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n° 13856Fiche technique78574 caractères78574
Temps de lecture estimé : 44 mn
13/05/10
Résumé:  Deux femmes et un homme vivent leurs fantasmes sur leur lieu de travail
Critères:  fh ff ffh collègues hépilé fépilée travail voir exhib noculotte fmast intermast rasage anulingus préservati fdanus hdanus jeu init -poils -bureau
Auteur : Camon            Envoi mini-message
La cave

Béatrice est une jolie jeune femme blonde qui travaille comme agent d’entretien pour une société toulousaine de nettoyage, à la Maison d’Éloi, bâtiment imposant accueillant plusieurs bureaux d’entreprises diverses de l’industrie et du commerce.


Elle est ce qu’on appelle une fille libérée, décomplexée et croquant la vie à pleines dents.

Depuis un difficile divorce remontant maintenant à plusieurs années, elle a décidé de mettre un terme à son image de femme discrète, voire insignifiante, toujours dans l’ombre de son ex-mari.

Dès ses premières relations extraconjugales, elle a pris conscience, non sans étonnement, de l’érotisme qu’elle dégageait, et de l’intérêt qu’elle suscitait chez les hommes. Elle s’est progressivement transformée dans sa façon de communiquer avec les gens, de s’habiller, de gérer les événements quotidiens avec une certaine philosophie.


Autrefois refoulée dans sa vie sexuelle, elle a appris à se libérer avec une rapidité qui l’a elle-même surprise, multipliant les relations avec les hommes, osant des expériences qu’elle n’aurait jamais pu imaginer par le passé. Auparavant pleine d’appréhensions, elle part aujourd’hui du principe que toute personne mérite d’être étudiée avant de lui porter un jugement définitif, et les faits lui ont souvent donné raison, en acceptant d’approfondir des relations de prime abord sans intérêt, et qui à l’inverse lui ont fait découvrir de nouvelles dimensions de sensualité.


Sa fraîcheur, l’effort quotidien qu’elle entreprend pour rester attirante, même dans un métier passant généralement pour peu valorisant, en font une femme très appréciée de la majorité du personnel travaillant à la Maison d’Éloi. Toujours souriante, belle, maquillée avec goût, disponible, les hommes aussi bien que les femmes aiment la côtoyer le temps d’un café au distributeur.

Elle adore porter des vêtements discrètement sexy, sans passer pour une fille provocante, arrivant tôt le matin, toujours perchée sur des hauts talons qu’elle troque généralement pour des ballerines dans son travail, sauf lorsque son désir de plaire l’emporte sur le confort.


Elle aime être en jupe, ne porte que des strings, avec des collants fins, ou des bas, moins pratiques, mais qu’elle apprécie pour l’impression de nudité qu’ils procurent pendant les saisons fraîches. Il lui arrive même, durant les mois chauds d’été, de ne rien porter sous des jupes légères, appréciant les sensations de l’air doux de la ville s’infiltrer et caresser son sexe nu et dépourvu de poils.


Car Béatrice a une habitude sacrée par rapport à son intimité : une épilation rigoureuse du maillot, par hygiène, par l’intérêt quelle en provoque chez ses partenaires qui la découvrent, et tout simplement parce que ça l’excite terriblement. Elle aime ces séances d’épilation qui la mettent à nu devant son esthéticienne avant une séance de massage réparatrice, comme une récompense après la douleur de la cire. Elle en sort toujours avec une impression de renaissance dans un corps différent, apaisé, qui lui plaît à montrer. C’est d’ailleurs en grande partie pour cette raison qu’elle pratique le naturisme sur les plages d’été ; elle aime la caresse chaude du soleil sur son corps nu et surprendre les regards intéressés des gens en direction de son sexe lisse.



oooOooo




Jean-Michel est un homme brun, grand, qui travaille comme ingénieur à la Maison d’Éloi. Il a rapidement sympathisé avec Béatrice. Il la trouve jolie, sexy, ils ont des goûts communs, comme par exemple la danse. Il s’arrête toujours pour faire la causette lorsqu’il la voit en arrivant le matin au boulot, ou pendant la pause-café. Il est marié, mais porte toujours un intérêt pour les jolies filles. Sans avoir l’intention de tromper sa femme, il fantasme souvent sur une relation plus osée que la normale, sans nécessairement aller jusqu’à l’acte sexuel, et pense que Béatrice pourrait être la personne idéale pour réaliser ses fantasmes. Il ne rate jamais une occasion d’admirer ses jolies jambes sous sa blouse, lorsque l’occasion s’en présente, en montant l’escalier par exemple. Il se plaît à l’imaginer sans rien dessous, et cela l’excite beaucoup.


Sportif, il aimerait faire du jogging à la pause-déjeuner, mais le manque d’endroit pour se changer et de douche l’oblige à prendre sa voiture pour aller pratiquer son sport dans un endroit bien équipé, mais assez loin de son lieu de travail. Lors d’une discussion avec Béatrice sur ce sujet, celle-ci lui propose une solution :



Jean-Michel est à la fois surpris et motivé par la proposition.



Imaginant l’homme nu et plein de mousse devant sa bassine d’eau, elle se met à rire.



Et les voilà partis vers l’escalier qui descend à la cave. Elle sort ses clés de sa poche et ouvre la porte d’un petit local. Pas terrible, éclairé uniquement par une ampoule électrique, mais ça fera l’affaire.



Elle lui montre, en bas de l’escalier dans la pénombre, un tuyau fixé au mur, dans lequel elle introduit son trousseau.



Jean-Michel est aux anges. Son imagination ne met pas longtemps à vagabonder. Lui qui adore s’exhiber devant une jolie femme, il se voit déjà dans le plus simple appareil, faisant sa toilette après un footing. Et pour lui ça ne fait aucun doute, tôt ou tard elle se pointera au bon moment, à la fin de son service, pour ranger son matériel. Et là, comment réagira-t-elle ? Sera-t-elle choquée ? Refusera-t-elle de le voir nu, ou au contraire cela lui plaira-t-il ? Il lui tarde de commencer le sport !


Ce qu’il fait rapidement, dès la semaine suivante. Son entraînement terminé, il trouve comme convenu sa bassine remplie d’eau chaude. Se retrouver nu dans un local frais, inconnu, lui aiguise les sens. Il fait sa toilette, se rhabille, et dépose les clés dans la cachette. Pas de Béatrice en vue, ce sera peut-être pour la prochaine fois.


La fois suivante se déroule de la même façon. Il envisage alors de retarder l’heure de son footing. Mais pas de chance au coup suivant, le matériel est déjà rangé en arrivant… Il se déshabille, et, émoustillé par sa nudité dans l’endroit insolite, il lui prend l’envie de sortir du local dans la même tenue et de visiter toute la cave. Excité par sa témérité, il pousse même jusqu’à l’escalier au risque de se faire surprendre.


