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Temps de lecture estimé : 64 mn
04/05/10
Résumé:  Michel désire depuis longtemps sa voisine Andrée. Ces quelques mois passés à fantasmer sur elle aboutissent enfin. De retour de vacances, elle se donne à lui pour leur plus grand bonheur.
Critères:  fh fplusag fagée voisins poilu(e)s voir noculotte lingerie rasage entreseins fellation cunnilingu anulingus 69 pénétratio fdanus fsodo -amourdura
Auteur : Mcguil83  (Je suis Michel et je fantasme sur ma voisine Andrée)            Envoi mini-message
Ma relation avec Andrée

Ma relation avec Andrée



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Bonjour aux lectrices et lecteurs de Revebebe. J’espère que vous apprécierez cet épisode vécu avec une veuve, Andrée, qui m’a fait progresser dans mes désirs et expériences sexuels. Auparavant, je n’avais connu que la femme qui me dépucela un soir d’hiver, chez elle, alors que son mari était resté bloqué par la neige. Dommage pour lui d’être cocu, mais pour nous, cela a été le début d’une aventure extraconjugale remplacée aujourd’hui par ma relation avec Andrée.



Je suis Michel, costaud gaillard d’un mètre quatre-vingt, coquin à mes heures au point de n’aimer que des dames plus âgées que moi, parfois même beaucoup plus âgées. Toutes les femmes qui partagent ma vie trouvent une seconde jeunesse, ce sont elles qui le disent.

Je vais vous raconter ici les quelques épisodes vécus avec Andrée, celle qui aurait pu devenir ma femme si je n’avais pas préféré garder ma liberté et ne pas me marier.


Élevé dans un milieu très cartésien où les fantasmes et les écarts des normes de conduite ne sont pas d’actualité, j’étais programmé pour fonder une famille avec femme et enfants, conforme au moule des parents acquis des grands-parents. Toute mon enfance, un peu polisson et désobéissant, j’ai fait l’inverse de ce que l’on m’imposait, c’est pourquoi avec ma première maîtresse, j’ai pris un ballon d’oxygène que j’ai consommé lentement pendant une vingtaine d’années avant que je me décide à envisager autre chose ; je dis envisager, je ne dis pas y arriver car avec le temps qui passe, je ne le souhaite pas.


C’est cette histoire que je vais vous raconter au travers d’une aventure adultérine avec Andrée ma seconde maîtresse, de onze ans mon aînée. C’est aussi la femme la plus jeune que j’ai eue dans ma vie ; elle est tout de même âgée de cinquante-cinq ans quand nous nous rencontrons.



En quittant mon coquet studio de banlieue, calme, tranquille, en limite de forêt, je sais que je m’éloigne de ma première maîtresse. À y réfléchir, la vie avec elle n’a plus d’avenir et la routine est chaque jour plus pesante car sans lendemain. C’est pourquoi, sans rompre avec elle, continuant de la rencontrer épisodiquement pour quelques ébats toujours aussi coquins, je décide de quitter ma garçonnière.


C’est dans Paris intra-muros que je trouve un appartement plus conforme à mes attentes du moment, dans le 14e arrondissement, près du Cimetière du Montparnasse. L’appartement est situé au premier étage d’une rue calme, dans un immeuble haussmannien en pierres de taille, de la fin du XIXe siècle, avec parquets de chêne et marbres dans l’entrée et les escaliers. Cet appartement est exposé au sud, donc bien ensoleillé.


Mais venons-en à Andrée, car cet appartement va provoquer notre rencontre.


Il y a quelques semaines que j’ai déménagé, lorsque, faisant des travaux de réfection sur la porte d’entrée de l’appartement, j’entends monter deux dames par l’escalier. L’une paraît être la mère de l’autre ; j’apprendrai plus tard que c’est en réalité sa tante. La plus jeune que je n’ai jamais croisée attire mon attention. Elle paraît un peu plus âgée que moi, bien maquillée avec du rouge aux joues, blonde, bien coiffée avec une permanente récente. Elle est habillée d’un petit tailleur droit, uni, couleur bleu de France assez strict, qu’elle porte avec beaucoup de prestance.


C’est le début du printemps, la température est clémente et les manteaux d’hiver sont maintenant remplacés par des vestes mi-saison aguichantes au regard de ceux qui aiment fantasmer, et c’est mon cas. Cette veste trois-quarts, blanc écru, classique mais très chic, souligne également une poitrine avenante et va très bien avec le teint de son visage maquillé. Je remarque aussi que les femmes commencent à découvrir leurs jambes et c’est bien agréable. C’est le réveil du printemps dans mon esprit et dans mon corps.


Je suspends mon travail, par correction d’abord pour ne pas déranger ces jolies dames bien habillées, que le bruit ou la poussière pourraient incommoder, mais aussi et surtout pour croiser leur regard et, pourquoi pas, engager la conversation. Elles tiennent en laisse un tout petit chien, un yorkshire qui, curieux, s’approche de moi pour me renifler.



Et moi de répondre :



Les animaux ont l’avantage sur nous de ne pas se poser de questions et d’aller directement sur l’objectif de leur désir. En l’occurrence aujourd’hui, cela m’arrange et je crois percevoir que sa maîtresse veut engager le dialogue.



Toute rougissante, la dame ne sait plus quoi dire et je marque aussi un blanc, pensant avoir grillé ma chance du jour par mon impertinence. C’est sa tante qui relance la discussion :



J’ai failli diriger la conversation sur le sujet de l’âge, mais par crainte de faire une seconde bourde qui se serait révélée irrévocable, j’oriente la conversation autrement :



Tiens la nièce se prénomme Andrée, je marque un point sans même le solliciter puis un second avec la réponse qui suit :



Toute rougissante, pour la seconde fois, Andrée prend la parole :



Encore une information nouvelle ; quoiqu’intimidée, elle ne semble pas me repousser, je suis en train de gagner sa confiance.



Sur ces bons mots, nous prenons congé ; je fais une caresse à Plum. Les deux parentes s’engagent dans les étages et moi je reprends mon bricolage sur la porte palière. Elles discutent toutes les deux de moi, mais je ne comprends pas une phrase complète. En jetant un coup d’œil, sachant qu’elles ne peuvent plus m’apercevoir, je vois quatre jambes monter les étages. Je découvre les jambes d’Andrée bien dessinées, voilées et musclées. Sa tante est plus ronde de partout, petite, boulotte ; elle a la poitrine descendue sur le ventre, des lunettes sur le nez et des cheveux frisés poivre et sel. Elle paraît cependant fort sympathique et probablement une alliée à considérer.

J’entends des pas sur le palier, une clé ouvrir la porte d’un appartement, le claquement d’une porte qui se referme, puis plus rien.


Au moment d’un premier bilan de l’entrevue avec ma nouvelle voisine, je trouve que les prémices s’annoncent bien.

Andrée vit seule dans le même immeuble que moi. Elle a l’aval de sa tante pour nous fréquenter, nous aimons les animaux et principalement les chiens, puisque Andrée possède un chien yorkshire Plum et moi celui de mes parents, Patsy un berger de Brie que je vais garder début mai. Nous serons alors amenés à nous fréquenter plus souvent avec un bon prétexte car en immeuble il faut sortir les chiens souvent pour faire leurs besoins et dégourdir leurs pattes. Je prends cela pour une avance d’Andrée.



∞∞∞∞∞




Il ne se passe rien de nouveau, pendant les deux semaines suivantes. Je n’ai pas oublié ma seule connaissance de l’immeuble, mais les travaux sont plus longs que je pensais et je crois que les deux semaines de congé prises pour déménager ne vont pas suffire à m’installer totalement. Tout en bricolant, mes pensées vagabondent vers Andrée, dont l’absence commence à me manquer. J’échafaude des stratégies improbables quand l’heureux hasard vient à mon secours.


Je repeins les fenêtres sur rue quand mon regard découvre en reflet, dans la fenêtre de l’immeuble situé de l’autre côté de la rue, la silhouette d’Andrée qui va-et-vient dans son appartement. Comme il fait soleil, les trois fenêtres sur rue sont grandes ouvertes et je les attribue à son appartement. C’est plus courageux que je poursuis mon travail, en jetant de temps à autre un regard dans les vitres d’en face. C’est un immeuble de bureaux et les fenêtres sont de larges vitres basculantes qui sont aussi de parfaits miroirs pour le nouveau poste d’observation que je viens de découvrir. Je vais pouvoir mater les allers et venues d’Andrée dans son appartement. Je me promets de ne pas lui révéler ma découverte lorsque nous nous reverrons.


