n° 13861 | Fiche technique | 22075 caractères | 22075Temps de lecture estimé : 13 mn | 15/05/10 corrigé 12/06/21 |
Résumé: Vierge, elle découvre le plaisir avec son fiancé avant le mariage. | ||||
Critères: f fh couple amour intermast conte -prememois -initfh | ||||
Auteur : Jade.E (Vierge, elle découvre le plaisir des caresses de son fiancé) Envoi mini-message |
Avec un nom à particule et un prénom composé inutile de spécifier mes origines nobles. Affublée en prime, d’une jupe tombant bien en dessous des genoux et plissée, s’il vous plaît ! Ajoutez le chemisier col Claudine et de superbes mocassins plats, et concluez : rien d’étonnant qu’elle soit encore vierge, la Marie-Cécile. Ah, j’oubliais ! L’accessoire indispensable, le serre-tête en velours : depuis mon enfance, je porte quasiment toujours la même tenue. Lorsque j’ai fait mes études, j’ai bataillé dur avec ma chère mère pour porter des tenues plus actuelles mais Madame de La Tournelle n’a jamais cédé à ce qu’elle appelle des caprices de jeunes filles.
Mes études terminées, je rejoins tout naturellement l’entreprise familiale. Vierge certes, mais pas de problème d’emploi. Une vie parfaitement ennuyeuse où les codes de bonne conduite sont très prisés, où le moindre écart n’est pas envisageable. Mes amies sont les mêmes depuis l’enfance. Certaines sont déjà mariées et mères. D’autres attendent, comme moi, le prince charmant, si toutefois il existe. En tout cas, j’ai beau regarder par la fenêtre de ma belle cage dorée, je ne le vois point venir. Et je commence quand même à m’en inquiéter. Car, non seulement je ne suis pas déflorée mais, hormis mon corps, je n’en ai point vue d’autre. Je ne sais toujours pas à quoi ressemble un corps d’homme. Je ne connais pas les sensations procurées par des caresses et des baisers. J’avoue que mes hormones en sont toutes chamboulées. Je n’ai jamais non plus, osé pratiquer la masturbation, nous entendons tant de choses négatives à ce sujet dans mon cocon familial. Erreur ! Je m’y suis risquée une fois. Si on peut appeler ça se masturber. C’était il y a cinq ans.
Je reviens d’un après-midi chez Anne-Sophie, ma meilleure amie, où nous avons abordé le sujet tabou du sexe. La discussion me laisse entrevoir de nouveaux horizons inconnus que je me risque à découvrir le soir même.
Dans l’intimité de ma chambre, enfouie sous mes draps, je soulève ma chemise de nuit et je touche mes seins. Je les découvre, j’ose une caresse, mes pointes se tendent. Mon 90 C se gonfle. Je suis surprise. J’ai honte mais je trouve cela agréable. Je reconnais, je suis un peu godiche. Anne-Sophie m’a confié qu’elle touche son sexe régulièrement et qu’elle en éprouve un bien-être dont elle ne peut se passer.
Godiche, vierge mais curieuse, donc je tente l’expérience. Je passe ma main sous ma culotte et entre en contact direct avec mon pubis. Ma main est inerte. Je trouve ça agréable. Je glisse un doigt dans ma fente et, telle une élève appliquée, je suis les précieux conseils de mon amie. Je fais de doux va-et-vient. Je reste en surface. Anne-Sophie ne m’a pas parlé d’humidité et, plus mon doigt se glisse sur mes lèvres, plus je suis humide. Je ne comprends pas ce qui m’arrive. J’ai peur. De plus, ma respiration s’accélère, mon corps se trémousse, qu’ai-je fait ? Crainte et embarras s’emparent de moi. Je stoppe tout. Je m’endors, mal à l’aise. Dans la matinée, seule à la maison, j’appelle Anne-Sophie. Je parle tout bas, honteuse d’avoir péché la veille. Mon amie se moque gentiment de moi et me rassure sur ce liquide chaud qui s’est échappé de mon corps. Ouf ! Me voilà tranquillisée mais peu courageuse pour renouveler l’expérience.