Les séances de toilette après son footing s’enchaînent de la même façon : il cherche à compenser sa frustration en se lançant des défis de plus en plus osés. Il commence à désespérer lorsqu’un jour, il entend l’ascenseur s’ouvrir, et le bruit du chariot qui se rapproche et s’arrête devant la porte… Le cœur battant, il s’attend à ce que la porte s’ouvre sur elle. Un long silence, et rien ! Il ouvre la porte, le chariot est bien là, mais seul ! La belle lui a simplement laissé le soin de tout ranger, pour ne pas le troubler dans son intimité.


Bon, la prochaine fois, il lui dira de rentrer. Et la prochaine fois arrive. Le même scénario se déroule, et cette fois il se dirige vers la porte et l’ouvre avant qu’elle ne parte :



Et il retourne tranquillement à sa toilette. Elle entre sans rien dire et range son matériel.



Ça y est, ça se passe exactement comme je voulais !


Il entreprend de se sécher tout en se tournant vers elle. À sa grande surprise, elle ne bouge pas, comme si elle cherchait à continuer la discussion. Il enchaîne rapidement :



Il est maintenant face à elle, appuyé contre la table. Il lui montre son pubis entièrement recouvert de poils courts :



Ainsi se poursuit une discussion bon enfant, que jamais il n’aurait espéré avoir avec elle. C’est décidément une super nana, et pas la moins coquine en plus !

Il ne cesse de penser à cet instant magique tout l’après-midi. Il en est convaincu, il se passera quelque chose avec cette fille ! Lui qui n’a jamais eu de relation extra-conjugale, il se sent tout émoustillé.


Béatrice, quant à elle, est plus troublée qu’elle ne l’aurait cru. Elle a trouvé qu’il avait un beau corps, fin et musclé, mais c’est surtout l’impudeur avec laquelle il s’est montré qui la fascine. Elle se demande quand même s’il n’aurait pas une idée derrière la tête…


Et pourquoi pas, finalement ? Il est plutôt bien foutu !


Sauf qu’il faut bien l’avouer, elle n’a pas trop la tête à ça en ce moment. Elle a un petit copain, un collègue de Jean-Michel d’ailleurs, mais personne n’est au courant, et elle n’a pas du tout envie que ça se sache car sexuellement, ce n’est vraiment pas top. Cette situation lui prend la tête et sa libido s’en ressent nettement.



oooOooo




Le jour de sa première épilation arrive pour Jean-Michel. La douleur est à la limite du supportable, et le comportement de l’esthéticien plus que trouble, mais le résultat est à la hauteur de ses espérances : le toucher est d’une incroyable douceur. Motivé, il teste le soir même le résultat avec sa femme, elle est conquise, et lui ravi : les sensations aux caresses sont incroyablement plus performantes.


Le lendemain, il se rend avec impatience au rendez-vous fixé par Béatrice. Lorsqu’il la trouve à proximité de la machine à café, il lui chuchote discrètement :



Béatrice fronce les sourcils, puis son visage s’éclaire :



Elle prend la direction des escaliers, monte vers le petit local où elle se change tous les jours et referme la porte derrière elle.


Quelque temps plus tard, il prend la même direction et pénètre dans le local. Elle l’attend les yeux brillants car elle trouve la situation très amusante et excitante. Il enlève son sweat-shirt, déboutonne son jean qu’il baisse jusqu’à hauteur des genoux. Il a pris soin aujourd’hui de ne pas porter de slip, comme il aime à le faire très souvent.



Dans les semaines qui suivent, leurs petits rendez-vous à la cave deviennent de plus en plus fréquents, de plus en plus appréciés et de plus en plus intimes. Leurs conversations tournent clairement autour du sexe : épilation, nudité, envies intimes. Elle lui décrit sans aucune gêne ses séances d’épilation, comment l’esthéticienne lui façonne des micro-triangles sur le pubis en laissant vierge l’intégralité du sexe. Lui affiche son plaisir d’être nu devant elle et attend toujours son départ pour enfiler ses vêtements avec le plein de fantasmes en tête ; elle aime cette décontraction sans ambiguïté. Elle n’est pas étonnée lorsqu’un jour il lui fait part de son désir de partager avec elle une relation érotique, sans aucun tabou, tout en respectant certaines bornes à ne pas franchir et toujours en toute discrétion. Séduite par l’aspect original de l’aventure, elle accepte l’idée d’autant mieux qu’elle a vraiment besoin de se remotiver et de mettre de côté ses problèmes de couple, tout en tempérant un peu les ardeurs de Jean-Michel.


Celui-ci s’enhardit de jour en jour. Il lui a avoué son excitation à souvent se promener entièrement nu dans la cave, pouvant à chaque instant être vu par une employée des étages supérieurs descendue chercher quelque dossier… Il lui avoue avoir poussé l’expérience sur son lieu de travail, un soir très tard, en visitant, nu, tous les bureaux désertés, s’attardant dans ceux des secrétaires, poussant même le risque jusqu’à sortir dans le couloir du deuxième étage, muni de son badge pour ne pas rester coincé à l’extérieur… Il provoque Béatrice en la raccompagnant en tenue d’Adam jusqu’à la limite extrême de l’escalier qui mène au hall d’entrée où passe tant de monde, ou même jusqu’à l’intérieur de l’ascenseur, ce qui ne manque pas à chaque fois d’affoler complètement la jeune femme !


Leur pacte inclut de se dévoiler mutuellement ses fantasmes. Il parle d’abord des siens :



Dès le lendemain, il organise sa séance privée, avec des pauses plus que suggestives. Il transfère les photos sur l’ordinateur de son bureau, et passe une partie de son après-midi à les retoucher sous Photoshop. Quelques jours plus tard, fier de ses résultats, il imprime les plus réussies, les range dans une pochette piquée au secrétariat, et les porte en mains propres à son amie :



Les périodes de chaleur arrivent, ainsi que les week-ends à la mer. Lors d’une discussion par rapport à son bronzage intégral et sans aucune marque, elle pique sa curiosité un peu plus que d’habitude. Motivé par sa décontraction, il lui demande de lui montrer sa poitrine.



Elle soulève son petit pull et son soutien-gorge, et le laisse admirer ses seins bronzés.



Quelle beauté, et quel instant merveilleux ! Une douce chaleur envahit son ventre, son sexe se durcit légèrement, elle ne peut s’empêcher de lui faire remarquer :



Il n’éprouve aucune gêne et ne cherche pas à cacher son érection naissante, elle s’en amuse. Leur relation est vraiment saine et sans arrière-pensée. Il ose enchaîner :



C’est ainsi qu’elle se rend quelques jours plus tard chez son esthéticienne. Par un doux après-midi baigné de soleil, elle monte dans sa Clio, vêtue seulement d’une petite robe légère : elle n’a pas pu résister à l’envie de ne porter aucun sous-vêtement, les sens particulièrement aiguisés par les révélations récentes de son nouvel ami. Elle se dit qu’elle lui racontera l’anecdote à la prochaine occase. Tant pis si l’esthéticienne s’en aperçoit, ça en rajoutera à son excitation !