Le jour même, j’arrête ma peinture lorsque les fenêtres se referment au troisième étage. Quelques minutes plus tard, j’écoute les bruits dans l’escalier et je regarde par l’œil de la porte palière, pensant qu’Andrée n’allait pas tarder à sortir. Je n’attends pas longtemps et voilà Plum qui précède la voisine dans les escaliers. J’écoute les pas rythmés de la maîtresse qui descend tranquillement les marches ; je la mate par l’œilleton. Elle a la laisse de Plum à la main, un panier dans l’autre et une pochette en bandoulière. Elle va promener son petit chien en faisant ses commissions. En passant à ma hauteur, ne sachant pas que je l’observe, elle jette un regard vers ma porte fermée. Je ne bouge pas pour ne pas lui révéler ma présence, puis sachant qu’elle ne peut plus m’entendre, je vais à la fenêtre et la regarde s’éloigner dans la rue.


Elle est habillée d’une robe verte, imprimée de petites fleurs printanières multicolores avec une veste de laine, beige qui descend jusque sous les fesses. Elle est toujours aussi bien coiffée et apprêtée. Il fait très beau mais le vent est encore frais en ce mois d’avril. Elle tient son yorkshire en laisse, trop excité comme beaucoup de petits chiens pour rester en liberté dans la rue. Patsy est plus calme, elle peut être détachée dans la rue, en toute confiance.


Je décide de provoquer ma chance, je sors à mon tour, avec un sac à provisions comme si de rien n’était et je prends la direction empruntée par Andrée. Je sais qu’une maîtresse en promenade marche moins vite qu’un homme seul, aussi je suis à peu près sûr de la rattraper sous peu. Je jette des regards circulaires chez les commerçants de la rue : le boucher, le boulanger, le crémier, le charcutier, le primeur, les banques même… rien. Je vais jusqu’au marché, c’est le jour… rien ; elle ne peut pas être à la supérette du quartier, les chiens n’y sont pas admis. Je fais mes quelques courses pour déjeuner et je prends le chemin pour rentrer chez moi.

Dans mes pensées, déçu de ce rendez-vous loupé, je regagne mon domicile, lorsque face à moi, j’aperçois Andrée et Plum.



Cela est dit au cas où elle s’interrogerait sur la question. Plum me fait la fête, se dressant le long de ma jambe. Je lui caresse affectueusement la tête, mais la douceur de mes caresses est en réalité pour sa propriétaire.



J’ai bien pensé l’accompagner un bout de chemin, mais je n’ose pas, mes intentions sont trop pressantes et je ne me sens pas prêt à lui faire des avances. Ce n’est que la seconde fois que nous nous rencontrons et surtout la première fois seul à seule et en plus, dans la rue ! Je suis sorti décidé et maintenant qu’Andrée est devant moi je n’ose pas franchir le mur qui me paraît pourtant accessible mais trop prématuré. Je vais la quitter quand elle me relance :



Cela veut tout et rien dire ; je ne veux pas lui dire que je suis en réalité visiteur médical car, sans savoir pourquoi, les représentants ont une réputation de dragueur et comme Andrée paraît assez prude, je ne veux pas gâcher la chance qui se présente.



Le dire n’engage à rien, il sera toujours temps de gérer le moment venu.



Tiens, tiens ! Voilà une indication intéressante ; elle ne peut qu’aimer les dessous sexy pour avoir touché autant de dentelles dans son métier. Je ne veux pas maintenant, la choquer par des questions impertinentes, je garde le sujet pour un autre jour. Je préfère garder mon fantasme érotique dans la tête. J’ajoute tout de même :



C’est un appel, pour tester sa réaction et elle ne s’offusque pas en me répondant :



Il faut que je transforme le point marqué, alors j’ajoute :



Ne voulant pas laisser partir comme cela mon espoir, dans un mouvement mal contrôlé je prends Andrée par les épaules pour déposer une double bise sur chaque joue.



Une petite caresse à Plum et nous nous quittons ; chaque pas nous éloigne un peu plus l’un de l’autre. Je suis comblé de tous ces propos encourageants, me promettant de ne pas rester deux semaines avant de rencontrer à nouveau cette femme, dont le physique me serre le cœur et excite mes sens.

Environ une demi-heure plus tard, je l’entends rentrer et monter à pied les escaliers. En passant devant ma porte, elle jette un petit coup d’œil qui me laisse penser que je ne lui suis pas indifférent.



∞∞∞∞∞




Sachant que j’ai maintenant quelque espoir avec Andrée, j’éprouve le besoin d’en savoir plus sur elle, sur sa vie privée et surtout sur ses habitudes vestimentaires intimes. Ce soir, pas de télé, c’est observation dans le miroir offert par la fenêtre de l’immeuble en face.


Il fait jour assez tard en cette saison ; sans lumière dans l’appartement d’Andrée, je n’ai aucune chance. Sachant qu’elle descend Plum avant ou après le film, je vais surveiller cette dernière sortie ainsi que l’éclairage de son appartement.


En ce mois d’avril, il faut attendre 20 heures, pour que le ciel commence à s’obscurcir. Je prends mon poste d’observation avec un œil sur la télé pour tuer le temps et l’autre vers l’extérieur dans mon miroir. Une demi-heure plus tard une lumière s’allume dans la pièce le plus à gauche pour mon regard, c’est-à-dire le plus à droite sur la façade de l’immeuble. Je n’observe aucun mouvement, pas d’ombre devant la fenêtre. J’attends, la lumière s’éteint et j’entends la porte palière du troisième s’ouvrir puis se refermer, précédant les pas dans l’escalier. C’est l’heure de la dernière pissette de Plum. Andrée n’avance pas très loin dans la rue avant de rentrer et remonter les étages. Je regagne mon observatoire.


Il fait maintenant nuit et la lumière est indispensable. Les pièces s’éclairent et se noircissent les unes après les autres de façon aléatoire d’une pièce à l’autre. Ne connaissant pas l’appartement, je ne peux qu’imaginer la disposition des pièces : cuisine, séjour, salle de bains, chambre. Il va falloir que je parvienne à m’inviter chez elle ; ce soir, je ne vois rien. J’arrive toutefois à la conclusion que la pièce le plus à gauche (dans mon miroir) doit être la chambre car la lumière y est moins forte et Andrée a tiré des doubles rideaux sur les voilages de tergal. J’ai vu sa silhouette derrière le voilage, en ombre chinoise, mais rien de plus.


Le soir, il en est de même pendant les deux semaines suivantes, par contre j’ai progressé dans mes investigations.

Pour le côté matériel, je me suis équipé d’une paire de jumelles avec un grossissement jusqu’à 100 fois et un trépied pour la stabilité. Je suis maintenant confortablement installé à mon poste de voyeur pour rapprocher Andrée de moi. J’ai découvert aussi que le samedi est le jour où Andrée aère sa chambre, met la literie sur la balustrade de la fenêtre et change ses draps une semaine sur deux. C’est aussi le jour du grand ménage dans cette pièce. Les autres, je ne sais pas, mais ce n’est pas le samedi. J’ai d’ailleurs une anecdote qui récompense mes heures passées à observer.


Il fait maintenant chaud en ce début du mois de mai, propice aux week-ends à rallonge. Le 1er mai, Andrée fait le nettoyage de sa chambre, comme de coutume en robe de chambre. Ce jour de fête me porte bonheur, je vois pour la première fois ses dessous ou plus exactement, son corps car elle est nue sous ce léger paravent de lingerie. Elle termine de refaire son lit, puis nettoie les carreaux et sa fenêtre, grimpée sur un petit escabeau. Les mouvements alternatifs de gauche, de droite et de haut en bas, conjugués avec la fraîcheur de la fin du printemps et la transpiration au travail, font qu’elle doit trouver agréable de ne pas refermer sa robe de chambre. Elle ne se doute pas que je l’observe, sûre aussi de ne pas pouvoir être vue de l’immeuble en face, les bureaux étant fermés le week-end et en plus, un 1er mai, il n’y a qu’un voyeur au travail… moi.


