d’autres sites du même genre mais je n’ai jamais trouvé mieux, alors s’il n’y avait pas ce site je me sentirais sûrement un peu frustré. »
Il y en a qui sont encore plus radicaux :
« J’attendrais qu’on l’invente. »
« Je m’étais posé la question assez sérieusement lors de la fermeture du site suite au ras-le-bol du webmaster qui était en plus emmerdé par son hébergeur (été 2003 ?).
À l’époque, j’étais très peu impliqué, mais j’appréciais déjà beaucoup le site. Et sa fermeture m’ennuyait.
Aujourd’hui, je crois que si le site fermait, je tenterais d’en rouvrir un aussi proche que possible de celui-ci. »
Et puis il y a les auteurs qui sont peut-être juste plus réalistes :
« Autre chose. »
« Je passerais mon temps à autre chose. La vie est tellement courte que l’on n’a, de toute façon, pas le temps de s’ennuyer »
« Je me poserais la question si Revebebe disparaissait. D’une manière générale, je ne m’ennuie jamais. Je suis toujours occupé. Je trouverais donc d’autres occupations pour « boucher le trou ».
« Survivrais-je ? (sourire) Je ne sais pas. il y a aussi le ciel, la vie, les chiens, les chats, les gens… »
Nos deux questions suivantes visaient à explorer ce que les auteurs aiment et n’aiment pas sur le site. Tout d’abord, nous leur demandions : « Qu’est-ce qui vous agace sur Revebebe, au point de vous avoir déjà donné envie de claquer la porte ? »
Le champ des réponses est très large ; pour certains, cela concerne le site en lui-même, dans son fonctionnement ou son allure ou son contenu :
« L’architecture du site : Dieu que ces couleurs sont hideuses »
« La présentation du site. »
« La proportion de textes sans intérêt, les "gonzos" fades, ni vraiment gonzos, ni de vrais textes. Un bon gros pornos oui, un bon texte travaillé, oui, mais pas ces intermédiaires pourris. »
« Ce qui me frustre, c’est le manque de public pour certains textes, n’entraînant aucune réaction ou si peu, alors qu’ils représentent un "investissement" important pour leur auteur, en temps et en émotion (j’arrive pas à croire que j’écris ça !) Mais ce n’est pas la faute du site, ça vient le plus souvent d’un mauvais positionnement de ma part (une série qui aurait sa place ailleurs, par exemple), ou bien, tout simplement, le texte n’est pas bon ! »
« La suppression de certains textes. J’aimais bien le fait que Revebebe pouvait passer de « porno » à érotique, à romantique. »
« Je me suis parfois fais la réflexion que les règles d’écriture de la charte étaient peut-être un peu restrictives, mais pas au point de quitter le site. »
Ou bien le déterminisme littéraire :
« L’emprisonnement créatif. »
Pour d’autres, assez nombreux, il s’agit plutôt des critiques :
« L’acharnement de certains critiques à plomber mes textes, tous, juste parce qu’ils n’en ont pas aimé un. »
« Le manque de courtoisie dont font parfois montre certains intervenants. Chacun a droit au respect. »
« Il y a quelques mandarins qui manquent un peu de modestie, parfois…on peut être bon ( ?) sans chercher à décourager les moins bons…et même les nuls ! Vive la biodiversité ! »
« Certains comportements m’ont agacé, parfois.
Certaines réactions à mes textes. Quand le coup de bâton n’est pas mérité et vise sciemment à faire mal. Mais je deviens un peu assez vieux pour connaître la vie.
Les critiques… »
« Certaines critiques font mal. Formulées de manière un peu abrupte, on a l’impression que celui qui les émet se défoule gratuitement sans songer à relever au moins un aspect positif. Mais tout le monde y peut pas être beau, tout le monde y peut pas être gentil… »
« Non, jamais de claquer la porte, mais les commentaires négatifs m’énervent, surtout quand ils viennent de personnes qui n’ont jamais rien écrit. »
« Les CRITIQUES "officiels" qui notent les textes. Même si j’ai le plus souvent été bien accueilli. Mais quand je lis certaines critiques sur d’autres auteurs, je trouve ces personnes très irrespectueuses, pour ne pas dire odieuses. Personne ne se prend pour de "vrais auteurs", les critiques devraient arrêter de se prendre pour de vrais critiques et faire preuve de plus d’humilité et de respect envers les malheureux auteurs qui s’essayent à un texte.