Allongée sur la table, la robe relevée jusque sous la poitrine, elle demande à la jeune femme un maillot intégral.


Celle-ci s’exécute avant de parfaire les soins, calmant le feu à l’aide d’une huile odorante sur toute la zone lisse et rougie, avec une lenteur qu’elle trouve inhabituelle chez elle, ce qui n’est pas fait pour apaiser ses sens.


Je me demande si elle n’a pas remarqué que je ne porte rien sous ma robe aujourd’hui !


Une fois sortie du centre d’esthétique, elle s’autorise une petite balade sous le chaud soleil, afin d’apprécier l’effet de l’air estival s’infiltrant sous sa jupe pour venir câliner son sexe sensibilisé par l’absence de tout poil. En s’asseyant dans sa voiture, elle ne peut s’empêcher de soulever sa robe et d’admirer son minou nu et brillant d’huile. Elle introduit son index entre les lèvres et se met à masser doucement son clitoris en imaginant les doigts de l’esthéticienne à la place des siens, effectuer le même mouvement quelques minutes auparavant, s’abandonne à ce fantasme nouveau pour elle, et déclenche un orgasme aussi violent que rapide.


Lors de leur entrevue suivante (c’est maintenant devenu une habitude), elle lui raconte ce qu’elle a vécu dans les moindres détails, ce qui a pour effet de déclencher une érection cette fois beaucoup plus visible chez son ami.



Elle se recule, déboutonne son jean et le baisse en même temps que le string, et le petit abricot lui apparaît dans toute sa beauté. L’instant qu’il vit est d’un érotisme rarement vécu.


Décidément, cette fille est vraiment trop sexy, il faut absolument passer à la vitesse supérieure.


L’occasion lui en est donnée peu de temps après : comme souvent, elle l’accompagne le matin pour lui ouvrir le local et qu’il puisse y laisser son sac de sport. Après avoir refermé la porte à clé, elle se tient à côté de lui dans la pénombre, la lumière s’étant éteinte, et ne semble pas vouloir bouger. Il prend sa main et l’attire contre lui, elle se laisse faire. Il se penche pour l’embrasser, leurs bouches s’unissent, leurs langues chaudes se nouent en un baiser interminable, puis enfin se séparent.



Elle passe une main sur son cou et l’attire contre elle pour un autre baiser aussi fougueux, puis ils se séparent discrètement en évitant de remonter ensemble.


À partir de ce jour, leurs retrouvailles quasi journalières prennent une tournure nettement plus orientée sexe. Il se prépare, l’attend, nu, le temps qu’il faut, et quand elle se présente, elle se précipite sur lui selon le même rituel, commence par lui caresser le torse, le lécher, puis sa bouche descend le long de son buste, sa langue s’attarde sur son pubis lisse, puis elle s’empare de son sexe dur et l’engloutit avec douceur. Elle s’arrête toujours à temps, et s’éclipse en silence après un baiser. Lui reste un moment, prostré, pensant à la scène qui vient de se passer, parfois termine le travail commencé tellement son excitation est grande, souvent se rhabille sans en rajouter et regagne son bureau, le sexe encore en feu, se demandant si rien ne transparaît devant ses collègues.


Un autre jour, elle lui demande s’il veut qu’elle s’occupe de sa toilette. Face à la table, il écarte les jambes et attend le cœur battant. Elle commence par lui savonner le dos, puis descend au niveau des fesses et lui titille longuement l’anus. Son doigt tourne autour puis pousse légèrement et entre sans difficulté. Elle entreprend ensuite de lui savonner le torse, et descend rapidement s’emparer de son sexe tendu à mort à l’aide de ses deux mains, puis opère une masturbation en règle. Le devinant au bord de l’orgasme, elle passe à la partie rinçage et séchage. Puis, toujours dans son dos, elle s’agenouille, s’empare à nouveau de son sexe tout aussi dur et poursuit le travail commencé. Une autre source de plaisir vient décupler son excitation : elle a introduit sa langue à l’intérieur de la raie des fesses, et se met à lui lécher l’anus avec une douceur et une précision incroyables, tentant une pénétration par intervalles réguliers. Cette fois, perdant tout contrôle de lui-même, il ne peut anticiper un orgasme aussi violent que rapide, et inonde les mains de sa partenaire. Pour une fois, la bassine aura eu une deuxième vie !


Bien sûr, Jean-Michel n’est pas toujours passif dans cette histoire. Rapidement, il la convainc d’accepter d’assouvir son premier fantasme : la nudité sous ses vêtements. Les premières fois, elle accepte de retirer son string à la fin de son service, au moment de se changer. Elle descend le rejoindre, condamne la porte, et remonte sa jupe au-dessus de la taille pour lui faire admirer sa nudité. Ne pouvant résister longtemps à un tel spectacle, il s’agenouille, lui écarte les jambes et s’empare de son sexe avec sa bouche et sa langue, comme s’il voulait tout avaler. Puis il la fait se tourner et s’appuyer sur le dossier du fauteuil présent dans la pièce, jambes écartées et reins creusés, et opère un massage buccal identique à l’intérieur du sillon de son cul parfait, tout en lui double-cliquant la souris, ce qui se solde rapidement par des gémissements difficilement contrôlés suivis d’un orgasme rapide et efficace. Comme convenu, elle le quitte dans la même tenue, et rejoint sa Clio garée sur le parking, son string à l’intérieur du sac.


Puis, progressivement, elle accepte d’aller encore plus loin : arriver le matin dans une tenue sexy sans aucun sous-vêtement, se déshabiller et enfiler sa blouse Béatrice comme seul vêtement, accomplir son travail, et repartir comme elle est venue.


Un des meilleurs souvenirs qu’il lui reste de ces ébats se passe en automne, à l’arrivée des premières fraîcheurs. Elle a opté pour une jupe courte en jean, un chemisier, des bottes et un collant couleur chair qu’elle porte sans rien dessous et sans aucune pudeur. Elle a passé la matinée en ne gardant que le collant et les bottes sous sa blouse, et n’a pas manqué l’occasion d’en faire part à Jean-Michel, qu’elle retrouve une fois de plus après son service. Celui-ci l’attend, allongé sur le sol en se caressant. Elle remonte sa jupe, l’enjambe au-dessus de sa tête, tournée vers ses pieds, de manière à ce qu’il puisse admirer son sexe et son cul à travers le fin nylon, écarte bien les jambes. Puis elle entreprend de baisser son collant et se met à se caresser fiévreusement en creusant les reins, et enfin s’accroupit juste au-dessus de sa bouche, l’invitant à s’occuper de son anus avec la langue. Ne se faisant pas prier, il la mange littéralement tout en lui pénétrant le sexe avec un doigt. Le résultat est à la hauteur de ses espérances, elle se met à gémir sans pouvoir se contrôler, puis explose. Pourvu que quelqu’un n’ait pas eu l’idée de se promener dans le sous-sol ce jour-là !