À force de labeur, sa robe de chambre bleu pastel s’entrouvre un peu plus, avant de n’être bientôt plus retenue à la taille que par la ceinture, ouverte d’environ vingt centimètres sur toute la hauteur de son corps. Elle est nue dessous et pour la première fois, j’ai devant mes yeux le spectacle d’un sexe blond largement poilu. Elle ne doit pas couper les poils ni les raser pour faire le maillot, car sur la raie centrale, ils sont plus longs, plus fournis, formant une bande plus sombre. C’est normal si l’on pense qu’elle n’a pas d’homme dans sa vie amoureuse, d’après ce que je sais.


Côté poitrine le spectacle est tout aussi captivant derrière mes jumelles. Elle rince son éponge dans une cuvette posée sur le bord de la fenêtre. Pour se faire, Andrée descend de l’escabeau et se penche en avant pour rincer cette éponge dans l’eau. Lorsqu’elle fait ce geste, elle est totalement dépoitraillée, les deux mamelles offertes. Je dis mamelles car Andrée a une poitrine qui doit être du 95C ou 95D et les seins, malgré son âge, sont encore dodus ; même sans soutien-gorge et malgré leurs poids, ils se maintiennent encore bien. Lorsqu’elle se penche en avant, j’ai le spectacle de deux gros fruits ronds comme des melons que je voudrais cueillir. Les mamelons sont comme je les aime : une aréole pas trop colorée d’environ trois centimètres de diamètre et des tétons pointés comme de petites billes. J’aurais préféré des bouts de seins un peu plus longs mais ils sont déjà bien formés pour être délaissés des hommes. À toi Michel, de trouver le loisir et le plaisir d’y remédier.


Je suis complètement excité et depuis longtemps, mon sexe a quitté le pantalon. Je retarde la fin de ma masturbation car je ne veux pas louper une seconde de ce spectacle offert à mes yeux. De temps en temps, Andrée a un geste pudique en refermant un peu sa robe de chambre fine, mais les mouvements aidant, les seins réapparaissent et le sexe se découvre à nouveau.


Ce nettoyage de printemps dure une demi-heure avant que le spectacle ne s’achève. Andrée, tout en rajustant son vêtement, prend un peu de recul pour admirer le travail accompli, puis ferme sa fenêtre et tire le voilage ; le spectacle est terminé. Il est 10 heures et je sais que Plum va sortir au jardin pour chiens.


Mes bourses vidées et soulagées, je me prépare aussi à sortir, désireux aujourd’hui de rencontrer Andrée.


C’est l’heure des bruits familiers : la porte qui s’ouvre puis se ferme, la clef dans la serrure, les pas dans l’escalier ; le couple chien-maîtresse est de sortie.

Je provoque la rencontre en ouvrant ma porte lorsqu’Andrée est au niveau du second étage, précédée par Plum. Le chien, me voyant, se précipite vers moi pour que je le caresse, Andrée arrive :



J’allais fermer ma porte lorsqu’Andrée, s’inquiétant de l’absence de Plum, l’appelle. Quelle n’est pas notre surprise de voir arriver le chien de l’intérieur de mon appartement !



Je fais la visite en toute quiétude car lorsque je sors, je cache toujours ce qui peut-être compromettant aux yeux de personnes susceptibles de venir chez moi à l’improviste ; les jumelles et autres accessoires sont rangés des regards indiscrets. La visite est rapide, elle intéresse Andrée mais pour moi ce n’est qu’un appel à visiter bientôt le sien en retour.



Je ne suis pas obligatoirement comblé qu’elle invite sa tante Clémence à notre ébauche amoureuse mais il faut bien l’accepter et puis en amour je ne suis pas pressé d’arriver à mes fins.


Nous faisons notre petit tour de promenade, puis nos commissions comme deux amants qui n’ont pas encore consommé et nous nous donnons rendez-vous pour 16 heures. J’ai convenu avec Andrée que j’amènerai les pâtisseries en remerciements de sa gentille invitation.


Les heures sont longues jusqu’à 16 heures. J’ai acheté des petits fours secs, préférant éviter la crème, ne connaissant pas les habitudes de ces dames et je suis passé chez le fleuriste acheter deux petits pots de muguet, pour chacune d’elles afin de ne pas trop dévoiler mes intentions vers l’une et aussi pour mettre la seconde de mon côté ayant remarqué que tante Clémence avait beaucoup d’influence sur sa nièce.


En ce début d’après-midi, je tourne en rond dans l’appartement. À 15 heures, je décide d’anticiper le rendez-vous, après tout on va voir…


Dring ! Le chien manifeste ma présence par un aboiement. Andrée vient m’ouvrir un peu surprise. Elle est habillée d’une robe-manteau boutonnée sur le devant mais pas jusqu’en bas. Sa couleur vert pastel et le col-tailleur font très chic. À priori elle n’a pas de combinaison, me laissant deviner ses dessous noirs, un soutien-gorge moule ses seins rondelets mais surtout, je vois par transparence un porte-jarretelles avec les quatre jarretelles qui descendent verticalement pour soutenir des bas gris souris. Je ne perçois pas de culotte ce qui me fait penser qu’elle n’en porte peut-être pas !



Quelque peu déçu, je me dirige vers le canapé, non sans jeter un regard sur le fessier d’Andrée qui me tourne le dos pour gagner la salle de bains, tout en déboutonnant sa robe pour ne pas faire attendre son hôte trop longtemps. Effectivement, elle ne porte pas de culotte et le tissu devenu plus ample, offre à mes yeux un spectacle de fantasme. Je ferme un instant les yeux pour mieux savourer cet instant divin.


Andrée pousse derrière elle la porte sans la refermer complètement. De mon poste d’observation sur le canapé, je vois par l’entrebâillement de la porte la robe qui tombe, dévoilant une femme encore jolie pour son âge, en soutien-gorge, bas et porte-jarretelles et, c’est vrai, sans culotte. Elle se retourne dans ma direction sans me regarder pour attraper un chemisier bicolore crème et noir à ramages, pendu derrière la porte, le met et le boutonne méthodiquement. Elle est tournée face à moi, sans savoir que j’observe sa toison pubienne qui s’offre à mon regard. Le chemisier descend jusqu’à la ceinture, son sexe reste totalement dévoilé et nu.


Le chemisier boutonné, elle met une culotte noire de coton lui moulant les fesses charnues, réajuste ses bas sur les jarretelles puis passe une jupe noire à petits plis pour clore l’habillement. Elle achève sa préparation par un peu de rouge aux lèvres, replace quelques cheveux, quelques pschitt-pschitt de parfum dans le cou puis revient vers moi. Elle se positionne devant moi, en contre-jour de la fenêtre, écarte le bras comme un curé prêchant la bonne parole et dit :



Il n’y a aucune transparence à travers la jupe doublée, en contre-jour de la fenêtre.



Je n’en dis pas plus aujourd’hui, je gagne sa confiance et probablement son amour pour plus tard ; je clos le sujet, reprenant le cours de ma présence ici.



Je découvre enfin l’appartement que j’ai maté tant de fois par l’extérieur dans mon miroir, derrière mes jumelles. La porte palière donne dans une entrée avec, à droite, la salle de bains et les toilettes, en face la cuisine, à gauche l’accès au séjour et un couloir dans lequel il y a d’immenses penderies sur tout un côté ; au fond la chambre, la pièce qui retient le plus mon intention.


La chambre est bien là où je pensais. Elle est moquettée au sol et en grande partie au plafond. Il ne reste qu’une lisière de trente centimètres en bordure du plafond peint en blanc. Les murs sont tapissés de toile moirée, claire rosée. Comme la moquette est vieux rose, cette chambre très féminine ressemble un peu à une bonbonnière. Le lit est un 140 avec une tête de lit et des chevets attenants de chaque côté. Le dessus de lit est en harmonie avec le rose de la pièce. Il y a une grande armoire-penderie face à la porte-fenêtre avec d’immenses glaces sur toute la hauteur.



Bien fait pour toi, dit la voix off… Qu’as-tu à répondre à cela ?



Je ne sais pas quand cela arrivera, mais je sais maintenant qu’Andrée ne réfute pas cette idée, encore faut-il trouver le moment et l’instant pour ne pas la brusquer et faire aboutir une amourette qui prend tournure chaque jour un peu plus. L’attente sexuelle est un moment que je veux voir durer encore.


Dring ! Aboiement de Plum.



Glops ! Pour moi…



Re Glops… ! Elle attaque dur la tante ; je ne l’imaginais pas aussi taquine avec un humour au second degré… et elle ne s’arrête pas là !