Dans notre milieu, nous avons de belles réceptions qui nous permettent de rencontrer des garçons de bonne famille mais cela fait plus d’un an que je n’ai assisté à l’une d’elle, au grand dam de mes chers parents. Parents qui, les années passant, craignent de me voir finir vieille fille.
Lorsque ce soir-là, je retrouve la maison familiale. – Oh, j’ai oublié ! Non seulement à vingt-cinq ans je suis vierge mais en plus, j’habite chez mes parents, de façon monacale. – Je rentre et je trouve madame ma mère toute guillerette.
Ma chère mère est si désespérée de m’avoir encore chez eux, qu’elle jubile : elle me voit mariée dans les quinze jours. Je n’ai aucune chance d’échapper à cette réception. Au dîner, mère en parle à Monsieur mon père qui, ravi de cette opportunité, me laisse encore moins de chance de refuser l’invitation. Ai-je vraiment envie de la refuser ? Je ne pense pas au fond.
Mon amie Anne-Sophie me téléphone deux jours plus tard et me propose d’aller faire les magasins pour trouver une tenue. Ma chère mère m’évite sa présence pour cet après-midi shopping. Soulagement ! Il ne manquait plus qu’elle nous accompagne…
Anne-Sophie, célibataire également et de ce fait, vierge, est bien décidée à mettre le grappin sur quelqu’un lors de cette soirée et me conseille de faire la même chose. Elle décide de nous trouver la tenue de circonstance, celle qui saura montrer notre potentiel. De boutique en boutique, nous trouvons l’une et l’autre notre bonheur. Une robe rouge en soie pour Anne-Sophie, assez décolletée et au-dessus du genou. Pour ma part, j’opte pour une robe de cocktail courte, avec un décolleté en V devant et derrière. Je pense à la tête de maman et à sa réaction devant tant d’indécence. Ma réponse à l’altercation qui ne manquerait pas d’avoir lieu est toute prête. Elle veut me marier, et moi je veux connaître les joies du sexe ; autant que je n’arrive pas à la réception habillée comme si je sortais du couvent.
Deux jours avant le grand jour, je vais chez le coiffeur, moderniser un peu ma coiffure. En sortant, je me dis que je ressemble enfin à quelque chose. Le jour J, je passe la robe et soudain, je me dis :
Je suis prête, je vais devoir affronter le regard de Monsieur et Madame mes parents. Par précaution ou, avouons le, par peur du grand jugement, je me couvre d’un manteau. C’est mal les connaître ! Je suis face à eux, m’apprête à leur souhaiter une bonne soirée et filer quand j’entends :
Non pas ça ! Je pourrais répondre que je suis en retard mais mon côté bonne fifille reprend le dessus et j’ouvre mon manteau. Je vois mes chers parents virer au blanc. J’entends la voix rauque de ma mère dire :
Je me félicite intérieurement de cette réponse. Je referme le manteau, embrasse mes parents déstabilisés par ma tenue et me sauve avant qu’on ne m’impose un changement de robe. Une fois dans ma voiture, je souffle de soulagement et démarre pour ce que j’espère, une nouvelle vie. En tout cas, j’ai les armes pour.
J’arrive chez les parents d’Anne-Sophie. Je prends une grande respiration et m’avance vers la maison. Déjà pas mal de convives sont arrivés. Anne-Sophie dans sa robe rouge vient à ma rencontre. Elle me présente à ceux que je ne connais pas. On nous regarde avec une pointe d’envie. Nous discutons, nous restaurons. Je n’ai pas encore vu Pierre-Emmanuel, le frère d’Anne-Sophie qui est le « roi » de la fête. La musique se fait un peu plus forte et le salon se transforme petit à petit en piste de danse. En pleine discussion avec une amie, je vois un grand jeune homme venir vers nous.
Pierre-Emmanuel. Mon Dieu qu’il a changé !
Je rougis, bien sûr ! Godiche jusqu’au bout !
Et me voilà dansant dans les bras de Pierre-Emmanuel avec ma petite robe sexy. Cela fait des siècles qu’un garçon ne m’a pas prise dans ses bras. J’apprécie. Je plais à mon cavalier et la réciproque est vraie aussi. La soirée passe, Pierre-Emmanuel ne me lâche pas, nous parlons ensemble, nous dansons, je suis bien. Je remercie intérieurement ma robe, elle est mon alliée pour la soirée, elle m’entrouvre une porte. Merci ma robe ! La soirée se termine, les convives partent les uns après les autres. Je m’apprête à faire de même. Pierre-Emmanuel me raccompagne à ma voiture.