oooOooo




Estelle est le troisième personnage de cette histoire. Elle est brune, sportive, très jolie, et travaille dans une société située au deuxième étage du bâtiment. Elle et Béatrice se sont rapidement trouvées et se sont liées d’amitié grâce à des caractères semblables : indépendance, optimisme, goût de la vie, originalité dans leur vie amoureuse. Très vite, elles se sont confié leurs petites envies et leurs petits secrets. C’est ainsi qu’Estelle ne perd pas une miette de chaque nouvel épisode dans la cave, que sa nouvelle amie se délecte à lui révéler dans les moindres détails. Elle ne connaît donc Jean-Michel qu’à travers les récits de Béatrice, et chaque fois qu’elle croise cet homme à l’aspect somme toute ordinaire dans les escaliers ou dans le hall, elle ne peut s’empêcher de l’imaginer selon les descriptions torrides qui lui sont rapportées. De nature plutôt réservée, elle aime le sexe, mais pas de façon aussi extravertie que son amie. Si bien que la révélation de chaque épisode provoque un tel émoi qu’elle en devient presque accro, comme lorsqu’on suit une série télévisée passionnante.



En effet, les photos lui plaisent, et dorénavant, chaque fois qu’elle le croise dans les escaliers, au moment où il lui adresse un petit bonjour tranquille, elle baisse son regard et repense à ce sexe dur et droit qu’elle a vu sur le papier.


Elles sont toutes les deux aujourd’hui en train de parler discrètement des derniers scoops, devant la machine à café :



Estelle ouvre de grands yeux ronds et en reste bouche bée.



Elle se déplace discrètement sur le côté du distributeur, là où le mur forme une petite alcôve, jette un regard dans toutes les directions pour vérifier que personne ne peut la voir, fait sauter un à un les boutons-pression de sa blouse, de haut en bas, la fait glisser le long de ses bras et la récupère d’une main devant une Estelle médusée ! La vision de ce corps magnifique, bronzé, vêtu seulement d’une paire de sandales à talons aiguilles, de cette poitrine aux tétons érigés par la fraîcheur du hall, provoque une accélération de son pouls cardiaque.



Au lieu de ça, elle fait un demi-tour pour lui montrer ses fesses, s’agite pendant quelques secondes, pour enfiler sa blouse au grand soulagement d’Estelle.



Elles éclatent de rire.



Elle retourne dans son bureau, le ventre en feu. Cette petite coquine de Béatrice a décidément le chic pour l’émoustiller ! Elle le boufferait bien, ce ravissant petit cul ! Sa dernière expérience lesbienne remonte à des siècles, elle n’a plus de relations sexuelles qu’avec des hommes et se dit qu’il serait temps qu’elle remette un peu de piquant dans sa vie amoureuse, un peu terne ces derniers temps. Son amie occupe l’essentiel de ses pensées le reste de la journée. Elle se repasse en boucle son impudeur, sa fraîcheur, sa beauté, et surtout son sexe si bien épilé, avec juste un tout petit triangle de poils parfaitement tondus. Et ce cul !


Le lendemain, impatiente, elle brûle les étapes : jupe nettement au-dessus du genou, collant clair, fin et transparent, pas de culotte, pas de soutien-gorge. Elle entre dans le hall du grand bâtiment en faisant claquer ses talons aiguilles sur le carrelage d’un pas conquérant, aperçoit Béatrice et lui fait une invite de la main, lui chuchote fièrement, telle une gamine :



Estelle grimpe l’escalier sous le regard de Béatrice.



À cette heure matinale, il n’y a encore personne dans le hall. Estelle s’empare de l’ourlet de sa jupe et le soulève au-dessus de ses reins, découvrant un joli petit cul, nu sous le fin nylon du collant. Béatrice porte sa main à sa bouche en pouffant, et lui lève le pouce en signe de victoire.


La journée d’Estelle lui restera en mémoire : c’est la première fois qu’elle ose côtoyer tous ses collègues, participer à une réunion, aller manger au resto, sans que personne ne soupçonne sa quasi-nudité sous ses vêtements. Enfin, personne, sauf une : sa collègue Geneviève, lorsque celle-ci vient l’entretenir d’un sujet technique qui la préoccupe et lui demander son avis dans son bureau. Estelle est assise sur son fauteuil en cuir, les jambes croisées, un peu éloignée du bureau, écoutant d’une oreille distraite sa collègue, qu’elle observe soudain avec intérêt. Elle est vêtue d’une jupe droite, assez courte, d’escarpins, d’un polo beige très fin, assez décolleté, qui laisse voir la naissance d’une petite poitrine ferme, et surtout la forme de ses tétons.


J’ai l’impression qu’elle ne porte pas de soutif !


C’est la première fois qu’elle observe sa collègue avec autant d’attention.

Elle remarque au bout d’un moment que celle-ci n’arrête pas de regarder ses jambes. Soudain, une idée lui traverse la tête : elle va la tester. Elle décroise lentement ses jambes, et pendant un long moment, les maintient légèrement écartées tout en se lançant dans un long discours.


Ce qu’elle attendait arrive rapidement : Geneviève est devenue rouge et balbutie quelques mots, se ressaisit, regarde ailleurs, termine ses phrases tant bien que mal, puis se lève en prétextant un appel téléphonique. Machinalement, elle baisse la tête pour observer son entrejambe : sa jupe est carrément remontée au niveau du sexe, et son collant ne cache absolument rien de sa toison noire ni de ses lèvres humides ! Estelle sourit :


En voilà une qui va me prendre pour une vraie salope ! J’espère au moins que ça l’a excitée !


Le lendemain, elle passe directement à la dernière étape : jupe nettement plus courte, et bas noirs avec des bottes. En arrivant, elle fonce directement voir Béatrice, impatiente. Une fois localisée dans un couloir, elle soulève discrètement sa jupe pour lui dévoiler sa chatte sans aucune pudeur.



Elle passe deux heures dans son bureau, en essayant de se concentrer sur son travail, mais avec une main s’égarant souvent sous sa jupe, provoquant à chaque fois un trouble au contact de sa toison à l’air libre. À l’heure de la pause, elle retrouve sa copine comme convenu :



Silence.



Elle hésite, embarrassée.



Béatrice ouvre des grands yeux.



Elle aurait aimé lui avouer que c’est effectivement une scène à trois qui occupe ses pensées le soir dans son lit, mais elle a peur de la choquer.



Et elle rajoute :



Elle lui prend la tête entre les mains et lui plaque un baiser sur la joue. Machinalement, Béatrice se rapproche de son amie et pose une main sur ses fesses, se rappelle qu’elle ne porte rien dessous :



Le jour même, Béatrice guette Jean-Michel et le rejoint dès le retour de son footing, impatiente. Elle le trouve allongé par terre, nu, faisant ses abdos. Elle lui propose de lui faire sa toilette, ce qu’il accepte sans mal. Elle met une telle tendresse dans ce qu’elle lui fait qu’il s’en étonne :



Béatrice sursaute, puis se rattrape :



Jean-Michel, tout émoustillé, connaît déjà sa réponse. Il s’entend dire :



Béatrice est perplexe, elle ne sait pas très bien comment son amie le prendra. Elle décide de ne pas lui en parler tout de suite.