Pour résumer, mesdames et messieurs les Critiques, arrêtez de prendre de haut les malheureux auteurs qui ont le défaut de ne pas vous plaire. »
« Les gens trop cassants. »
Ces problèmes s’étendent même parfois au forum :
« Des conflits avec certaines personnes. »
« Des intervenants au forum qui parlent trop d’eux-mêmes. »
Pour d’autres, c’est très différent :
« L’incompréhension. Ainsi, j’avais commencé une série qui me tenait à cœur. Le sujet était comment lire un album de Tintin à un garçonnet de trois ans, dans l’espoir caché de conquérir la maman bien sûr. J’ai eu la désagréable surprise de voir mon texte censuré et mis à l’index. Sans doute un soupçon de pédophilie ? Inimaginable pour moi… »
« L’inertie du responsable, son immobilisme, ses goûts de chiotte, son abyssale incompréhension de l’ergonomie et sa totale indifférence aux attentes des utilisateurs. D’autre part, le fait que les auteurs soient considérés comme la cinquième roue du char. Il n’existe aucune charte des correcteurs ou des évaluateurs. Seuls les auteurs ont des devoirs sur ce site, et eux seuls sont jugés. Il est même malvenu, pour un auteur, de critiquer un évaluateur qui lui, pourtant, ne se gêne pas. »
Parfois on touche à plusieurs sujets :
Et puis, pour finir, il y a ceux que rien n’agace vraiment :
« Rien de particulier… »
« Je ne suis pas assez ancien sur RVBB (10 mois) pour en être à ce stade. »
« Rien, je n’ai jamais eu envie de claquer la porte. Je suis plutôt détachée. La charte m’amuse car je passe mon temps à faire en sorte de jouer avec elle, de flirter avec les limites qu’elle impose et j’apprécie. Les gens ont des opinions différentes, parfois surprenantes mais c’est la vie. Chacun dit ce qu’il veut et c’est tant mieux. Certains réfléchissent, d’autre pas et alors ? Il faut l’accepter et surtout, ne pas le prendre pour soi. Je suis prof et je passe mon temps à avoir en face de moi des adolescents qui sont capables de dire des choses intelligentes ou vraiment méchantes sur moi et il faut simplement laisser couler. Les gens pensent ce qu’ils veulent et je crois que ceux qui luttent contre ça essayent d’attraper le vent avec leurs mains. »
Et puis il y a des réponses plus obscures…
« Un tas de trucs, mais je n’ai pas trouvé de porte, alors difficile de la claquer. »
Et venait le contre-pied de la question précédente : « Qu’est-ce qui vous plaît, sur Revebebe, et vous ôte à chaque fois l’envie de claquer la porte ? »
Les réponses portent souvent (1/3 des réponses) sur le contenu du site :
« Le contenu riche et régulièrement actualisé. »
« LE texte qui embellit ma journée et qui, donc, correspond à mes fantasmes. »
« On s’habitue à tout, y compris à des couleurs bizarres. Le contenu et la fonction sont quand même toujours présents. »
« Certains récits répétitifs des mêmes phantasmes. Comme dans un bon film, il faut des histoires passionnantes autres que du cul à tout prix. »
« Globalement, l’ouverture d’esprit, la culture, et la qualité de certains textes. »
Un mot revient souvent : diversité.
