Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 13831Fiche technique57054 caractères57054
Temps de lecture estimé : 30 mn
25/04/10
corrigé 01/06/21
Résumé:  La suite et la fin de la synthèse des messages que nous avons reçus en réponse à notre questionnaire destiné aux auteurs.
Critères:  méthode nonéro
Auteur : f6xzb23            Envoi mini-message

Collection : Paroles d'auteurs
Paroles d'auteurs - 2

Nous présentons ici la suite des résultats du sondage effectué auprès d’un grand nombre d’auteurs de Revebebe. On trouvera ci-après la synthèse des dernières questions posées (de 14 à 23).







Notre quatorzième question portait sur le travail d’écriture et de création, sujet intéressant s’il en est pour les auteurs : « Quel est généralement votre processus créatif ? Quand et comment êtes-vous le plus inspiré, en général ? Écrivez-vous vite, lentement ? Passez-vous beaucoup de temps à vous relire et corriger ? Vous levez-vous la nuit pour écrire ? »



Et les auteurs sont effectivement très volubiles sur ce sujet.


Il semble que beaucoup commencent à penser à leur texte suite à une expérience, une émotion, un ressenti :



« Tout part d’une idée, d’un "trip" : je me dis "tiens, une situation comme ça serait assez fun, comment l’intégrer dans un récit" et petit à petit les éléments s’assemblent pour donner un récit cohérent."

Ça démarre parfois sur un truc que j’ai lu ou vu, par association d’idées, souvent sur des choses que j’ai vécues et sur lesquelles je brode. »


« Les idées viennent à n’importe quel moment. En lisant un truc, en entendant quelque chose à la radio, en bavardant, en bossant… Parfois, il faut noter quelques mots en vitesse sur un bout de papier parce qu’on n’a pas le temps de faire autre chose. »


« L’idée est volatile : le point de départ peut être un instant vécu, une observation, une rencontre ou rien de tout ça ! »


« Je vis une émotion, j’ai une idée, je la peaufine dans ma tête pendant des jours. Puis j’écris, assez rapidement. Je relis une ou deux fois. Et à moins de souffrir d’insomnie, je ne me lève pas la nuit pour écrire. »


« Une idée se pose sur mon épaule, sans que je sache vraiment d’où elle vient (un truc que j’ai vu, un rêve, une réflexion marrante, le tout entraînant des gamberges lors de mes moments de vide : sous la douche, aux toilettes, en voiture…). J’ai quelques éléments "visuels" qui émergent dans ce magma. Si ça me plaît assez, je note un topo dans "mon carnet" (Google Document, que je consulte de n’importe où - pratique !) et j’élabore un peu plus. »


« D’abord je pense à une histoire vécue ou que m’a racontée mon épouse. »


« Je fourmille d’idées, la plupart raccrochées à une partie de ma vie. »


« J’écris à l’inspiration, je pars d’une vague idée et ne fais jamais de plan, je ne suis pas structuré et refuse toute méthode. Parfois je ne connais ni le scénario ni les personnages avant d’écrire le texte ; d’autres fois je change de scénario ou d’idée en cours de route.

Mon unique moteur, c’est l’envie et la motivation. Si je n’ai pas envie de faire quelque chose je ne le fais pas. Souffrir pour souffrir ou travailler pour travailler, très peu pour moi. »



Mais l’inspiration, c’est vague, difficile à décrire, impossible à décider :



« L’inspiration, ça ne se commande pas. Si je savais ce qui m’inspire, je serais constamment inspiré. D’une manière générale, j’essaie de laisser mûrir une idée avant de me mettre à écrire, mais pas trop longtemps. Si ça bloque, j’écris quelque chose pour ne pas oublier l’idée. Elle sera peut-être exploitable, plus tard. »


« C’est quand on m’emmerde, que je trouve l’inspiration. »



Ensuite, on travaille sur le scénario, visiblement essentiellement la nuit :



« Scénario, grandes lignes, ça vient la nuit, très vite. »


« Le plus souvent, je crée le scénar bien au chaud au creux de mon lit durant mes nuits d’insomnies. »


« Je suis lente, j’imagine d’abord un scénario souvent la nuit en m’endormant ou lors de moments où mon esprit n’est pas occupé par quelque chose. »


« Il m’arrive de penser à des scénarios possibles, pendant mes éventuelles insomnies. »



Et vient le moment de la rédaction, parfois c’est déjà tout prêt ou ça va assez vite :



« Lorsque je me mets au clavier, l’histoire est déjà bouclée, reste plus qu’à trouver des mots… et c’est pas le plus facile ! »


« Ensuite je l’enjolive ou lui donne la fin que j’aurais aimée. Parfois il me suffit d’une heure ou deux, corrections comprises, parfois trois ou quatre fois plus. Mes textes sont en général assez courts. La nuit, je dors !! »


« J’écris plutôt assez vite, mais les histoires sont déjà dans ma tête depuis longtemps. En général, si j’écris un truc dans lequel je m’investis, je prends du temps pour écrire le scénario, les détails de l’histoire. Ensuite, j’écris les choses comme je les vois, comme je les ressens, comme je les envie pour l’ambiance en suivant cette trame que j’ai écrite auparavant.

J’écris d’un seul coup, plusieurs pages souvent ; ensuite seulement, je relis tout ce que je viens d’écrire. Je n’y retouche pas tant que ça, quasiment seulement pour les fautes, répétitions, ou lourdeurs à la lecture.

Ensuite, je laisse reposer un bon moment (parfois plusieurs mois) et seulement à cet instant, je relis très précisément. Mais encore une fois, je ne reprends pas par "petites touches". Si je reprends, ce sont des passages entiers, assez longs. J’ai tendance à croire que la fluidité à la lecture tout autant que l’ambiance risquent d’être compromises si je retouche par bribes.

Et c’est encore plus flagrant pour les "situations" ou le "burlesque".