Le reste de l’après-midi est sans intérêt. Je ne m’ennuie pas avec les discussions de ces deux femmes surtout que mes pensées vagabondent pas mal, allant d’Andrée qui semble partager mon désir d’aller plus loin. Mais je sais qu’elle ne fera pas elle-même le premier pas et Clémence, pleine de sous-entendus, marrante souvent, jamais grossière qui ne souhaite que le bonheur de sa nièce, même s’il passe par moi. Je ne lui déplais pas, c’est mon atout maître.



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Depuis nos visites respectives d’appartements le jour du muguet, je revois souvent Andrée, surtout que j’ai en garde Patsy, la chienne de mes parents, pour deux semaines. Elle va être mon prétexte pour progresser dans ma future liaison avec ma prétendante.


Patsy est un briard femelle à robe noire, magnifique et très attachant, fidèle et très doux avec les enfants même parfois un peu « pot de colle ». C’est une chienne qui adore les animaux plus petits, qu’elle semble protéger de sa grandeur et son poids. Elle mesure 60 cm au garrot et pèse pas moins de 40 kg. Son poil est long et recouvre ses yeux. Elle porte la queue basse avec le bout recourbé en point d’interrogation. C’est une chienne d’une intelligence rare qui aime jouer seule ou avec des enfants, des adultes ou même d’autres canins. Alors, avec Plum, elle est devenue sa protectrice et complice de jeux.


Grâce aux chiens, mes relations avec Andrée se sont encore plus rapprochées. Elle semble attendre que je lui propose ce qu’elle n’ose pas me dire. Elle est toujours habillée de façon séduisante, jamais en pantalon, toujours en robes colorées, imprimées de motifs multicolores ou en jupe unie avec un chemisier en harmonie ou plus rarement en tailleur. Nos sujets de discussion sont très variés et aujourd’hui, les vêtements sont à l’honneur.


Après les quatre bises habituelles du matin, des bisous qui claquent sur les joues, nous prenons la direction du jardin pour chiens. Patsy en liberté montre le chemin qu’elle connaît, à Plum, tenu en laisse par sa maîtresse ou parfois par moi car il tire sur la laisse pour suivre Patsy mais elle n’a pas suffisamment de longueur.


Chemin faisant, je mate Andrée qui marche à mes côtés. Elle est habillée d’une jupe bleu foncé et d’un chemisier bleu ciel avec un col cravate. Il fait maintenant chaud dans la journée et la douceur du matin est agréable et ne recommande plus de porter une veste. C’est donc en chemisier pour Andrée et polo pour moi que nous nous dirigeons vers le jardin pour chiens ; j’engage la conversation :



Malgré la réserve du moment, j’ai un feu vert pour plus tard, mais aujourd’hui je dois me satisfaire de mieux la connaître, c’est elle qui le dit. Alors pendant que nos chiens gambadent dans le jardin, j’attaque dans le vif du sujet pour tester la dame.



Andrée semble pressée de savoir ce que je veux lui demander, je le vois dans son regard interrogateur, désireux de vouloir connaître plus vite ce que je vais dire.



Par exemple si j’estime vos mensurations, je dirais : taille = 1 m 64/1 m 65, poids = 57/58 kg, Taille 44 pour les vêtements, Pointure 37/38 pour les chaussures et taille 3 pour les bas, soutien-gorge 95D.



Cette dernière réplique a eu le mérite de nous mettre à l’aise sur le sujet, à moi d’enchaîner :



Quelle coquine Andrée, elle a l’air ravie de me parler de son intimité, elle pourtant si réservée au début.



Nos deux chiens en profitent à leur manière et nous à la nôtre. Nous terminons la promenade du matin, et convenons de nous retrouver vers 15 heures, Andrée doit toquer à ma porte en descendant avec Plum. Les discussions seront autres car nous retrouverons tante Clémence.


Rentré chez moi, je me remémore nos paroles, sans chercher à mater Andrée dans le miroir d’en face. Il fait jour et ce n’est pas l’heure du ménage, il n’y a donc rien à espérer. Et puis j’ai suffisamment d’images dans mes fantasmes pour me soulager des sollicitudes du matin.


C’est le cul à l’air, après que ma queue a lâché sa semence, que j’attends avec impatience la promenade de l’après-midi.



∞∞∞∞∞




Il est tout juste 15 heures, lorsqu’Andrée sonne à ma porte. Je suis vêtu d’une chemisette bleue à petits carreaux et un pantalon de toile beige. Il faut que je fasse des efforts pour plaire à ma voisine.

Andrée s’est changée également ; elle porte une robe jaune paille très clair qui me laisse penser au soleil et je le dis après les quatre bises d’usage :



Les chiens ne se font pas autant de compliments ; certes ils sont heureux de se retrouver comme en témoignent leurs jappements de bonheur mais déjà ils sont au rez-de-chaussée, pressés de sortir se promener. Ils ont leurs habitudes et nous les nôtres.



En racontant cela, nous marchons vers le jardin pour chiens, comme deux amants en goguette. J’ai noté dans la conversation qu’Andrée a fait sa petite lessive, c’est quoi ? Je la sollicite sur le sujet :



Nous sommes maintenant en vue du jardin des chiens et nos sujets de parlotes semblent intarissables. Pour donner suite à l’écriture de récits érotiques, Andrée ajoute :



Andrée me prends la main, la guide vers ses fesses pour les caresser du haut en bas, de la ceinture jusque sur la hanche et sur la cuisse sans que je ressente la moindre présence de tissu. Toucher ses chairs rebondies est un supplice excitant mais très agréable à mes sens, même au travers de la robe ample.



Nous voilà dans le jardin, Andrée se baisse pour détacher Plum. J’en profite pour mater du regard dans le décolleté et découvrir ses seins qui s’offrent à moi sur un plateau. Même prisonniers de leur soutien-gorge, ils m’apparaissent sublimes et tentants.


Tante Clémence est assise sur un banc, à nous attendre. Nous sommes à l’heure et redevenons sérieux pour parler de sujets plus anodins et plus en âge pour cette vieille dame bientôt octogénaire. Nous parlons notamment de leur futur séjour en Bretagne chez le fils d’Andrée. Sans nul doute ce sera un long moment de solitude pour tous les deux.



∞∞∞∞∞




Nous sommes maintenant mi-mai, Patsy a regagné ses foyers chez mes parents à la campagne, mais je continue d’accompagner Andrée au jardin pour chiens chaque fois que je le peux, lorsque mon travail m’en laisse la possibilité. Nos amours secrets progressent en paroles mais pas beaucoup en actes.


En paroles, il devient difficile de se dire « vous » mais aussi de se lancer des « Andrée » par-ci ou des « Michel » par-là. Nous avons donc décidé de nous tutoyer partout et toujours et dans l’intimité, c’est-à-dire quand nous ne sommes que tous les deux de nous dire « chéri (e) ». Cela se passe bien, nous ne faisons pas d’impair et tante Clémence trouve le tutoiement de nos âges.


En actes, je garde toujours le secret d’observer Andrée derrière ses fenêtres, quand l’occasion se présente, c’est aussi mon film préféré pour mes masturbations solitaires quand mes bourses débordent et qu’il faut les soulager. De son côté, Andrée n’est pas en reste, car les beaux jours aidant, je rayonne de la voir dans des tenues toutes plus jolies les unes que les autres, mais aussi de la savoir cul nu, sans culotte ; c’est presque devenu la coutume de nos rencontres programmées. Elle m’a même avoué qu’elle s’était réhabituée à sortir ainsi quand je ne suis pas avec elle.


Malheureusement, notre séparation passagère arrive pour la fin de semaine. Elle doit avec sa tante et Plum prendre le TGV pour Quimper. Le départ est fixé samedi à 8 h 30 à la Gare Montparnasse pour arriver à Quimper un peu plus de 4 heures plus tard. Là, son fils doit les attendre pour les quelque 15 km restants jusqu’à un pavillon très grand, construit en granit breton avec, dans le très grand jardin, des hortensias bleus partout, c’est très joli paraît-il. Son fils, sa femme et leurs deux enfants partent en vacances dans le sud pour deux semaines, profitant des ponts de l’Ascension et de la Pentecôte. La maison étant isolée du village, il est dans les habitudes que sa maman et grande tante viennent se ressourcer ici au printemps. J’ai appris qu’il en était de même au mois d’août pour les congés d’été. Tant pis pour moi, il va me falloir patienter.