Le lendemain, Estelle lui saute quasiment dessus pour savoir :



Revenue dans son bureau, elle commence à se caresser discrètement en imaginant le prochain épisode. Quelque chose pourtant la gêne : ses poils. Elle écarte les jambes et observe sa toison fournie. C’est le troisième jour de suite qu’elle ne porte pas de culotte, elle a maintenant bien adopté le concept. Elle ne peut que constater : elle fait particulièrement négligé à côté de Béatrice, et connaissant les goûts de son futur partenaire… Il est temps de faire quelque chose. Elle réfléchit un instant, puis décide d’avoir une nouvelle fois recours à son amie. Partant à sa rencontre, une petite idée lui traverse l’esprit, fait son chemin, et plus elle y pense, plus elle la trouve excitante. Elle capte de loin l’attention de Béatrice, lui fait signe de la retrouver à la cave et s’engouffre dans l’ascenseur. Elles ont pris l’habitude de se retrouver en bas lorsqu’elles ont quelque petit secret à se confier. Béatrice la rejoint rapidement, et l’interroge :



Elle soulève sa jupe jusqu’aux reins.



Elle s’agenouille pour regarder de près le sexe de son amie. Elle passe la main sur la toison pour évaluer la longueur des poils.



Estelle se réjouit : son plan a parfaitement fonctionné… Béatrice, quant à elle, de plus en plus troublée, prend sa mission très à cœur :


Décidément, cette petite coquine a le don de me mettre dans tous mes états ! Elle me fait vraiment de l’effet ! Je crois que je vais un peu en profiter, demain.


Le lendemain matin, dès son arrivée, Estelle prend directement l’escalier qui descend vers la cave, en essayant de réduire le plus possible le bruit de ses escarpins à talons sur les marches. Elle pénètre dans le local et se débarrasse de son manteau. Elle porte une robe portefeuille légère, nouée par une ceinture en tissu, sans rien dessous. La température printanière l’a décidée à ne pas porter de collants aujourd’hui. Tout le matériel est déjà étalé sur la table : une bassine pleine d’eau chaude, un rasoir, une bombe de mousse à raser, une paire de ciseaux, une serviette, un tube de crème hydratante.


Elle entend un bruit de pas dans l’escalier. La porte s’ouvre sur Béatrice resplendissante, portant un café dans chaque main, maquillée avec goût, laissant flotter autour d’elle des effluves d’Opium. Elle est vêtue de sa blouse blanche en nylon et d’une paire de bas ultrafins, couleur chair, chaussée de sandales à talons aiguilles. Surexcitée par sa mission matinale, elle a opté pour la nudité sous ses vêtements sans savoir que son amie en ferait autant. Elles tombent dans les bras l’une de l’autre et s’embrassent chaleureusement, heureuses de se retrouver de si bonne heure. Elles boivent le café en bavardant pendant cinq bonnes minutes.



Estelle dénoue sa ceinture, sa robe s’écarte et glisse le long de son dos. Elle se retrouve entièrement nue, vêtue seulement de ses escarpins, sublime. Béatrice a un petit pincement au ventre : quel canon !



Estelle s’exécute, mieux même, elle passe sa jambe droite par-dessus l’accoudoir du fauteuil, et se retrouve dans une pose très suggestive, offrant littéralement son sexe à sa copine. Béatrice fait de son mieux pour masquer ses émotions. Elle place la bassine d’eau sous le siège, s’empare des ciseaux, se positionne un genou à terre, les fesses sur son talon, l’autre genou à la hauteur de la poitrine. Puis elle écarte doucement ses jambes d’un geste savamment calculé, tout en commençant à tailler le pubis au plus court. Estelle a légèrement sursauté au contact de ces mains sur son sexe, une pointe brûlante lui a traversé le ventre. Un autre centre d’intérêt monopolise son attention : petit à petit, les pans de la blouse de Béatrice se sont écartés, découvrant un sexe entièrement lisse, épilé du nombril jusqu’à la raie des fesses. Béatrice, qui pratique désormais l’intégrale, voulait que son amie s’en rende compte par elle-même en laissant les derniers boutons de sa blouse dégrafés. Elle a plusieurs fois capté le regard appuyé d’Estelle en direction de son entrejambe ouvert, et se rend compte que ça lui plaît beaucoup. Elle continue son travail comme si de rien n’était. Une fois la zone du pubis bien nette, elle passe au sexe.



Elle poursuit sa tonte minutieuse avec les ciseaux. Le débroussaillage terminé, elle passe aux choses sérieuses. Elle s’empare de la bombe et fait disparaître le sexe de son amie sous une épaisse mousse compacte, qu’elle étale lentement de ses doigts, ce qui fait encore monter l’excitation d’Estelle, les yeux rivés sur le haut des cuisses de son amie. Béatrice s’empare du rasoir, et fait disparaître petit à petit tous les poils en tendant bien la peau, faisant apparaître un bourgeon de chair rose en haut de la fente lisse. Son clitoris entièrement dégagé n’a maintenant plus aucune cachette, Estelle ferme les yeux quelques secondes pour apprécier l’excitation d’exposer son désir aussi radicalement. Il ne lui reste maintenant qu’une touffe sur le pubis.



Estelle, qui avait gardé sa jambe sur l’accoudoir, repose son pied libre sur le sol et glisse ses fesses vers l’avant, dans une pause un tout petit peu moins indécente, tout en maintenant les genoux bien écartés.



En quelques coups de rasoir, la jeune femme se retrouve plus nue qu’elle n’a jamais été, satisfaite du résultat. Elle admire son nouveau sexe, ravie. Elle pose sa main dessus, appuie toute la paume, et sent la douceur tiède de sa peau, la tendresse des grandes lèvres et le clitoris tendu au-dessus des petites lèvres libérées et gonflées, puis se caresse le pubis.



Prise d’une pulsion soudaine, elle penche son visage et dépose un baiser appuyé sur la vulve lisse et fraîche. Elle relève la tête, les joues roses, et regarde son amie qui lui sourit. Elles éclatent de rire toutes les deux, puis Béatrice se saisit du tube de crème hydratante :



Estelle, encouragée, replace sa jambe sur l’accoudoir. Elle dépose une noix de crème sur son sexe, et se met à l’étaler lentement tout en fixant Béatrice qui s’est maintenant mise à genoux, les fesses sur les talons, les avant-bras sur les genoux de son amie, décidée à ne pas perdre une miette du spectacle. Estelle continue son lent massage, même après que la crème a bien pénétré toute la peau. La sensation est décuplée par rapport à celle que donnait la même caresse lorsqu’il y avait des poils. Sous la douceur de ses doigts, son clitoris devient dur, appelant au plaisir. Béatrice, fascinée, remue les lèvres et lui susurre un ordre simple :



Estelle écarte alors ses jambes au maximum, ses doigts son irrésistiblement attirés par sa délicieuse fente imberbe et déjà humide. Elle ferme les yeux. Ses doigts explorent son intimité.