Je ne me relève pas la nuit, ou si c’est arrivé, c’est très rarement. En revanche, j’aime être au calme pour écrire ; ce qui implique parfois des heures de coucher vraiment tardives. »


« Les nouvelles, je les écris très rapidement, douze heures environ. Je relis le lendemain, j’envoie pour correction et hop, c’est terminé. Ma série a été plus longue. J’écris en continu, parfois sur plusieurs jours, totalement isolée, avec de la musique à fond. Tant que je n’ai pas terminé ma partie, j’y reste, même si je me couche à 6h du matin. Si je me mets à mon clavier, c’est que je sais déjà ce que je vais écrire. Je réfléchis beaucoup en marchant. »


« J’écris surtout le soir et la nuit. Vite, et ne me relis pas trop. Mon but est de passer des émotions, pas de composer des figures de style. J’écris beaucoup sous inspiration musicale ou après avoir lu un bouquin intéressant. »


« En règle générale, j’écris un premier texte (ou un premier début de texte) d’une traite, en m’arrêtant le moins possible. Malheureusement je ne peux pas écrire plus vite que mes doigts, ça c’est un réel problème et une perte de temps. »


« Je ne me lève pas la nuit, je reste éveillé. Généralement, je mets de la musique et souvent j’en partage le thème avec le public au début de mon récit. Ça met une ambiance et aussi ça rend le texte plus tangible je trouve. J’écris le soir, très vite, je peux boucler un texte d’une dizaine de pages en une nuit inspirée. Je me relis une fois, je vérifie surtout les répétitions et je m’assure que les dialogues sont clairs surtout. Puis je publie. »



…à condition d’avoir la disponibilité et la motivation :



« Ensuite, je le rédige seulement lorsque j’ai une grosse motivation ; si j’écris sans être vraiment motivé, le résultat me semble fade. Du coup, il se passe parfois plusieurs mois entre l’écriture de la première ligne et le point final. »



…quitte à se l’accorder :



« Si le truc est vraiment bon, j’arrête tout ce que je fais (série en cours, autres textes) pour l’écrire jusqu’au bout. En général, ce sont des textes qui "jaillissent tout seuls", sans vouloir s’arrêter, sans pause, sans vide, presque sans effort. Très peu de corrections et de réécriture, dans ce cas-là. Le truc est bon dès le départ, et en général ce sont les récits qui ont le mieux marché sur le site. »


« J’écris dans ma tête. Cela peut prendre des mois. Une fois que l’histoire est globalement construite dans mon esprit, je peux écrire deux jours non stop et pondre un texte d’une centaine de pages sans problème (j’ai appris à taper assez vite). Ensuite, j’attends une à deux semaines et je relis le texte afin de le corriger puis je l’envoie à Revebebe. Non, je ne me réveille pas la nuit pour écrire mais lorsque le texte est terminé, il faut que j’écrive, c’est obligatoire. Ça ne m’empêche pas de dormir, mais je vais cesser de regarder la télé, de faire la cuisine (je vais manger des plats tout prêts) tant que ça ne sera pas écrit. Ceci dit, comme c’est fini en deux jours, ça ne me prend pas tant de temps que cela. La correction est souvent plus longue que l’écriture du texte en lui-même car, écrivant vite, j’oublie beaucoup de mots et je commets beaucoup de fautes. »



Pour certains auteurs, le travail d’écriture est plus lent :



« Je suis un laborieux, capable de passer 72h presque d’affilée, presque sans dormir, à modifier la courbe d’une hanche, le galbe d’un sein (!). »


« Je suis un lent. Il faut que ça fermente. J’ai plein de textes entamés, parfois depuis très longtemps, constellés de notes. Il m’arrive de me relever la nuit parce que j’ai quelque chose en tête et qu’au matin, je ne saurai plus l’exprimer "juste". J’ai toujours mon papier ou ultra-portable à portée de main. En fait, je n’imagine pas la vie sans l’écriture. »


« Le premier jet est la plupart du temps « rapidement » écrit… mais je peux entamer un texte et le laisser mûrir des mois avant de m’y replonger. Après je fais plusieurs relectures et je modifie. À un moment je dis stop car sinon je ne cesserais de modifier ! Et là seulement, je le passe au détecteur de fautes. »


« Je suis assez lent à me mettre en route. Il faut que je pense à l’histoire assez longtemps avant de l’écrire. Ensuite, il faut que je trouve le temps de l’écrire… »


« J’écris plutôt lentement. Je me relis constamment et retouche sans cesse mon texte. Je passe bien plus de temps à relire et corriger qu’à écrire et, croyez-moi, j’aime ça ! Je suis d’ailleurs persuadé que celui qui considère le travail de relecture et de correction comme étant une corvée n’arrivera jamais à rien de mieux que de l’à-peu-près. »



Le travail de relecture, justement, paraît assez important pour certains :



« Je passe beaucoup de temps à me relire et à me corriger. »


« Je peux laisser un texte plusieurs semaines et le reprendre ensuite, ou l’écrire régulièrement. Je relis de très nombreuses fois. »


« J’écris vite sur la base d’un scénario virtuel que je structure et étoffe en cours de rédaction. Je débouche souvent sur une impasse et abandonne. Si je termine malgré tout, je me force à relire pour améliorer le style, la fluidité, l’orthographe, etc. jusqu’à me lasser. À ce stade, soit j’envoie à Revebebe, soit je détruis. »


« Puis je le reprends, tout depuis le début, je réécris et j’améliore. Une fois, deux fois, trois fois, quatre fois… tout dépend ensuite de mon envie de m’investir vraiment dans le texte. Je peux passer vingt fois dessus et le remodeler autant de fois. »



Un commentaire différent :



« Vu comment les auteurs et les textes sont traités sur site, je ne passe pas plus d’une ou deux soirées sur un texte. J’ai quelques idées que je ne mettrai jamais en œuvre car ce site ne saura pas mettre en valeur les textes par rapport au travail que demanderait leur rédaction. Je n’ai pas de temps à perdre. Ce site est parfait pour raconter en 12k sa première soirée échangiste ou balancer un gros violet sur ma femme et 4 livreurs black, mais tout effort pour dépasser ça restera vain. Si vous savez écrire, visez le papier. »



Une réponse inattendue :



« Ben comme tout le monde. »



Et une autre encore plus inattendue :



« J’écris toutes les rancoeurs qui me viennent à l’esprit. Je change juste les noms des abrutis. J’écris en vitesse et je file le tout à mon nègre qui corrige les fautes et s’arrange avec les correcteurs. »






Nous sommes ensuite partis à la pêche aux « tuyaux » : « Avez-vous des « trucs » à divulguer ? Des conseils à donner ? »



Nos auteurs sont plutôt avares de conseils (ou peu désireux de divulguer leurs secrets de fabrication ?). Ou trouveraient présomptueux d’en donner.