Nous nous faisons la bise et je pars le cœur léger. Ma robe a fait tourner des têtes et j’en suis fière. Pierre-Emmanuel a toujours plus ou moins fait partie de ma vie et je l’ai toujours apprécié. Alors dîner avec lui me rend d’humeur joyeuse et pleine d’espoir sur mon avenir.
Le lendemain matin, au petit déjeuner, ma mère me demande un compte-rendu de la soirée. Je finis en lui annonçant mon dîner mardi soir avec Pierre-Emmanuel. À l’expression de son visage, je vois qu’elle prépare déjà intérieurement mon mariage. Mon père nous rejoint et sa chère femme lui annonce la bonne nouvelle. Je suis pour eux, le boulet de la famille, vingt-cinq ans et toujours pas mariée, je dois avoir une tare !
À 19 h tapantes, mardi, Pierre-Emmanuel sonne à la porte. Mes parents l’accueillent. S’ils avaient pu lui donner de l’argent pour qu’il les débarrasse de leur fille, je pense qu’ils l’auraient fait. Je les rejoins. J’ai évité pour cette soirée, la tenue officielle de la famille. J’ai opté pour une petite robe, certes classique, mais au-dessus du genou s’il vous plaît et avec un petit décolleté. Nous prenons congé de mes parents et nous nous retrouvons tous les deux. Il est évident que nous nous plaisons et qu’en prime nous apportons l’espoir à nos familles.
J’ai fréquenté Pierre-Emmanuel deux longs mois avant qu’il ne se passe quelque chose entre nous. Oui, nous ne sommes pas des rapides chez nous, veuillez nous pardonner ! Un dimanche après midi, alors que nous nous promenons, Pierre-Emmanuel se tourne vers moi et me dit :
Il s’avance vers moi et sa bouche s’empare de la mienne. Petite précision, je n’ai jamais embrassé un garçon. Oui finalement, j’ai peut être une tare ! Ma bouche s’ouvre sous ses lèvres, sa langue entre et se mêle à la mienne. Que c’est agréable ! Il s’arrête. Non ! Encore ! C’est bon. J’ai du temps à rattraper, moi, me dis-je. Et je prends possession un peu sauvagement de sa bouche. Je m’arrête simplement pour reprendre mon souffle. Il doit me prendre pour une folle. Il n’a pas tort. Il arrive à s’échapper au bout d’un petit moment de ma bouche gourmande et nous reprenons notre promenade main dans la main. Ça y est, je suis officiellement casée. Madame ma mère va faire une fête, depuis le temps qu’elle espère ce moment !
Cela fait six mois que Pierre-Emmanuel et moi flirtons ensemble. Nous nous embrassons goulûment à chaque fois que l’on peut. Nous ne pouvons faire que ça, en même temps. Nous n’allons pas plus loin. Nous devons arriver vierges au mariage. Ne dérogeons pas à cet impératif. Nous décidons de nous fiancer. Joie de nos deux familles. À nos âges, vous ne vous rendez pas compte, il est plus que temps de convoler. On a presque dépassé la date limite !
Nos fiançailles sont célébrées et la date du mariage est fixée trois mois après. Nos parents précipitent un peu les choses certainement par peur que nous changions d’avis. Ce qui n’est pas le cas puisque nous nous aimons sincèrement. Les préparatifs du mariage nous prennent beaucoup de notre temps libre et nous avons hâte que tout soit fini.
Un après-midi, deux mois avant que nous convolions, nous sommes seuls chez moi, dans ma chambre de petite fille, à nous embrasser sur mon lit une place. Pierre-Emmanuel a les mains baladeuses. Mon côté sage me fait dire :
Il reprend ma bouche, et ses mains se posent sur ma poitrine. Le tissu de mon corsage évite le contact direct de sa paume sur ma peau, mais j’apprécie. Je sens mes seins se gonfler dans mon soutien-gorge. Nous en sommes là, à nous embrasser, et moi à me faire caresser par mon fiancé lorsque nous entendons une voiture se garer. Décidément, j’ai la poisse ! Nous ne pouvons donc pas être tranquilles ! Nous rejoignons la cuisine, déçus l’un et l’autre d’être arrêtés dans notre découverte sensorielle.