Bien que la gare soit proche de nos appartements, je propose aux deux femmes de les accompagner pour le départ. Il n’a pas été difficile qu’elles acceptent, car c’est minimum deux valises, le chien et les sacs à main des dames, toujours bien pleins en ces circonstances.


La gare n’est pas à plus de cinq minutes à pied, même avec tante Clémence qui marche bien mais lentement, vu son grand âge. Nous avons tous les trois mis au point le timing :


Tante Clémence veut dormir chez elle la dernière nuit ; elle habite entre notre immeuble et la gare, nous passerons la chercher à 8 heures.

Andrée ne sortira pas Plum le matin, c’est moi qui m’en occuperai ; je n’ai aucun souci avec lui, il s’entend bien avec moi comme avec Patsy. Ce sera aussi l’occasion de voir Andrée, nous convenons de 7 h 30 pour monter chercher le chien.

Andrée qui a entière confiance en moi, me laissera les clés de son appartement pour vérifier qu’il n’y a pas de problème et arroser les plantes. Elle a de très jolies plantes vertes.

Nous partirons ensemble vers 7 h 50 pour être quelques minutes plus tard chez tante Clémence.


Le jour du départ arrive : 7 h 15 je monte au troisième, coquin Michel… Dring ! Plum jappe et Andrée vient ouvrir.



Je comprends que l’heure n’est pas aux familiarités et que si je ne prends pas les choses en main, ça va être la catastrophe. Andrée déprime et les larmes sont dans ses yeux.



Je ne lui laisse pas le temps de la réflexion que déjà je m’attaque à la vaisselle. Laver un bol, une casserole et donner un coup général sur la table, le plan de travail et fermer le sac-poubelle ne prennent pas plus de cinq minutes. Je me dirige vers la chambre pour refermer le lit, lorsque je croise Andrée en petite tenue dans le couloir, cherchant comment s’habiller dans une penderie grande ouverte. Le couloir n’est pas suffisamment large pour que l’on se croise sans se bousculer. J’attrape Andrée par ses épaules nues de façon à passer derrière elle sans lui faire perdre l’équilibre.



C’est le premier baiser que je savoure sur mes lèvres, ressentant ce contact charnel comme un trait d’union vers nos retrouvailles.

Je vais dans sa chambre, retaper le lit qui n’est débordé que du côté où elle dort c’est-à-dire à gauche. En pensant que cela tombe bien car je préfère dormir à droite, je trouve là un peu de son odeur que je veux garder dans mes narines en son absence. Je mesure aussi tout le chemin accompli en quelques minutes. En quinze minutes, prise par le manque de temps, je suis devenu son sauveur comme homme d’intérieur et je suis entré dans son intimité de femme. C’est la première fois que je caresse la peau de son corps dénudé et elle ne s’est même pas sentie gênée, son esprit est ailleurs.



En réalité, Andrée est toujours en tenue légère, elle a tout juste ajouté des bas autofixants très séduisants à son habillement. J’admire quelques secondes le tableau pendant que je conviens avec elle de descendre sa valise, le sac de transport pour Plum, la poubelle, et de la retrouver pour 7 h 50 en bas de l’immeuble.



À l’heure dite, Andrée me retrouve sur le trottoir, le pantalon noir est très élégant ; elle a un chemisier en voile noir, légèrement transparent et une veste d’été couleur gris sable. L’ensemble me convient et je lui fais savoir en prenant la direction de la Gare Montparnasse. Au passage, nous récupérons tante Clémence et sa valise attachée sur un petit chariot à roulettes.



Nous ne savons plus que dire, elle nous scotche cette tante. Nous nous affairons au chargement du chariot, j’attache les valises avec des sandows, le sac de Plum au-dessus et nous voilà partis pour la gare toute proche. Andrée tient Plum en laisse pour qu’il profite encore un peu de liberté.


J’installe tout ce petit monde dans le TGV 8701 pour Quimper. Andrée me communique le téléphone de son fils ; je peux la contacter quand je le souhaite : ses enfants seront absents et tante Clémence ne désapprouve pas notre liaison.


J’embrasse les deux femmes en signe d’adieu avec une caresse sur la tête de Plum enfermé dans son sac de voyage. Je souhaite bon voyage à tout le monde, promettant de leur téléphoner demain quand la famille de Bretagne sera partie en villégiature. Andrée m’accompagne jusqu’à la porte du TGV et en me remerciant pour tout ce que je fais pour lui rendre service, elle dépose un baiser sur mes lèvres avec ces derniers mots :



J’ai juste répondu :




∞∞∞∞∞




Les jours passent, je monte régulièrement chez Andrée pour arroser les plantes vertes. C’est aussi pour moi le prétexte d’être plus près d’elle, de me créer des fantasmes et des souvenirs. Les « gardiennes de Bretagne » ont fait bon voyage et se plaisent au milieu du granit et des hortensias. Il fait toujours un temps magnifique en cette seconde quinzaine de mai et elles apprécient le bon air de la côte. L’océan est tout proche et Plum apprécie de courir dans l’immense jardin breton.


Nous nous téléphonons régulièrement, deux fois la première semaine, tous les deux jours la semaine suivante et quotidiennement cette dernière semaine. Heureusement, le retour est prévu pour demain soir. Trois semaines seul, c’est long et je mesure le vide occasionné par l’absence d’Andrée.


En ce samedi après-midi, c’est le retour des vacancières à 17 h 15 à la gare Montparnasse par le TGV 8042. Bien sûr, je suis en attente sur le quai à l’emplacement où s’arrêtera la voiture n° 8 car je ne laisse le soin à personne d’aller attendre « mes femmes ». Voilà le train qui entre en gare à l’heure exacte et à la descente de tout mon petit monde, je me demande qui est le plus heureux ou la plus heureuse.


Côté mâle, j’ai personnellement le cœur serré et la queue au garde à vous dans mon slip trop étroit. Plum est tout joyeux de revoir un visage connu et il me fait la fête quand j’attrape son sac de voyage des mains de sa maîtresse le libérant de sa prison de voyage tout en maintenant la laisse.


Côté féminin, Andrée descend la première, je l’aide pour sa valise ; elle me fait un bisou rapide sur la bouche puis aide sa tante à descendre sur le quai. Une dame courtoise porte sa valise que je récupère, je remercie cette personne pour son amabilité ; je la regarde à peine, mes pensées sont ailleurs ! Je reviens vers Andrée qui, bien sûr, a toutes mes attentions. Nous nous disons bonjour par les bises d’usage d’abord pour tante Clémence puis pour Andrée que je gratifie de quatre bises, deux sur les joues et deux à la commissure des lèvres avec ces mots « Bonjour chérie ». Elle me murmure les mêmes mots « Bonjour chéri ».



Nous ne commentons pas, sauf que je prends les deux mains d’Andrée que je serre très fort en lui disant :



Nous installons les valises et les sacs sur le chariot à roulettes et nous prenons la direction de l’appartement de tante Clémence que nous atteignons en moins de dix minutes. Pressés de nous retrouver tous les deux, nous refusons le rafraîchissement proposé, prétextant la fatigue. Je mets les bagages de tante Clémence dans l’ascenseur, elle nous laisse son chariot pour transporter nos affaires, disant qu’elle le récupérera demain et nous prenons congé d’elle.


Inutile de préciser que les dernières minutes pour atteindre l’immeuble sont des minutes de rêve ; je passe en boucle dans ma tête le film de tous mes fantasmes qui vont peut-être se réaliser ce soir. Fini les images volées derrière mes jumelles, fini les discussions remplies de curiosités lors de nos promenades au jardin pour chiens, fini les faux prétextes pour provoquer la chance comme le jour du départ en Bretagne, je vais profiter, découvrir et abuser de la femme qui est le centre mes pensées depuis deux mois. C’est main dans la main que nous parcourons les derniers hectomètres, Andrée tient Plum de l’autre et moi je tire les bagages de ma main libre. Nous arrivons à destination, je monte à l’étage les bagages d’André et je ne refuse pas l’apéritif qu’elle ne manque pas de proposer.


Enfin seuls, un peu d’intimité pour nous deux. En allant dans le réfrigérateur pour voir ce qu’elle pouvait m’offrir de frais, Andrée découvre que j’ai fait le ravitaillement en nourriture et autres produits du quotidien. Avec l’habitude de faire les courses en sa compagnie, j’ai appris à connaître ses goûts et besoins et je crois que je n’ai rien oublié, y compris pour Plum. J’ai même ajouté une bouteille de champagne dans l’espoir d’une soirée en tête-à-tête ; Andrée ne s’en laisse pas compter, elle réagit comme je l’espérais.



