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Temps de lecture estimé : 9 mn
02/06/10
Résumé:  Elle ne voulait qu'une croisière et rien d'autre - Il était parti pour s'aérer la tête et dégourdir ses muscles.
Critères:  fh forêt revede voir fmast hmast pénétratio conte
Auteur : Xéna 75015  (J'aime écrire des contes érotiques pour faire rêver.)      

Collection : Petits contes érotiques pour rêver
Piège d'enfer - Chute et volupté

PIÈGE D’ENFER



Partie quelques jours en croisière pour respirer l’air du grand large et quitter la grisaille de Paris, je savoure ces instants de bienfait sur le bateau de mes amis.


Soudain le ciel devient sombre, le tonnerre gronde, la houle devient plus forte, le bateau tangue. J’ai l’impression de vivre mes derniers instants tant la situation est apocalyptique. Je suis aveuglée par la pluie glaciale, je suis dans le flou le plus total et, après un choc à la tête, je sombre dans un semi-coma.


Échouée sur une plage de sable fin, mes yeux ont du mal à s’accoutumer à la lumière d’une intensité extrême. Mon corps endolori et à moitié dénudé me fait mal. Je me sens sale. J’ai faim et soif.


Je me redresse sur les coudes pour analyser la situation : devant moi une plage de sable fin ; des coquillages de toutes sortes jonchent le sol ainsi que des algues échouées avec la marée tapissent cette immensité à perte de vue. Je suis seule et perdue car je ne vois pas âme qui vive.


Me remettant sur pieds, je décide d’aller explorer cette île afin de trouver de quoi me sustenter car mon estomac crie famine. Marchant difficilement, pieds nus sur le sable brûlant, je me dirige vers le rivage où le sable est encore humide, ce qui facilite ma progression.


À environ deux cents mètres, je distingue les débris d’un bateau une voile flottant au vent. J’accélère le pas avec l’espoir de retrouver mes amis échoués comme moi mais, personne ! Dépitée et lasse, je découvre flottant entre deux eaux, mon sac de voyage. Je l’ouvre et fouille à l’intérieur cherchant une barre de céréale, mais en vain.


Je remonte la plage et me dirige vers cette forêt luxuriante dans ce paysage paradisiaque, pour y trouver une grotte ou un abri et passer la nuit en sécurité. Machinalement, je pense à Robinson Crusoé.


Soudain, au travers des frondaisons, une cascade ! Elle est là, devant moi, majestueuse, limpide et bouillonnante. Mon corps frémit à l’idée de recevoir cette eau, pour le débarrasser de ce sel et de ce sable collant.


Je pose mon sac, enlève short et tee-shirt déchiré et me dirige vers cette bienfaisante cascade. Tout à coup tout va très vite, je me sens soulevée dans les airs et prisonnière d’un immense filet à mailles serrées. Je n’arrive pas tout de suite à réaliser ce qu’il m’arrive. Je m’agrippe avec force pour essayer de trouver une position décente, étant nue comme un ver. Les mailles du filet rugueux blessent mon corps fragile.


Je fulmine intérieurement, je pleure de rage et je crie :



Soudain une voix grave et sensuelle me répond.



Stupéfaite et interloquée, je regarde en bas et je l’aperçois, lui, le chasseur de proies.

Brun, grand, musclé, sa peau tannée par le soleil, ses dents blanches et un sourire radieux et amusé aux lèvres, satisfait de sa prise.


Cet homme est en fait un forestier en poste d’observation, commandité par une ONG, pour surveiller le déboisement sauvage, sauvant ainsi ces forêts en voie de disparition.


Solitaire et célibataire endurci, il préfère être en phase avec la nature et vivre dans une cabane frustre mais confortable, plutôt que d’être enfermé en centre-ville, dans une chambre d’hôtel impersonnelle et bruyante.


Satisfait mais surpris aussi par cette prise peu ordinaire, ce filet servant en général à capturer des cochons sauvages et autres gibiers, il tire sur une corde et j’atterris à ses pieds en position de prière. Il se baisse et me soulève avec douceur. D’un bras il enserre mon corps et de l’autre il attrape une liane pour nous faire traverser les airs et rejoindre un énorme baobab où se trouve son antre.