« Non. »


« Pas vraiment »


« Je me garderai bien de donner des conseils, étant moi-même un amateur… »


« Non, pas vraiment de trucs (faut lire "Écriture", de Stephen King, un bouquin que j’ai trouvé bien fait et qui donne quelques conseils pratiques). Des conseils sur le style et l’écriture, à d’autres auteurs, débutants en particulier ? Certainement, mais comment le faire sans froisser les gens, qu’ils prennent ça pour de la morgue, une volonté de se placer "au-dessus d’eux" ? »


« Non. »


« Non. »


« Non, ce serait diablement présomptueux. »


« Chacun fait à sa manière, je donne pas de conseils et n’ai pas de trucs à révéler. Je suis pas Mac Gyver. »


« Aucun. »


« Je ne crois pas qu’il y avait vraiment de trucs. L’écriture est un processus trop violemment personnel : à chacun ses raisons intimes d’écrire, sa démarche et son parcours de vie.

Conseils ? C’est un truc de vieillard, ça ! »



Peu de suggestions, donc, mais parmi celles-ci, deux reviennent assez souvent.


La première, c’est d’être soi-même, d’écrire pour se faire plaisir plutôt que pour plaire aux autres.



« Je ne connais pas grand-chose, mais écrire les choses qui vous arrivent ou que vous aimeriez qui vous arrivent vous ira le mieux. Faut pas essayer d’écrire ce que les lecteurs veulent, vous le saurez jamais. C’est pourquoi il ne faut pas s’en faire avec les critiques : un texte NE peut PAS plaire à tous. »


« Être soi-même ! Et ne pas se laisser complexer par certaines critiques à côté de la plaque. »


« Faut faire selon ce qu’on a à dire, et se relire un minimum pour ceux qui n’ont pas l’habitude d’écrire régulièrement. »


« Le seul conseil que je fais mien : n’écrivez jamais pour faire plaisir à vos lecteurs, ne faites pas de compromis, écrivez ce que vous voulez, et faites-vous plaisir à vous. »


« J’aurais tendance à dire que chacun écrit différemment et qu’il faut trouver sa façon, sa voie. Il faut également prendre du plaisir à écrire et ne pas se laisser distraire par ceux qui disent du mal de vous et je parle de ceux qui disent "C’est nul" parce que ça n’apporte rien. »



La seconde est d’être assez critique envers soi-même pour en arriver à s’améliorer, au besoin en se remettant en question…



« L’auteur est son premier critique. Il doit être dur avec lui-même. L’autocomplaisance n’est utile qu’à celui qui ne veut pas progresser. L’avis des autres est toujours bon à prendre, tant qu’il est argumenté et constructif. »


« En revanche, il ne faut pas hésiter à se remettre en question, à changer des choses si quelqu’un vous dit "Je pense que telle ou telle chose ne va pas" et s’il vous explique pourquoi. Enfin, il ne faut pas hésiter à écrire, encore et encore. L’écriture est un processus long. J’écris depuis presque une dizaine d’années. C’est le temps qu’il m’a fallu pour me trouver et me permettre aujourd’hui d’écrire aussi vite. Ne pas hésiter non plus à lire beaucoup. Sachez qu’il y a des gens qui ont écrit des livres dans lesquels ils analysent les processus d’écriture des grands écrivains comme Victor Hugo. Ça peut être très instructif. »



… et en travaillant !



« Cent fois sur le métier… »


« Simplement, remettre plusieurs fois le texte sur l’ouvrage, le travailler… Soigner la présentation, la lecture à l’écran n’est pas la même que la lecture sur papier… donc paragraphes courts aérés. Faire des phrases courtes, une idée par phrase. Éviter de commencer par : je m’appelle Henri, j’ai 25 ans et j’en ai une de 22,5. Visualiser les scènes est parfois intéressant ! »



Il faut aussi savoir tirer son plan :



« Je fais toujours un plan de mon récit avant de le commencer afin d’organiser toutes mes idées et de garder une certaine cohérence dans le récit. »



Être méthodique, patient :



« Écrire le scénario avant toute chose me paraît important si l’on veut une histoire "à trame".

S’attacher quelque peu aux descriptions me paraît important aussi, et surtout pas seulement aux descriptions de personnages ; c’est ce qui crée et installe l’ambiance, le background, le "reste", les "plus" du récit.

Choisir son vocabulaire, ses mots, est capital aussi ; c’est ce qui donne le style, que ce soit courant, soutenu, familier, fluide ou au contraire volontairement accrocheur ou même violent.

Relire à voix haute peut être pas mal.

Passer un grand coup précis de correcteur orthographique est très important. Pas seulement du point de vue des fautes courantes ; globalement, ça signale aussi les répétitions, les lourdeurs, les phrases trop longues.

Aérer, aussi. Inutile d’avoir de loooongs paragraphes ; l’attention sera nécessairement défaillante à un moment.

Enfin, et surtout : ne pas se précipiter ; laisser mûrir ; laisser reposer, puis relire, plus tard. Pourquoi pas même bien plus tard. »



Et pour terminer, un truc très terre-à-terre…



« Gonfler la liste des critères. Prétendre être une femme. Prétendre que l’histoire est vraie. Pour publier du non-érotique, chercher un autre site. »



… et un truc que nous hésitons à comprendre :



« X »


(Peut-être cet auteur désire-t-il simplement… du sexe !)