C’est vrai qu’avec toutes les précipitations du retour, je n’ai même pas remarqué qu’Andrée n’est pas en pantalon. Elle porte une robe d’été à larges bretelles, toute en couleurs à dominances jaunes et vertes ; ne voulant pas la décevoir j’improvise :



Elle met ses mains dans les miennes, je croise son regard et elle me dit que ce soir elle me donnera tout ce qu’elle a, jusqu’au bout de la nuit si je n’ai pas honte d’une femme qui a dépassé la cinquantaine.



∞∞∞∞∞




Ces premières soirée et nuit avec Andrée restent mémorables au point d’être racontées pour les lecteurs de Revebebe. Après plus de deux mois de relation à cache-cache, Andrée va m’appartenir totalement pour donner une saveur supplémentaire à notre relation jusqu’à n’avoir plus aucun secret intime l’un pour l’autre.


Elle m’invite à m’asseoir sur le canapé rouge du séjour, pendant qu’elle prépare un petit rafraîchissement en cuisine. Revenant avec un plateau elle dit :



Pour poser le plateau devant moi sur la table basse, elle se penche en avant, dévoilant son opulente poitrine par le décolleté qui s’ouvre devant mon regard.



Sur ces mots, elle se retourne, se baisse un peu et me présente le haut de la fermeture éclair que je descends doucement dans un zip caractéristique. Je me lève pour faire glisser les bretelles de sa robe le long de son corps et je caresse sensuellement sa peau douce, dévoilant sa poitrine généreuse et les globes de ses fesses dodues dépourvues de culotte. Je ramasse la pièce de tissu que je pose à l’écart, admirant son corps nu, sans rides et je détache d’une main le soutien-gorge libérant deux mamelles que je pelote en les pétrissant de l’autre main libre. Les mamelons sont à la hauteur de sa poitrine, pointés comme deux cerises sur des gâteaux.



Andrée prend place sur le canapé, descend mon slip comme une maman déculotte son enfant, prend mes bourses à pleine main et enfourne ma verge tendue comme un bâton dans sa bouche. Elle me gratifie d’un pompage en règle qu’elle semble avoir prémédité depuis longtemps.



Allongée sur le dos, elle attend la suite des événements les yeux fermés, un rictus au coin des lèvres. Je lui écarte les cuisses, largement pour ouvrir son sexe, je me place entre ses jambes et plonge la tête dans sa fontaine de jouvence, pointant ma langue dans sa grotte humide qui n’attend qu’à être revisitée. Je dégage le clitoris de son capuchon qui m’apparaît gonflé comme une perle dans son écrin. Andrée relève les jambes pour mieux se décontracter et m’offrir le maximum de son anatomie. Je ne me prive pas de lui titiller la rondelle anale en lui soulevant le bassin, manifestant de petites secousses de bien-être. Ses genoux touchent ses seins qui, trop lourds, descendent de chaque côté du thorax.


Je prends sa place sur le canapé et je la retourne à quatre pattes en position 69, pour profiter de ses mamelles dodues qui pendent comme deux fruits mûrs pour remplir totalement mes mains ou me caresser le ventre, tout en continuant à lui lécher l’entrejambe et à lui exciter le bouton d’amour. Elle reprend ses succions sur la hampe de la verge et me mordille les bourses pour mon plus grand bonheur. Elle ose même m’introduire un doigt dans l’anus. Elle ne tarde pas à jouir d’un orgasme clitoridien, précédant de quelques secondes mon éjaculation que je ne peux plus contenir. C’est dans sa bouche que mon sperme s’échappe pour la première fois.

Comme pour partager ce nectar, elle se relève et dépose à pleines lèvres, dans ma bouche un baiser plein de sperme.



Je redécouvre la pièce « vieux rose » typiquement féminine qui m’a fait tant rêver et le grand lit qui m’a fait tant fantasmer lorsque nous étions dans le non-dit de l’amour.

Elle se positionne perpendiculairement dans la largeur du lit face à l’armoire à glace et s’agenouille, les bras tendus devant, bien à plat, le cul en l’air, les fesses ouvertes de manière obscène mais tellement désirable. Placé debout sur le sol, j’attrape les hanches, approche son corps jusqu’à ma verge droite et raide et j’introduis mon gland directement, sans ménagement, dans le vagin qui se présente à ma hauteur. Bien lubrifiée de partout, j’en profite pour lui caresser l’anus de mes doigts experts et je ne me prive pas de lui renvoyer la gâterie de tout à l’heure en lui introduisant un, puis deux, puis trois doigts à l’intérieur pour fouiller son fondement, qui laisse échapper un petit pet odorant contenu dans l’intestin.


Je n’arrête pas pour si peu mon va-et-vient dans son vagin jusqu’à l’aboutissement d’un second orgasme, plus fort, puis puissant que le précédent. Devant le spectacle de sa croupe offerte, je ne tarde pas à lâcher ma semence en elle. Pas besoin de protection ni de précautions, à son âge il n’y a plus le risque d’être enceinte et nous ne risquons pas d’attraper une MST, étant l’un et l’autre adulte responsable et confiant en son partenaire.



Elle est toujours en position de levrette et mon sexe dégoulinant de sperme caresse son anus, titille la petite pastille plissée pour l’assouplir. Ces caresses sensuelles ont pour but de faire prendre confiance à cette rondelle délaissée depuis longtemps. Petit à petit, par pressions successives, je sens qu’elle se détend et se relâche. Je lui pète la charnière pour entrer dans cette grotte obscure mais pas inhospitalière. Je suis maintenant au plus profond de son colon, tenant Andrée de chaque côté par les hanches. De petits gémissements de bien-être accompagnent mes longs et lents va-et-vient. Je ressors totalement mon sexe de son anus qui reste ouvert pour m’accueillir à nouveau jusqu’à la garde soit plus de vingt centimètres. Ces allers-retours successifs emprisonnent de l’air dans son boyau qu’elle ne tarde pas à expulser par des pets d’abord désagréables qu’Andrée voudrait contenir, mais ne pouvant pas se retenir, ils deviennent une source d’amusement nouvelle pour nous deux.


Nous oublions l’indécence de la situation pour nous abandonner à un bonheur interdit quelques semaines auparavant. J’en profite pour exciter le clitoris d’une main et caresser sa poitrine généreuse de l’autre. Dans la glace de l’armoire qui me fait face, je regarde cette scène dont je suis l’un des deux principaux acteurs accomplissant le scénario dont j’ai si souvent rêvé et qui se réalise aujourd’hui.


Ce coït anal aboutit à l’orgasme d’Andrée lorsque j’éjacule dans son rectum.



Je me couche sur le dos, Andrée se place à genoux entre mes jambes en me tournant le dos. Je relève mes jambes que j’écarte largement de façon qu’elle puisse plaquer sa poitrine sur le lit en écartant ses genoux et amener sa vulve à la hauteur de ma verge en érection. Le spectacle de cette vulve poilue largement ouverte est sublime et son anus encore dégoulinant de foutre semble me prier d’y revenir. J’approche mon pieu de son vagin que je pénètre en tirant sur ses hanches. Je reste passif, contrôlant la profondeur des va-et-vient et ses mouvements de hanches. La vue de son anus est surprenante, m’encourageant à lui introduire quatre doigts à l’intérieur pour la fouiller profondément sans qu’elle me demande d’arrêter. Elle savoure la situation en ondulant de la croupe comme pour mieux me sentir. Je touche mon pénis à travers la paroi vaginale. L’orgasme ne se fait pas attendre plus longtemps pour moi qui hurle mon plaisir par des « Ah-aa… ah-aa… ah-aa ! » de bonheur. Que c’est bon !


C’est avec les couilles vidées pour moi et une grande satisfaction pour Andrée que nous prenons nos premiers instants de repos, tous deux enlacés. Nous nous endormons allongés sur le côté blottis l’un contre l’autre. Je serre un sein dans ma main, mon sexe collé au creux de son dos.


Quand nous nous réveillons, il fait nuit et il n’est plus question pour moi de la quitter pour regagner mon appartement.



Je prends une douche pour laver toutes les odeurs et les traces de nos ébats amoureux ; je m’habille d’un pantalon, pas de slip, d’un tee-shirt et chausse une paire d’espadrilles, Plum est déjà à la porte à attendre le signal du départ, j’ai la clé qu’Andrée m’a laissée pendant son séjour en Province.