Encore sous le coup de la colère, et malgré ma fatigue physique, mon caractère bien trempé reprend le dessus un court instant. Je fonce sur lui et lui assène des coups lui montrant ainsi mon mécontentement d’avoir été piégée de la sorte, comme une vulgaire truie.


Riant, il m’attrape et me plaque contre lui. Je me débats comme une damnée mais en vain. Il est beaucoup trop fort pour moi. Sans lâcher son emprise, il saute avec moi du haut de l’arbre vers le lac qui se trouve en dessous et nous atterrissons dans une eau chaude et limpide.


Je remonte à la surface pour reprendre ma respiration et, encore sous le choc de cet impact, je nage doucement pour apprécier cette eau douce sur mon corps en regagnant la terre ferme. Calmée après ce plongeon imprévu et forcé, je ressens une grande lassitude qui envahit mon corps frissonnant et endolori.


Sidérée de le voir déjà sorti de l’eau, je sens une odeur de cuisson qui réveille mes papilles. Je m’avance discrètement cachant mes seins d’une main et mon intimité de l’autre pour récupérer mon sac de voyage resté au sol durant notre première ascension et enfiler un tee-shirt mi-long, cachant ainsi mon intimité.


Je m’approche silencieusement et un peu honteuse de ma conduite envers cet homme qui pour l’instant n’a fait que son devoir d’hôte en me proposant son hospitalité. Une table en bois brut est dressée succinctement sous un abri de fortune en cas de pluie subite. Deux lampes à pétrole éclairent la table car le jour commence à décliner, ce qui donne une ambiance chaleureuse.


Il s’approche de moi avec son sourire ravageur et me dit :



Je réponds « oui ! ». Souriant à mon tour.



Un plat de viande grillée ainsi que des légumes de la région sont déjà posés. Je salive malgré moi et ne peux résister plus longtemps. Je prends un peu de chaque chose pour goûter et là, je me régale. Un verre de vin à la main, il me dit :



Je lui réponds :



Je récupère mon sac de voyage et je grimpe par l’échelle de corde pour retourner dans la cabane. Ouvrant mon sac de voyage, je cherche ma brosse pour démêler mes cheveux blonds et longs qui ont un peu soufferts dans ce périple.

Je prends ma crème hydratante pour redonner un peu de douceur sur mon visage et sur mon corps. J’enlève mon tee-shirt car je dors nue, été comme hiver. Je m’allonge sur cette couche de fortune mais moelleuse sans trouver le sommeil.


Machinalement, je caresse mon corps soyeux, puis mes seins dont les bouts sont en érection après toutes ces émotions. Mon doigt caresse mon clito qui réagit aussitôt à ce massage. Mon excitation est à son apogée et sans m’en rendre compte, je gémis tant mon envie est grande.


Une chaleur m’envahit quand je sens l’arrivée de Charles dans la pièce. Il s’agenouille devant moi et ses mains, avec beaucoup de délicatesse, partent en exploration de mon corps. Il caresse quelques instants mon mont de Vénus, mon ventre et mes fesses. Puis, il remonte sur mes seins, toujours en érection.


Il écarte mon entrejambe pour atteindre mon sexe déjà lubrifié par ma cyprine, il me pénètre en douceur de son membre bandant à souhait. Je savoure la pénétration puis le glissement de sa verge sur mes parois vaginales pour aboutir au plus profond de moi-même.


À la pression que ses mains exercent sur mes seins et mes tétons gonflés de plaisir, je le sens fébrile et au bord de l’explosion mais, voulant faire durer le plaisir, il marque un temps d’arrêt. Encore faible mais maintenant emplie de désir, je me retourne et m’allonge sur son corps tiède.


Puis, avec des baisers, je descends jusqu’à son membre toujours aussi dur et tendu. Il est superbe ! Ma bouche l’accueille avec gourmandise et ma langue en exploite chaque partie avec avidité. S’attardant sur son gland puis sur le frein, finissant par ses bourses prêtes à déverser son sperme onctueux et chaud. Son râle est mélodieux, il aime et il en veut encore et encore. Remontant sur son bas-ventre, je me positionne assise et je me pénètre de son dard. Son bassin ondule au rythme du mien, nous sommes dans une osmose totale.


Voulant lui donner davantage de plaisir, je quitte cette position, oh combien jouissive, pour m’allonger près de lui. Ma main sur son torse musclé cherche son téton durci que je titille pour l’exciter davantage. Me collant à lui, je cherche ses lèvres puis sa langue pour un baiser fougueux.