« La diversité des récits et la facilité à trouver des textes à partir du moteur de recherche. »
« La diversité des histoires. »
« La diversité, le droit libre d’expression. »
La liberté de publication est justement également évoquée, de même que la forme et le fonctionnement du site :
« La liberté de publication des textes (du porno jusqu’au non éro), la facilité d’utilisation du site (moche mais bien pensé et pratique, je trouve. Non, chuis pas maso !), la relative rapidité dans la publication (parfois à peine une journée - mais c’est exceptionnel - n’empêche, ça fait tout drôle, un grand merci aux correcteurs bénévoles, des passionnés sans qui Rvbb ne serait pas ce qu’il est), le fait de pouvoir mettre en ligne plusieurs textes, sans attendre qu’un texte soit publié pour soumettre le suivant (je n’abuse pas, et il se passe parfois des mois sans que je ne publie - me brimer en n’acceptant qu’un seul texte à la fois me ferait chier - c’est ce qui se pratique parfois, ailleurs) »
« Tout. Mais surtout les relations avec d’autres intervenants, et le fonctionnement global du site, que je trouve vraiment très adapté à mes envies et mes disponibilités. »
« Les critiques… »
« Les critiques justifiées, lire qu’on a aimé ce que j’écris, pouvoir occasionnellement écrire un mot à un auteur qui m’a touché et lui dire : chapeau ! (je l’ai fait une fois ou deux…. je suis un grand fainéant en fait). »
« D’anciens textes, mes textes et leurs évaluations, le fait de sans doute écrire encore et de pouvoir observer ce que les autres font. Je ne claquerai pas la porte en fait… »
« L’acte de création. »
Et puis il y a l’ambiance, évoquée par le tiers des sondés :
« Il y a aussi de gens sympas et surtout il y a l’humour, jamais absent de beaucoup de textes »
« La présence de gens qui aiment lire, écrire, rigoler. Comme moi, quoi ! »
« L’ambiance dans la maison de correction. Les relations avec certains auteurs dans le cadre des corrections. »
« Le niveau reste globalement bon, et sans trop de prise de tête. »
« J’aime parler de sexe et il n’y a pas de site équivalent. »
…voire l’excès d’ambiance :
« Des conflits avec certaines personnes… et pouvoir être lue. »
Globalement, on se sent bien, sur Revebebe :
« Mon enthousiasme du départ n’est pas encore entamé. »
« Comme dit plus haut, je suis chez moi ici. »
La onzième question abordait les points que les auteurs seraient désireux de voir changer : « Que voudriez-vous voir changer en premier lieu, et dans quel sens ? »
Il y a d’abord ceux qui sont satisfaits :
« Rien.
Ça me va comme ça. »
« Rien, je n’ai aucun désir spécifique. »
« Pour ma part, il me satisfait tel qu’il est. »
Ceux qui ne sont pas posé la question :
« Aucune idée. »
« Sans avis. »
Et ceux qui restent plus ou moins évasifs :
« Bonne question. »
« Les cons. S’ils pouvaient être moins cons, ce serait déjà bien. »
Parmi les points fréquemment abordés, on retrouve l’allure du site :
« Le design du site que je trouve un peu austère. »
« La présentation du site, en quelque chose d’un peu plus professionnel. »
« Le look du site. »
« Éventuellement aussi le design du site. Mais il faut une solution cohérente qui soit aussi légère (ou même plus légère) en matière de bande passante. Il ne faut pas sacrifier 30 % de bande passante pour le design du site. »
Ou son fonctionnement, en terme de navigabilité :
« Les 16000 options du menu de gauche, à remplacer par une réelle mise en valeur des écrits de qualité (genre, publiables), plus un moteur de tri dynamique et personnalisable. »
« L’architecture du site, les couleurs, la lisibilité, que le site soit plus clair, plus ouvert, plus élégant, ça fait vraiment site de seconde zone pour pervers. »
(Vous êtes tous des pervers !)
Quelques réponses portent sur la mise en avant des récits, d’une façon ou d’une autre :
« Les critères et les couleurs… c’est parfois gênant… Dans une de mes derniers textes ( pas le meilleur je le concède), mon personnage traite sa partenaire comme une nana. Et l’on découvre sur le tard que c’est une trav… L’intérêt du texte était justement pour moi cette ambiguïté… quand on présente le texte en bleu… ben c’est râpé ! les critères… impression de faire mon marché…. Quand je lis un texte sur Revebebe, je regarde le résumé mais jamais les critères… »
« Je pense qu’un affichage plus précis des récits récents (listes par catégories) serait un plus (là on n’a sur la page de garde qu’une simple distinction "érotique - diversifié"). Une plus grande sélection sur les textes (critère d’originalité) ne serait pas un mal… »
On parle d’ailleurs aussi des histoires en elles-mêmes, attendant parfois davantage :
« J’aimerais, en tant que lecteur, plus de diversité dans les histoires. Pas uniquement dans les scénarios, mais dans les thèmes ou les styles abordés.