Nous étions également curieux de savoir « Comment votre entourage vit-il vos habitudes Revebebeiennes ? »



Il semblerait que ces habitudes soient un peu comme la masturbation : un plaisir essentiellement solitaire.



« C’est une activité solitaire. »



Alors, on n’en parle pas autour de soi.



« C’est perso je n’en parle pas. »


« Privé. »




Au besoin, on les satisfait en cachette, ces habitudes :



« Il les ignore. »


« Il n’est pas au courant. »



Même si, tout compte fait, l’entourage s’en fiche…



« À part mon frère, personne ne le sait et il s’en fout. Il apprécie simplement d’avoir de temps en temps un de mes textes à lire. »


« L’entourage qui sait s’en fout ou va me lire, c’est selon. »


« Bof. Ceux qui savent s’en foutent. »


« Il n’est pas spécialement impliqué. »


« Honnêtement, il s’en contrefout. Ma femme m’aide parfois de ses conseils pour les parties non érotiques. Celles érotiques ne l’intéressent pas du tout. »


« Plutôt avec indifférence. Comme on peut vivre une implication dans un forum quelconque.

Mon épouse a été plutôt surprise du "type" d’histoires sur le site ; elle a lu les miennes, qu’elle dit apprécier, sauf pour les parties "cul". »



… ou en rigole :



« Ma femme se fiche de moi. »



Ou fait un peu de tout ça en même temps :



« Très bien. Mon mari est au courant et assez fier je crois. En tout cas il aime me voir à mon clavier pour écrire. Ma fille s’en fout pour l’instant et le reste du monde, c’est moi qui m’en fous… »



Il arrive parfois que les proches soient complices…



« Je vis seul, et la seule personne qui connaisse ces habitudes est une amie qui attend toujours mon prochain texte et patiente en lisant les textes d’autres auteurs que je sélectionne pour elle. »



… ou, au minimum, tolérants.



« On reste un peu dans le non-dit, même s’ils sont au courant du fait que j’écris et publie sur le site (seul l’entourage très proche est au courant). Je me suis fixé une certaine éthique, et m’y tiens. Mon épouse respecte mon jardin secret, et ne cherche pas à savoir ce que j’écris (très peu intéressée par mes textes, qu’elle dit ne jamais lire - et je la crois ! En fait, ça la gonfle de lire de la fiction, et encore plus sur écran). »



Quoique ça puisse coincer, à certains moments.



« Mon ex-épouse n’a jamais vraiment accepté de me voir écrire. Aujourd’hui, je suis divorcé et j’écris toujours, que ce soit dans un cadre revebebeien ou autre. »



Mais souvent, ils acceptent bien ces habitudes.



« Plutôt bien. »


« Bien. »


« No problemo. Même si ma femme (assez jalouse) se méfie des innombrables mails enfiévrés d’admiratrices en folie :D »


« Ceux qui savent réagissent bien. »



Et même, parfois, ils en arrivent a participer eux aussi !



« Bien. J’ai initié certaines personnes. La variété du site suffit à garder la curiosité. »






Notre dix-septième question était mal formulée : « Quel est l’apport de Revebebe sur votre vie sexuelle ? »



Il n’entrait pas dans nos intentions de nous mettre en quête de détails croustillants. Un « oui » ou un « non » pouvaient même suffire. Nous nous demandions simplement si le fait de fréquenter un site d’histoires coquines – et/ou d’en écrire – pouvait fouetter les sens ou l’imagination !


Certains auteurs l’ont compris de cette façon, mais d’autres ont préféré éluder la question. Pourquoi pas ? Quelques-uns ont cependant rejeté l’entièreté du questionnaire, arguant de son « indiscrétion ». Dommage !



Aux dires de la plupart, cependant, ça ne change rien :



« Aucun. »


« Totalement neutre. »


« Nul. »


« Aucun. »


« Euh, aucune. Revebebe est un simple recueil de textes que je ne lis pas parce que je n’apprécie généralement pas. Donc, aucun. »


« Nul. »


« Aucun. »


« Nul. Je préfère un bon porno ou de l’érotisme publié. »



Ou en tout cas pas grand-chose :



« Pas facile a évaluer, pas important, je pense, bien que je sois plus sensible à l’érotisme des textes qu’à la plupart des images. »



« Pas grand-chose, il me semble. En tout cas pas plus que ne peut l’être celui d’un film de cul. Disons que ça m’a permis de constater de prime abord que des tas de gens ont des fantasmes tout aussi forts ou tout aussi bizarres que les miens. »



Parfois, simplement, ça émoustille un peu…



« Aucun ou peut-être une certaine sérénité ! Et quelques masturbations libératoires. »


« Un apport très manuel, dirons-nous. Occasionnellement. En bon littéraire, je trouve les mots plus excitants que les images (quand l’auteur est bon). »



Tout du moins au début !



« Après, ce genre de trucs a duré deux mois. C’est désormais extrêmement rare que je sois excité à la lecture d’un récit. »


« Aucun actuellement. Il y a un an seulement oui. »



Mais il arrive que ça donne des idées :



« Créatif. Et aussi fantasmatique. Vouloir reproduire certaines de mes œuvres sans doute. »


« Des scènes qui tournent dans ma tête, parfois, au moment crucial ! »


« Ça nous donne parfois des idées… »


« Ça permet de trouver des nouvelles idées. »



Des idées, voilà. C’est dit.


Mais de temps à autre, ça… heu… ça « participe » :



« Participe. »



À côté de ça, on peut en parler. Franchement. Et tenter d’expliquer le pourquoi du comment :



« Quand j’ai découvert le site, je me focalisais plus sur les récits "chauds", un peu comme tout le monde j’imagine. Puis j’ai évolué, je me suis lancé moi-même dans l’écriture, et me suis mis à lire différemment les textes. C’est un peu étrange, mais le fait d’être passé du côté auteur fait qu’il y a une "désexualisation" totale de mon approche des textes de Revebebe. Plus vraiment d’excitation à lire des descriptions érotiques, que j’analyse à présent beaucoup plus en "travail d’écriture" que je ne les ressens au premier degré… J’sais pas si je suis clair ? (Pour être précis, je ne lis plus du tout de récits érotiques d’une seule main, sur Revebebe ou ailleurs :-)) »



Se dire que pas vraiment, non, mais que quand même…



« Aucune à priori.