Quelques jours plus tard, c’est chez Pierre-Emmanuel que nous trouvons un peu d’intimité. Nous nous sommes revus depuis ces caresses mais n’avons pas goûté de nouveau à ce fruit défendu. Mes hormones me travaillent mais celle de mon fiancé encore plus. Je suis allongée sur son lit, lui est assis devant son bureau à me montrer sur l’ordinateur des idées de pays pour notre voyage de noce. Quand une pulsion le saisi et il me rejoint sur le lit. Il m’embrasse, ses mains cherchent à me procurer de douce sensation.
Il devient téméraire et en glisse une sous mon pull. Le contact de sa peau sur la mienne m’électrise. Sa main atteint mon soutien-gorge. D’abord timide, elle caresse l’étoffe puis elle se fait plus audacieuse et sort un de mes seins. Quel plaisir ! Vous me trouvez sûrement ridicule mais pour moi qui n’ai jamais connu ça, quelle heureuse découverte. Sa main prend de l’assurance, prend bien en main cette grosse pomme qui ne demande qu’à se faire croquer. Nous nous embrassons. Me voyant peu farouche, Pierre-Emmanuel découvre la seconde pomme. J’aime son massage mammaire, il me procure cette douce chaleur humide connue cinq ans auparavant lors de mon essai de caresse solitaire.
Mon corps répond à Pierre-Emmanuel. Trop longtemps inexploré, il s’agite. Mon fiancé a le souffle saccadé. Il s’arrête, me regarde, m’implore pour que je lui ouvre d’autres horizons. Il doute, il ne sait pas si je vais lui offrir plus. Il prend ma main, la pose sur son entrejambe. C’est dur ! Je suis naïve : jamais je n’ai eu de cours d’éducation sexuelle. Pourquoi est-il tout gonflé ? Va-t-il exploser ? Oui, décidément, je suis trop naïve, un peu gourde n’est pas de trop. Mon futur mari me comprend, nous évoluons dans le même monde. Il me rassure, il m’explique. Il profite tout de même de mon immaturité pour aller plus loin.
Me montrer ? Il est fou ! Nous ne sommes pas mariés ! C’est péché ! Mais la tentation est trop forte. Mon corps réclame, ma tête ne pense plus à ce qui est bien ou pas. Ma curiosité, mêlée d’envie, remporte le combat. Pierre-Emmanuel, déboutonne son pantalon. Son caleçon apparaît avec une tache d’humidité. Il le baisse et là, enfin, je découvre l’objet tant de fois imaginé ! Je suis émue. Je rougis. Il me regarde et prend ma main. Il la pose dessus. C’est chaud, c’est dur.
Il me guide avec sa main. Puis, pensant sûrement que je suis bonne élève, il me laisse faire. Mon audace me surprend. Je vais de plus en plus vite. Pierre-Emmanuel s’agite, soupire de plus en plus fort. Un liquide blanc sort de son sexe, me coule sur les doigts. Je trouve ça agréable. Ce fluide est chaud. Pierre-Emmanuel, essuie avec un mouchoir mes doigts souillés de son désir. Il m’embrasse, me remercie.
Il se rhabille, m’allonge sur le lit, s’allonge près de moi. Il prend ma bouche, sa langue s’entremêle avec fougue à la mienne. Sa main explore mon corps. Le pull le gêne. Il me le retire. Mes seins sont à l’air libre, mon soutien-gorge les a dévoilés plus tôt et ils n’avaient pas repris leur place. La bouche de mon fiancé oublie toute pudeur. Elle couvre de baisers mes pommes gonflées, pour la première fois. Je gémis, c’est bon, c’est doux.