Béatrice ne se fait pas prier, se relève, dégrafe les derniers boutons, son vêtement léger finit par terre et elle se retrouve vêtue uniquement des ses bas et de ses chaussures. Elle se remet dans la même position, le visage tout près du sexe luisant, sauf qu’une main s’est égarée entre ses jambes, qu’elle écarte pour que son amie n’en perde rien, et qu’elle commence à se doigter, aussi impudique. C’est alors qu’elles entament toutes deux un même mouvement de va-et-vient du bassin, en ne se quittant pas des yeux, juste de temps en temps pour observer l’activité de l’autre. Estelle rompt enfin le silence en la regardant droit dans les yeux et en poursuivant sa caresse intime :



Le cœur de Béatrice, envahi par l’excitation, se met à battre. La révélation de l’homosexualité de son amie est comme une délivrance : elle se sent elle aussi à la fois attirée et désirée par l’autre jeune femme. Elle se redresse sur ses pieds, passe ses jambes de part et d’autre des cuisses de son amie, debout face à elle, et attire son visage contre son ventre en maintenant ses doigts dans ses cheveux. Estelle place un baiser sur le pubis qui s’offre à elle, juste à la limite du doux sillon, pendant que d’une main elle lui caresse les fesses, et de l’autre la jambe. Un long moment s’écoule, puis Estelle relève la tête. Béatrice lui prend alors le visage entre ses mains, s’avance en calant un genou contre la cuisse d’Estelle qui reprend appui sur le dossier du fauteuil, elle se baisse, cambre les reins, et se retrouve la bouche contre la bouche de celle qui est en train de devenir son amante. Les lèvres se touchent, s’effleurent sans qu’elles n’osent aller plus loin. Béatrice lui chuchote :



Pendant ce temps, Estelle a glissé une main entre les cuisses de Béatrice et projette de lui donner du plaisir en caressant son sexe, alors que son autre main continue de caresser la jambe gainée de nylon. Béatrice a un petit sursaut et se met à gémir, toujours bouche contre bouche.



Estelle connaît bien le corps des femmes et fait rapidement réagir Béatrice en accélérant ses caresses sur son clitoris. Elle est merveilleusement surprise par le petit jaillissement de cyprine qui remplit sa main. Béatrice approche davantage sa poitrine jusqu’à toucher ses seins, l’invitant à aller plus loin. Elle s’est mise à seconder ses allers-retours tout en continuant de lui susurrer des mots doux contre sa bouche. Estelle a doucement glissé un doigt dans l’étoile sombre qui se niche entre ses fesses bronzées et joue avec son anus ourlé, pendant que son pouce taquine le clitoris avant d’entrer en elle. Béatrice aime ce doigt qui titille son anus, elle pousse un petit cri en guise d’encouragement.


Et d’un seul coup, comme si elle n’attendait que ce signal, Estelle plaque sa bouche contre la sienne, qu’elle pénètre de sa langue pour aller fouiller à la recherche de l’autre langue et s’enrouler autour d’elle. Le baiser qui s’ensuit est d’une rare intensité, les deux filles se mettent à gémir, cela dure plusieurs minutes. Son doigt continue à caresser son petit anus puis appuie un peu, la sent se détendre, et entre en elle. La double pénétration provoque des ondulations du bassin, annonciatrices de l’orgasme. Soudain, Béatrice se raidit et bloque le poignet de sa partenaire pour stopper net son mouvement. Elle reste immobile pendant un moment, la respiration haletante, les yeux fermés, puis elle se penche à nouveau, plaque ses lèvres contre celles d’Estelle, et murmure :



Elle l’embrasse encore une fois à pleine bouche, ramasse sa blouse sans l’enfiler et ouvre la porte, impudique, en lançant un dernier regard vers son admiratrice qui a repris ses caresses intimes sans la quitter du regard.



Béatrice referme la porte et traverse toute la cave, nue, claquant ses talons contre le sol, ivre d’excitation, sa blouse à la main qu’elle n’enfile qu’à l’ultime moment, en haut de l’escalier, avant de pénétrer dans le hall d’entrée déjà plein de monde, le sexe en feu. Elle n’en revient pas : elle vient d’avoir une relation sexuelle avec une femme, et elle a aimé ça !


Estelle rejoint directement son bureau via l’ascenseur, comme si elle arrivait directement de l’extérieur. Elle salue les quelques personnes déjà présentes et file dans son bureau. Une fois installée, elle allume son ordinateur, puis, impatiente, remonte sa robe pour admirer son nouveau sexe, les fesses nues sur le cuir frais. Elle est émerveillée de la sensation que lui procure l’absence de poils, et ne peut résister à l’envie de toucher à nouveau. Après quelques secondes de caresses, elle sent déjà le plaisir monter en elle, lorsque sa collègue Geneviève fait irruption dans son bureau. Elle ne l’avait pas entendue arriver, et se dit qu’elle ne peut pas ne pas l’avoir vue. Sans se démonter, elle se justifie :



Elle découvre encore un peu plus son sexe. Geneviève, intéressée, se penche pour regarder, impressionnée par l’impudeur d’Estelle. Moins prise au dépourvu que la fois d’avant, elle répond avec plus d’assurance :



Elle lui adresse en même temps un petit clin d’œil.



Elle fait mine de partir, puis se ravise :



Elle a l’impression de répéter les paroles de Béatrice.



Après avoir regardé si personne n’arrivait dans le couloir, elle relève sa jupe pour faire découvrir à Estelle une ravissante petite chatte tondue à ras.



Estelle, très intéressée, se tourne alors vers sa collègue et adopte la même position que quelques minutes plus tôt, devant Béatrice, la cuisse sur l’accoudoir, et commence à se caresser le clito, plus impudique que jamais.



Geneviève adresse un grand sourire à Estelle, jette un regard appuyé sur le sexe offert et déjà humide, rajuste sa jupe, fait demi-tour et se dirige vers la porte du bureau. Estelle, sans changer de position, fixe les fesses moulées par la jupe de sa jeune collègue :


Toi, ma mignonne, je sens qu’on va s’amuser un peu, toutes les deux !


Elle se dit qu’elle devrait changer de métier et faire initiatrice pour femmes en manque de sensations érotiques.



oooOooo




Vers dix heures, elle part à la recherche de Béatrice, et la trouve dans le couloir du quatrième étage. Il lui tarde d’avoir ses impressions sur leur petite séance érotique.



Estelle est soulagée, elle avait peur que son amie ait des remords.



Elle lui passe affectueusement la main au creux des reins, et l’attire contre elle, au risque que quelqu’un les surprenne.