Mais lire des textes est forcément enrichissant et doit apporter globalement quelque chose, tout comme écouter de la musique ou voir des films au cinéma. »



Un auteur a l’air de n’avoir pas compris la question :



« Gnù ? »



Bon, alors, d’accord, sur le sexe, ça n’apporte rien ou pas grand-chose, ou alors on préfère ne pas en parler. Mais sur d’autres plans ?






Celui-ci, par exemple, qui était évoqué dans notre dix-huitième question : « Quel est l’apport de Revebebe sur votre goût pour l’écriture ? »



Presque tous soulignent le rôle stimulant de Revebebe : volonté de progresser, d’apprendre, d’oser.



« Le développe »


« Stimulant. »


« Il me donne envie de continuer à écrire, d’améliorer mon style, de travailler mon scénario. »



De manière importante, même :



« Déterminant. »


« Beaucoup. Enfin pouvoir écrire ce qui me plaît ! »


« Énorme : plus je lis et plus j’écris et plus j’écris plus j’ai d’idées pour mes textes suivants. »


« C’est le seul site pour lequel j’ai tant écrit. C’est le seul qui me donne à ce point envie d’écrire. C’est le seul qui autorise une marge de liberté importante, dans tous les sens. Pas seulement d’écrire du cul, mais justement d’écrire des histoires dans lesquelles on est peu limité. Et puis c’est vraiment le site sur lequel j’ai le plus rigolé ! »



En aidant à progresser :



« L’aspect charnel et l’envie de bien le décrire. J’ai pu affirmer un goût d’écrire les sensations liées au sexe. Je suis plus perfectionniste dans tout ce qui a trait aux rapprochements des corps. »


« L’apprentissage. »


« Challenge, envie de dépasser ses limites, de faire des choses différentes. Inspiration d’autres auteurs, aussi. »


« Il m’a fait rencontrer des correcteurs qui m’ont permis d’affirmer mon style, de le développer, et pour ça, un grand merci. »


« Une amélioration du style et des idées d’histoire. »


« Il l’a développé, il m’a fait prendre conscience que finalement j’étais pas pire que d’autres ! Par contre, il ne me fait pas me prendre au sérieux. Je ne suis pas un écrivain mais un scribouilleur au mieux un raconteur d’histoires. »



Personne n’y voit un aspect négatif. Quelques-uns avouent que sans Revebebe, ils n’auraient jamais osé publier ou même se lancer dans l’écriture !



« J’ai commencé à écrire grâce à Revebebe. Avant, on m’avait dit que j’étais nul en français. »


« Sans Revebebe, je n’écrirais sans doute pas. »


« J’ai commencé grâce à ce site. »



Inversement, près du quart de ceux qui ont répondu indiquent qu’ils écrivaient déjà avant de connaître Revebebe, et que Revebebe est donc davantage un support pour certains des textes qu’ils écrivent qu’un véritable « stimulant ».



« Aucun non plus. J’écrivais avant, j’écris toujours. J’écris des textes érotiques et des textes qui ne contiennent pas une goutte d’érotisme. »


« Aucun, j’écrivais sans Revebebe, j’écrirais sans lui, c’est indépendant. »


« J’ai écrit avant de connaître Revebebe, je continue et seuls Alzheimer ou la mort me feront arrêter, j’espère. »


« Je ne sais pas… je suis auteur d’autres textes, d’articles de presse, pas du tout dans le même style ! »



On peut néanmoins avoir beaucoup à écrire sur le sujet. Comme cet auteur qui puise sa motivation dans ses lectures :



« Quand je trouve des textes flamboyants, merveilleux (comme ceux de ***, pour ne pas le citer, ou bien ***), j’éprouve une émotion très forte. Certains ici sont des guides pour mon écriture, une sorte d’idéal à atteindre, et c’est très motivant d’essayer de suivre leurs traces ! D’autres textes m’apportent des "détails techniques", que je collectionne dans ma boîte à outils de termes et descriptions sexuelles (c’est très utile, mais je ne prends que le meilleur - les termes gnangnans m’agacent, là-dessus, j’aurais plutôt une approche à la Esparbec, pour ceux qui connaissent). L’imitation (et non le plagiat) est la seule voie vers l’excellence. Même pour les auteurs reconnus de la littérature classique… Alors, pour les "petits" dans mon genre, pourquoi se priver ? Enfin, il y a la grande masse des textes "contre-exemple". Je les lis parfois pour m’entraîner à relever toutes les fautes, de style et de goût, les incohérences, toutes ces "malfaçons" dans l’écriture du quidam moyen que je ne veux plus commettre moi-même. À ce sujet, on ne peut pas toujours opposer "porno" et "érotique". Certains pornos sont très bien écrits, enthousiasmants, avec un réel souci de divertir le lecteur, et parfois une morale à la clef (les exceptions qui confirment la règle ?). Certains érotiques sont bâclés, avec des personnages absolument pas crédibles, traînent en longueur, sont cucul, etc. Bref, ce n’est pas tant le genre du texte qui compte, mais bien le talent de celui qui l’écrit. Je me suis d’ailleurs amusé dernièrement à commettre un porno "pur et dur", sans tomber dans la facilité, en essayant d’y mettre de l’humour, et le texte a été très bien accueilli, y compris par des critiques n’aimant pas le porno (d’après ce qu’ils disent…). »






La dix-neuvième question était celle-ci : « Vous êtes auteur, certes, mais lisez-vous également sur Revebebe ? Si oui, qu’aimez-vous surtout y lire ? »



Tous les auteurs ne sont pas des lecteurs assidus, mais la plupart s’intéressent quand même aux autres récits publiés sur Revebebe. Les histoires originales, surprenantes, de qualité sont recherchées en priorité :



« J’aime lire des histoires vraiment originales. Je déteste les histoires banales où un homme rencontre une femme avant que les deux couchent ensemble de manière classique. J’aime les récits ayant un scénario, des rebondissements, du suspense, de l’humour, et abordant de préférence des pratiques un peu "spéciales". »


« J’aime les textes bien écrits, sans violence, ni grossièreté, l’humour… je ne crache pas sur un peu de romantisme ! »


« Oui je lis pas mal de textes, pas tous évidemment. Et très souvent en diagonale (et parfois pas jusqu’au bout) suivant l’intérêt que je peux y trouver. Quand je ne trouve pas d’intérêt particulier à un texte je suis également capable d’abandonner sa lecture très vite.