La balade du chien dure une vingtaine de minutes. La fraîcheur de la nuit me permet de remettre un certain nombre d’idées en place, déroulant le film des premières heures d’amour charnel avec la femme que je mate depuis que je l’ai rencontrée sur le palier quand je bricolais sur la porte de mon appartement.


En rentrant dans l’immeuble, je m’arrête chez moi prendre les fleurs que j’ai achetées pour Andrée en préméditant ce qui allait se passer. Plum n’est nullement étonné de mes faits et gestes, habitué que je m’occupe de lui, probablement parce que je suis le maître par procuration de Patsy.


De retour chez Andrée, j’ai un accueil chaleureux de la maîtresse de maison qui s’avère être une maîtresse femme en plus d’une maîtresse tout court. Elle a déployé une grande énergie pendant la demi-heure restée seule. C’est vrai que, côté vestimentaire, il n’y a pas trop de recherche, ni de recherche du tout. Elle porte le peignoir bleu pastel aperçu le jour du nettoyage de la fenêtre, sans ceinture, largement ouvert, le spectacle qui s’offre devant mes yeux est divin. Je sens déjà ma queue qui se manifeste, en pensant aussi qu’il va vraiment falloir que je lui rase les poils abondants qui symbolisent un string imaginaire sur le sexe. Je la désire cul nu mais aussi avec la chatte rasée. Je vais préméditer cet acte.



L’apéritif préparé hâtivement est un pur bonheur. Sur la table du salon, Andrée a dressé une petite dînette avec nappe, serviettes, petites assiettes et couverts, deux flûtes et la bouteille de champagne nous attendent. Dans la cuisine, le four est en marche pour chauffer des toasts au fromage. Il y a aussi d’autres canapés préparés avec du pâté maison et des rillettes.



C’est nus comme des vers que nous dégustons ce frugal dîner imprévu mais tant apprécié, une coupe de champagne pour fêter notre union.



La soirée et la nuit restent gravées dans ma tête comme une épitaphe sur une stèle de marbre. Aujourd’hui c’est dimanche et nous avons encore une grande journée devant nous.



∞∞∞∞∞




Nous nous sommes endormis dans les bras l’un de l’autre ; j’ai un sein dans une main et Andrée a calé ses fesses entre mes cuisses et mon ventre, sur mon sexe.


Ce matin, c’est la clarté de la pièce qui nous réveille ; Plum reste sagement dans son panier dans la cuisine, il ne dort jamais sur le lit, j’en suis étonné et je le dis à Andrée.



Aussitôt dit aussitôt fait, elle n’a peut-être pas remarqué ou plutôt n’en a rien dit, ma main lui pétrit les seins comme deux miches de pain. Nos langues se mêlent longuement avant que je me décide à la chevaucher en position du missionnaire. Elle remonte ses jambes qu’elle croise derrière mon dos pour être plus profondément pénétrée. La conclusion ne se fait pas attendre, je ne souffre pas d’éjaculation précoce mais je ne vais plus pouvoir retarder mon plaisir et au moment où elle me prévient de la montée de son orgasme, dans une ultime poussée d’adrénaline, je lui propulse mon sperme au plus profond de son vagin.


Nos hurlements de jouissance ne suffisent pas à nous rassasier, elle décide de m’en donner plus. Mon sexe accepte encore de reprendre du service, attendant au garde-à-vous les ordres de ma maîtresse. Andrée prend l’initiative de me chevaucher, assise sur ma verge, elle ondule du bassin, contractant les muscles du vagin pour me serrer plus fort la verge et faire monter tranquillement et progressivement mon désir. Le rythme s’accélère jusqu’au terme de cet accouplement qui s’achève sur une explosion de foutre en commun.



Je me rhabille comme hier, sors Plum pour aller jusqu’au jardin pour chiens où je peux le détacher, sûr qu’il ne pourra pas s’échapper. Il est déjà plus de dix heures, les heures passent vite en bonne compagnie. Pendant la promenade de Plum, je repense aux sorties en compagnie d’Andrée quand notre complicité était stérile mais que notre subconscient bâtissait le futur. Elle est aujourd’hui devenue ma maîtresse car, qu’on le veuille ou pas, c’est son titre depuis qu’elle m’appartient entièrement sexuellement ; elle ne me refuse plus rien, attendant même d’assouvir mes nouveaux fantasmes comme celui de lui raser le sexe.


Au retour je passe par le fleuriste où je ne résiste pas à acheter un bel hortensia bleu avec sept grosses têtes. Il commence à fleurir et je suis sûr que la main verte d’Andrée lui permettra de le conserver plusieurs semaines. J’achète aussi un poulet rôti tout chaud avec des petites pommes de terre pour ce midi, ainsi nous n’aurons pas de cuisine à faire.


De retour à l’appartement, je ne vous raconte pas l’étonnement d’Andrée en me voyant débarquer les bras chargés de fleurs et de victuailles.



Pendant le petit-déjeuner, nous discutons de la suite de la journée. Andrée a parlé avec tante Clémence au téléphone, elle souhaite que nous y allions déjeuner ce midi. D’un commun accord nous convenons de la rappeler pour lui dire que nous apporterons le poulet cuit et nous décidons aussi de nous débarrasser des impatiences en les lui offrant. Pour l’amour sur la table et le rasage, ce sera pour plus tard, ce soir peut-être !



∞∞∞∞∞





NDLR : « Coquinou » un coquin gentil, à ne pas confondre avec « coquinasse » qui est un méchant coquin, pas intéressant du tout. Je suis un coquinou, c’est bien.


Je n’ai plus de remarques à faire à Andrée qui s’habille comme je le souhaite, je n’en doutais pas. Prêt au départ j’ai tout de même un remords pour elle, vis-à-vis de sa tante :



Elle se positionne devant moi qui suis assis sur le canapé ; sans précaution, je relève sa robe dont les trois derniers boutons du bas ne sont pas attachés, jusqu’au-dessus de la ceinture. Bien sûr, elle n’a pas mis de culotte et le porte-jarretelles blanc supporte des bas, couleur vison. Le spectacle est paradisiaque pour moi mais un remords me tracasse :



C’est vrai que sa robe est doublée et qu’en bas rien ne paraît, même en contre-jour. Bien sûr, en haut on devine le soutien-gorge blanc mais c’est tout à fait décent.



Dorénavant, à chaque sortie, il y a choix et validation de la tenue en fonction de ce que l’on fait et de l’endroit où nous allons, c’est bien sûr moi le maître-correcteur.


Le déjeuner chez tante Clémence n’a rien de particulier. Tout au plus, Andrée m’exhibe ses dessous à l’apéritif, assise sur le canapé. Le régal est quand elle tente de sortir avec difficultés, des coussins qui semblent vouloir la retenir. Elle est obligée d’écarter les jambes pour prendre appui sur ses deux pieds avant de pousser à l’aide d’une main sur le coussin qui semble lui échapper en s’enfonçant. C’est à chaque fois une vue imprenable face à elle, qui me laisse voir le haut des bas, les jarretelles et sa chatte poilue sans culotte. Elle en abuse un peu et moi aussi lorsque sa tante n’est pas dans notre champ de vision. Une fois, en passant près de moi, je lui dis :



Le déjeuner est typique d’un repas familial, tante Clémence paraît satisfaite du bonheur de sa nièce et je pense même qu’elle sait ce qui s’est passé cette nuit avec Andrée, car elle n’a pas les sous-entendus habituels ; ce qui me fait croire qu’elle ne veut plus prêcher du faux pour connaître la réalité qu’elle connaît. Le déjeuner terminé, nous ne nous éternisons pas, prétextant le repos de la tante, la promenade-pissette de Plum et puis demain, il paraît que je travaille !


Et cette nuit, je fais quoi ?



∞∞∞∞∞




Nous ne nous attardons pas à l’extérieur, trop pressé de retrouver notre intimité pour satisfaire les fantasmes élaborés ce matin au petit-déjeuner.


En passant chez moi au premier, je récupère le matériel utile au coiffeur, en fait un simple rasoir jetable suffit. La triple lame de ces nouveaux systèmes fait qu’il n’est plus nécessaire de badigeonner le sexe de mousse à raser ou d’utiliser une quelconque crème dépilatoire. Direct à sec, cela va très bien, sans irritation et l’avantage est de pouvoir récupérer les poils pour les fétichistes d’insolite, ce qui sera mon cas ce jour. Une première, cela marque les esprits et un souvenir concret n’est pas à rejeter.