Prise d’un désir soudain, Estelle introduit sa main sous la blouse légère de son amie, se fraie un passage entre les cuisses de la jeune femme et la referme sur son sexe nu et doux, qu’elle se met à masser avec volupté tout en y introduisant un doigt. Béatrice se retrouve plaquée contre le mur et ferme les yeux, ivre d’excitation, autant à cause de la sensualité du geste que du risque de se faire surprendre. Elle commence à gémir. Heureusement pour elles, l’étage est calme. Estelle plaque alors sa bouche contre la sienne, autant parce qu’elle en a envie que pour réduire son amie au silence. Elle accélère le mouvement de son doigt.


Cette fille est quasiment en train de me violer, et j’aime ça !


L’instant dure jusqu’à ce que la blonde atteigne le plaisir. Elle n’a cette fois pas le courage d’interrompre son initiatrice. Un orgasme d’une rare intensité secoue son corps pendant des secondes qui s’éternisent. Au dernier spasme, la brune retire son doigt, le porte à ses lèvres et le suce copieusement, puis embrasse à pleine bouche son amante échevelée, hébétée. Elles se sourient et se séparent, amoureuses, se donnant rendez-vous au lendemain. Béatrice reste seule un moment dans la même position, immobile, jambes écartées, la blouse ouverte ne cachant plus rien de son intimité. Elle se dit que si quelqu’un la voit, il pensera qu’elle est en proie à un malaise.


J’en veux tous les jours, des malaises comme ça !


Estelle passe le reste de la journée à se demander ce qu’elle portera comme vêtements, plus en fonction de Béatrice que de Jean-Michel, qui de toute façon ne la verra pas. Elle hésite entre ne porter aucun dessous, ou mettre des sous-vêtements affriolants.


Elle se décide pour la lingerie sexy, et se rend dans un magasin où elle est sûre de trouver ce qu’elle cherche. Elle fixe son choix sur un magnifique micro string Lola Luna, composé d’un minuscule triangle de dentelle transparente qui couvre à peine le pubis, et d’une chaîne de perles blanches qui part de ce triangle pour finir en haut des fesses.


Elle se réveille le lendemain, le feu au ventre, impatiente. Elle fait une toilette minutieuse, enfile une paire de bas voile, ultra fins, de couleur marron, et une paire d’escarpins à talons de dix centimètres. Puis elle enfile son dernier achat, satisfaite : le string tient plus du bijou que du sous-vêtement. Elle admire dans le reflet du miroir le fin collier de perles qui part de la dentelle transparente pour disparaître à l’intérieur de son intimité, et réapparaître au niveau du sillon des fesses. Elle regagne sa chambre, satisfaite de l’érotisme qu’elle dégage, et s’aperçoit avec surprise que le doux frottement des perles dans son vagin provoque à chaque pas une petite décharge de plaisir. Ça promet pour le reste de la journée ! Elle enfile une jupe droite qui lui dégage juste le dessus des genoux et lui fait ressortir les fesses, et un petit haut léger, discrètement décolleté, qui lui moule la poitrine dépourvue de soutien-gorge. Elle se maquille avec goût, se voile d’un nuage de Shalimar, et c’est ainsi parée qu’elle se rend à son travail.


Elle ne passe pas inaperçue en arrivant. Le claquement de ses talons ainsi que le mouvement de son cul attirent plus d’un regard masculin sur le parcours qui va du parking où elle a garé sa mini, jusqu’à son bureau, au deuxième étage. Elle se sent transformée, et attribue cette métamorphose aussi bien à sa sexualité renaissante qu’à son micro-string. Même ses collègues ont une réaction de surprise en la croisant. Il faut dire que l’image d’elle renvoyée par le miroir de son bureau est plutôt flatteuse. Elle meurt d’envie d’aller se montrer à Béatrice, mais décide de jouer la surprise au dernier moment.


Celle-ci, de son côté, n’est pas en reste. Elle a choisi la nudité totale sous ses vêtements, composés d’une paire d’escarpins dont la hauteur de talons n’a rien à envier à ceux d’Estelle, d’une mini-jupe, et d’un chemisier ouvert qui ne cache pas grand-chose de sa poitrine, le tout recouvert de sa blouse de travail pour éviter une émeute dans les couloirs. Au port de collants elle a préféré les bas pour être opérationnelle rapidement. Elle marque chaque partie des locaux qu’elle fréquente tout au long de la matinée d’une empreinte odorante d’effluves d’Opium.


L’heure fatidique arrive. Elle avait bien sûr pris la peine la veille de confirmer à Jean-Michel leur rendez-vous, surtout pour lui assurer que son fantasme serait bien réalisé, sans entrer dans les détails de sa récente expérience lesbienne. À midi, elle descend à la cave, ouvre la porte du local, se sépare de sa blouse et attend l’arrivée de l’homme. Elle a apporté une glacière contenant une bouteille de champagne et trois flûtes, ainsi qu’une couverture qu’elle étale par terre. C’est la surprise dont elle a parlé à Estelle. Jean-Michel arrive dans la minute qui suit, nerveux.



Ils échangent tous deux quelques baisers en parlant de leur état d’âme à voix basse. Il couvre ses jambes de chauds baisers, partant de la bride de ses escarpins et remontant jusqu’à la lisière de ses bas parfumés, d’une prodigieuse douceur. Elle le déshabille tendrement, s’attarde sur son sexe déjà érigé, puis, une fois nu, lui noue un foulard odorant autour de la tête, et le laisse debout, dos à la porte.



Elle débouche le champagne et sort sans refermer la porte, puis part à la rencontre d’Estelle, le cœur battant. Celle-ci l’attend, impatiente, dans le hall.

Elles s’embrassent sur la joue, se forçant à ne pas déraper sur les lèvres. Elles s’engouffrent discrètement dans la cage d’escalier. Arrivée en bas, Béatrice prend la main de son amie puis, devant la porte toujours ouverte, passe derrière elle et la pousse doucement à l’intérieur. Jean-Michel est toujours de dos.


L’instant attendu est là, il ne reste plus qu’à le savourer. Estelle se retourne, les deux jeunes femmes se sourient. Elle s’approche du mâle immobile et silencieux. Béatrice s’empare d’une coupe, y verse le champagne et la dépose dans la main de Jean-Michel. Elle s’approche ensuite d’Estelle et s’emploie à la déshabiller. Elle lui retire son haut, dévoilant sa poitrine. Puis elle s’accroupit derrière elle et baisse la fermeture éclair de sa jupe, qu’elle fait lentement descendre le long de ses cuisses. Elle ne peut réprimer une exclamation de surprise en découvrant les perles du micro-string. Elle la débarrasse de sa jupe, et invite son amie à la déshabiller à son tour. Estelle, les yeux brillants, la soulage de sa jupe et de son chemisier en un clin d’œil. Elles se servent une coupe, puis entourent de leurs bras le corps nu de Jean-Michel et ils vident leur verre en silence. Elles l’embrassent l’une après l’autre, d’abord Estelle, puis Béatrice, puis les filles échangent un baiser que Jean-Michel devine derrière son foulard. Son sexe se dresse instantanément à la pensée que ce que font ces deux jolies filles nues contre lui.