L’érotisme et la sensualité ne m’interpellent pas vraiment, pas plus que la pornographie. La littérature sophistiquée ne me sied pas non plus. Je cherche des textes qui me surprennent, dont le contenu m’apporte quelque chose, de nouveau ou de différent, ou une nouvelle façon de traiter les choses. »


« Par périodes. Il y a des moments où je lis beaucoup, d’autres où je ne lis pas du tout.

J’aime lire deux choses : des navets stéréotypés parce que ça m’éclate, et des histoires qui me sortent de l’ordinaire : que ce soit fantastique, thriller, à ambiances mystérieuses, drôles ; je veux des textes qui m’apportent une vive émotion (au sens large). En revanche, je n’aime pas l’érotisme comme finalité, ni la mièvrerie ou les banalités. »



Le nom de l’auteur ou les commentaires d’évaluation peuvent parfois aider à sélectionner les textes à lire en priorité…



« Je regarde au fur et à mesure tout ce qui est publié. Je reviens plus tard en détail sur ce qui me semble bien écrit, quand j’ai du temps pour moi. J’ai aussi mes auteurs préférés. »


« Bien sûr, très souvent, mais je me laisse influencer par la critique, la note et surtout les sujets. »



Environ 18 % de ceux qui ont répondu disent lire peu ou très peu…



« Non, je ne lis pas. J’ai aimé une série et encore, pas tous les épisodes ; et même si je lis un texte de temps en temps, généralement, non, je n’aime pas les textes publiés sur Revebebe. »


« Peu et que des textes SM ou très hard. »


« Je lis très peu sur Revebebe. La majorité des textes sont nuls. Je ne prends plus le risque de perdre une heure. Il y a quelques auteurs qu’il faudrait que je lise, car ils sont intelligents. »



…et 12 % préfèrent les textes abordant des thèmes semblables à ceux qu’ils traitent eux-mêmes.



« Des récits proches des thèmes que je développe dans les miens. »


« Oui, je lis d’autres auteurs, surtout dans le même registre que le mien, même si parfois j’en sors. »


« Mes goûts persos me portent naturellement vers les récits gays qui sont assez peu nombreux et pas souvent de qualité, malheureusement. Les récits de SF, aussi. »



Les auteurs qui évaluent beaucoup sont assez peu nombreux :



« Je lis et critique beaucoup. »


« J’ai commenté plus de 400 textes, et je vais pas m’amuser à aller chipoter sur les choses qui m’ont plu et celles que j’ai détestées. Globalement, je lis de tout, et apprécie surtout l’écriture et l’émotion (quelle qu’elle soit) qui se dégage d’un texte. »






La question suivante recoupait un peu celle relative au « premier texte publié » : « Comment vivez-vous la critique ? Comment réagissez-vous aux bonnes et – surtout – aux mauvaises critiques ? »



Une bonne critique est toujours appréciée, car elle flatte l’ego…



« Je me fiche des mauvaises et apprécie les bonnes (étonnant, non ?) »



… mais, comme déjà souligné précédemment, les critiques polies, argumentées et constructives sont bonnes à prendre :



« Je réagis très bien aux mauvaises critiques, même mieux qu’aux bonnes. Les mauvaises critiques bien faites surtout. Une mauvaise critique de trois mots : nul à chier, ça ne sert à rien. Une bonne critique vient toujours gonfler la confiance et une mauvaise critique nous permet de travailler des points faibles. »


« J’essaie de les prendre en compte pour m’améliorer. »


« Je déteste les critiques injustes, non fondées. J’accepte sans aucun problème les critiques constructives négatives et positives, je sais que je ne suis pas parfait et que je peux améliorer mes petites histoires. »


« C’est quoi, une mauvaise critique ? Celle qui ne vous fait pas plaisir ? En gros, les "mauvaises" critiques, si elles sont justifiées et vont dans un sens autre qu’une attaque gratuite et débile, sont toujours bonnes à prendre en considération (une fois passée l’amertume d’être "descendu" en public pour un travail parfois important, réalisé avec amour aux petites heures du matin). Il s’agit souvent d’avis IMPARTIAUX sur les manques de vos textes, les imperfections, les incongruités, les aspérités qu’ils vous faut revoir - ce que vous n’avez pas eu le courage de travailler vous-même, et qui ne passe plus quand on adopte une simple position de lecteur ! Tout dépend de ce que l’on cherche en publiant (ici ou ailleurs). De la reconnaissance, certes, recevoir un renforcement positif sur tout le bien que l’on pense de soi-même et de son travail (l’ego est boulimique, paresseux et s’habitue très vite aux bonnes choses – y a qu’à voir comment ça peut pourrir certains…). Mais au bout du compte, ça tourne au culte de la personnalité, avec une cour d’admirateurs inconditionnels. Et qu’apporte donc le fait d’être encensé à chaque nouveau texte par une foule béate de fans, prêts à monter aux cieux n’importe laquelle de vos séquelles ? On perd l’impartialité, on ne gagne que la flatterie. Certains commentateurs heureusement résistent à la tentation, et n’hésitent pas à garder leur indépendance, n’hésitant pas à dire que tel texte n’est pas assez travaillé, qu’il ressemble plus à un brouillon qu’à une grande production ! En cela, les "casse-couilles" comme *** et consorts sont bien utiles. »


« J’apprécie beaucoup le jugement de mes pairs, de ceux qui se mouillent aussi dans l’écriture. »



Il y a bien sûr ceux qui ne supportent pas la critique…



« Je ne tolère aucune critique. »



… et ceux qui ont déjà dit leur manière de penser dans leur réponse à une précédente question.