Arrivés au troisième, Andrée propose une petite douche, c’est, dit-elle, plus propre quand on va chez le docteur pour montrer ses fesses. J’accepte à la condition qu’elle remette ses porte-jarretelles et ses bas pour montrer son cul sur la table.


Langoureusement, je la déshabille en déboutonnant un à un les sept boutons de sa robe, puis une à une je fais sauter les quatre jarretelles libérant les bas et enfin, je dégrafe le soutien-gorge d’une main, c’est une habitude. Je retire doucement toutes ces pièces de tissu, la robe d’abord, en libérant les épaules, le tissu glisse sur son corps jusqu’à terre, puis je dégage le soutien-gorge maintenant ses seins qui, emportés par leur poids, descendent de plusieurs centimètres, enfin les bas de nylon que je retire, un pied d’abord puis l’autre quand Andrée change de jambe d’appui. Elle est maintenant nue comme un ver devant moi, je tire sur les poils au centre de la vulve pour en vérifier la longueur et le travail à réaliser.



Je me déshabille pour partager la douche avec Andrée, dans la baignoire. Mutuellement, nous nous lavons le sexe tout en profitant de nos doigts agiles, pour caresser nos parties intimes et sensibles, histoire de nous mettre en condition.


Le moment est venu d’installer Andrée sur la table de la cuisine, après avoir pris la précaution d’y mettre une grande serviette de bain propre et un oreiller pour reposer sa tête. Je l’aide à monter avec un tabouret et la voici couchée sur le dos, les jambes en l’air, la chatte largement ouverte. Je vérifie que l’extérieur est suffisamment sec mais avec la chaleur ambiante, les poils ne restent pas longtemps humides. Avant de commencer mon travail de coiffeur, je vérifie l’intérieur de sa chatte qui recommence à mouiller de désir et j’en profite aussi pour caresser l’anus, fermé mais qui frémit à mon doigté.


Pour marquer l’instant mémorable des 33 ans sans rasage, très important dans une vie, je décide de faire une photo du pubis d’Andrée avec tous ses poils, cuisses largement ouvertes et chatte exposée. Andrée ne refuse pas ce geste prémédité de moi mais inconnu d’elle.


Je prends maintenant mon rasoir et en spécialiste, je débute la récolte des poils, méthodiquement et minutieusement du pubis à la vulve par sillons successifs. Régulièrement, je débourre le rasoir des poils coincés dessus, gardant le rasage de la fente vulvaire pour la fin. C’est presque fini, j’écarte les grandes lèvres pour raser les poils qui poussent presque à l’intérieur, puis je fignole mon travail en repassant partout avec un rasoir neuf de façon à avoir une peau la plus lisse possible. Je touche avec la main, c’est parfait, pas une égratignure. J’engage Andrée à se caresser pendant que je fais une photo de sa chatte rasée.


Entre les deux photos, il ne s’est pas écoulé plus de vingt minutes.



Je lui prête une glace pendant que je rassemble les poils dans une enveloppe avec la date du dimanche 17 juin 1990 inscrite dessus. Cette enveloppe, je la conserve toujours précieusement vingt ans plus tard.


Nous n’allons pas rester comme cela, sans amour, devant un sexe dépoilé qui me donne des idées. Je positionne un tabouret en bout de table et je m’y assois. Andrée a toujours les jambes en l’air m’offrant à hauteur sa minette toute mouillée. Je l’approche de moi et plonge la tête entre ses cuisses pour sucer le clitoris tout en lui soutenant le bassin en bordure de la table, le majeur dans le cul et le pouce dans le vagin. Je peux ainsi presser la paroi rectovaginale, donnant des sensations de légères décharges électriques à Andrée.


Puis, abandonnant l’anus, j’introduis ma main fermée dans son vagin en fist-fucking mais le passage n’est pas suffisant pour pénétrer tous les doigts au-delà de la seconde phalange. En retirant le pouce, je peux entrer jusqu’à la troisième phalange mais pas plus. J’abandonne donc cette idée pour revenir avec deux doigts dans le vagin, l’index et le majeur à rechercher le point G derrière le méat urinaire. L’avantage de cette position, c’est de pousser par l’intérieur sur le clitoris qui ne tarde pas à sortir raidi de son capuchon comme une petite bite que l’on décalotte. Je continue de l’aspirer, de le sucer et de le titiller avec la bouche, si bien qu’il devient rouge turgescent et de plus en plus raide jusqu’à l’orgasme qu’Andrée ne peut plus retenir. Je me retire mais je continue de dérouiller la chatte avec mes deux doigts recourbés à l’intérieur jusqu’à ce qu’elle me demande d’arrêter avec insistance :



Et je reprends mes caresses internes, l’autre main appuyant sur sa vessie.


Elle se lâche enfin totalement avec des soubresauts de plus en plus vifs, hauts et forts que j’ai du mal à maîtriser. Un jet d’urine jaillit de son urètre. Je replonge la tête dans sa vulve pour récupérer ce nectar doré qui a le goût d’urine et de foutre mélangés.


C’est totalement vidée qu’elle s’abandonne sur la table, ne pouvant plus faire le moindre geste tellement son plaisir a été fort. Je la repositionne sur la table pour qu’elle puisse récupérer dans une position plus confortable que les deux jambes en l’air, en poussant son corps pour que ses talons reposent sur le plateau de la table.


J’admire une nouvelle fois ce sexe complètement rasé. Maintenant, elle sera vraiment complètement nue sous ses vêtements.



J’approche ma verge de sa bouche pour qu’elle me pompe le piston. Je n’ai pas éjaculé mais je suis mouillé de plaisir avec toutes ces péripéties, rasage, photos, pénétration du cul et du vagin, on le serait à moins !


Sentant mon plaisir atteindre le point de non-retour, je sors mon pieu que je plante directement dans son vagin en tirant Andrée par les chevilles et en passant ses jambes par-dessus mes épaules. Le but final ne se fait pas attendre devant un tel spectacle, j’éjacule violemment dans sa chatte rasée.


Andrée m’avouera le soir qu’elle ne s’est jamais sentie aussi bien même après son orgasme lorsque je l’ai pénétrée pour finir le travail.


Le soir nous avons encore fait l’amour avant de nous endormir. Elle a accepté de me faire une branlette espagnole. Étant bien gâtée par la nature côté nichons, il n’est pas difficile pour elle d’enserrer mon pénis entre ses seins, mais ce n’est pas tout et c’est là qu’elle montre toute sa technique. En pressant ses seins et en faisant des va-et-vient sur ma queue, elle s’arrange à chaque pompage que le gland entre dans sa bouche. Pendant ce temps, elle roule ses tétons entre deux doigts pour m’exciter encore plus. Eh bien, je vous assure que le plaisir ne se fait pas attendre avant qu’elle reçoive tout dans la bouche.


Pour souhaiter « bonne nuit » c’est un excellent remède que je conseille à tous.


Je ne croyais pas Andrée aussi imaginative en amour, mais où a-t-elle donc acquis tout ce savoir-faire ? Elle n’est même pas connectée Internet.



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Depuis vingt ans, il s’est passé beaucoup d’autres choses nouvelles dans nos vies personnelles :


• Tante Clémence est décédée, il y a quatre ans à l’âge de 91 ans d’un infarctus, seule chez elle.

• Plum était mort cinq années auparavant, de vieillesse et Andrée n’a pas voulu reprendre un autre chien trop contraignant pour la septuagénaire qu’elle est devenue.

• Patsy était elle aussi, morte de tumeurs cancéreuses à l’âge de 13 ans.

• Andrée a maintenant l’âge de tante Clémence à cette époque mais elle est toujours aussi amoureuse de moi, toujours aussi belle et désirable et toujours sans culotte dans ses sorties.

• Et moi, je suis en retraite depuis deux ans, avec toujours autant de fantasmes que je ne me prive pas de réaliser. Je n’ai pas quitté l’appartement de Paris qui me convient parfaitement. Je savoure la vie, ayant conservé ma liberté en ne me mariant pas.


Andrée et moi n’habitons pas continuellement ensemble mais, ce qui est sensationnel, c’est le plaisir de se retrouver pour faire l’amour, comme les deux amants que nous sommes restés depuis vingt ans maintenant.



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