Il se baisse lentement pour découvrir le corps de ses deux amantes. Après le dos, il caresse leurs fesses, surpris par ce qu’il découvre dans le sillon d’Estelle. Il suit les perles, une à une, passe sa main entre les cuisses pour la remonter de l’autre côté jusqu’à la dentelle recouvrant à peine le pubis. Il fait de même avec Béatrice, effectuant avec l’autre main, de façon symétrique, les mêmes gestes sur son corps. Il poursuit son exploration plus bas, découvrant la douceur des bas de ses deux compagnes, se demandant si elles ne se sont pas concertées dans le choix de leurs tenues.


Pendant ce temps, les deux filles continuent de s’embrasser, seins contre seins, unies par leur langue, synchronisées avec les caresses de l’homme maintenant à terre, couvrant de baisers leurs pieds perchés sur leurs talons aiguilles, et leurs chevilles fines gainées de nylon. Elles écartent leurs jambes pour mieux se stabiliser, et commencent à se caresser les fesses. Béatrice introduit sa main sous le fin collier de perles, câline un moment les deux globes, et infiltre le doux sillon d’un doigt, jusqu’à atteindre la divine rosette d’Estelle. Celle-ci commence alors un lent mouvement du bassin pour l’encourager à poursuivre sa manœuvre, qu’elle reproduit avec exactitude chez son amie. Leurs doigts s’enfoncent dans le petit trou respectif avec un rythme identique, tout en introduisant un doigt de l’autre main dans leur sexe lisse, leurs bouches toujours unies et mouillées.


Jean-Michel remonte maintenant leur corps. La reconstitution de la scène qui s’offre à lui le met dans un état second : il part à la découverte du sexe d’Estelle avec sa langue, se rend compte que celui-ci est déjà occupé par une main étrangère ; partant explorer les fesses, il y découvre une autre main tout aussi active, et, passant à l’autre jeune femme, retrouve exactement le même scénario. Ivre d’excitation, il s’empare un à un de chacun des quatre doigts inquisiteurs pour les sucer. Il savoure leur parfum et leur goût, à la fois épicés et différents, avant de les reconduire à leur activité fiévreuse. Attiré par les bruits de baisers et les gémissements des deux filles, il se relève pour participer aux échanges. Il se joint à elles, puis se retire. Il constate que les filles continuent de s’embrasser, comme elles n’ont cessé de le faire depuis le début de leurs ébats. Leurs caresses et leurs gémissements s’accentuent, il sent l’excitation monter en elles. Quelques mots s’échappent de leurs lèvres :



Il se demande soudain si elles n’ont pas déjà réalisé leur apprentissage lesbien dans l’intimité… Il les imagine alors, ici même, se donner leurs premières caresses fiévreuses et échanger leur premier baiser, comme une répétition pour le jour J. Il a finalement l’impression que ces deux petites salopes n’ont pas besoin de lui pour s’envoyer en l’air, mais ça ne fait qu’en rajouter à son excitation. Il se sent bien comme ça, dans son rôle de voyeur.


Au bout d’un moment, il décide de reprendre les choses en main. Avec douceur, il les oblige à s’allonger sur la couverture. Estelle se positionne alors tête-bêche sur Béatrice, et sa langue se met à fouiller le sexe de son amie. Elle suce son clitoris, lape ses petites lèvres, explore l’entrée de son vagin… Béatrice lui rend ses caresses avec sa langue. Jean-Michel enfile le préservatif que Béatrice lui a présenté, prend Estelle en levrette au-dessus du visage de sa copine, va-et-vient longuement, se repose, reçoit un coup de langue de Béatrice, se remet en action, et Estelle, au comble du bonheur, finit par jouir en un long gémissement. Béatrice arrive aussi à son plaisir sous la langue experte de son amante. Jean-Michel se retire juste à temps, et les deux jeunes femmes se contorsionnent dans la furie d’un orgasme prodigieux.


Estelle s’étend sur le dos et tend les bras à Béatrice. Celle-ci écarte les jambes et s’agenouille de part et d’autre de ses hanches, leurs visages proches, et s’offre à son tour à Jean-Michel. Il s’introduit en elle, lui pelote les seins, excite ceux d’Estelle sous elle. Elle, de ses doigts experts, caresse le clitoris de Béatrice tout en se procurant du plaisir à l’aide de son autre main, pendant que Jean-Michel va-et-vient dans Béatrice, qui sent un orgasme fulgurant monter. Elle jouit à nouveau longuement, ses cris étouffés par la bouche d’Estelle. Alors Jean-Michel la repousse gentiment de côté et présente son sexe à Estelle, qui s’en empare pour le branler. Il était temps, il est au paroxysme du plaisir : il jouit, puis s’effondre sur le sol, vaincu.



oooOooo




De l’avis des trois, cette première expérience fut particulièrement réussie. Chacun y a assouvi des fantasmes qui n’existaient jusque-là que dans son imagination.


Jean-Michel a eu par la suite plusieurs rendez-vous en duo avec Estelle. Le premier tête à tête s’est déroulé la semaine suivante. Elle a au début tenté de garder l’anonymat, puis lui a finalement dévoilé son identité au troisième rendez-vous. Ce fut une demi-surprise pour Jean-Michel, ses premiers soupçons étaient bien fondés. L’idée d’avoir croisé et salué plusieurs fois cette jolie jeune femme dans le bâtiment, sans savoir que c’était avec elle qu’il avait fait l’amour dans des conditions plutôt insolites, l’amusa.


Béatrice a largué son copain-boulet. Depuis qu’elle a découvert le sexe avec une femme, elle a voulu prolonger son apprentissage, un soir chez l’une, une nuit chez l’autre. Elles ont exploré leur sexualité, se gardant toutefois de tomber dans une vie de couple. Béatrice a mis tous ses tabous de côté et se sent prête à goûter à tous les fruits défendus, savamment conseillée par son amie. Son prochain fantasme : une soirée sexe à plusieurs, uniquement entre filles…


Estelle a retrouvé sa fougue, elle est ravie. Elle a réalisé son rêve : faire l’amour à trois. Grâce à Béatrice, elle a étoffé ses relations avec les femmes, mais s’est également réconciliée avec les hommes. Elle adore Béatrice. Elles ont une complicité telle qu’elles n’ont plus besoin de parler lorsqu’elles ont envie l’une de l’autre. Un geste, un regard, et les voilà s’étreignant dans un endroit à l’abri des regards, qu’elles essaient à chaque fois de diversifier : dans le petit cagibi du premier étage où Béatrice se change tous les jours, dans des bureaux, dans l’ascenseur, au milieu des escaliers de la cave. Elles ont même osé faire l’amour très tôt un matin, au beau milieu du hall d’entrée du bâtiment…