« J’ai l’impression d’avoir déjà répondu à cette question (voir plus haut). »


« Je l’ai dit plus haut. »


« J’ai déjà répondu. »



Il y a ceux qui trient…



« Ma façon de voir la critique a évolué. Bonne ou mauvaise, je prends désormais la critique « de qui elle vient ». L’avis de certains évaluateurs a pour moi plus d’importance que celui des autres, tout simplement parce qu’ils ont de l’expérience, font preuve de cohérence, d’intelligence et de courtoisie. »



…et ceux qui, tout compte fait, auraient tendance à jouer l’indifférence !



« Je les regarde passer et je me dis que je ferai mieux la prochaine fois. »






Nous demandions ensuite : « Utilisez-vous plusieurs pseudonymes pour publier sur Revebebe ? Dans l’affirmative, recevez-vous des critiques fort différentes d’un pseudonyme à l’autre ? Pourquoi, à votre avis ? »



La plupart des auteurs ayant répondu disent ne publier que sous un seul pseudonyme.



« Non toujours le même. »


« Non. »


« Non. »


« Un seul pseudo. »


« J’ai juré n’avoir jamais eu d’autre pseudo, jamais. »


« Non. »


« Non, un seul pseudo. »



Certains sont même opposés au principe de prendre plusieurs pseudonymes :



« Je n’approuve pas la multiplication des pseudos et les justifications arguées par les uns et les autres ne me semblent pas pertinentes, notamment quand le but est une moindre exposition aux représailles. Fi ! »



Ou n’en voient pas l’intérêt :



« Non, un seul pseudonyme et je ne vois pas l’intérêt d’en prendre plusieurs. »



Les adeptes ne manquent cependant pas. Souvent, ils le font pour écrire des choses différentes :



« J’ai écrit sous un autre pseudo au début, des textes très différents de ceux d’aujourd’hui, j’ai reçu beaucoup de critiques négatives, alors j’ai fait évoluer mes textes vers d’autres styles en changeant de pseudo pour faire table rase du passé et repartir sur de bonnes bases. »


« Oui, ça m’est arrivé de prendre d’autres pseudos. Pour faire des choses qui se démarquent de celles que je fais habituellement. »


« Oui plusieurs pseudos, des tonnes de pseudos, presque systématiquement pour chaque texte. »



Il en est qui, toutefois, se tâtent encore…



« Non, pas encore. Si je publiais des textes plus pornos, je changerais sans doute. Pour ne pas affecter ma moyenne. »



Mais les critiques sont-elles différentes d’un pseudo à l’autre ?


Des fois, c’est oui :



« À moyennes pratiquement égales, mon pseudo féminin semble avoir plus de succès auprès de quelques dragueurs. »


« Oui, mais c’est encore récent. Les textes publiés sous ses différents pseudos étant très différents dans leur style et leur genre, c’est pas évident de comparer les critiques reçues ! »


« Les réactions sont très différentes, en bien ou en mal, suivant qu’on peut ou non associer l’auteur de mes textes au personnage sévissant sur le forum. »


« Des critiques différentes suivant les textes ? Probablement, c’est bien le but. »



Mais des fois c’est plutôt non !



« Dans l’ensemble, les critiques ne sont pas très différentes. Les histoires que j’écris ont probablement un commun dénominateur. »


« J’utilise deux pseudonymes, je ne sais trop pourquoi, mais je n’ai pas noté de différence notable dans les critiques. »



Le pseudo peut même avoir une influence sur le nombre de lecteurs :



« Globalement, je ne crois pas que les critiques soient si différentes d’un pseudo à l’autre. En revanche, la différence qui m’a semblé très nette est la suivante : beaucoup d’évaluateurs ne me lisent pas sous mon pseudo habituel et m’ont lu à d’autres occasions. »






Pénultième question : « Comment considérez-vous les autres auteurs de Revebebe ? Correspondez-vous, en dehors de Revebebe, avec certains de ces auteurs ? »



Ce qu’ils disent des autres ? Du bien, en général.



« Ceux que j’apprécie sont nombreux. »


« J’ai beaucoup d’estime et de sympathie pour la plupart des auteurs de RVBB et pour les meilleurs assurément. »


« Il faut un minimum de courage pour commencer et envoyer ses textes. Je les respecte et certains sont vraiment excellents. »


« Oui, et je les considère comme des gens et des humains. »


« Des amateurs dans le sens premier et noble du terme (ceux qui aiment). »


« J’en apprécie la plupart en forum. »


« J’en apprécie la très grande majorité. Certains, certaines, beaucoup beaucoup même. »



Mais parfois, le propos est nuancé :



« Je n ’ai pas d’opinion particulière sur les auteurs. Ils sont nombreux est très différents je ne vois pas comment l’on pourrait donner une opinion globale. »


« Avec la plus grande bienveillance ! D’ailleurs, il n’y a pas assez de filles, faudra remédier à ça ! »


« Je suis devenu ami avec l’une d’entre elles, sinon je suis un homme des bois, un solitaire, plutôt aso. »



Mais il en est qui ne « considèrent » pas.