J’aimerais aussi une frontière plus floue entre cul et pas cul. Je trouve trop peu de textes qui savent marier les deux comme je l’aimerais. Je souhaiterais plutôt des récits dans lesquels le sexe (n’)est (qu’)un ingrédient. »
« J’aimerais que le site devienne plus généraliste : plus ouvert au "non sexe". je ne sais pas si c’est possible, mais ça me plairait bien : tout en gardant la même qualité de correction des textes, les forums, le système. »
« Plus de liberté, plus d’imagination, plus de tentatives, plus de délires, moins de barrières face à l’imagination. Encourager l’exploration, ne pas brider les auteurs en leur imposant des standards de fait. »
Avec quelques propositions :
« Ce serait drôle, peut-être de pouvoir illustrer des textes : dessins, photos, mais peut-être difficile techniquement »
Il est souvent question du système de notation :
« Le système de notation. »
En développant parfois quelque peu quand même :
« Suppression de la partie texte des critiques, juste des notes cela éviterait que cet espace serve de défouloir. »
« Le système de point. Mais je ne saurais pas exactement comment l’améliorer. Je dirais que ce qui m’énerve c’est le mélange de la critique et de l’opinion générale des lecteurs. L’un peut faire baisser l’autre et je pense qu’un système qui puisse libérer les deux opinions pourrait être encourageants pour certains auteurs. »
Un autre point qui semble tenir à cœur à certains est celui de la participation :
« Ce que j’aimerais le plus, c’est davantage de personnes plus impliquées. Je crois que beaucoup ont "peur" de s’investir sur un site qu’ils classent comme "porno". C’est dommage.
D’autant que c’est de l’implication "massive" que naîtront des idées supplémentaires aussi. »
« En second lieu encourager le taux de participation des visiteurs du site. J’ai l’impression que seul un petit noyau s’implique vraiment. J’aimerais faire en sorte que beaucoup plus de visiteurs soient actifs mais je ne sais pas quoi faire pour y parvenir. »
Et une fois de plus notre question suivante contrebalançait la précédente : « Quelles choses ne voudriez-vous pas voir modifier ? »
Comme précédemment, beaucoup ne se posent pas particulièrement la question ou restent assez évasifs. Toutefois, plusieurs auteurs semblent aussi prêts à toute forme de changement :
« La perfection n’existe pas, on peut toujours tout améliorer. »
« Rien, a priori. Tout peut changer. Du moment que ça se modifie en mieux, je suis favorable. »
« À priori rien, je ne suis pas conservateur »
Dans ce qui est signalé comme agréable, on trouve l’aspect libre et gratuit du site :
« L’absence de pubs, de pop-ups et autres parasitages. »
« L’indépendance, le fait qu’il soit non commercial et sans pub. »
« L’aspect littéraire et l’interface du site. Revebebe, c’est du texte. Pas de froufrou, pas de pub avec des filles aux seins gigantesques ou des vidéos partout. Du texte. »
Mais également la liberté justement accordée aux auteurs :
« Le système d’évaluations. La liberté d’intervenir. Le grand choix de lecture. La liberté de proposer toutes sortes de récits. »
« La liberté : ne pas codifier davantage. »
« La liberté de côtoyer le meilleur comme le pire (enfin, peut-être qu’un peu plus de sévérité ne ferait pas de mal… filtrer les plus grosses daubes en amont). »
Et justement, ça nous amène aux évaluations :
« Les évaluations même si parfois… »
« Les fiches techniques, les évaluations, les notes, les classements, les corrections… plein d’autres encore, sans doute… »
Et aux différents classements des textes :
« La multitude de choix de recherches, les tops auteurs. »
« Le système de tri des textes (mini information dans la présentation). »
Le forum est également abordé à plusieurs reprises.