Pierre-Emmanuel, découvre lui aussi un autre corps que le sien. Il est un peu gauche mais qu’importe, nous sommes novices, et alors ! Nous avons tout le temps pour nous découvrir. Sa main se balade sur mon corps. Pris dans un de nos baisers passionnés, mon futur mari en profite pour soulever ma jupe. Je me laisse faire. Il caresse mon sexe à travers ma culotte. Bonheur ! Me sentant ouverte à son désir, bien maladroitement, il la fait glisser le long de mes jambes. Je suis là sur le lit de mon fiancé, en plein péché de luxure. Ma poitrine arrogante et mon sexe se montrent pour la première fois. Pierre-Emmanuel est impressionné.
Il ose à peine toucher mon sexe. Je l’embrasse. Je lui ôte ses doutes et sa main s’agite sur mon intimité jusque là jamais dévoilée. Sa caresse est douce. Joie. Ses doigts se font plus inquisiteurs. Je suis troublée de ce filet qui s’écoule sous ses doigts. Il joue avec, s’en sert pour me caresser plus profondément. Mon corps s’anime, devient incontrôlable. Les baisers de Pierre-Emmanuel se veulent rassurant. Je sens un doigt prendre ses quartiers en moi, je ne contrôle plus rien. Mes gémissements sont de plus en plus bruyants. La bouche de Pierre-Emmanuel abandonne la mienne et se pose sur mes seins, c’est trop. Je suis une autre, je pousse des cris, cris qui confortent mon fiancée sur le plaisir qu’il vient de me donner.
On s’aime. On s’embrasse. Nous sommes tout à coup pressés que le mariage ait lieu. Nous n’irons pas plus loin. Nous avons déjà franchi la limite. Nous sommes heureux de l’avoir fait. Nous nous regardons différemment. Nous nous sommes donnés du plaisir, plaisir inconnu mais si agréable.
Le mariage est demain. Pierre-Emmanuel et moi avons, lors de ces deux mois, joués avec nos corps sans jamais les unir. Nous avons simplement fait connaissance avec eux. Nous n’avons pas franchi le cap. Demain, ce sera chose faite. Nous sommes impatients. Nous appréhendons. Je grandis, je deviens femme, je me sens moins gourde. Mon assurance est visible. On me trouve changée, plus mature.
Nous sommes mariés. La fête est magnifique. Nous sommes impatients de nous unir autrement que sur le papier. Mes parents m’épargnent les commentaires faits habituellement le soir des noces aux jeunes mariés. Nous partons. Fébriles, nous allons pouvoir pousser plus loin notre conquête du plaisir physique.
Nous sommes intimidés d’être dans la même chambre. Intimidés car nous savons que cette nuit nous fera passer définitivement dans un autre monde.
Mon mari m’aide à enlever ma robe blanche, signe de ma pureté. Pureté que je vais lui offrir. Je me présente à lui en sous-vêtements, timide. Il se déshabille et se met face à moi, lui aussi en sous-vêtements. Nous nous donnons la main et regagnons le lit, seul témoin de nos actes à venir. Nous nous embrassons, nous caressons, jouons avec nos sexes. Pierre-Emmanuel me couvre de baisers, baisers intimes. Sa bouche explore mon intimité, sa langue se faufile en elle. Je découvre une sensation différente.
Ses doigts m’ont émerveillée, sa langue m’emmène loin. Je gémis, mon corps est envahi de spasmes, j’hurle le plaisir soudain de ce baiser profond. Pierre-Emmanuel me laisse reprendre mon souffle, m’embrasse, me caresse. Il prend ma main, lui donne son sexe, je sais ce que j’ai à faire. Je m’applique, il aime, me le fait savoir. Il veut plus.
On peut faire ça ? Surprise ! N’est-ce pas sale ?
Je ne me pose que brièvement ces questions. Ma bouche timide se pose sur ce bâton. Je n’ose le prendre. Ma langue joue avec son gland. Il aime. Il veut plus. Il m’invite à le mettre dans ma bouche et jouer avec ma langue. C’est agréable. Je prends plaisir à baiser sa tige. Son souffle s’accélère. Il me demande d’arrêter. Je suis déçue, je prenais vraiment du plaisir à lui faire cette caresse intime. Il m’embrasse. Ses mains se baladent sur moi.
Nous nous regardons, nous sommes prêts à nous unir…