« Je crois que je ne les considère pas. Je veux dire, ils sont là, tant mieux, eux aussi ont trouvé un endroit où s’exprimer et je suis ravie pour eux mais je m’en moque. »



Quant à correspondre avec d’autres auteurs ou lecteurs…



« Je corresponds un peu en dehors du site avec quelques-uns, mais les échanges se font surtout au moyen des messageries du site. Ces échanges sont généralement très intéressants. Qui n’aime pas parler de choses qui lui tiennent à cœur ? »


« C’est arrivé parfois oui. J’aurais peut-être plus essayé si j’avais été français. Je me suis légèrement investi sur le forum, mais je m’y trouve tellement retardé que je n’ose plus y aller. »


« Nous communiquons, notamment à la suite de mes évaluations, ou sur le forum. »


« Il m’arrive de correspondre avec certains d’entre eux. »


« Oui, énormément. Certains sont même des amis, maintenant. »


« Si le point de départ est notre activité commune sur le site, généralement nous en venons à parler de tout autre chose. C’est ça qui est sympa ! »


« Je corresponds beaucoup sur le site avec pas mal d’auteurs ou évaluateurs ou acteurs du site. En dehors, c’est tout de même assez rare, à l’exception de trois ou quatre, parfois anciens, parfois disparus du site. »



Il y a des auteurs-correcteurs…



« Dans le cadre des corrections, oui, par MP avec les auteurs qui me plaisent. »



Mais correspondre demande du temps…



« Je ne corresponds pas avec eux, par manque de temps et par manque d’envie de m’investir émotivement. »


« Je voulais nouer des contacts, par curiosité, savoir qui peut se cacher derrière ces pseudos mais… je suis fainéant, j’ai une vie trop bien remplie et je ne l’ai pas fait encore. J’espérais vaguement qu’ils viendraient à moi, émerveillés de la qualité de mon travail (la modestie est ma plus grande qualité). »


« J’ai correspondu à diverses époques de façon très intensive avec quelques auteurs. Essentiellement d’ailleurs trois longues correspondances. Mais cela fait bien longtemps que je ne corresponds plus avec qui que ce soit. C’est une activité à part entière, la correspondance, presque aussi prenante que l’écriture. »



Ce n’est donc pas nécessairement spontané ou recherché, comme activité :



« Parfois, un auteur me parle alors je lui réponds mais non, je ne corresponds pas avec eux. »


« J’ai déjà correspondu avec des lecteurs qui me contactaient en privé, mais très rarement avec d’autres auteurs. Si des gens me contactent, je suis toujours heureux de parler avec eux, mais sinon je ne vais pas à la rencontre des autres. »






Enfin, pour conclure, nous leurs demandions, au cas où nous aurions négligé d’aborder des sujets importants : « Avez-vous d’autres remarques, d’autres commentaires, d’autres suggestions à formuler ? »



L’avis presque général serait plutôt du genre :



« R.A.S. »


« Non. »


« Non. »



Avec quelques encouragements…



« Continuez !!!! Ne vous arrêtez pas. »


« Non, merci. Bonne lecture. »


« Non. Continuez !! »


« Non, aucun. Je ne sais pas si ça va vous être utile ni combien de sondages vous allez devoir lire, alors, je vous dis : bon courage ! »



…ou remerciements…



« Un questionnaire très complet, je vous remercie de m’avoir permis de donner mon avis.

Bonne journée. »



…ou les deux à la fois !



« Pas vraiment, continuez, continuons comme ça !

Merci pour ce site convivial et bonne année ! »



Et même avec une pointe d’humour :



« Ben non, je crois pas…

Mais si vous avez d’autres questions, n’hésitez pas ! »


« Non, pas spécialement. Je me suis peut-être laissé emporter dans certaines de mes réponses mais ça ne fait rien, je n’ai pas envie de me relire. »



Bien sûr, l’un ou l’autre en profite pour glisser quelques suggestions :



« J’aimerais que le fonctionnement du site soit plus intuitif, surtout pour les nouveaux inscrits. »


« Mettre les textes supprimés disponibles sur une base volontaire ? Ce n’est sans doute pas possible, mais c’est parfois ce qui m’agace le plus. Mais en même temps une base volontaire serait tout simplement la même base que les parutions. Les webmestres ont sans aucun doute une bonne raison pour ne pas le faire. »


« Il y a un beau forum pour cela… »


« Plus de débats de fond sur la nature de l’érotisme, en forum. Plus de jeux d’écriture, genre "je fais des phrases comme une cochonne". »


« Suggestion : avoir plus de possibilités quant à la présentation, utiliser d’autres polices, permettre des cadres style carte de visite… »


« Non, en dehors de la suggestion d’ouvrir davantage le site au "non sexe". »



Ou donner son opinion sur ce sondage :



« Je pense que faire des stats ne fera pas avancer le schmilblick, s’il y a. Mais c’est vous que ça regarde… Désolée si mes réponses ne vous ont pas trop satisfait, mais c’était aussi fait pour. Encore désolée. »


« Oui, sur la forme de ce "sondage". C’est dommage que son principe n’ait pas été discuté un peu plus avec les auteurs eux-mêmes, avant de le "balancer" comme ça, un beau jour. Vu les réactions en forum, les réponses que vous obtiendrez seront plus ou moins biaisées, une sorte de suspicion un brin parano sur l’identité des sondeurs s’étant emparée de certains… Le mystère ne fait qu’entretenir les fantasmes les plus divers et la démesure dans la réaction. En ce qui me concerne, j’ai répondu honnêtement (mon côté exhibitionniste ?) sans même savoir à qui je m’adressais, même si j’ai une petite idée. J’espère que ce sera utile, et qu’il y aura un retour (et une explication, de la part de f6xzb23). Enfin, je me fais une réflexion toute personnelle. Bien que ce soit de la fiction, on publie tous, ou l’on a publié, des récits traitant de près ou de loin d’érotisme, avec un héros qui, quelque part, n’est ni plus ni moins qu’une projection de tout ou partie de notre moi fantasmé, non ? Bien. Donc, au moins anonymement – sous forme d’un pseudo qui lentement prend chair et forme – nous nous exposons de façon très publique et plus ou moins impudique. Tout ça pour dire que, personnellement, répondre à ce sondage ne me gêne pas plus que d’envoyer un récit sur le site. Peut-être suis-je singulièrement dénué de pudeur ? À moins que d’autres pensent comme moi ? »



Et enfin, cette réflexion dont la pertinence nous échappe :



« Ce sont les correcteurs qui font Revebebe, pas les critiques ! »





ooOoo





Voilà.

Si vous lisez ces dernières lignes, c’est que vous êtes arrivé au bout de votre lecture. Nous vous remercions pour l’intérêt que vous avez accordé à cette synthèse des impressions, critiques et suggestions exprimées par un groupe – assez représentatif selon nous – d’auteurs ayant publié plusieurs histoires sur Revebebe.