« Le forum. »
« Le forum. »
« Le forum. »
On reconnaît toutefois que le webmaster est chez lui, et qu’il peut aussi bien faire comme il veut…
« Je laisse Revebebe gérer son site comme il l’entend. S’il veut changer les couleurs, le fond, la forme, je m’en moque. Je suis webmaster de trois sites et je sais combien il est extrêmement énervant de recevoir des avis de dizaines de gens qui n’y connaissent rien mais à qui ce qu’on a fait ne plait pas. Comme je le dis souvent : si ça ne vous plait, faites le donc vous-même. »
Notre treizième question tentait de cerner le temps moyen que passent les auteurs sur Revebebe : « 13. Quel pourcentage de vos heures de loisir estimez-vous consacrer à Revebebe ? »
Une fois de plus, les réponses sont très différentes, variant de :
« Trop. »
…ou même :
« Trop. (C’est sans doute ce que pense ma femme, en tout cas.) »
…à :
« Assez peu. »
…en passant par :
« 4 % »
(Chronomètre en main… je me déconnecte au bout de 4 % de mon temps libre…)
Globalement, pour chaque personne interrogée, c’est assez aléatoire et dépend de pas mal de choses :
« Aucune idée et c’est variable… »
« Très aléatoire…. Cela peut aller jusqu’à plusieurs heures par jour quand je suis sur un texte… mais même en période d’abstinence créatrice, je passe régulièrement pour lire. »
« Quand j’étais "active" je dirais 1 à 2 h par jour. Maintenant, ça faisait un an que je n’étais pas venue sur le site… »
« 20 à 30 % à une époque, très peu aujourd’hui (5 % ?) »
« Ça dépend des moments. Peut-être une heure par jour en moyenne (sans compter le temps d’écriture). Mais il y a des moments où c’est beaucoup plus, d’autres où c’est bien moins. Tout dépend de mes autres loisirs, de ma disponibilité, etc. (S’il faut beau, je vais plutôt quand même aller dans le jardin…) »
« Très variable ! »
« Selon les périodes de 2 minutes à une heure par jour. »
« Ça dépend si on nous demande de répondre à des questions bêbêtes… Mais sinon, ce temps est variable selon celui que j’ai à lui accorder. Sur une journée, disons de une à deux heures. »
« Très variable suivant les époques, mais beaucoup trop de temps en moyenne. Parfois tout mon temps libre y passe. À d’autres périodes au contraire je ne fais que passer. »
Plusieurs n’y passent finalement que peu de temps quand même :
« Peu. »
« Très peu. »
« Vraiment très peu. »
« Très peu, une heure par-ci par-là. »
La notion de « peu » étant elle-même assez variable :
« Peu : au plus quelques minutes. »
« Assez peu : en gros 1h par jour. »
Plusieurs reconnaissent ne pas passer forcément beaucoup de temps sur le site en lui-même mais beaucoup à écrire :
« À Revebebe, assez peu, à l’écriture, bien plus (c’est fluctuant, mais une grande part de mes loisirs y passent). »
« Je dirais peut-être une dizaine par mois, mais ça dépend si j’écris ou pas. Si oui, c’est plus, je passe du temps sur mes textes et à regarder les critiques. Même à regarder les textes parus en même temps, voir où personnellement je me situe. »
« Au moins une heure par jour à la lecture ou à l’écriture »
« Quand j’écris, je n’écris pas spécialement pour revebebe mais parce que j’aime écrire. Je ne lis pas de textes sur Revebebe parce que le peu que j’ai lu ne me plait pas. J’y vais tous les jours pour vérifier que je n’ai pas de message ce qui me prend environ 3,5 secondes. »
« Je suis retraité. J’ai donc pas mal de loisirs. Le pourcentage est sans grande signification. Largement plus d’une heure par jour pour les corrections. Autant pour écrire, quand j’écris. »
À suivre…