N’y tenant plus, il me tourne dos à lui et me pénètre en levrette avec fougue. Son envie est palpable, elle atteint son paroxysme. Soudain et dans un cri inhumain, il déverse en moi sa jouissance tel un geyser. Son sperme se mélange à ma cyprine. Nous restons ainsi enchevêtrés, pour reprendre notre souffle et je l’entends me murmurer :



Repus et rassasiés, nous sombrons dans un sommeil profond et réparateur, nos deux corps ne faisant plus qu’un.



XÉNA






CHUTE ET VOLUPTÉ



Après une soirée faite de plaisirs, cet homme dans la cinquantaine, grand et élancé, a du mal à ouvrir les yeux car il n’a plus l’habitude de passer des nuits presque blanches.


Il regarde autour de lui et s’accorde encore quelques minutes. Il remonte la couette imprégnée à la fois du parfum ambré tirant sur le magnolia de sa partenaire et de leurs odeurs corporelles mélangées, reliefs d’une nuit de délice assouvie avec frénésie et fougue tant leurs désirs étaient intenses.


D’une main hasardeuse, il caresse son torse velu descendant progressivement sur son membre au repos rendu sensible par tous ces excès nocturnes


Il se lève un peu chancelant et se dirige vers la salle de bains. Ses muscles endoloris par tant de fantaisies freinent sa progression vers la douche. Au passage, il regarde son visage dans la glace.


Sa mine de papier mâché lui fait soudain comprendre que l’on ne peut pas être et avoir été et qu’avec l’âge la récupération physique devient plus lente.


L’eau chaude fouettant son corps réveille un peu ses sens. Il commence à se sentir mieux.


Il décide d’aller s’oxygéner la tête et le corps pour retrouver sa forme olympique habituelle. Prenant son vélo, il règle la selle et le pédalier en mode relaxe pour démarrer en douceur et détendre ses muscles. Il part droit devant lui, sans but précis.


À la croisée d’un chemin, il décide de rentrer dans une forêt calme et profonde pour respirer toutes les essences boisées à pleins poumons : odeur de la mousse gorgée de rosée matinale, celle de ces fougères verdoyantes et des plantes environnantes.


Ses muscles enfin dégourdis, il file un train rapide. Regardant ces magnifiques sous-bois, il savoure ces instants de pure beauté. Son attention s’est relâchée et il n’a pas le temps de freiner lorsque son vélo percute avec fracas un monticule de pierre dû à un éboulement de la paroi rocheuse.


Son corps projeté en avant rebondit avec lourdeur. Ballotté, secoué, il roule sur le sol. Douloureusement, il rampe vers un arbre majestueux où il s’adosse pour reprendre ses esprits.


Complètement disloqué, son vélo vient se coucher à deux pas de lui. Sa vue se brouille, son souffle est court, sa tension monte et il tombe dans un semi-coma et perd conscience.


Devant lui, au travers des fougères, une nuée vaporeuse prend consistance et se transforme en une créature de rêve, nue sous une robe longue, vaporeuse et transparente. Il distingue ses hanches généreuses, ses longs cheveux descendant sur une chute de reins vertigineuse, ses longues jambes fuselées légèrement écartées.


La créature s’approche et s’assoit en face de lui.


Elle relève sa robe en écartant ses jambes. À la vue du mont de Vénus et des lèvres intimes, son membre devient dur. Elle lui montre ses seins qu’elle prend à pleine main et elle en caresse les tétons déjà en érection. Puis, laissant ses seins lourds découverts, elle cherche son clito pour le titiller amoureusement avec son majeur qu’elle a au préalable humidifié.

Ne voulant pas être en reste, il prend à son tour son membre tendu et le caresse avec frénésie tant cette créature l’excite.


Par cette vision jouissive, il ne peut se contenir davantage. Ses muscles se contractent, son souffle s’accélère, et dans un cri, il jouit sans retenue aucune.



Soudain il se sent secoué par des mains étrangères, il entend des voix austères.



Abasourdi par tout ce raffut, il n’arrive pas à analyser s’il est encore dans ce rêve ou dans la réalité. Quoi qu’il en soit il referait bien le chemin à l’envers.


Mais, a-t-il vraiment rêvé ? Car quelque part, il se sent mouillé, vidé et rassasié. Hum !



XÉNA